23/10/2015
L'hôpital Rothschild hier, aujourd'hui et demain
Au XIXe siècle, un premier hôpital Rothschild est fondé au n° 76 rue de Picpus par le baron James de Rothschild. Il a pour vocation de soigner les personnes de confession juive.
Entre 1912 et 1914 un nouvel hôpital Rothschild a été construit par l'architecte Lucien Bechmann (1880-1968) à l'initiative du Baron Edmond de Rothschild (1845-1934).
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Déclaré hôpital auxiliaire militaire durant la guerre de 1914-1918, il reçut sans distinction religieuse les blessés du front et les civils victimes de la guerre.
Le 1er janvier 1954, après quarante années de gestion privée, Rothschild a été donné à l'Administration centrale de l'Assistance Publique contre le versement d'un franc symbolique.
L'ancienne entrée de l'hôpital au 30 bd de Picpus
A partir de 2005, un projet de reconversion de l’hôpital en établissement de gériatrie et de rééducation pour adultes est lancé. L’atelier d’architecture Bruno Gaudin est choisi pour la construction d’un nouveau bâtiment de 31.000 m2. Le nouvel hôpital Rothschild ouvre en 2010. Son projet médical s'articule autour de trois spécialités : la Gériatrie, la Médecine Physique et de Réadaptation et d'Odontologie. Son entrée est désormais située au 5 rue de Santerre.
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Demain le Campus Picpus
Inoccupé pendant plus de 5 ans, le bâtiment du 30 bd de Picpus a été un moment occupé par le collectif Droit Au Logement.
L'Assistance Publique Hôpitaux de Paris qui a entrepris sa reconversion en un centre de formation aux mét-ers d'infirmière a confié à l'architecte Dominique Perrault la réhabilitation des 14 500 m2 qui composent le bâtiment.
En avril dernier la Maire du 12e, la Direction de l'hôpital et l'architecte Dominique Perrault ont présenté le projet lors d'une réunion publique tenue à l'hôpital. Un accent particulier a été mis sur la sécurisation nécessaire du chantier en raison de l'établissement scolaire voisin.
Le chantier est en cours pour une livraison prévue en 2017.
07:52 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
22/10/2015
Une rue bien discrète. Pourquoi se cache-t-elle ?
Voilà bien longtemps que nous nous interrogeons sur la rue la plus discrète du quartier Bel-Air Sud.
Il s'agit de la rue Montesquiou-Fezensac. Ainsi dénommée le 30 août 1978, cette rue est décrite dans la nomenclature officielle des voies publiques et privées de la Ville de Paris comme longue de 110 m, large de 13 et :
Située en impasse dans l'avenue Armand Rousseau. Voie desservant le lycée et collège d'enseignement technique Elisa Lemonnier.
Elle est précisément représentée sur les plans du quartier.
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Sur place pourtant, on ne trouve aucune plaque de rue la mentionnant, et pas la moindre trace d'une voie fût-elle privée. On imagine qu'elle a été intégralement absorbée par le lycée Elisa Lemonnier.
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Les services municipaux de la voirie seraient bien inspirés de nous éclairer sur la situation de cette rue et de faire régulariser les documents qui la citent.
L'abbé François-Xavier-Marc-Antoine, duc de Montesquiou-Fézensac (1756-1832) est un homme politique français.
Il fut duc et pair, ministre d’État, député aux États généraux dont il fut deux fois le Président, membre du gouvernement provisoire de 1814, ministre de l'intérieur en 1815, ministre d’État, membre de la Chambre des pairs.
L'ordonnance de 1816 le fit entrer à l'Académie en remplacement du cardinal Maury, il s'abstint d'assister aux séances, ne se considérant pas comme régulièrement élu. Membre de l'Académie des Inscriptions.
08:01 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
21/10/2015
L'Oeil sur les fontaines du quartier (8)
À l'origine, les fontaines permettaient l'accès de la population à l'eau potable. Au 19e siècle sont apparues des fontaines de prestige, purement décoratives, dans un style architectural classique. Après 1945, des fontaines plus originales, œuvres d'artistes aux styles très variés et s'incluant dans des projets d'urbanisme moderne ont été créées. Connaissez-vous celles du 12e ?
Huitième coup d'oeil :
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Où se situe cette fontaine ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cette fontaine se trouve dans le square Fréderic Rossif (175 rue de Charenton). C'est une fontaine en briques réalisée sur trois niveaux. L'eau démarre en petit jet au sommet de l'édifice au milieu du premier cercle de brique et tel une cascade, s'écoule de degré en degré jusqu'à une petite rigole qui coure au miliey d'une allée bordée de massifs fleuris et de pelouses
Créé en 1978, le square prend dans les années 1990 le nom du documentariste Frédéric Rossif (1922-1990). Il est agrandi à l'occasion de la destruction d'un immeuble pour atteindre une superficie de 1 200 m2.
Une nouvelle aire de jeux pour les petits a été créée et ouverte au public le 21 septembre 2015.
Un jardin partagé baptisé "la Note Bleue" a été réalisé en collaboration avec les pensionnaires du foyer de la Note Bleue, lieu d'accompagnement et d'accueil de personnes handicapées.
07:56 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
20/10/2015
La RATP aime-t-elle les touristes ?
Ce jeudi matin là, une touriste anglaise qui vient de quitter son hôtel avenue Daumesnil, se prépare à prendre le métro place Félix Eboué en direction du centre de Paris. Elle y accède par la plus visible et la plus "parisienne" des bouches de métro de la place.
Arrivée en bas de l'escalier, elle se voit dans l'impossibilité d'acheter un titre de transport : pas de guichet de vente, pas de machine délivrant des tickets, uniquement une machine de recharge de carte Navigo. L'usager occasionnel sans ticket est prié de sortir !
C'est ce que doit faire notre touriste qui remonte en surface et constate à postériori qu'un avertissement aurait pu la mettre en garde - sous réserve de l'avoir vu en descendant.
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Et que dit l'avertissement ? que pour acheter des tickets, il faut entrer par la bouche située au 4 place Félix Eboué. Qui pourra aider cette pauvre anglaise à localiser le 4 place Félix Eboué ? Et comment justifier que le principal accès Daumesnil n'accepte pas les usagers occasionnels faute d'avoir installé une machine ?
Et lorsqu'elle aura pu se procurer un ticket, les ennuis de notre anglaise se poursuivront avec des tourniquets impraticables pour les porteurs de bagages.
Quand la RATP se décidera-t-elle à abandonner le petit ticket magnétique datant de 1973 et transformera-t-elle la carte Navigo en une carte rechargeable à l'image de l'Oyster Card londonienne ?
À Londres, ou le passage avec des bagages ne pose aucun problème puisque toutes les stations offrent un passage accessible aux porteurs de valises et de voitures d'enfants. Sans compter la présence presque systématique de personnel prêt à venir en aide aux usagers en difficulté.
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08:13 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
19/10/2015
Les paysagistes à l'honneur : le square Charles Peguy
Alors que nous ne manquons pas une occasion pour citer les architectes et les urbanistes qui façonnent le paysage de notre ville, il serait injuste de ne pas faire l'éloge de ceux, les paysagistes, qui dessinent nos espaces verts. Nous voulons ici réparer cette anomalie en vous les faisant connaitre.
Créé en 1989, le square Charles-Péguy , le square a une superficie de 13 045 m2. En 2008, il a été agrandi d'un"Sentier Nature" de 2860 m2.
Ce jardin a été réalisé par l'architecte Alain Gilot et les paysagistes Liliane Grunig-Tribel. Sur leur site, on peut lire : Le jardin Charles Péguy joue un rôle de liaison entre deux quartiers autrefois séparés par une emprise S.N.C.F.
Le square Péguy en décembre 1988 (Cliquez pour agrandir)
Pivot du secteur Sahel Montempoivre, il ménage des espaces de jeux d'enfants, des lieux de repos et de lecture ainsi que des gradins circulaires orientés au soleil en fin d'après midi.
Captives, spectacle de plein air à Charles Péguy en 2008
En 2009, la fontaine et l'escalier d'eau qui occupaient le centre du jardin ont, pour le bonheur des usagers, été remplacés par de la végétation et une pyramide de cordes qui fait la joie des enfants.
L'atelier GRUNIG-TRIBEL a été créé en 1991 par l'association de Liliane GRUNIG et François TRIBEL. Liliane GRUNIG a officiellement pris sa retraite le 31 décembre 2004. L'atelier continue sous la direction de François TRIBEL (photo).
L'atelier GRUNIG-TRIBEL est également concepteur (en 1996) de la Grande serre (dite Rain-Forest) du métro Météor à la station Gare de Lyon.
07:44 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris