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21/09/2007

Le 12eme et le logement social

L'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) a récemment publié une étude concernant l’accès au logement social à Paris.

863d01677b71ab7fedae035e9e1f98dc.jpgParis compte 171 502 logements sociaux SRU au 1er janvier 2006, soit 15% des résidences principales. Ce chiffre marque une augmentation de 4 109 logements par rapport au 1er janvier 2005 et de 17 188 par rapport au 1er janvier 2001.

Le nombre de ménages inscrits au fichier parisien des demandeurs de logements atteint 109 397 au 31 décembre 2006. Par rapport à l’année précédente, dans un contexte caractérisé par une forte hausse des prix des logements au niveau régional, l’effectif des demandeurs parisiens s’est légèrement accru (+1,4%) tandis que celui des non parisiens qui demandent à bénéficier d’un logement social dans la capitale est apparu en forte augmentation (+25%).

a63cd08bd2bb786c18c151dbf39b185d.pngLogements sociaux 2006
Rapport entre le Nb de logements sociaux SRU
et le Nb de résidences principales. (Cliquez pour agrandir)

Avec 15,66% de logements sociaux, le 12eme se situe un peu au dessus de la moyenne parisienne (14,98%).
En 2006, notre arrondissement comptait 11643 logements SRU pour 74357 résidences principales. En 2001, on comptait 9684 logements SRU pour 73899 résidences principales (13,10%).

L’étude présente également un bilan des attributions de logements sociaux. Le nombre total de ménages ayant bénéficié d’une attribution de logement à Paris est estimé à 12 700 en 2006.

Vous pouvez télécharger l'étude complète : Partie 1 (5773 ko)
Partie 2 (2073 ko)

Commentaires

Quand les chiffres « parlent » mais ne disent pas toute la vérité !
A Paris, le foncier est rare et donc (très) cher, ainsi espérer atteindre le taux de 20% social par arrondissement semble donc peu réaliste. De même, il n’est pas admissible de saturer (dépassement d’un seuil de 30%) des arrondissements de logements sociaux.
A cette ressource rare (foncier), il faut ajouter les contraintes imposées par le Plan Local d’Urbanisme qui vise à protéger le paysage patrimonial de Paris.
En conséquence, la réponse à la demande de logement social ne peut être satisfaite dans le seul périmètre de Paris intra muros (105Km²).
La demande ne sera satisfaite que dans un ensemble cohérent de l’agglomération Paris intra et extra-muros.
A cet effet, un nouvel outil a été crée en sept 2006 : L'établissement public foncier (EPF) d'Île-de-France. Source conseil régional IDF : dotée de son premier budget, l’agence foncière d’Île-de-France peut maintenant contribuer au développement des logements sociaux et des zones d’activité dans la région. Pour commencer, en achetant les terrains au meilleur prix.
Cet établissement public a pour mission de procéder à des acquisitions foncières et à des opérations immobilières pour le compte de l’État et des collectivités territoriales (avec l’accord des communes concernées). Et ce, avec un double objectif : réguler les coûts fonciers et immobiliers locaux, et lutter contre la spéculation.
Remarque : l’EPF d’Ile-de-France comprend tous les départements de la région, y compris Paris, sauf les départements des Hauts-de-Seine, des Yvelines et du Val-d’Oise qui ont décidé d’avoir chacun, leur propre établissement public foncier.
Paris perçoit annuellement 900 millions d’euros au titre des droits de mutation. Une partie de cette somme devrait être versée à l’EPF
Dans l’attente, comment satisfaire une demande conforme aux critères et donc légitime de se loger dans Paris intra-muros ? Doit on envisager que les logements vacants doivent faire l’objet de réquisition ? Est-il est inconcevable que dans un contexte de pénurie, des logements puissent rester vides ?

Écrit par : bernard | 22/09/2007

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