22/02/2007
La fin des axes rouges
C'était un engagement du candidat Delanoë en 2002. Il va être tenu en 2007.
Les axes rouges constituent une des dernières reliques de la politique de tout automobile qui a défiguré Paris, accru les encombrements et accentué la pollution.
Plusieurs de ces axes rouges ont été transformés depuis 2001 afin de répartir plus équitablement l’espace public.
Le voeu présenté par Charotte Nenner lors du Conseil de Paris des 13 et 14 novembre 2006 proposait de supprimer les derniers axes rouges que ce soit au niveau de la réglementation et de la signalisation. Un contre voeu de l’exécutif a été adopté :
La signalétique "axes rouges" sera supprimée. La modification réglementaire des axes concernés sera étudiée dans le cadre du Plan de Déplacements de Paris. |
Le douzième arrondissement ne comporte aucun axe rouge, mais nous nous réjouissons néanmoins de cette disposition qui tend à appaiser et sécuriser la circulation au centre de Paris.
Plus d'infos :
Adoptés en 1990 par un vote du Conseil de Paris, les axes rouges devaient initialement constituer un réseau de 100 km, destiné à assurer la fluidité du trafic automobile. En 1999, 37 km " seulement " existent effectivement, ce qui semble démontrer, à contrario, l'échec de l'objectif initialement défini. Selon la doctrine municipale de l'époque, en effet, la circulation était " absolument prioritaire par rapport aux autres usages de la voirie ", sur chacun de ces axes. Force est de constater que ceux-ci s'apparentent en réalité à de véritables autoroutes urbaines, nullement épargnées par la saturation automobile (le boulevard Sébastopol aux heures de pointe en offre une illustration édifiante) et synonyme de nuisances urbaines diverses : haut niveau de pollution, insécurité pour les riverains (liée à la vitesse des véhicules lorsque la fluidité est de mise), " agressions " multiples contre les façades des immeubles bordant ces voies et pénalisation du commerce de proximité implanté sur place. De plus, la " carte du bruit " confirme une corrélation entre ces axes et les nuisances sonores les plus importantes enregistrées dans Paris.
Situation des Axes Rouges parisiens :
Rive droite : avenue de Clichy, une partie de la rue de Rivoli, boulevard de Sébastopol, boulevard Beaumarchais, boulevard Magenta, boulevard Barbès, boulevard Ornano, avenue Jean-Jaurès, une partie de la rue Lafayette, boulevard Morland, quai des Célestins, quai de l'Hôtel de Ville, quai de Gesvres et quai de la Mégisserie.
Rive gauche: l'ensemble des quais de Seine, boulevard Saint-Michel, avenue Denfert Rochereau, avenue du Général Leclerc, avenue Jean Moulin.
08:34 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris
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