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10/11/2006

De bons gestes pour mieux vivre

La commission Environnement – Civisme de Bel Air Sud nous rappelle quelques règles citoyennes. Vous les connaissiez, bien sûr. Alors n'hésitez-pas à les rappeler autour de vous.

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Dans le 12ème, 350 agents du Centre d’Action de la Propreté de Paris sont à l’oeuvre.
Les rues sont lavées deux fois par semaine.
Opérations concertées de nettoyage approfondi et mesures périodiques de la propreté se poursuivent.
Respectons ce travail et ces efforts

  • Se débarrasser des encombrants ? C’est facile et gratuit en appelant le 39 75 (deux passages par jour) et félicitons ceux qui ont la bonne idée de mentionner sur leurs paquets «encombrants prévenus», évitant ainsi aux passants de s’agacer. Rappelons que quiconque abandonne quoi que ce soit sur la voie publique s’expose à une amende de 183 euros).
    Nous vous rappelons également que vous pouvez demander le passage du service des encombrants sur le site internet : http://encombrants.paris.fr . Il est nécessaire d’effectuer votre demande sur le net avant de déposer les encombrants. Un numéro vous sera attribué et vous devrez le coller ou l’inscrire sur les objets à enlever.

  • Faire enlever un tag ? Téléphonez au 0 800 800 557 (N° vert) : c’est gratuit aussi.

  • Ne nourrissons ni les pigeons de nos rues, ni les oiseaux des parcs et jardins.

  • Détritus et crottes de chiens, une des 1837 poubelles de rue est toujours à proximité pour les recueillir.

  • Voitures, respectez spontanément les aires de stationnement réservées aux invalides, aux livraisons, aux taxis, aux transports de Fonds.

  • Deux roues, ne roulez pas sur les trottoirs, utilisez les pistes cyclables qui ont été aménagées pour vous ; respectez les feux de signalisation, les sens uniques et surtout les piétons et prenez soin de sauvegarder la vie d’autrui et la vôtre.

    Rejoignez les membres de la commission Environnement – Civisme de Bel Air Sud ! Participez à notre action, faites nous part de vos suggestions pour que notre quartier soit toujours plus agréable à vivre.

  • 09:00 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Paris 12ème

    Commentaires

    Propreté des trottoirs
    Le bulletin mentionne un nettoyage 2 fois par semaine des rues du 12ème ..Ceci est une contre vérité je peux attester que les trottoirs de la rue de PICPUS entre Avenue DAUMESNIL et Place SANS NOM ainsi que les trottoirs des rues avoisinantes rue SIDI BRAHIM ,Passage CHAUSSIN,rue LOUIS BRAILLE rue GOSSEC etc...sont d'une saleté permanente : déjections canines, urine ,crachats, restes de nourriture en décomposition, objets divers abandonnés etc... et ne bénéficient pas du lavage mentionné .

    Écrit par : DELECROIX | 10/11/2006

    Vous indiquez : ""Les rues sont lavées deux fois par semaine."" C'est probablement un engagement mais la réalité est tout autre !
    Les boulevards et avenues sont certainement lavés deux fois /semaine. En revanche les petites rues (voir commentaire précédent) sont quasiment oubliées.
    Nous respectons le travail et les efforts réalisés par les agents de la propreté.
    N'oubliez pas les rues et trottoirs
    Remerciements pour vos futurs efforts

    Écrit par : bernard | 10/11/2006

    Je souhaite corriger ou préciser quelques points de l'article, et répondre aux commentaires.

    - Dans le 12è, il y a 350 agents de la Propreté de Paris.

    - Pour sa part, le CAPP (Centre d'Action pour la Propreté de Paris) ne gère que le travail des inspecteurs assermentés, habilités par le Préfet de Police à verbaliser les délinquants qui ne respectent pas les règles de l'hygiène dans l'espace public. Dans notre arrondissement ces inspecteurs sont au nombre de 6. Les centaines de PV infligés chaque année à des personnes inciviques ont notamment permis de mesurer un taux de ramassage des déjections canines supérieur à 85%. N'oublions qu'il y a encore 4 ans il fallait slalommer quotidiennement pour éviter de marcher dans les crottes qui souillaient les trottoirs, il y avait alors à Paris un accident par jour, en moyenne, consécutif à une glissade sur une crotte de chien...

    - le nombre des poubelles de rue est à présent de 1889

    - seuls quelques tronçons particulièrement fréquentés et souillés sont lavés 2 fois par semaine (voire davantage, je pense à la place Henri Frenay). Les rues "normales" (par exemple la rue Gossec ou la rue Louis Braille), sont lavées une fois par semaine en dehors des périodes de gel, sauf incident ou panne - et si la programmation est "ratée" pour une de ces raisons, le lavage n'a lieu que la semaine suivante

    - le balayage des rues a lieu 5 jours sur 7, hors période de tombée des feuilles mortes ( dans la période actuelle par exemple, suite au fort coup de vent et aux averses de mardi dernier, de nombreux agents sont mobilisés pour les opérations d'enlèvement des feuilles, opérations coûteuses en main d'oeuvre et en matériel)

    - pour cette raison l'état global de la propreté à Paris se dégrade toujours entre la fin octobre et la mi-décembre.

    Jean-Pierre Guis, maire adjoint du 12è.

    Écrit par : Jean-Pierre Guis | 24/11/2006

    Suite à la mise au point de Mr J P GUIS je souhaite a nouveau commenter la situation factuelle actuelle .
    D'abord je pense que l objet de ce blog doit etre de permettre à tout un chacun de signaler des anomalies persistantes et non de procéder à une autosatisfaction béate ...
    Ensuite je persiste à signaler l'état anormal de saleté des rues précédemment citées , par courrier séparé j'envoie à Mr GUIS des photos numériques datées montrant des dépots d'ordures restant sur les trottoirs pendant 6 jours ou plus avant enlèvement ...
    Marchant toujours a pied dans beaucoup d'arrondissement parisien je suis désolé de constater que le 12ème est certainement l'un des plus sale

    Écrit par : DELECROIX | 30/11/2006

    Bravo car j'ai moi-même envoyè un message à Mr Guis le quartier est immonde

    Écrit par : lacoste | 01/12/2006

    Merci à JP Guis (qui est le seul élu qui réponde aux commentaires déposés sur ce blog) pour la liste exhaustive des prestations théoriques délivrées par les services de la propreté.
    Pour reprendre une déclaration célèbre : " chercher à expliquer l'inexplicable, c'est se préparer à excuser l'inexcusable et tenter de comprendre l'incompréhensible"
    Reste que quelques rues ne sont pas suffisamment nettoyées.
    Une candidate à la magistrature suprême, nous invite à simplifier notre langage pour se faire comprendre…laissons nous aller : " pouvez vous faire enlever régulièrement la m… des trottoirs"?
    Nous pouvons également formuler notre demande de la façon suivante (version ENA):
    ""Sachez que nous nous "battrons" pour faire admettre que la nécessité pour répondre à notre inquiétude journalière, que nous soyons jeunes ou âgés, doit vous amener au choix réellement impératif d'un projet porteur de véritables espoirs, notamment pour les plus âgés d'entre nous potentiellement susceptibles de chuter lourdement suite à une rencontre imprévue d'une déjection canine sur l'espace public réservé aux piétons""
    Suggestions
    1- Action préventive : mise en place d’ateliers dans les écoles primaires et secondaires, portant sur l'absolue nécessité de respecter l'espace public.
    2- Actions Curative : rétablir les équipements d'enlèvement des déjections et effectuer régulièrement les ramassages d'objets hétéroclites déposés sur le voie publique.
    3- Action Répressive : verbaliser (aveu d'échec mais quelle autre alternative?)

    Écrit par : bernard | 02/12/2006

    Pour être tout à fait exact, Bernard, trois autres élus sont intervenus (une fois chacun, il est vrai) : Pénélope Komitès, Monique Leblanc et Sandrine Mazetier. Ne les décourageons pas de revenir et de susciter d'autres participations !

    Écrit par : manuel | 03/12/2006

    Je suis désolé, pour ne pas avoir rendu hommage aux 3 élues pour leurs contributions… j'espère ne pas apparaître comme un "anti féministe".
    Ma seule explication pour cet oubli : je ne suis pas en mesure de lancer des requêtes S.Q.L. dans la base de données du blog!
    A propos des commentaires d'élus:
    Je pense que nombre d'élus, n'ont pas encore le réflexe de lire les commentaires d'un blog de quartier …
    Il ne faut surtout pas décourager les bonnes volontés.
    Dès 2008, je suis certain que les blogs de quartiers seront très riches d'idées, suggestions , mécontentements .
    Gare à l'élu qui ne prendra pas part au débat citoyen

    Écrit par : bernard | 03/12/2006

    @ Delecroix

    Merci pour votre courrier, que j’ai reçu hier, ainsi que pour les photos. Oui, certains secteurs de l’arrondissement sont très sales en ce moment, et vos photos, tout comme celles que M. Lacoste m’a adressées, le prouvent amplement !

    Mais il n’y avait dans mon commentaire du 24 novembre aucune « autosatisfaction béate », me semble-t-il. Je n’ai fait que corriger certains détails de l’article (sur le nombre des corbeilles de rue, le rôle et les effectifs du CAPP, etc…), et expliquer les raisons de cette « rechute » saisonnière de la malpropreté. Chaque année, entre octobre et décembre, le nombre de signalements que je reçois est d’ailleurs globalement multiplié par 20…

    Puis-je préciser les causes exactes de cette baisse « saisonnière » de la propreté ? Notre arrondissement est particulièrement arboré (ce qui est une vraie richesse pour nous tous et un plaisir à la belle saison). Mais nos agents doivent faire face, à la fin de l’automne, à cette "pollution" supplémentaire, si j'ose dire, de notre espace public, qu’est la chute des feuilles. Vous les avez probablement déjà croisés en train de se livrer, en équipe, à des opérations de nettoiement particulières, très coûteuses en terme de temps et de personnels requis, comme je le disais dans mon commentaire précédent. D'autant qu'il faut, autant que possible, faire vite, car les feuilles sur le sol, surtout quand elles sont mouillées, occasionnent de nombreuses chutes. Ce nettoiement spécifique est donc prioritaire, notamment dans les voies les plus "passantes".

    Je viens de tourner dans l’arrondissement : les grands axes très arborés – et très passants – tels que Daumesnil, Diderot, etc…, sont propres (à l’exception notable de quelques rares et courts tronçons qui n’ont visiblement pas été traités pour des raisons que j’ignore – mais je les connaîtrai demain). Les ruelles, parce qu’elles sont peu fréquentées, sont globalement correctes. Mais certaines voies « moyennes » sont sales – le plus remarquable étant la quantité croissante de petits dépôts de « vrac », sachets, cartons écrasés… posés en bordure des trottoirs ou au pied des arbres. Le nettoiement de ces dépôts pose problème car ils sont souvent trop importants pour être traités par les balayeurs et ne relèvent pas de la collecte des gros encombrants.

    Dans votre courrier vous suggérez d’augmenter les moyens affectés à la propreté, et l’embauche de personnels supplémentaires. Je ne suis pas convaincu qu’il s’agisse d’une bonne solution. Car nous n'allons pas augmenter sans fin les moyens financiers mis en oeuvre - d'autant que le Maire de Paris de Paris s'est engagé en début de mandature à ne pas augmenter les impôts des Parisiens – et tient son engagement. Le budget alloué à la propreté a déjà été augmenté de plus de 15% en 3 ans, nous avons recruté 500 nouveaux agents (pour l'ensemble de la capitale), renouvelé une importante partie du parc d’engins mécanisés qui était en grande partie obsolète - mais cette augmentation ne peut pas être infinie ! Il y a d'autres urgences, il y a des crèches, des écoles et des logements sociaux à construire et que nous construisons !



    @ Bernard

    Les chiffres que j’ai donnés ne sont pas que théoriques : j’ai bien précisé les conditions dans lesquelles apparaissent des écarts entre le plan de nettoiement et les opérations réellement effectuées. A la question : « pouvez vous faire enlever régulièrement la m… des trottoirs ? », je répondrai très clairement que non. Non, il n’est pas possible de garantir qu’à toute heure les 170 km de trottoirs du 12è seront propres – en dépit du balayage régulier et du lavage hebdomadaire. Certains secteurs ne restent propres qu’une heure ou deux après le balayage, en raison de l’incivisme de certains.

    Mais je pourrais en revanche exposer les mesures que nous prenons pour affiner le diagnostic, sensibiliser les citoyens, verbaliser les délinquants, moderniser les matériels mécanisés et ainsi, je l’espère, améliorer les choses.

    Le nettoiement d’une capitale comme Paris, c’est en fait une juxtaposition – ou plus exactement une articulation – entre d’innombrables opérations spécifiques. Un exemple : lorsque un agent a balayé les feuilles sur son « canton », ce n’est pas lui qui évacue ensuite les sacs qu’il a pu remplir : l’enlèvement sera effectué par une équipe équipée d’un petit véhicule, parfois seulement le lendemain, lors du remplacement des sacs verts attachés aux corbeilles de rue. Ce petit véhicule n’enlèvera d’ailleurs pas les encombrants qui traînent sur les trottoirs – car tous les déchets ne sont pas évacués de la même manière ni emmenés vers le même dépôt.

    Parmi vos suggestions :
    - Je partage votre idée de sensibiliser en priorité les enfants des écoles au respect de l’espace public, car comme le disait Freud « ce sont les enfants qui éduquent les parents et non l’inverse »… J’ai d’ailleurs commencé à faire tourner dans les écoles qui se sont portées volontaires des équipes de « communicants » qui renforcent l’éducation « civique » des gamins, expliquent les opérations de nettoiement, sensibilisent au tri des déchets, avec distribution de documents, de gadgets éducatifs, etc… Je vais essayer de faire monter en régime ce dispositif.
    - Les motocrottes ne sont plus utilisées (leur dépôt a d’ailleurs été détruit par un incendie il y a 3 ou 4 ans) : nous avons mesuré que le rapport coût/efficacité était médiocre, et décidé de rendre chaque propriétaire de chien responsable, avec l’obligation règlementaire de ramasser. Après plusieurs campagnes d’information, nous sommes passés à une répression sans merci des propriétaires de chiens inciviques (plusieurs centaines de PV (183 €, ce n’est pas rien !) infligés chaque année dans le 12è. Comme je l’indiquais dans mon précédent commentaire, le résultat est satisfaisant, selon les remontées que j’ai des conseils de quartier. Les campagnes de mesures objectives que j’organise tous les trimestres avec des citoyens volontaires le montrent également. Lorsqu’on me signale qu’un tronçon de rue reste souillé par des déjections canines, les inspecteurs en civil du CAPP se mettent en surveillance et verbalisent les délinquants.
    - La situation est bien plus critique pour les encombrants : chaque année plus de 1500 tonnes d’objets divers sont ramassés sur l’arrondissement, mais ce qui est grave c’est que moins d’un tiers de ces dépôts a été signalé ! D’où une perte de temps et d’efficacité. Un dépôt qui part dans la journée, c’est presque toujours un dépôt qui a été signalé. A l’inverse un dépôt qui reste pendant plusieurs jours est toujours un dépôt sauvage. Des équipes sillonnent l’arrondissement quotidiennement, visant particulièrement les « coins à dépôts » récurrents. Mais cette maraude est d’une efficacité médiocre – par exemple si un dépôt est caché par un véhicule en stationnement il peut ne pas être repéré par les agents.


    Quant à votre comparaison avec les "beaux quartiers", et à votre affirmation selon laquelle « le 12è est un des arrondissements les plus sales », je souhaite la nuancer. Je participe régulièrement à des réunions avec des maires ou des élus d'autres arrondissements : je peux vous certifier qu'ils n'ont pas la même appréciation que vous... Prenons l'exemple du 8è arrondissement : on ne peut pas le comparer au nôtre. Y aurait-il une rue populaire et commerçante dans cet arrondissement? Paris s'est transformé en appliquant des principes de ségrégation sociale dont nous ne corrigerons pas les effets par un coup de baguette magique. En 2002, il y avait 15428 logements sociaux dans le 19è, et...130 dans le 8è. Or la propreté d'un espace public dépend aussi du niveau d'éducation et du niveau social de ceux qui l'habitent ou le fréquentent, et notre arrondissement est sur ce plan en position médiane.

    Je vous précise aussi que des évaluations sont régulièrement effectuées par un organisme parisien indépendant, et qu’un institut d’études d’opinion questionne chaque année les Parisiens à ce sujet : notre arrondissement est celui qui a connu la plus forte hausse de l’indice de satisfaction globale en 2003 et 2004. Le 12è se classe à la 9è place cette année – ce qui n’est pas satisfaisant mais manifeste un progrès global.

    Par ailleurs, comme je l’écrivais plus haut, j’ai mis en place depuis 2 ans et demi des campagnes de mesures objectives de la propreté. Ce dispositif est unique à Paris, mais d’autres arrondissements sont intéressés et devraient prochainement nous imiter.

    De quoi s’agit-il ? Régulièrement des groupes de citoyens vont compter, sur des tronçons de trottoirs tirés au sort, les différentes souillures. Encombrants, déjections canines, papiers, tags, toutes les souillures sont soigneusement comptabilisées par rubriques et traitées par un système informatisé - ce qui nous permet de sortir enfin des appréciations subjectives de la propreté qui dépendent de la sensibilité de chacun.

    Ces mesures simples, objectives et incontestables, sont effectuées à grande échelle, ce qui permet de noter, à un instant donné, l’état objectif de la propreté sur l'ensemble de l’arrondissement, de mettre en évidence les progrès ou les « rechutes », de cibler les points ou les coins qu’il convient de mieux nettoyer.

    Nous avons pu mettre en évidence une amélioration globale de la propreté, mais également la difficulté à maintenir partout une propreté satisfaisante, surtout en automne.

    N’oublions pas par ailleurs que Paris intra-muros compte la population la plus dense d'Europe. Cela signifie que nous avons à Paris, sur un territoire très restreint, une masse de résidents (plus de 2 millions), ce qui augmente statistiquement les risques de souillures. En plus Paris est le centre d'une mégapole de 10 millions d'habitants, et draine quotidiennement plus d'un million de "banlieusards", qui eux aussi génèrent forcément des souillures.

    En conclusion, quitte à me répéter : la propreté ce n'est pas qu'une question de moyens : c'est l'affaire de tous, c’est une question culturelle à envisager sous son angle citoyen avant tout. La propreté et le respect de l’espace public relèvent d’une culture qui ne se développe que lentement. Car la meilleure façon d'obtenir une amélioration de la propreté est de responsabiliser les habitants, quitte à utiliser s'il le faut des méthodes répressives lorsque l'information et les incitations au civisme ne suffisent pas. C'est à une véritable "révolution culturelle" que nous appelons les Parisiens. Vous ne savez peut-être pas que la Suisse, les pays scandinaves etc... bénéficient d'espaces publics plus propres que les nôtres tout en consacrant beaucoup moins d'argent à leur nettoiement. Comment font-ils ? Depuis des décennies, ils sont éduqués à... ne pas salir, à utiliser les corbeilles de rues, et sont verbalisés en cas de comportement délinquant. Car le fait d'abandonner n'importe quoi sur un trottoir, fût-ce un simple papier gras, est par définition un comportement délinquant, c'est-à-dire qui expose à des poursuites pénales. Or à Paris la répression de ces comportements n’a commencé qu’il y a 3 ou 4 ans.
    Dois-je préciser enfin que vos commentaires, votre exigence, et l’investissement des conseils de quartier manifestent l’engagement personnel de nombreux citoyens pour la qualité de notre espace public, et m'encouragent donc à continuer l'effort ? Etes-vous sûr, cher Bernard, que tout ce que je viens d’écrire n’est que… « théorique » ?

    Écrit par : Jean-Pierre Guis, maire-adjoint | 06/12/2006

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