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27/04/2018

A redécouvrir : le jardin d'agronomie tropicale René Dumont

parisAu printemps, nombre d'habitants du quartier sont attirés par le bois de Vincennes. Mais la présence de Foire du Trône en dissuadant plus d'un, nous vous suggérons la découverte ou la redécouverte du Jardin d'Agronomie Tropicale René Dumont.

Le Jardin d’agronomie tropicale René Dumont se trouve en bordure nord-est du Bois de Vincennes, en lisière de Nogent-sur-Marne. Dans une forêt de 4,5 hectares aux allures sauvages, où se mêlent pins, ginkgos, érables et bambous, les promeneurs découvrent au hasard de leur marche les vestiges de l’époque coloniale française.

Fondé en 1899, il a été conçu pour étudier les plantes tropicales cultivées dans les colonies françaises. Il abritait des serres où l’on cultivait le café, la vanille, la muscade, les bananes ou le cacao. L’objectif était d’"accroître les productions agricoles des colonies et améliorer l’approvisionnement de la France en produits exotiques".

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A l'occasion de l'exposition coloniale organisée en 1907 par la Société Française de Colonisation, plusieurs pavillons sont construits en dur. Deux d'entre eux (la serre du Dahomey et le pavillon de la Réunion) avaient été récupérés de l'exposition universelle de 1900. La maison de la Cochinchine, transformée en 1922 en temple du souvenir indochinois, provenait de l'exposition coloniale de Marseille de 1906 ; elle a été détruite par un incendie en avril 1984.

Le jardin, occupé jusqu'en 1995 par le CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) , est également le lieu choisi pour l'érection des monuments à la mémoire des soldats des colonies morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale.

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En 2015, la Ville avait lancé un appel à idées pour rénover ces pavillons et les ouvrir au public. Nous n'avons eu aucun retour de cette opération qui semble avoir été infructueuse.

L'entrée du jardin se trouve 45 bis, avenue de la Belle-Gabrielle, bois de Vincennes. Si vous renoncez à vous y rendre à pieds ou à vélo, vous pouvez l'atteindre par le RER A : Station Nogent sur Marne

Horaires en cette saison : de 9h30 à 20h00,
L'entrée est gratuite !

Et si vous hésitez encore à y aller, visitez cette page du site Paris côté jardin

08:06 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris

26/04/2018

Le 1er mai approche : une tradition très règlementée

parisChaque 1er mai, comme le veut la tradition, il est d'usage d'offrir un brin de muguet. En théorie, tout le monde peut s'improviser vendeur d'un jour, mais à certaines conditions seulement.

Des arrêtés municipaux permettent aux particuliers et aux associations de vendre du muguet le 1er mai. Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), la vente de muguet à cette date fait l'objet d'une tolérance qui est admise à titre exceptionnel « conformément à une longue tradition ».

À Paris, la Préfecture de Police rappelle : Les traditionnelles ventes de muguet du 1er mai sont réglementées

Le 1er mai demeure le jour où fleurissent les vendeurs de muguet sur les trottoirs de la Capitale. Toutefois, l’arrêté municipal du 12 avril 1988 prévoit que la vente du muguet à Paris est autorisée sous les conditions suivantes : le muguet doit être vendu en l’état, c’est-à-dire ni en pot, ni en préparation florale et le point de vente doit être distant de plus de 40 mètres d’un fleuriste professionnel. Le non-respect de cette réglementation municipale est passible d’une contravention de 1ère classe. Dans ce cadre, la saisie des fleurs n’est toutefois pas prévue.

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Avenue Daumesnil le 1er mai (cliquez pour agrandir)

Les autres jours de l’année, la vente du muguet sans autorisation municipale constitue une contravention de 4e classe prévue et réprimée par l’article R.644-3 du code pénal ou, à l’appréciation du parquet, un délit puni d’une peine de 6 mois d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende prévu et réprimé par l’article 446-1 du code pénal. Dans le cadre du délit, la saisie des marchandises est prévue.

25/04/2018

L'oeil sur les pépites du quartier (17)

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Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Dix-septième coup d'oeil : 

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Cliquez pour agrandir

Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ? 

Notre précédent coup d'oeil : 

parisCe mascaron en tête de lion fait partie de la zinguerie qui couvre le kiosque Courteline récemment restauré.

Héritiers des "pavillons chinois" très à la mode au 18e siècle, les 33 kiosques à musique parisiens ont pour la plupart été construits entre les années 1890 et 1920, dans des squares ou jardins de la capitale.

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Le square Courteline comme on l'aime

Un kiosque à musique est une construction pour le divertissement, typique au 19e et début du 20e siècle de l'aménagement des villes et des parcs, très ouverte, symétrique par rapport à l'axe central (forme panoptique) et de plan polygonal ou, plus rarement, circulaire.

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Le kiosque Jean Morin avant rénovation

Les quatre kiosques du 12e ont été rénovés de 2015 à 2017 dans le cadre du budget participatif voté en 2014 (voir ici) :

  • le kiosque Courteline
  • le kiosque Trousseau
  • le kiosque Jean Morin
  • le kiosque de la place de la Nation

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Le kiosque de la Nation au début du XXe siècle

08:13 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris

24/04/2018

Demain, le Périphérique aura 45 ans. Son avenir s'éclaircit

parisLe boulevard périphérique parisieninauguré le 25 avril 1973 par le premier Ministre Pierre Mesmer aura demain 45 ans.

Commencé 15 ans auparavant dans la zone de servitude non aedificandi des fortifications, il est long de 35 kms, suit en grande partie les limites administratives de la ville et la sépare des 21 communes limitrophes.

Sa traversée du 12e, de la Porte de Vincennes à la porte de Bercy où est situé le point kilometrique "0", représente un parcours de 3,2 km, soit près de 10% de sa longueur totale.

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Malgré sa couverture partielle et la réduction de la vitesse à 70 km/h, les nuisances (bruit et pollution atmosphérique) liées au passage de quelque 1,3 million de véhicules par jour restent considérables. 

À la différence des autres artères parisiennes, personne n'envisage de lui attribuer le nom d'un personnage illustre, c'est dire le peu d'amour qu'il inspire !

Un espoir néanmoins : le 15 mars dernier, la Ville de Paris et l’Etat ont annoncé le lancement d'études pour le déclassement du périphérique afin de le transformer en boulevard urbain à l’horizon 2024. Cette annonce fait suite à un voeu déposé en 2016 par les écologistes et adopté par le Conseil de Paris.

La perspective d'un périphérique parisien avec des espaces verts, des pistes cyclables, des tramways ou des voies pour véhicules propres n'est plus tout à fait une utopie.

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Cliquez sur cette image pour découvrir celle du projet
"Habiter le Périphérique" de Philippe Gazeau (2013)

07:58 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris

23/04/2018

Deux chantiers, deux types de communication

Deux chantiers viennent de débuter dans notre quartier :

Le premier est situé 4 place Félix Eboué et ne passe pas inaperçu compte tenu de l'emprise qu'il est contraint d'occuper sur l'espace public. Emerige, le promoteur de ce projet mixte (logement privé, logement social et commerce) n'a pas lésiné sur l'information du public : aspect final de la construction, planning prévisionnel, précautions environnementales.

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Le second, un peu moins en vue, est situé 11 rue de Toul où lui aussi condamne le trottoir. C'est un ensemble immobilier de 53 logements locatifs sociaux financés par PERL et gérés par la RIVP. Mais là, après des années pendant lesquelles on a pu voir une friche industrielle annoncer des permis de démolir et de construire successifs et incompréhensibles, le chantier a débuté en limitant son affichage aux strictes mentions légales. Les riverains immédiats ont paraît-il été informés du projet, mais les autres attendent toujours.

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En voici la future façade :

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Seul élément de satisfaction : à la différence de ce qui est fait 222 rue de Charenton, la ville a heureusement permis l'alignement de cette construction sur les immeubles voisins en rachetant et en réaffectant au domaine public une bande de 92 m2 [2017 DU 141 : Acquisition d'une bande de terrain au 9/11 rue de Toul].

Il demeure tout à fait irritant de constater que seules les constructeurs privés se donnent le peine d'informer le voisinage de ce qu'ils construisent et des échéances du chantier. Ce n'est pas la première fois que nous déplorons cette anomalie. Faut-il une loi pour obliger les constructeurs de logements aidés et de bâtiments publics à respecter les habitants du quartier et faire de même ?