01/04/2020
L'Œil sur les personnalités du quartier (13)
Depuis longtemps les établissements scolaires se sont vus attribuer le nom d'une personnalité. Cette pratique est aujourd'hui étendue à l'ensemble des établissements municipaux culturels ou sportifs.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à identifier l'établissement concerné à partir d'une photo de la personnalité qui lui a donné son nom.
Treizième coup d'oeil :
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Qui est cette personne ? Quel lieu porte-t-il son nom ?
Notre précédent coup d'oeil :
Même sans sa tenue de cycliste, vous aviez certainement reconnu Jacques Anquetil (1934-1987).
Le Vélodrome Jacques Anquetil encore souvent appelé Cipale est situé dans le bois de Vincennes au 49 av de Gravelle.
Inauguré en 1896 sous le nom de « Vélodrome municipal de Vincennes », cette enceinte est un site olympique pour les Jeux Olympiques de 1900 et 1924. La Cipale (aphérèse de piste municipale) devient parisienne en 1929 après le rattachement du Bois de Vincennes à la ville de Paris et son 12e arrondissement.
De 1968 à 1974, le Tour de France juge son arrivée finale à la Cipale (Étape du Tour de France de la Cipale).
En 1987, la Cipale est rebaptisée « Vélodrome Jacques Anquetil ». La Cipale est classée aux Monuments Historiques en raison de ses tribunes fin xixe siècle, construites sur le "modèle Eiffel".
En mai 2004 (photos ci-dessous) et en avril 2008, le conseil de quartier Bel-Air Sud y a organisé la réception d'arrivée de mémorables randonnées cycliste dans le bois de Vincennes.
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08:12 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
27/03/2020
Sous nos pieds : la carrière de Gravelle (Re-publication)
En cette fin de deuxième semaine de confinement, nous avons choisi de re-publier cet article de février 2017 qui traite du quartier sous un angle peu connu de ses habitants.
Les éditions Parigramme ont publié une nouvelle édition de l'Atlas du Paris Souterrain d'Alain Clement et Gilles Thomas qui traite des galeries de carrières, cryptes médiévales, catacombes, égouts haussmanniens, métro et autres ouvrages ferroviaires, abris de Défense passive, galeries techniques diverses qui truffent le sous-sol parisien.
Profitons de cette publication pour rappeler qu'une carrière de calcaire grossier, dite Carrière de Gravelle, touche une partie du Bois de Vincennes (comprise entre l'avenue de la Gravelle, la route Don Pérignon et la route de la Plaine).
Gravelle est une très ancienne carrière souterraine d'où furent extraites d'importantes quantités de matériaux d'empierrement. Elle appartient au réseau de Charenton, bien qu'également située, en partie, sous le Bois de Vincennes.
Mais fait remarquable et presque unique pour Paris, la zone S-E de la carrière de Gravelle possède encore en partie sa hauteur d'origine : d'impressionnants piliers tournés s'y dégagent majestueusement, entre sol et ciel de carrière, sur une hauteur avoisinant par endroit les 5m.
08:11 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
26/03/2020
La 1063e Foire du Trône aurait du ouvrir ses portes demain
La 1063e Foire du Trône devait ouvrir ses portes demain vendredi 27 mars et durer jusqu'au dimanche 24 mai 2020.
La Foire du Trône accueillant chaque année près de 3 millions de visiteurs, le report de ces dates était évidemment attendu compte tenu de la situation sanitaire du pays.
Le 18 mars, le comité forain de la Foire du Trône - Officiel a publié un communiqué annonçant un report probable entre mi et fin avril et précisant : Aucune date précise est arrêtée à l'heure actuelle mais une annulation n'est pas à l’ordre du jour.
La Foire du Trône est sans nul doute la plus ancienne des fêtes foraines de France. Son histoire remonte à Lothaire, en 957, mais il faut attendre l'année 1805 pour voir apparaître une petite fête foraine sur le faubourg Saint Antoine. Au fil des années, la foire prend de l'importance et envahit la place de la Nation et l'avenue du Trône. En 1964, elle déménage pour s'installer dans le Bois de Vincennes sur la Pelouse de Reuilly.
La Foire du Trône en 1963 pl de la Nation - Photo : Alfred Eisenstaedt
08:12 Publié dans Animation-Culture, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
25/03/2020
L'Œil sur les personnalités du quartier (12)
Depuis longtemps les établissements scolaires se sont vus attribuer le nom d'une personnalité. Cette pratique est aujourd'hui étendue à l'ensemble des établissements municipaux culturels ou sportifs.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à identifier l'établissement concerné à partir d'une photo de la personnalité qui lui a donné son nom.
Douzième coup d'oeil :
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Qui est cette personne ? Quel lieu porte-t-il son nom ?
Notre précédent coup d'oeil :
Vous aviez vraisemblablement reconnu l'écrivain français Jules Verne (1828-1905)
Ses romans, en grande partie des des romans d'aventures et de science-fiction sont regroupés dans une collection illustrée qui porte le titre général de Voyages extraordinaires dans les mondes connus et inconnus. "Le Tour du monde en 80 jours" est publié en feuilletons en 1872 et devient son plus grand succès.
Les œuvres de Jules Verne sont traduites dans de nombreuses langues (en 2011, il est l'auteur de langue française le plus traduit dans le monde).
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Dans le 12e, le collège Jules Verne est situé au 20 rue de la Brèche aux Loups, dans le quartier de la Vallée de Fécamp.
Credits photo : Sandrine Mazetier - Cliquez pour agrandir
08:07 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
24/03/2020
Bientôt une expo Louis de Funès à la Cinémathèque
08:14 Publié dans Animation-Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
23/03/2020
Le 12e en peinture : Edouard Cortès
Édouard-Léon Cortès, né le 26 avril 1882 à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) où il est mort le 26 novembre 1969, est un peintre postimpressionniste français.
Après avoir étudié à l’École nationale des Beaux- Art de Paris de 17 à 22 ans il expose pour la première fois au Salon de 1902 où il présente des rues de Paris la nuit, tableaux qui lui permettent de remporter un immense succès. Il devient membre de la Société des Artistes Français et il y expose ses tableaux tous les ans.
Rue de Lyon en direction de la place de la Bastille
En 1915, il reçoit une médaille d’argent au Salon des Artistes Français et une médaille d’or au Salon des Indépendants Il peint essentiellement des paysages parisiens où il a le plus souvent recherché les effets du moment de la journée ou de la nuit, les effets de la météorologie, des saisons : le matin, le soir, la pluie, la neige, ....
08:13 Publié dans Animation-Culture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
20/03/2020
Notre quartier confiné ressemble à ça
Avec ses habitants confinés depuis le début de la semaine, notre quartier commence à ressembler à ce qu'il était au tout début du vingtième siècle.
Voici quelques photos qu'il vous sera loisible de comparer à la situation que vous avez observée à l'occasion de vos déplacements dérogatoires.
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08:09 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
19/03/2020
Edifices disparus : Le Château de Reuilly
Quelques édifices aujourd'hui disparus, s'ils n'ont pas marqué l'histoire nationale, méritent d'être connus de ceux d'entre-nous qui s'intéressent à celle de notre arrondissement. Ainsi en est-il du Château de Reuilly :
Chaque arrondissement parisien est désigné par un nom. Ainsi le 12e (hors bois de Vincennes) porte le nom d'arrondissement de Reuilly.
Reuilly était le nom d'un hameau du VIIe siècle situé au niveau de la place du Colonel Bourgoin au centre duquel se trouvait une résidence royale du roi Dagobert. Selon Jean de La Tyna, c'est en ce lieu nommé Romiliacum, quele roi Dagobert répudia sa femme Gomatrude en 629. Cette résidence, appelée plus tard Château de Reuilly servit longtemps de séjour aux rois mérovingiens.
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Le château fut peu à peu abandonné après être passé aux mains du roi Jean II de France, puis d'Humbert de la Tour-du-Pin au xvie siècle. On trouve trace de cette résidence (qui a appartenu ensuite aux Templiers) jusqu'en 1672 (plan de Jouvin de Rochefort).
Desservi par le Faubourg Saint-Antoine, le hameau de Reuilly devint le village de Reuilly. Il fut finalement rattaché à Paris, en même temps que le faubourg Saint-Antoine en 1702.
Le nom de Reuilly a été attribué à de nombreux lieux de l'arrondissement, ce qui a contribué à perdre la mémoire de sa localisation d'origine. On trouve en effet :
- la rue de Reuilly : Précédemment nommée 'Grande rue de Reuilly', elle conduisait à l'ancien château de Reuilly, séjour des rois Mérovingiens. Son prolongement au delà de la barrière de Reuilly (actuelle place Félix Eboué) a été dénommé rue Claude Decaen après s'être appelé successivement 'chemin des Meuniers' puis 'chemin de Reuilly'.
- le métro Reuilly-Diderot : La station a été ouverte le 20 août 1900 sous le nom de Rue de Reuilly.
- la caserne de Reuilly : située sur l'emplacement l'ancienne manufacture royale des Glaces, fondée en 1665 par Colbert.
- la gare de Reuilly : elle se trouvait sur l'ancienne ligne de Paris-Bastille à Verneuil l'Etang, dite aussi ligne de Vincennes.
- le Jardin de Reuilly Paul Pernin : est le plus grand espace vert du 12e arrondissement de Paris, après le bois de Vincennes et le parc de Bercy.
- la rue de la gare de Reuilly : Nommée ainsi car elle conduisait à la gare de Reuilly. Précedemment nommée cité de Reuilly.
- l'Espace Reuilly : Situé au 21 rue Hénard, l'Espace Reuilly dispose d'une grande salle de 800 places transformable en auditorium accompagné d'une salle de réception.
- le boulevard de Reuilly : il emprunte la ceinture des Fermiers Généraux entre le métro Dugommier (ex barrière de Charenton) et la place Sans-Nom (ex barrière de Picpus) en passant par la place Félix Eboué (ex barrière de Reuilly) où il coupe la rue de Reuilly.
- l'arrêt "Porte de Reuilly" du bus 87 : qui, vraisemblablement pour des commodités de parcours RATP, se trouve avenue Michel Bizot, à l'angle de la rue Claude Decaen.
- la Porte de Reuilly : dont le nom est peu usité puisqu'elle n'est ni une sortie de boulevard périphérique, ni le terminus d'une ligne de métro ou d'autobus.
- la pelouse de Reuilly : si le Général Claude Decaen et le Cardinal Lavigerie ne s'étaient pas interposés, elle marquerait l'entrée de la rue de Reuilly dans le bois de Vincennes.
- l'ile de Reuilly : C'est l'une des deux iles du lac Daumesnil (l'autre se nomme Ile de Bercy).
- la route de Reuilly : route du bois de Vincennes qui longe la pelouse de Reuilly. Elle faisait jusqu'en 1929 partie du territoire de Charenton-le-Pont
08:05 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : paris
18/03/2020
L'Œil sur les personnalités du quartier (11)
Depuis longtemps les établissements scolaires se sont vus attribuer le nom d'une personnalité. Cette pratique est aujourd'hui étendue à l'ensemble des établissements municipaux culturels ou sportifs.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à identifier l'établissement concerné à partir d'une photo de la personnalité qui lui a donné son nom.
Onzième coup d'oeil :
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Qui est cette personne ? Quel lieu porte-t-il son nom ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce portrait est celui de Maya Angelou (1928-2014), figure emblématique de la vie artistique et politique aux États-Unis.
De son vrai nom Marguerite Johnson, Maya Angelou était écrivaine, mais également actrice et militante afro-américaine, figure du mouvement américain pour les droits civiques.
Avant d'écrire des best-sellers – comme son récit autobiographique I Know Why the Caged Bird Sings –, elle a eu plusieurs vies : chanteuse de calypso, danseuse étoile, mère à 17 ans. Elle a également travaillé pour Martin Luther King à New York, suivi le militant radical sud-africain Vusumzi Make en Egypte et côtoyé Malcolm X au Ghana. (Source : Le Monde du 28 mai 2014).
Maya Angelou avec Barack Obama en février 2011
lors de la remise de la Médaille présidentielle de la liberté
REUTERS/Larry Downing
Le Conseil de Paris, lors de sa séance de juillet 2019 a attribué la dénomination Maya Angelou à l'annexe du Centre Paris Anim' Pina Bausch situé 10 rue Erard.
Ce lieu rebaptisé café Maya a été inauguré le 20 septembre 2019. Ouvert sur le quartier, il accueille des activités proposées par les associations et collectifs qui ont co-construit ce projet de café culturel et associatif.
08:06 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
17/03/2020
L'architecture brutaliste dans le 12e
Les éditions Parigramme ont publié il y a quelques mois le petit ouvrage ; Architectures brutalistes paris et environs (190 pages, 14,00 €).
Apparu dans les années 1950, le brutalisme s’inspire notamment des réalisations de Le Corbusier, en particulier de la Cité radieuse de Marseille. La caractéristiques la plus voyantes du brutalisme est l’utilisation du béton « brut de décoffrage », sans ornements ni fioritures. Mais d’autres matériaux, comme le métal, la pierre ou le verre, ont pu être intégrés à des constructions se réclamant du même mouvement.
Nous avons découvert par cet ouvrage les bâtiments connus de notre arrondissement qui pouvaient se revendiquer d'appartenir à ce mouvement architectural.
Les précurseurs du béton brut :
- L'Église du Saint-Esprit (Paul Tournon, 1928-1932)
- Le Grand Rocher du Parc Zoologique de Paris (Charles et Daniel Letrosne, 1933-1934)
Les brutalistes :
- Le Collège Sainte-Clotilde (Roland Schweitzer, 1971-1976)
- La Faculté de médecine de l'hôpital Saint-Antoine (André Wogenscky,1961-1965)
- Les immeubles de logement du 10-19 rue Erard (Roger Anger, Mario Heymann et Pierre Puccinelli, 1962-1969)
Les bâtiments cités dans l'ouvrage résultent du choix de l'auteur (Simon Texier). Nous ne prenons pas beaucoup de risque en y ajoutant ceux-ci :
- Les immeubles ICF La Sablière 157-175 avenue Daumesnil (Denis Honegger, 1959)
- Le collège Germaine Tillon (Claude Parent, 1987)
Et probablement aussi le Ministère de l'Economie et des Finances (Paul Chemetov 1984-1987).
08:13 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris