Le Quartier Bel-Air Sud

Pour donner suite à nos précédents articles sur le sujet :

• Le jeu de taquin des lignes et rames de métro (01/10/2020),
• Bientôt un coup de jeune pour la ligne 6 (14/06/2022),
• Les MP89 arrivent sur la ligne 6 (20/01/2023),

voici quelques informations récemment glanées dans la presse et sur internet.

Ligne 6

La ligne 6 du métro parisien fait peau neuve ! Depuis la mi-janvier 2023, des rames de métro MP89 rénovées en provenance de la ligne 4, arrivent sur la 6 pour remplacer les anciens modèles MP73 qui circulent depuis les années 1970 et sont voués à être réformés.

Un MP89 à la station Bel-Air

Une dizaine de MP89 rénovés seront en service d'ici à la fin de l’année. Le déploiement se poursuivra jusqu'en 2026 et au total, 47 rames circuleront sur la ligne.

Ligne 8

La ligne 8, deuxième plus longue du réseau qui relie Balard à Créteil-Pointe du lac, est équipée de rames MF77 (pour Métros Fer commandés en 1977).

Ces rames font dans un premier temps l'objet d'une rénovation destinée à « améliorer le confort des voyageurs ». Les deux premières rames MF77 entièrement rénovées sont arrivées cet été. Quatre autres devaient être déployées au cours du mois de septembre, l’objectif étant d’atteindre les 44 rames rénovées en 2030. Cette opération représente pour Île-de-France Mobilités un investissement de plus de 40 millions d’euros.

Un MF77 rénové aux couleurs d'IdF Mobilité

Il faudra attendre 2030 pour voir les rames MF77 définitivement remplacées par les MF19, commandés en 2019. Voir communiqué IdF Mobilité .du 29/11/2019 .

Rame MF19 pour les  lignes 3, 3bis, 7, 7bis, 8, 10, 12 et 13 

Ligne 14

Le déploiement des tout nouveaux métros continue. À la fin de l’année, la ligne sera entièrement équipée de MP14 automatiques à huit voitures. Elle sera alors prête pour son prolongement vers Saint-Denis-Pleyel au nord, puis vers l’aéroport d’Orly au sud, l’année suivante.

Un MP14 sur la ligne 14 à la station Châtelet

Ce mois-ci, le premier dimanche tombe opportunément dimanche premier. C'est la raison pour laquelle, c'est ce dimanche à partir de 11 heures que vous retrouverez Circul'Livre au kiosque citoyen de la Place Félix Eboué.

Les rendez-vous Circul'Livre du premier samedi devront attendre la semaine prochaine.

Il faut bien reconnaître que les tableaux qui représentent un lieu du 12e arrondissement ne sont pas nombreux. Quant à ceux qui représentent un lieu de notre quartier, les dégoter relève du pur hasard. C'est le cas de celui-ci.

Johan Barthold Jongkind (1819-1891) est un peintre, aquarelliste et graveur néerlandais, considéré comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme. Arrivé à Paris en 1946, il vécu en France la majeure partie de sa vie.

On ignore les circonstances qui l'ont amenées à représenter en 1870 cette section de la rue de Picpus. Nous avons parcouru son oeuvre et n'y avons trouvé aucun autre tableau de ce quartier de Paris.

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Retrouvez sur cette page les 13 peintres précédemment publiés au titre de cette rubrique.

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?

Dix-huitième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

Notre précédent coup d'oeil :

Les trois personnalités suivantes étaient des écrivains :

Roland Barthes (1915-1980) est un écrivain, critique littéraire et sémiologue français,. Il a notamment écrit en 1953 Le degré zéro de l'écriture, un ouvrage qui cherche à montrer le rapport entre la littérature et l’histoire dans le contexte social. Il a donné naissance à de nouvelles formes de critique.

Antoine Furetière (1619-1688) est un poète, fabuliste qui fut admis à l'Académie Française en 1662. Il est célèbre par la querelle et le procès qu’il eut avec l’Académie au sujet de son Dictionnaire ; il fut exclu de l’Académie le 22 janvier 1685, mais ne fut remplacé qu’à sa mort. Furetière a été l’ami de La Fontaine, de Boileau et de Racine.

Claude-Tillier (1801-1844) Claude Tillier est un pamphlétaire et romancier français né à Clamecy. On lui doit en particulier le roman Mon Oncle Benjamin dont Edouard Molinaro a fait un film dans lequel Jacques Brel a donné une interprétation inoubliable du héros, Benjamin Rathery.

Quant à Émilio Castelar (1832-1899), si sa biographie note qu'il a lui aussi publié quelques écrits, il est surtout connu en tant qu'homme politique espagnol Républicain qui a lutté avec ténacité contre le régime d'Isabelle II et a été le quatrième président de la Première République espagnole. C'était évidemment lui notre intrus.

* Cette photo date du 15 juin 2015. Nous l'avons choisie en mémoire du remarquable micocoulier, qui malade, a été abattu le lendemain.

Dans le 12e, on connait la rue la plus colorée (rue Crémieux), la plus étroite (sentier des Merisiers), la rue introuvable (rue Montesquiou Fezensac), la rue la plus courte (sentier Briens) et même la place officiellement reconnue comme Sans Nom (place Sans-Nom). Nous avons récemment découvert la rue la plus discrète : seuls les plans papier ou numériques connaissent son nom, mais sur place, vous ne trouverez aucune plaque pour vous le confirmer.

Il s'agit de la rue Ferdinand de Béhagle, une rue située à la Porte de Charenton et devenue piétonne à l'occasion de la requalification du lieu dans le cadre de la création de la ligne de tramway T3a.

Ouverte en 1932 sur une partie de l'emplacement du bastion n^o 4 de l'enceinte de Thiers, cette rue a pris son nom actuel par arrêté du 3 février 1936.

Elle tient son nom de l'explorateur français Ferdinand de Béhagle (1857-1899), en raison de la proximité du Palais de la Porte Dorée qui abritait vers 1931, le musée des Colonies.

Jean-Jacques Marie Ferdinand de Béhagle, né le 18 juillet 1857 à Ruffec en Charente et mort à la fin de septembre 1899 à Dikoa en Afrique centrale, est un marchand et explorateur français.

Nos recherches concernant le passé du quartier Bel-Air et plus généralement du 12e arrondissement nous conduisent souvent à consulter des bases de données telles que :

• Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France
• La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP)
• Les Archives de Paris
• l'agence Roger Viollet
• le fonds photographique de la Commission du Vieux Paris

bases auxquelles il faut ajouter la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP) qui a pour mission de collecter et constituer, classer et conserver, étudier, communiquer et valoriser :

• les archives et la documentation de l'administration des Monuments historiques (patrimoine monumental, mobilier et archéologique),
• le patrimoine photographique de l'État, riche de vingt millions de phototypes (négatifs et tirages) remontant aux origines de la photographie.

Charenton-le-Pont : siège de la MPP

Créée en 1996, la MPP est un service à compétence nationale (SCN) relevant du service du Patrimoine au ministère de la Culture (direction générale des Patrimoines). Elle dispose de deux sites d'exercice :

• des magasins de conservation et un laboratoire photographique au fort de Saint-Cyr
• le siège, à Charenton, site remarquable ouvert au public situé à proximité de la station de métro Liberté (celle de la ligne 8 qui suit la Porte de Charenton).

Pour illustrer ce que recèle la MPP, nous avons sélectionné ces deux photos prise en 1914 au 36 et 53 rue de Picpus par Eugène Atget.

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