31/01/2020
Municipales 2020 : ce soir "Pour une politique de sureté publique' avec Clément Bony er Bérénice Hemmer
Le premier tour des élections municipales se déroulera dimanche 15 mars 2020. Comme nous l'avons fait pour chacun des précédents scrutins, nous relaierons sur ce blog sans exclusives, les annonces de réunions publiques dont nous avons connaissance, organisées par les candidats déclarés.
Ce soir vendredi 31 à 19h00, au café les Terrasses des métiers (68 rue de Reuilly), Clément Bony et Bérénice Hemmer (La France Insoumise) nous invitent à venir échanger sur la sureté à Paris.
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30/01/2020
L'Envers du décor au Palais de la Porte Dorée
Artistes, graphistes, musiciens et circassiens, prennent possession des lieux et proposent 3 jours de performances, installations, concerts et DJ sets. Une belle occasion pour vivre autrement ce joyau Art déco chargé d’histoire.
Cliquez sur l'affiche pour découvrir le programme complet
Invités de cette troisième édition : le Plus Petit Cirque du Monde, le DJ set de Soulist, l’oeuvre collaborative de Philippe Rekacewicz, liant le texte et l’image cartographiée.
Côté concerts, c’est la soul indie-tronica d’Awir Leon et l’esprit UK Funky de Soulist qui lanceront les festivités vendredi soir, avec un concert et un DJ Set explosif ! Le samedi soir, Mauvais OEil et Hadi Zeidan proposent une soirée électro qui fait la part belle aux mélanges de sonorités. Un voyage musical de la Roumanie à l’Algérie en passant par Beyrouth.
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29/01/2020
L'Œil sur les personnalités du quartier (4)
Depuis longtemps les établissements scolaires se sont vus attribuer le nom d'une personnalité. Cette pratique est aujourd'hui étendue à l'ensemble des établissements municipaux culturels ou sportifs.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à identifier l'établissement concerné à partir d'une photo de la personnalité qui lui a donné son nom.
Quatrième coup d'oeil :
Qui est cette personne ? Quel lieu porte-t-il son nom ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce jeune homme souriant est Jean Boiteux (1933-2010), le nageur qui resta longtemps le seul champion olympique de natation français, avant d'être rejoint en 2004 par Laure Manaudou. La photo a été prise en 1952 alors qu'il venait de remporter à Helsinki le championnat olympique de 400 mètres nage libre.
Jean Boiteux est décédé accidentellement à son domicile de Bordeaux le 11 avril 2010 en chutant d'un arbre qu'il était en train de tailler.
La piscine située à côté du jardin de Reuilly (13 rue Antoine-Julien Hénard), se nomme piscine Jean Boiteux depuis 2013. Elle possède deux bassins. Un premier de 25 m, pour les nageurs et un second de 12 m, idéal pour les enfants, puisque sa profondeur reste comprise entre 1,20 m et 60 cm seulement.
Elle propose diverses activités, parmi lesquelles des cours de natation tous niveaux, pour enfant et adulte, ainsi que des séances d'aquagym. En été, elle possède un solarium pour les familles qui souhaitent profiter des beaux jours.
08:13 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
28/01/2020
Notre quartier au temps des usines (1)
De la fin du 18e siècle jusqu'aux années 1950-60, la ville de Paris a vécu un important développement industriel. En 1900, on comptait à Paris, des centaines d'ateliers et usines employant quelques 900 000 ouvriers dont beaucoup habitaient dans le voisinage.
Ces sites industriels étaient majoritairement implantés dans les faubourgs de la capitale. Tel était le cas de la Manufacture des Tabacs Reuilly qui se trouvait 319 rue de Charenton.
Construite en 1855-1857, elle était utilisée pour la fabrication des cigares de luxe. Cette usine, l'une des 22 que comptait la SEITA (Société d’exploitation industrielle des tabacs et des allumettes) en 1937, a été fermée en 1969 et démolie en 1976.
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Pas moins de 200 femmes travaillent 10 heures par jour pour confectionner des cigares à raison d’une moyenne de 100 cigares par jour et par ouvrière.
Un atelier vers 1934 (Source eBay) - Cliquez pour agrandir
En complément, on lira avec intérêt cet article du blog Des usines à Paris.
08:05 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
27/01/2020
Réminiscences haussmanniennes
Parfois, au cours d'une déambulation dans le quartier, on se surprend à observer une portion de trottoir qui n'est victime ni de négligeances, ni d'improvisations ni de rafistolages.
Mieux, il arrive que l'on constate un trottoir spacieux, uniquement pourvu du mobilier urbain nécessaire et organisé avec rigueur sur un alignement d'arbres dont le pied est entretenu, des bancs dans leur axe et des corbeilles de rue judicieusement implantées à leur voisinage. Un exemple :
Trottoir rue de Reuilly au niveau du numéro 76
Inmanquablement, ces rares cas nous apparaîssent comme les vestiges des aménagements effectués par le baron Haussmann, malheureusement de plus en plus rares à Paris.
Boulevard Saint-Germain. Circa 1877 - Photo Charles Marville
Le premier programme concerté de mobilier urbain à Paris est mis en place dans la seconde moitié du XIXe siècle, lorsque Haussmann décide, pour la sécurité et le confort du piéton, de meubler les jardins, squares et trottoirs nouvellement créés.
.../...
En règle générale, ce mobilier prend place, comme les arbres, sur une ligne en léger retrait de la bordure du trottoir, laissant toutefois un espace suffisant du côté des immeubles et créant une séparation entre les véhicules et les piétons. Par ailleurs, ces éléments sont disposés de manière régulière – par exemple, un intervalle de 42 mètres séparait chacun des 96 kiosques destinés à la vente des journaux, de fleurs ou de rafraîchissements qui se trouvaient sur les Grands Boulevards – et constituent une ligne de fuite qui dirige le regard du promeneur vers la place ou le monument ponctuant la voie.
L’homogénéité de style, de matériau et de couleur ainsi que la régularité de l’implantation du mobilier dessiné par Davioud apportaient une nouvelle unité à la ville, tandis que la légèreté de ses formes s’inscrivait comme un contrepoint ludique à la masse minérale des immeubles. (source L'histoire par l'image : Le moblier urbain, un symbole de Paris - février 2006)
Conclusion ? Promenez-vous avec ces principes en tête, ouvrez les yeux et observez nos trottoirs. La conclusion viendra d'elle-même.
Sur le même sujet :
- Réinventons la rue d'avant Haussmann (01/04/2011)
- Que reste-t-il d'Haussmann ? (24/04/2015)
08:06 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
24/01/2020
La placette Vega-Montempoivre en voie de dénomination
En juillet 2019, le Conseil de Paris a adopté le voeu 2019 V. 300 prévoyant que le nom d’Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011) soit attribué à la placette située à l’angle de la rue Montempoivre et de la rue de la Véga.
La délibération correspondante est en cours de rédaction par la commission de dénomination présidée par Catherine Vieu-Charier (élue du 12e, adjointe à la Maire de Paris chargée de la mémoire) et devrait être soumise au vote du Conseil de Paris de mai ou juin 2020.
Née à Annecy en 1927, Yvette Vincent-Alleaume vivait et avait son atelier à proximité (37 rue du Sahel où une plaque en témoigne). Elle est décédée à Paris le 15 juin 2011.
Diplômée de l’Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs et des Beaux-arts de Paris (fresque et gravure), elle devient dans les années 70, à la faveur des grands chantiers urbains, complice de l’architecture des « bâtisseurs », notamment des architectes associés Andrault-Parat.
Ainsi elle a créé une fontaine 45 rue des Amandiers (20e), une allée-dragon à Evry, un sol-baleine au Havre, un mur d’eau à Hérouville Saint-Clair, une fontaine à Annecy, ou encore une fresque monumentale sculptée à Malakoff…
Les Bâtisseurs - Pont TGV à Malakoff (1986)
Yvette Vincent-Alleaume a puisé son inspiration dans l’histoire et le patrimoine des civilisations anciennes. Photographe, elle a publié sur le Mali, le Yémen, l’Afghanistan, le Népal…
Luxuriance
Sculpteure, créatrice d’objets et de bijoux, Yvette Vincent-Alleaume a utilisé toutes sortes de matériaux : mosaïque, brique, céramique, ardoise, galets de rivière, granit, terre cuite, acier, avant de s’orienter vers le béton, auquel d’autres matériaux apportent leur complément.
1985 - Les Génies Des Eaux - 45 rue des Amandiers (20e)
Si vous avez la chance d'être entrés dans la cour de l'école polyvalente située 16 rue Montempoivre, vous avez probablement remarqué la fresque en bas relief qui orne l'un des murs. Cette oeuvre a été créée en 1986 par Yvette Vincent-Alleaume.
Cour de l'école polyvalente 16 rue Montempoivre (12e)
C’est avec une grande satisfaction que nous accueillerons cette nomination qui, ce qui est rare, consacre une personnalité du quartier, connue de ses voisins et des enfants qui ont fréquenté l’une des écoles du quartier.
En 2009, elle a signé un ouvrage rétrospectif, retraçant plus de cinquante années vouées à la création.
08:06 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
23/01/2020
L'année chinoise du Rat de Métal débute samedi
C'est samedi 25 janvier 2020 que débute le Nouvel An Chinois aussi appelé "Fête du Têt" par les communautés vietnamiennes.
L'année sera placée sous le signe du Rat de Métal et se terminera le 11 février 2021 pour laisser la place au signe du Buffle de Métal.
Rappelons encore une fois que le 12e, et plus précisément le quartier de la gare de Lyon a été le premier lieu de l'immigration chinoise à Paris. C'est ce que rappelle depuis 1988 une plaque apposée sur la façade du centre Henri Lang (16 rue Chretien de Troyes) et plus récemment, cette sculpture réalisée par l'artiste Chinois Li Xiaochao en hommage aux Chinois morts pour la France en 14-18.
Cette page de Sortir à Paris donne le programme des festivités parisiennes et signale que le fameux défilé du Nouvel An désormais appelé Fête du Printemps dans le 13e, aura lieu dimanche 2 février 2020.
08:31 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
22/01/2020
L'Œil sur les personnalités du quartier (3)
Depuis longtemps les établissements scolaires se sont vus attribuer le nom d'une personnalité. Cette pratique est aujourd'hui étendue à l'ensemble des établissements municipaux culturels ou sportifs.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à identifier l'établissement concerné à partir d'une photo de la personnalité qui lui a donné son nom.
Troisième coup d'oeil :
Qui est cette personne ? Quel lieu porte-t-il son nom ?
Notre précédent coup d'oeil :
Il s'agissait de Georges Courteline (1858-1929) qui vécu 43 avenue de Saint-Mandé de 1907 à sa mort.
De son vrai nom Georges Victor Marcel Moinaux Georges Courteline est un romancier et dramaturge français dont les œuvres les plus célèbres sont Les Gaietés de l'escadron (1886, qui sera adapté en film par Maurice Tourneur avec Raimu et Fernandel), Messieurs les ronds-de-cuir (1893), Les Boulingrins (1898), Le commissaire est bon enfant (1900) La Conversion d'Alceste (1905) et Le Gora (1920, pièce en un acte et deux personnages).
08:07 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
Municipales 2020 : demain, "le Pari de l'éducation" avec Patrick Rebourg et Anne-Christine Lang
Le premier tour des élections municipales se déroulera dimanche 15 mars 2020. Comme nous l'avons fait pour chacun des précédents scrutins, nous relaierons sur ce blog sans exclusives, les annonces de réunions publiques dont nous avons connaissance, organisées par les candidats déclarés.
Demain Jeudi 23 à 20h30, au Capone Café (10 av du Trône), Patrick Rebourg recevra Anne-Christine Lang députée LREM, conseillère de Paris et porte parole de Cédric Villani pour imaginer le futur de l'éducation du nouveau Paris,.
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08:07 Publié dans Elections | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
21/01/2020
Deux ans et cinq mois
Deux ans et cinq mois ! C'est le temps qu'il a fallu aux services de la Ville pour traiter l'anomalie n° A2017H2632 que nous avions signalée le 10 août 2017 au moyen de l'application DansMaRue.
Août 2017 -------> Janvier 2020
Si de nombreuses plaques de rues manquent à Paris, ce manque nous semblait plus gênant que d'autres car peu de personnes savent que c'est en traversant la rus de Picpus, que le boulevard de Reuilly se mue en boulevard de Picpus.
Il n'est pas impossible que ce soit en instruisant le dossier de la dénomination Place Sans-Nom que des employés de la ville ont exhumé cette demande.
Nous étions d'ailleurs partis de cette expérience pour rédiger, il y a bientôt un an, l'article Plaques de rues : qui s'en soucie ?
08:08 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris