19/10/2006
Corruption et Démocratie
Les membres de l’Association ANTICOR et ses sympathisants se sont réunis le Jeudi 5 Octobre à la Mairie du XII° arrondissement. Cette association composée d’élus se bat pour réhabiliter la démocratie représentative en luttant notamment contre la corruption des milieux politiques.
Les membres de l’association sont intervenus bruyemment en région parisienne à Clichy, Levallois-Perret, en organisant des concerts de casseroles ou en organisant des défilé de "ports de lunettes noires et de valises"...
Ces interventions sont surtout une manière pour l’association de montrer que le monde politique cherche à bouger et que cette poignée d’élus réunis au sein de l’association souhaite la disparition des « affaires » qui ont sali le monde politique ces dernières années.
Les actions des membres d’ANTICOR pour dénoncer la corruption et lutter contre elle s’organisent également autour de débats et d’interventions auprès des parlementaires, en particulier pour rappeler qu'à 10 ans de l’anniversaire de l’appel de Genève, bien peu a été fait pour lutter contre les paradis fiscaux. ANTICOR prône la refonte du statut de l’Elu avec de véritables possibilités de formation pour que la fonction puisse être assumée pleinement. ANTICOR souhaite également qu’une réforme de l’Institution Judiciaire soit menée dans le but d’avoir une réelle séparation des pouvoirs entre cette Institution et le pouvoir Politique. L’association milite pour que de réels moyens soient mis à disposition des Brigades Financières qui ont démontré, jadis, leur efficacité ainsi que le renforcement des Chambres Régionales des Comptes.
Ce travail réalisé par l’Association fait écho aux rôles des Conseils de Quartier : si ANTICOR souhaite réunir de plus en plus d’élus autour de la lutte contre la corruption, le sens de la démarche de l’association est surtout, par ses actions, de réhabiliter la vie politique dans notre société. C’est aussi l’objectif des Conseils de quartier : redonner du sens politique à la vie des habitants d’un quartier, les faire participer à la construction citoyenne de tout ce qui les environne dans leur quotidien : politique urbaine de la ville, politique culturelle, actions de solidarité, de citoyenneté menées par les associations, les services publics qui organisent la politique de la ville et les élus eux-mêmes.
Dans ces diverses tentatives pour défendre les valeurs d’une société démocratique, les initiatives d’ANTICOR sont bienvenues mais du coté des élus, maires ou députés, combien souscrivent à l’action d’ANTICOR ? Et du coté des citoyens, combien se mobilisent encore lors des élections ? La dernière élection locale récente est celle d'Alain JUPPE qui se réjouit de sa victoire avec 56% des suffrages exprimés mais moins d’un électeur sur deux s’est déplacé pour cette municipale anticipée.
C’est donc avec l’assentiment d’un électeur sur quatre que l’on peut être, aujourd’hui, Maire d’une grande ville de France alors que la majorité des électeurs ne ne sent pas concerné par l'élection de celui qui va diriger la ville, c’est bien là une victoire "politique" mais est-ce vraiment une victoire pour notre Démocratie ?
08:39 Publié dans Citoyenneté, Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (14)
Commentaires
Quel est l'impact réel des conseils de quartier ?
L'éloignement du pouvoir affaiblit l'impact réel des recommandations des conseils de quartier et l'intérêt que le citoyen va leur porter en tant que représentant efficace de son opinion.
En effet, les mairies d'arrondissement manquent d'autonomie (reléguées comme permanence électorale) dans une ville où les décisions sont prises rue de Lobau.
Le socle de la démocratie demeure le système représentatif. L'élu est le SEUL détenteur de la légitimité politique. En conséquence, (article 1 de la charte) : "" le conseil de quartier est une commission consultative ...""
Sans me faire le promoteur de l’actuelle équipe municipale parisienne, reconnaissons tout d’abord que les moyens existent. La démocratie locale a été mise en place peu après l’arrivée de B. Delanoë à la Mairie, les associations consultées sur pas mal de projets. Hélas, les résultats sur les dossiers importants sont insuffisants.
Le conseil de quartier ne pourra "participer à la construction citoyenne de tout ce qui les environne dans leur quotidien" que lorsque la décentralisation initiée il y a maintenant plus de 20 ans donne aux maires d’arrondissement tous les pouvoirs qui sont attachés à leur légitimité.
Concernant la participation aux élections, l'affaire de Bordeaux est scandaleuse non pas sur le faible score obtenu par le candidat sorti vainqueur, mais parce que, TOUTE l'équipe municipale ait été obligée de démissionner pour qu'un élu retrouve un siège (quelle impatience et quelle promptitude à servir ses concitoyens).
Sur le faible score de certains élus: rappel de la composition du conseil de Paris:
le groupe PS (52 membres ); l'UMP (58 membres); les Verts (22 membres- au 1er tour des municipales de 2001, les verts ont obtenu 12% des voix).
Toute la politique des transports et de l'aménagement de la voirie est donc dictée par un groupe qui a obtenu 12% des voix !
A méditer
Écrit par : bernard | 19/10/2006
D'accord avec toi Bernard sur de nombreux points: il suffit de se rendre à un Conseil de Mairie d'arrondissement pour se rendre compte que, la plupart du temps, ces Conseils sont des chambres d'enregistrement de décisions prises à l'Hôtel de Ville. Ceci étant, certains projets sont bien portés par les mairies d'arrondissements et passent par la rue Lobau, les Directions Techniques, des commissions diverses et variées avant d'être validées puis retrouvent le chemin du Conseil d'arrondissement. Accolé à ce shéma de fonctionnement, les conseils de quartier doivent trouver leur place... Ce qui est louable, c'est que la majorité actuelle a vraiment appliqué la Loi et joue le jeu de la Démocratie locale, il est dommage que l'opposition ne participe pas à ces instances qui ont ouvert un espace de dialogue entre élus et habitants. Un signe que si la majorité change, les Conseils disparaîtront?
Pas d'accord sur le fait que seuls les Verts influent sur la politique de transports à Paris, d'abord parce que la politique de transport collectif (le mode de transport le plus utilisé en Ile-de-France) passe par le STIF est que celui-ci était, jusqu'à cette année, au main de l'opposition, aussi même si la politique des transports et de la voirie était menée par les seuls Verts à Paris, celle-ci ne pouvait pas être menée de manière efficace avec un STIF bloquant toute initiative d'amélioration des transports en commun.
Enfin sur Bordeaux, ce qui est aussi dommageable pour la Démocratie, c'est que la condamnation d'un "élu col blanc" (et pas des moindres) pour corruption semble bien faible et doit être mise en regard du dernier sondage paru sur les Français et la corruption:
http://permanent.nouvelobs.com/politique/20061019.OBS6166.html
et sur le fait que la plupart des citoyens supportent cette situation:
http://www.liberation.fr/actualite/societe/211760.FR.php
Est-ce la raison pour laquelle si peut d'élus s'engagent auprès d'ANTICOR et qui explique peut-être aussi pourquoi l'abstention est toujours plus importante dans notre pays?
Écrit par : Je râle pour les autres | 19/10/2006
Confirmation que la politique de la voirie est menée par les seuls Verts à Paris.
Le STIF coordonne l'activité de la RATP, de la SNCF Ile-de-France et des 90 opérateurs privés affilés à OPTILE. Il définit les conditions générales d'exploitation, détermine les itinéraires, la durée et la fréquence des services.
D. Baupin occupe de nombreux postes (commission de l'offre de transport, commission qualité de service et plan de déplacements urbain) au sein du STIF. En conséquence, l'excuse de faire porter l'entière responsabilité sur l'état n'est plus recevable.
Rappel de la dernière déclaration de D. Baupin : "Les villes françaises qui ont investi dans les transports collectifs sans restreindre l'espace de l'automobile n'ont pas réduit la circulation. Pour réduire la place de la voiture à Paris, il faut manier la carotte et le bâton.", et de proposer la suppression des voies sur berge, instaurer un couloir bus sur périphérique etc… ne feront que transférer le trafic automobile et donc la pollution à la périphérie et en banlieue.
Compenser les restrictions de la voirie à Paris par un développement de l'offre de transport collectif est séduisant, mais quels nouveaux moyens de transport dans Paris intra-muros?
Le transport de sous sol est hyper optimisé. Possibilité : la réduction significative de l’intervalle d’attente entre deux rames de métro passe par la mise en place de rames type Meteor (pilotage automatique).Quel financement?
Transport de surface : augmentation des couloirs de bus ?
Il faut donc éviter la thrombose de quelques nœuds de transit (Chatelet…)
Récemment, le PDG de la RATP a présenté une "nouvelle rocade" "Métrophérique" destinée à interconnecter les différentes lignes RATP et de TRAMs à une distance de 3/4Kms autour de Paris. Ce projet n'est pas récent, en 1994 le SDRIF avait déjà proposé une rocade "Orbitale " qui permet aux voyageurs de contourner Paris.
Réaction de JP Huchon (responsable du STIF et de la région) à ce projet : « Métrophérique donne du rêve » et d'ajouter : "on n'a pas les moyens d'étudier un projet du type "métrophérique".
Pour le rêve, il vrai que le nom provisoire de la rocade ne s'écrit pas Metroféerique !
Pourquoi re(re) étudier cette rocade ? Le STIF est –il chargé des études de transport en IDF ?
La réduction du trafic routier et la lutte contre la pollution mérite mieux que ces querelles politico- corporatiste!
Écrit par : bernard | 20/10/2006
Je trouve ces controverses sur la politique de voirie parisienne très surprenantes quand je constate dans les capitales européennes (Rome comprise!) les politiques drastiques mises en place. En France il y aurait eu révolte et barricades!
J'ai d'ailleurs un souvenir bien cruel d'un sabot + enlèvement + amende pour un stationnement payant dépassé de 3 minutes à Londres il y a 10 ans. Et il n'était pas question de se risquer à râler....
Écrit par : Cécile | 20/10/2006
La sémantique utilisée est importante. En conséquence, le terme "râler" n'est pas approprié dans ce genre d'échange. Il ne s'agit pas de manifester sa mauvaise humeur vis-à-vis des mesures impulsées par un groupe politique (peu importe la couleur), de restriction de la voirie au nom de la lutte contre la pollution. Il faut mettre en œuvre des mesures cohérentes qui prennent en compte la problématique "pollution " pour l'ENSEMBLE de la région IDF ! On ne peut pas raisonner uniquement pour un espace de 105Km²
De nouveau, si toutes les voitures de l’agglomération parisienne étaient des voitures électriques silencieuses donc non polluantes, faudrait-il limiter l'usage de la voiture particulière ? Ma réponse est qu’il faudrait continuer de remplacer l’usage de la voiture par des transports en commun pour éviter la congestion de la région, source de perte de temps, et de stress.
Londres a fait le choix de la mise en place de l'octroi. Cette mesure règle –t-elle le problème de fond? Veut-on la mise en place de cette mesure pour Paris intra-muros ?
Rome n'avait pas de réseau de transport en sous sol comparable à Paris, d'où un engorgement dramatique de la ville et de sa périphérie.
En conclusion, les mesures qui favorisent l'usage des transports en commun, l'aménagement des trottoirs etc… vont dans le bon sens.
Un plus de pragmatisme et un peu moins d'idéologie voire de sectarisme (anti-bagnole) dans la politique des transports et d'aménagement de la voirie seraient mieux perçus.
En 2008, les électeurs nous donneront leurs avis.
Écrit par : bernard | 21/10/2006
Les souhaits des usagers : plus de pragmatisme et moins de bavardages ! Voir le site ci-après, interressant.
http://www.linternaute.com/temoignage/appelatemoin/123/2/index.html
Écrit par : jean-pierre | 21/10/2006
Merci Jean-Pierre pour cet excellent lien qui est plus constructif et enrichissant que bien des enquêtes et sondages.
Ma seule crainte est que , mises bout à bout, nombre de ces propositions séduisantes ne soient finalement contradictoires.
Écrit par : manuel | 21/10/2006
"Plus constructif et enrichissant que bien des enquêtes et sondages" : en tout cas moins coûteux que le sondage sur le PDP (400 000 euros)!
En quoi une juxtaposition de vœux (souvent contradictoires) déboucherait-il sur un ensemble cohérent, donnant le jour à un schéma directeur des transports de l 'IDF et un plan d'aménagement de la voirie?
Sur ce blog, je lis des opinions, des vœux, et quelque fois des bavardages (prolixe et diffus).
Livrer son opinion sur un blog ( y compris dans la zone commentaire) ne résout rien et ne "mange pas de pain" pour certain(e) on "râle" pour d'autre on bavarde.
Formulez concrètement une proposition constructive pour lutter contre la pollution tenant compte de la réalité (sociologique, économique et politique) de la région IDF.
Écrit par : bernard | 21/10/2006
L'intérêt d'un blog est aussi de pouvoir s'y exprimer : râler et bavarder sont aussi des moyens de se confronter aux idées des autres. Journaux et magazines l'ont bien compris puisque l'on trouve à la fois chez eux des blogs de lecteurs mais aussi des blogs de journalistes qui permettent d'aller au-delà des articles édités.
Pour revenir rapidement au fait que Denis Baupin occupe plusieurs postes liés aux transports cela me semble assez naturel du fait de sa charge à l'Hôtel de Ville, mais occuper un poste n'est pas pour autant acter une politique. Il me semble qu'au plus haut poste de la nation, nous avons eu ces derniers temps, des hommes politiques de premier rang qui occupaient la fonction de chef de l'Etat sans pouvoir agir sur la politique du pays... Bref, le sujet de l’article n’avait pas grand chose à voir avec la politique des transports en Ile-de-France Bernard mais pourquoi pas ? Bavardage, expression des uns et des autres, nous pouvons en discuter mais au-delà de ce qui doit être fait pour améliorer la circulation dans Paris et en Région, il me semble que le nerf de la guerre reste l'argent et que celui-ci ne coule pas précisément comme il le devrait dans les caisses de l'Etat ou de la Région. Ce qui me semble important dans les propositions d'ANTICOR, c'est la prise de conscience du problème de la corruption. Tout autour de nous, des exemples flagrants de situations anormales sont visibles, l’Express en fait sa première de couverture cette semaine.
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/corruption/dossier.asp
Nous avons, à Paris même des réseaux constitués qui exploitent des gens parlant à peine le Français. Les fameux « sans-papiers » sont des travailleurs, travailleurs illégaux certes mais qui rapportent des millions à une économie souterraine et ce n’est certes pas cet argent qui va permettre d’améliorer les transports Parisiens ou les écoles. Pourtant cette population fragilisée, exploitée revient à la charge de l’Etat, de la Région, du Département, à un moment ou un autre : quand ils auront payés leurs dettes aux passeurs, au réseau maffieux ou lorsque leur capacité à travailler sera plus réduite.
Il y a là un vrai problème de société : qu’est-ce que l’Etat contrôle actuellement : les sans-papiers, mais derrière eux il y a bien des entreprises qui achètent leur production, il y a donc des fausses déclarations, des fausses factures...
Et l’on sent bien que les élus ont une longueur de retard sur ces activités souterraines : le rôle de la SEMAEST (SEM d’OR 2006 : http://www.semaest.fr/semaest/www/cmsMng.do) aménageur rachetant des locaux dans le XIème, XIIème... est louable pour éviter les situations de mono-activité dans les quartiers mais lorsqu’il suffit d’aller sur le site d’Infogreffe ou de société.com pour s’informer sur le fait que nombre de sociétés de ces secteurs n’ont déclaré n’avoir qu’un ou pas du tout de salarié et il est facilement vérifiable en passant devant ces magasins que ces déclarations sont fausses. Les élus doivent s’engager pour combattre ces activités qui ne peuvent prospérer sans corrompre notre système de société, c’est en cela qu’ANTICOR est une association qui doit être soutenue par les citoyens et peut-être qu’à terme, effectivement, dans bien longtemps... cela aura une incidence sur le transport en Ile-de-France ;-)
Écrit par : Je râle pour les autres | 22/10/2006
Le débat est le débat entre gens de bonne volonté (j'espère).
Je n'oppose pas mes idées aux vôtres, j'essaie de vous démontrer comment vous raisonnez partiellement et notamment à propos de l'élection de Bordeaux. Il y a d'autres cas où des élus (groupe minoritaire) nous imposent leurs idéologies.
Quelles que soient les convictions légitimes de chacun, les œillères ne permettent pas de réfléchir mais servent souvent à masquer la réalité sous le voile de l'idéologie.
L'analyse est une exigence du débat démocratique, sinon on répète son credo à l'infini et on sombre in fine dans le sectarisme.
Ne pas oublier q'un blog reste un blog, c'est-à-dire un lieu d'expression qui ne "mange pas de pain" et offre à un "râleur", de s'exprimer pour les autres !
Quels autres ? La majorité silencieuse ?
"ANTICOR est une association qui doit être soutenue par les citoyens et peut-être qu’à terme, effectivement, dans bien longtemps... cela aura une incidence sur le transport en Ile-de-France"
Vous sous entendez que les marchés du transport en IDF serait sujet à corruption ?
Si cette information était réellement avérée, Il faut effectivement soutenir ANTICOR.
Écrit par : bernard | 22/10/2006
Rien à voir avec les marchés publics, j'exprimais simplement l'idée que, si le ménage était fait dans pas mal d'entreprises ayant pignon sur rue à Paris, il y aurait certainement plus d'argent public disponible pour des chantiers d'amélioration des transports en Ile-de-France (par exemple)
En cela, une Association d'élus qui s'engage à lutter contre la corruption me semble être une initiative digne d'un intérêt citoyen et qui doit être soutenue. En m'exprimant sur le sujet, je ne pense plus râler, ni pour moi, ni pour les autres...
Écrit par : Je râle pour les autres | 22/10/2006
""En m'exprimant sur le sujet, je ne pense plus râler, ni pour moi, ni pour les autres...""
Et pour prouver votre bonne foi vous signez : "" je râle pour les autres"" !
Je me suis prononcé sur le sujet : ANTICOR doit être soutenue. C'est un premier pas vers la moralisation de la vie politique. Mais je m'interroge sur l'efficacité d'une association composée exclusivement d'élus dont l'objectif est de juger et sanctionner leurs collègues.
A quand la constitution d'un groupe local (amis d'Anticor) dans le XII? Je me porte candidat …
Pour être très concret : le responsable de la région IDF et du STIF JP Huchon, est poursuivi pour prise illégale d'intérêt liée notamment à l'emploi de son épouse au sein de la collectivité et à des passations de marchés. Le procès se tiendra à partir du 8 janvier 2007, au tribunal correctionnel de Paris.
Rendez vous sur le blog pour annoncer le verdict du tribunal. Si vous avez d'autres exemples avérés (peu importe la couleur de l'élu) nous pouvons commencer le "ménage" et contacter l'ex juge Halphen. Chiche !
Écrit par : bernard | 23/10/2006
Et bien voilà, on peut s'entendre sur l'essentiel, l'utilité d'une telle association, bon pour mon pseudo, je vais essayer de faire un effort puisque je sens bien que c'est là le point de crispation... Et pourquoi pas: "je râle donc je suis" ;-)
Écrit par : Je râle pour les autres | 25/10/2006
Pour faire suite à l'article d'origine, ANTICOR organisait ce soir une réunion des correspondants Parisiens et amis de l'Association autour d'Hélène Constanty, journaliste à l'Express et auteur de"députés sous influences" (ed.Fayard) L'association prépare une conférence de presse au Sénat initiée par M. Desessard, sénateur vert qui demande une commission d'enquête parlementaire sur le lobbying. L'association souhaite constituer une branche active à Paris et préparer une campagne anti-corruption qui accompagnera la campagne présidentielle à venir.
Les citoyens intéressés par les activités d'ANTICOR peuvent s'adresser à Jean-Pierre Roux, militant actif de l'association à cette adresse: jean_pierre.roux3@tiscali.fr
Écrit par : Yves | 25/10/2006
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