04/11/2021
Connaissez-vous l'Institut de la vision ?
Savez-vous que dans le 12e, se trouve l’un des plus importants centres de recherche scientifique et médicale en Europe entièrement dédié aux maladies de la vision ?
Ouvert en 2008 (*), l’Institut de la Vision a été conçu comme un lieu de rassemblement et d’échanges, il réunit sur un même site la recherche fondamentale, clinique et industrielle dans un partenariat public-privé.
Ses locaux situés 17 rue Moreau (12e) rassemblent sous la direction du Professeur José-Alain Sahel une vingtaine d’équipes de recherche (200 chercheurs et 20 cliniciens) dont le travail porte sur les maladies de la vision et les moyens de les traiter : DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age), glaucome, rétinopathies pigmentaires et diabétiques, rétine artificielle, thérapies cellulaires et génétiques, imagerie rétinienne etc.
(*) avec le soutien de l’Université Pierre et Marie Curie (UMPC), de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), du Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie (CHNO) des Quinze-Vingts, du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et des subventions de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France.
08:03 Publié dans Citoyenneté, "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
03/11/2021
L'oeil sur l'envers du décor (10)
Pour sortir des visuels pour guides touristiques et mettre votre connaissance du quartier à l'épreuve, nous vous présentons dans cette série des lieux connus photographiés sous un angle inhabituel.
Saurez-vous les reconnaître ?
Dixième coup d'oeil :
Quel est ce bâtiment ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cette façade tristounette n'est pas le verso mais le côté est (rue Brahms) de l'ancienne Gare de Reuilly dans laquelle se trouve notamment la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 12e (MVAC12)
La Gare de Reuilly était le premier arrêt de la ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie t ouverte le 22 septembre 1859. Elle est fermée au trafic voyageurs en 1969, à la suite de sa reprise par la ligne A du RER qui amène les voyageurs à la gare de Nation. Elle poursuit son activité marchandises jusqu'en 1985.
Rachetée par la Ville de Paris en 1985 dans le cadre de la réalisation de la ZAC Reuilly, la Gare de Reuilly a été finalement convertie en maison des associations du 12e arrondissement. Elle a été inaugurée par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, le 13 décembre 2003.
08:05 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
02/11/2021
Des personnages illustres enterrés dans le 12e
Re-publication de l'article précédemment publié le 02/11/2018
Aujourd'hui, 2 novembre est le jour de l'année consacré à la commémoration des fidèles défunts plus communément appelée fête des morts.
C'est pour nous l'occasion d'évoquer les personnages illustres enterrés dans les cimetières de l'arrondissement :
- le cimetière de Picpus (35 rue de Picpus), seul cimetière privé de la ville de Paris. On peut y voir la tombe du marquis de La Fayette, héros de la guerre d’indépendance des Etats-Unis qui y fut enterré en 1834 ainsi que celle celle d'André Chénier (1762-1794) poète et journaliste français.
- le cimetière de Bercy (329, rue de Charenton) à l'angle de la rue de Charenton et de l'avenue Michel Bizot est le seul cimetière parisien de l'arrondissement. On peut y voir la tombe de Louis Julius Gallois (1775–1849), ancien maire de la commune de Bercy. rattachée à Paris le 1er janvier 1860.
- le cimetière de Saint-Mandé Sud situé à l'intersection de la rue du Général Archinard et de l’avenue du Général Messimy, qui appartient à la commune de Saint-Mandé et où se trouve la tombe d'Alfred Grévin (1827-1882) sculpteur, caricaturiste créateur du musée de cire qui porte son nom.
- le cimetière ancien de Charenton (avenue de Gravelle) où se trouve la tombe de Louis Toffoli (1907-1999) peintre français né à Trieste et a vécu la plus grande partie de sa vie à Charenton-le-Pont.
- le cimetière de Charenton Valmy (avenue de la porte de Charenton) quant à lui n'abrite aucune sépulture de personne connue
05:45 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
29/10/2021
Dernier week-end pour les terrasses éphémères
Voila plus d'un an que l'espace public parisien ressemble un peu à la chambre d'un enfant à qui tout aurait été permis.
Depuis le 1er juin 2020 en effet, une disposition exceptionnelle destinée à soutenir la profession des cafés restaurants durement touchée par la crise sanitaire les a autorisé à créer ou étendre leur terrasses sur l'espace public. Dans le 12e, on compte 420 déclarations de terrasses éphémères accompagnées d'engagements sur une charte de bonnes pratiques.
Comme chacun a pu le constater, on ne compte pas les débordements.
A la suite de la concertation engagée en avril et mai 2021 par la Mairie de Paris et les professionnels, cette mesure exceptionnelle et exonérée de taxes est devenue un dispositif saisonnier payant.
C'est ainsi que les terrasses dites « éphémères » doivent être démontées le 31 octobre pour renaitre à partir du 1er avril sous l'appellation terrasses estivales. Elles devront respecter le Règlement de l’installation des étalages et terrasses [...] publié 18 juin 2021 au Bulletin Officiel de la Ville de Paris complété d'un document plus "digeste" (téléchargeable ci-contre).
Beaucoup de parisiens s'interrogent sur la capacité de la ville à faire respecter les démontages des terrasses actuelles, puis le respect du règlement pour celles à venir. Maintenant que la ville est dotée d'une Police Municipale, il serait vraiment dommage qu'elle ne saisisse pas l'occasion pour en démontrer l'efficacité.
Quant à nous, rédacteurs de ce blog et visiteurs (nous vous y invitons), nous ne manquerons pas de signaler les comportements qui nous semblent contraires à ce règlement (bruit excessif, atteinte à l'espace piéton, esthétique) et nuisibles à l'espace public parisien.
08:32 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
28/10/2021
Préparez-vous, les faux éboueurs ne vont pas tarder
Ils tentent leur chance de plus en plus tôt afin de ne pas se faire griller par un concurrent !
Si un éboueur sonne à votre porte pour vous vendre un calendrier ou solliciter des étrennes il s’agit probablement d’un usurpateur. Et s’il s’agit d’un véritable agent municipal, alors celui-ci est en infraction avec la loi car, contrairement aux facteurs et aux pompiers, les agents municipaux ne peuvent demander des étrennes aux administrés.
Ces faux éboueurs se présentent souvent dans une tenue impeccable, mais en décalage par rapport à la tenue actuelle des éboueurs qui travaillent effectivement pour la ville de Paris.
Depuis le 2 décembre 1955, un avis préfectoral interdit aux agents municipaux de la Ville de Paris de solliciter quelque gratification que ce soit, « sous peine de sanctions disciplinaires ». Depuis, cette interdiction a été étendue aux « employés des sociétés privées assurant la collecte des déchets pour le compte de la mairie de Paris ».
Vrai calendrier de faux éboueurs (Cliquez pour agrandir)
Plus d'information sur cette page de Paris.fr ou vous pourrez télécharger une affiche à apposer dans votre hall d'immeuble.
09:00 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
27/10/2021
L'oeil sur l'envers du décor (9)
Pour sortir des visuels pour guides touristiques et mettre votre connaissance du quartier à l'épreuve, nous vous présentons dans cette série des lieux connus photographiés sous un angle inhabituel.
Saurez-vous les reconnaître ?
Neuvième coup d'oeil :
Quel est ce bâtiment ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cette photo représente l'église Saint-Antoine des Quinze-Vingts vue depuis son accès du 57bis rue Traversière. Sa façade principale est située 66 avenue Ledru Rollin.
Malgré son aspect légèrement médiévale avec son clocher d'ardoise et ses tourelles, l'Eglise Saint-Antoine des Quinze-Vingt a été construite il n'y a guère plus d'un siècle, en 1903 exactement. Joseph Vaudremer (1829-1914) et Lucien Roy (1850-1941) en sont les architectes.
Le clocher aligné sur l'église est désaxé par rapport à la rue. Une tour de style roman, flanquée d'un escalier en échauguette, domine le mur en brique sur lequel, au lieu d'être dans le clocher, se trouve anormalement cette horloge en fer forgé.
07:43 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
26/10/2021
Picasso l'étranger au Palais de la Porte Dorée
À partir de jeudi 4 novembre 2021 et jusqu'au 13 février 2022, le Musée de l'Histoire de l'Immigration (au Palais de la Porte Dorée) présente l'exposition Picasso l'étranger.
Peu de gens le savent, mais Picasso n’est jamais devenu français, suite à l'échec de sa demande de naturalisation, faite le 3 avril 1940. Le parcours met en lumière la différence culturelle comme un des ressorts de la création, ainsi que la richesse de la culture française grâce à la diversité de ses sources. Une exposition qui a pour ambiition, à l'image la devise du musée, de « changer les regards sur l’immigration ».
L'exposition prend appui sur une enquête menée par l’historienne Annie Cohen-Solal. Organisée en collaboration avec le Musée national Picasso-Paris, elle bénéficie de prêts exceptionnels des Musées Picasso de Paris, Barcelone et d’Antibes ainsi que du Centre Pompidou.
Horaire : mardi-vendredi : 10h à 17h30 / samedi et dimanche : 10h à 19h - Fermeture le lundi
Tarif : Tarif plein 8€ / tarif réduit 5€
08:08 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
25/10/2021
Le périple d'un Monument du 12e
En 1907, une exposition coloniale s'est tenue dans le Jardin d’agronomie tropicale René Dumont dénommé à l'époque Jardin Colonial.
En 1913, après un premier projet non abouti en 1909, le sculpteur Jean-Baptiste Belloc entreprend la réalisation d'un monument à la gloire de l'expansion coloniale française. Belloc meurt en 1919 et un autre sculpteur achève l'œuvre, qui est finalement inaugurée dans le Jardin Colonial en 1922.
Sur ce monument apparaissent : la France ou République assise, drapée, couronnée de lauriers tient le drapeau qui flotte derrière elle. ; trophée avec coq gaulois dressé sur la mapemonde ; deux figures en haut relief (Indochine ?) une figure nue allongée (Afrique ?) une jeune femme debout tenant des fleurs dans son tablier (Antilles)
À la suite de l'exposition coloniale de 1931, le monument est déplacé à la porte Dorée, face au musée des colonies, et inauguré le
En 1934, il est à nouveau déplacé pour laisser place au monument à la mission Marchand et après plusieurs autre lieux envisagés, échoue sur l'esplanade du château de Vincennes.
En bas, le monument envisagé square Courteline
Source : Musée Carnavalet (cliquez pour agrandir)
En 1961, le monument est démonté et retourne au jardin tropical, où ses différents morceaux sont aujourd'hui regroupés.
Cliquez pour agrandir
Et pour observer ce monument sous toutes les coutures nous vous recommandons de visiter cette page du site Sketchfab qui en a réalisé une modélisation 3D
07:39 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
22/10/2021
Recharges des véhicules éléctriques : le réseau Belib' s'étend
Si vous envisagez cette année de demander une voiture électrique au Père Noël, vous vous préoccupez sûrement du lieu où vous allez être en mesure d'en recharger la batterie. Bonne nouvelle, le réseau Belib' s'étend.
Le 17 novembre 2020, le Conseil de Paris a confié pour 10 ans à Total Énergies la gestion de son réseau public de stations de recharge.
Depuis le 31 mars 2021, Total Énergies, a repris l’exploitation des bornes parisiennes Belib’ et des ex-Autolib'. Le réseau d’anciennes bornes Autolib' est progressivement remplacé par de nouvelles bornes. Les bornes Belib’ déjà existantes restent en place et sont toujours en fonctionnement. La fin de ce déploiement est prévue pour janvier 2022. La totalité du nouveau réseau de bornes s'appellera Belib'.
À l’horizon 2025, le nouveau réseau parisien comprendra 2 329 points de recharge ainsi détaillés :
- 270 points de recharge Belib’ déjà existants (d’une puissance actuelle de 3 à 22 kW)
- 1 830 nouveaux points de recharge (7 kW)
- 140 nouveaux points de recharge dédiés aux deux-roues motorisés (3,7 kW)
- 80 points dit de « recharge rapide », répartis sur 10 hubs installés dans des parkings souterrains (50 kW)
- Des places accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR)
Où les trouver ?
Cliquez pour accéder à la carte interactive du réseau parisien
Et le tarif ? Vous pouvez le télécharger ici.
L'ensemble des bornes de recharges sera alimenté, selon Total, par une électricité 100 % renouvelable issue d' un parc de centrales solaires que le groupe entend développer dans les prochains mois.
Pour en savoir plus sur la mobilité électrique, rendez-vous sur le site de l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (AVERE).
08:11 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
21/10/2021
Propreté : décentraliser oui, mais quoi et vers qui ?
De nombreux plans (quatre dans la mandature 2014-2020) censés apporter une solution aux problèmes de propreté de l'espace public parisien ont déjà été votés par la majorité municipale, mais leur effet demeure quasi imperceptible.
En conseil de Paris comme dans les conseils d'arrondissements, le sujet débouche presque toujours sur des demandes de décentralisation des compétences.
En octobre 2020, Colombe BROSSEL (adjointe à la Maire de Paris en charge de a propreté de l'espace public) annonçait dans Le Parisien que des responsables de la propreté allaient être désignés dans chacun des 121 quartiers de Paris.
En avril 2021, répondant à la pression des réseaux sociaux, Anne HIDALGO promettait la décentralisation de la propreté à Paris "avant l'été".
Décentraliser oui, mais vers qui ? La question risque en effet de se poser puisqu'on observe que 8 Maires d'arrondissements (dont le 12e) sur 17 n'ont pas nommé d'adjoint ou de conseiller ayant explicitement reçu une délégation relative à la propreté de l'espace public. Pour ces Maires, le mot propreté serait-il tabou ?
Etat par arrondissement des délégations propreté :
- Paris Centre : Dorine BREGMAN
- 5e : Edouard CIVEL
- 6e : aucune délégation à la propreté
- 7e : aucune délégation à la propreté
- 8e : aucune délégation à la propreté
- 9e : Jean-Baptiste GARDES
- 10e : aucune délégation à la propreté
- 11e : Grégory MOREAU
- 12e : aucune délégation à la propreté
- 13e : Danièle SEIGNOT
- 14e : Sinda MATMATI
- 15e : Jean-Yves PINET
- 16e : aucune délégation à la propreté
- 17e : aucune délégation à la propreté
- 18e : aucune délégation à la propreté
- 19e : Andréas PILARTZ
- 20e : Martin BUSSY
Décentraliser oui, mais quoi ? Les annonces de l'exécutif n'ont pas tardé à faire réagir les élus d'opposition qui réclament notamment une réelle autonomie financière, une autorité hiérarchique et fonctionnelle sur les personnels de la propreté et une latitude totale pour des marchés publics.
Pour des coups de balais répondant à l'attente des parisiens, on risque de devoir patienter encore un peu ...
08:09 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris