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26/12/2006
Et pourquoi pas le dimanche ?
Alors que ressurgit le débat cyclique de l'ouverture des commerces le dimanche, il serait légitime de l'étendre à d'autres activités. Si celui de l'extension des horaires d'ouverture des services publics a déjà été abordé, il en est un qui à mes yeux, mériterait également de l'être :
Résidents du quartier ou visiteurs, vous l'avez surement remarqué : si en semaine, le stationnement est le plus souvent difficile durant la journée, il l'est davantage le soir et quasiment impossible le dimanche.Il est aisé de voir la relation entre les période de gratuité et celles de saturation des zones de stationnement. Durant ces périodes, de nombreux résidents qui possèdent un lieu de parking, préfèrent laisser leur véhicule sur la voie publique plutôt que de dans leur parking.
On est en droit de se demander pourquoi, à l'image d'Ikea ou de Virgin, la Prefecture de Police n'offrirait pas à des volontaires la possibilité de travailler le dimanche afin de permettre aux parisiens et à leurs invités de banlieue de stationner plus facilement.
Qu'en pensez-vous ?
Manuel Errera
08:03 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris
Commentaires
Qui vous a susurré une telle suggestion ? Le père Noël !
Vous écrivez : « de nombreux résidents qui possèdent un lieu de parking, préfèrent laisser leur véhicule sur la voie publique plutôt que de dans leur parking » Quel est l’intérêt ? Leur parking n’est pas accessible ?
Je pense plutôt, que le stationnement résidentiel est bon marché ; en conséquence, quelques riverains préfèrent la voie publique moins coûteuse que la location d’un parking privé.
Puis : « pourquoi, à l'image d'Ikea ou de Virgin, la Prefecture de Police n'offrirait pas à des volontaires la possibilité de travailler le dimanche afin de permettre aux parisiens et à leurs invités de banlieue de stationner plus facilement »
Comment oser comparer le statut des Agents de Surveillance de Paris -placé sous l’autorité du Préfet- ; qui appartiennent à un corps de fonctionnaires relevant du statut des administrations parisiennes avec celui des salariés des magasins de services (conventions collectives du commerce).
Vous le dites très bien, dans les magasins, les personnels sont volontaires et j’ajoute étudiants …
Quel sera le coût in fine pour recouvrer les contraventions non payées ?
Reste, qu’il y a un réel problème de disponibilité de places de parkings hors des plages payantes du stationnement (soir et week-end).
La Ville depuis quelques années, favorise le stationnement résidentiel à « bas prix» : c’est une erreur ?
Cette mesure a comme objectif (sauf incompréhension de ma part) de favoriser l’utilisation des transports en commun (c’est le concept de la carotte et du bâton !). De plus, souvenez vous des déclarations récentes du responsable des transports de la Ville : « il faut partager l’espace public »
A travers votre suggestion, on mesure les limites des politiques « anti bagnole »(1) et PDP (limité à l’intérieur du périphérique), de quelques idéologues verts.
(1) pour ne pas être taxé de « pro bagnole » je rappelle que je suis pour la limitation stricte des voitures particulières (même électriques) dans Paris intra muros. En corollaire, cette mesure doit s’accompagner d’un développement de T.C suffisants.
Écrit par : bernard | 26/12/2006
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