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17/09/2007

Stupéfiante signalisation

Ce stupéfiant empilage de signaux vient d'être installé à l'entrée de la rue Victor Chevreuil (suite à la mise en service du contresens cyclable).

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Nous vous laissons le soin d'imaginer comment l'automobiliste (assis sur le siège gauche de sa voiture) peut lorsqu'il tourne à droite, voir les panneaux se trouvant en haut du mât.

Il ne fait pourtant aucun doute, qu'en prévoyant cette installation, la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) n'a fait qu'appliquer les différents règlements en vigueur.

Remarquons simplement que si dans tout Paris, la vitesse était limitée à 30 km/h et les véhicules de plus de 3,5 tonnes soumis à autorisation, un tel empilage n'aurait pas de raison d'exister.

07:04 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : Paris

Commentaires

Assurément réglementaire mais un peu bas pour les aveugles et malvoyants, on dirait.
(Pour les contresens cyclables partout.)

Écrit par : aude | 17/09/2007

Pas de commentaire sur cet accumulation mais bravo pour le contre-sens dans certaines rues du quartier comme un bout de la rue de Toul qui permet d'accéder plus facilement à la promenade plantée. Quelqu'un connait-il les règles qui font que l'on peut mettre un contre-sens dans telle rue et pas dans tele autre ? problème de largeur de rue ? de stationnement des voitures ?

Écrit par : jan | 22/09/2007

Les premiers contresens parisiens sont des expérimentations. A ma connaissance, la préfecture de police, qui a cette compétence, est peu favorable à la généralisation des contresens car elle estime qu'ils sont dangereux... Renseignez-vous à la mairie pour savoir où ce dossier en est et pour signaler des contresens qui vous sembleraient prioritaires.

Les cyclistes et les écolos (qui respirent les pots d'échappement des vélos :) parisiens souhaitent la mise en place d'un code de la rue où l'espace public ne sera pas réglementé en fonction des engins roulants lourds et rapides, mais en fontion des déplacements légers et non polluants : la marche, le vélo. La plupart des déplacements à Paris sont très courts.

Pour traverser certaines places parisiennes dont les cycles de feu sont un peu complexes, un piéton met parfois 10 bonnes minutes (ou alors il prend des risques...) ! Le code de la rue rendrait la circulation des piétons prioritaire sur celle des automobiles.
Si vous allez à Bruxelles où il est mis en place, profitez-en !

Écrit par : aude | 24/09/2007

Pour compléter le commentaire tout à fait pertinent d'Aude, nous vous rappelons cet article dans lequel nous avons abordé le 'Code de la Rue' :

http://belairsud.blogspirit.com/archive/2006/09/08/le-code-de-la-rue-en-experimentation.html

et dans lequel nous vous recommandions cet article sur le sujet sur le site de l'association VeloBUC :

http://velobuc.free.fr/codedelarue.html

Écrit par : manuel | 24/09/2007

Prendriez-vous la rue Victor Chevreuil à contre sens avec vos enfants sur leurs vélos? Moi, en aucun cas. Je trouve qu'il s' agit là d'une hérésie en matière de sécurité routière. Pour gagner dix minutes et encore! La belle affaire...
Tout ça pour satisfaire les quelques acharnés qui veulent démontrer qu'en toutes circonstances le vélo est bien plus rapide que l'auto. Pourquoi ne pas les autoriser à griller les feux rouges et les stops?
Depuis l'avènement de Velib , on peut remarquer cette catégorie naissante de cyclistes qui, dans leurs comportements, deviennent les nouveaux chauffard de la route. C'est consternant!...

Écrit par : René | 03/10/2007

Des velib’s qui « grillent des feux rouges » ! Mais que fait la Police ? Vivement l’extension de la vidéo surveillance ou pire encore, la dénonciation avec à la clé, un vélib’ gratuit pour 10 infractions signalées !
« les quelques acharnés qui veulent démontrer qu'en toutes circonstances le vélo est bien plus rapide que l'auto » Pire encore ,il y a un acharné qui préconise : « (…) d’utiliser le vélib’ (donc le vélo) lorsque le métro est bondé » Cet acharné est le responsable des transports à Paris : D. Baupin. Le militant « Verts » prend son rôle à contresens, il faut vite l’arrêter ! Je pense que les électeurs vont se charger de cette tâche dès mars 2008.

Écrit par : bernard | 03/10/2007

Désolé de vous contredire, René, mais il est prouvé qu'il est beaucoup plus dangereus d'être dépassé par une voiture (que l'on ne voit pas arriver et qui a tendance à vous serrer de trop près) que de la croiser après s'être vu mutuellement.

Nous vous invitons à relire cet article publié par Vincennes à vélo (adhérent à Fubicity) :

http://www.boisdevincennes.com/velo/article.php3?id_article=20

Écrit par : manuel | 03/10/2007

"Que les hérésies en matière de sécurité routière" - pour reprendre une terminologie digne de l'apocalypse... - deviennent des orthodoxies en matière d'usage de l'espace public ie le code de la rue. "Amen" ;-)

Écrit par : aude-augenblick | 03/10/2007

Pour rester dans la sphère laïque, chaque utilisateur (cycliste, automobiliste, motocycliste) de la voie publique pense probablement comme Stanislaw Jerzylec : « dans une avalanche, aucun flocon ne se sent responsable »
Ou bien encore: « Hâtons-nous de succomber à la tentation, avant qu’elle ne s’éloigne » Epicure
En conclusion : restez prudent. C’est la seule "orthodoxie" pour aller d'un point à un autre .

Écrit par : bernard | 04/10/2007

bernard @ un acharné qui préconise : « (…) d’utiliser le vélib’ (donc le vélo) lorsque le métro est bondé »

Et aussi : dans les couloirs du Metro, à contre sens... Voilà qui devrait faire gagner de précieuses secondes aux inconditionnels du grand braquet ;)

Écrit par : René | 06/10/2007

@René
vous m’avez mal lu : « l’acharné » qui préconise «d’emprunter Vélib’ plutôt qu’un métro bondé » est le chargé des transports à Paris : Môsieur D. Baupin.
Denis Baupin déclarait également « il serait inconcevable qu’un Grenelle sur l’environnement fasse l’impasse sur les déplacements à bicyclette. La vraie « voiture propre » c’est le vélo ! »
Pour moi, toutes ces déclarations sont dignes d’un « militant verre » client du café du commerce !
D. Baupin (également membre du STIF) qui vante les mérites du Vélib’ et donc des déplacements à bicyclette, ferait mieux de prendre en autre, à bras le corps l’amélioration de la ligne 13 du métro (sur saturée)
Le projet d'amélioration ayant été adopté le 17 juillet (séance sur le SDRIF)par le conseil de Paris
Mais pour l'instant rien de nouveau à l'horizon (lire les déclarations de A. Lepetit porte parole de B. Delanoë sur le sujet)

Écrit par : bernard | 07/10/2007

Denis Baupin n'a pas tort. Avant le 19e siècle où la voiture tend à devenir exclusivement une automobile, il s'agit simplement d'un "moyen de transport" (veiture, du latin vectura).

Il aurait pu dire véhicule propre, ce qui aurait été directement compréhensible sans devoir rappeler l'étymologie. (Et malgré le fait qu'on puisse spontanément penser à une automobile, électrique par exemple, donc loin d'être propre quand on connaît les conditions de production de l'électricité...)

Écrit par : aude-augenblick | 07/10/2007

Nous ne sommes plus au début du XIXème siècle !
D. Baupin a TOTALEMENT tort ! Les mots ont un sens. « Vélo » est un synonyme familier et utilisé couramment en lieu et place de bicyclette. Vectura désigne bien le moyen de « transport » par terre mais aussi par eau. Comme vous appréciez l’origine des mots, la proposition du ‘’tout vélo ‘’ (transport et prix du transport) est un dérivé de vectum, supin de vehere, qui ne transportera pas le « Verts » très loin !
Face à ces récentes propositions (la voiture propre c’est le vélo ; supprimer le périphérique ; piétonniser les voies sur berges, la rue de Rennes, et la rue de Rivoli), je crains, pour employer un sens figuré, que D. Baupin a « un petit vélo dans la tête »et donc , il tourne en rond.
En utilisant le mot véhicule propre, on peut également penser à bateau à rames ou péniche tractée via un chemin de halage.
Si vous considérez que, y compris la voiture électrique (donc non polluante) n’a pas sa place en ville, je pense qu’il faut vite rétablir le fiacre pour les plus fortunés et le char (voiture hippomobile) pour les autres.
Le développement des transports en commun (le métro ma deuxième voiture) n’est-il pas la première mission du chargé des transports de la Ville de Paris ?

Écrit par : bernard | 07/10/2007

Sur la ligne 13, un récent exemple, parmi d'autres :

"Denis Baupin avance que [l'extension du tramway au-delà de la porte de la Chapelle] permettrait de «desservir le futur quartier des Batignolles et de soulager la ligne 13 du métro »."

http://www.20minutes.fr/article/186877/Paris-La-bataille-du-tramway-a-commence.php

Pour le reste, je vous invite à relire posément mon premier paragraphe, sans aucune ambiguïté grammaticale. Pas la peine de parler avec tout votre sang, gardez-en un peu pour vous :)

Vous voterez Delanoë, je voterai Baupin, voilà tout.

Écrit par : aude-augenblick | 10/10/2007

Concernant l’amélioration de la ligne 13, vous tombez très mal en abordant ce sujet
Effectivement, le journal gratuit relate le possible amendement de D. Baupin de prolonger le T3 vers la porte d’Asnières pour, toujours selon l’élu « Verts » chargé des transports, la possibilité de soulager la L13. Cette version, est en contradiction totale avec les études sérieuses de la RATP et de plus, s’oppose au projet adopté.
De plus, comment comprendre la proposition de D. Baupin , alors qu’ au Conseil de Paris des 11, 12 et 13 décembre 2006, Ch Nenner élue du groupe « les Verts » propose un amendement budgétaire relatif à la création d’une ligne de bus pour soulager la ligne de métro 13 !
Plus encore, prenez le soin de lire l’avis du Conseil de Paris du 17 juillet (sous la responsabilité de P. Mansat et JP Caffet) sur le projet de schéma directeur de la Région IIe-de-France, en matière de transports, le conseil s’est prononcé pour : « une amélioration rapide de la situation de la ligne 13 du métro doit être mise en oeuvre, inspirée par les études relatives à la météorisation ou au dédoublement actuellement menées par le syndicat des transports d'Ile-de-France afin de rechercher la solution la plus adaptée au désengorgement de la ligne. »
Si vous avez un peu, et je vous pense sincère, d’objectivité, reconnaissez que la politique des « Verts » est parfaitement résumée par la confession de D. Baupin (Le Monde édition du 25/08) sic :« on a jusqu’à la fin de l’année pour dire à la société : ‘’ OUI les Verts étaient bordéliques, mais ils ont changé’’ ».Rien n’est perdu, il reste 3 mois !
Pour le reste, je vous remercie de vous soucier de ma santé ! Chassez vos doutes, je parle avec une couleur primaire (au sens premier degré et il y a 3 couleurs primaires : rouge, jaune et bleu). Par contre, n'oubliez pas pour les futures listes du 2ème tour, que la polychromie fut longtemps décriée dans l'histoire. Le vert est une couleur secondaire voire tertiaire !

Écrit par : bernard | 10/10/2007

Pour Jan, Manuel et ceux que le sujet intéresse, un papier sur le code de la rue a paru dans Politis :
http://www.politis.fr/La-raison-des-plus-faibles,2075.html

L'accès est restreint sur Internet, le lien est donné en apéritif. En revanche, Ingrid Merckx (joli nom !) donne quelques références ici :
http://www.pour-politis.org/spip.php?article377

On pourra très certainement lire d'autres articles sur le congrès du Club des villes cyclables (à Lyon la semaine prochaine).

Écrit par : aude-augenblick | 11/10/2007

Pour revenir sur les propos de Bernard et pour ce qui me concerne, je pense au contraire qu'il faut tenir compte de l'Histoire de Paris, l'auto dans Paris est d'introduction récente, la capitale a changé au cours des siècles mais c'est surtout les années Pompidou qui a imposé l'automobile avec des pénétrantes comme les voies sur berges et l'anneau périphérique. Il suffit de jeter un simple coup d'oeil sur un film d'avant les années 60-65 pour se rendre compte que la capitale était étonnament vide de voitures et que la place du tramway ou du bus y était bien plus importante. Etre du XXI° siècle c'est peut-être considérer les erreurs commises au XX°: Paris est une petite ville et clairement, on y va toujours plus vite en vélo lorsque des pistes cyclables sûres y sont aménagées. Le problème de Paris est de ne pas considérer le problème du Grand Paris et du vrai manque de transport en commun en banlieue. D'autre part et pour utiliser le vélo quotidiennement dans mes déplacements, je constate effectivement que Vélib met en évidence certains comportements à risque mais c'est sans commune mesure avec le comportement des deux roues motorisés ou celui, bien plus dangereux des chauffeurs livreurs ou simplement des automobilistes qui bien qu'avec des véhicules toujours plus gadgétisés, semblent avoir oublié que le clignotant n'est pas une option. Clairement, depuis que Vélib est apparu, on voit également beaucoup plus de cyclistes "non vélibistes" qu'avant et ce simplement parce que le cycliste isolé à peur de circuler dans Paris. Plus il y aura de vélos en circulation, plus les automobilistes seront précautionneux et feront attention au règles de conduite et ce changement de comportement leur bénificiera comme il bénéficiera aux cyclistes et aux piétons de la capitale.

Écrit par : Yves | 11/10/2007

@yves
Je ne nie pas les effets bénéfiques du « vélib’ » et par effet de « mode », de la multiplication de l’usage de la bicyclette en ville. Je suis moi-même un utilisateur quotidien du vélo ( nous nous croisons de temps à autre sur les pistes cyclables).
Par contre je vois « rouge » lorsque le chargé des transports D. Baupin préconise d’utiliser le vélo (vélib’) lorsque le métro est bondé ! A contrario de l’élu, je ne veux pas imposer aux autres ce moyen de locomotion, certes agréable, mais qui n’est utilisable que par une tranche restreinte de la population intra-muros.
De plus, cette façon de répondre à un vrai besoin de plus de transport en commun, est une provocation dans la bouche d’un élu qui est chargé des transports, et membre du bureau du STIF.
Désolé je ne comprends pas bien le sens de votre phrase : « Le problème de Paris est de ne pas considérer le problème du Grand Paris et du vrai manque de transport en commun en banlieue »
Pour Paris intra-muros , l’accroissement du trafic voyageur dans les transports collectifs, fait que nous sommes au bord de la rupture. Ce que connaît aujourd’hui la ligne 13 du métro peut devenir courant pour la moitié du réseau d’ici à 2015 (selon modélisation RATP).Il faut donc considérer le problème dans sa globalité. Cela passe par en autre, par la mise en œuvre du « métrophérique » c’est-à-dire d’une boucle fermée autour de Paris pour des trajets banlieue /banlieue. Pour l’instant le SDRIF (version JP Huchon) préconise 3 Arcs Express (sud-est ; sud ouest ; nord). Faut-il pour cela, attendre la création du « Grand Paris » certainement pas ! Par contre, pour que ce réseau voit le jour, il faut que l’état s’engage financièrement et que la « guéguerre » JP Huchon (STIF) Vs P. Mongin (PDG RATP) cesse.
Concernant le comportement à risque des 2 roues motorisés, des livreurs et autres chauffards, je suis en TOTAL ACCORD avec votre constat. Je ne supporte plus cette stigmatisation du cycliste en ville. Le cycliste est-il responsable d’accident très grave ?
Accord également sur les graves erreurs des années 60/70, c’est-à-dire le tout « bagnole » chère à la présidence du Président Pompidou et suivants.
Le réseau de transports en sous sol est hyper optimisé (maillage), l’amélioration passe par l’installation du système « Ouragan » (pilotage des rames) et la rénovation du matériel roulant (confort , information, portes auto ) .
Pour le transport en surface, il faut, selon la formule « verte », partager l’espace public. Donc chacun doit respecter son couloir !
Prévision : le 18 octobre, je vous prédis un taux d’utilisation de vélib’ proche du 100%

Écrit par : bernard | 11/10/2007

@Bernard,
Le Métropolitain traditionnel intra-muros n'a aucun avenir (contrairement à ce qu'une élue du 17e, candidate à la Mairie de Paris affirme). De l'aveu même de la RATP, il est impensable de dégager un jour les budgets qui permettront de le rendre accessible aux personnes handicapées, et aux parents avec des voitures d'enfants.
Seuls les RER et les nouvelles lignes 14, Eol, etc peuvent ou pourront être faciles d'accès.
Pour ce qui est des transports en commun intra-(actuels)-muros, il faut tout miser sur les transports de surface (bus, Tramway).
Et les lignes de métro ? On sera sûrement, à terme, condamné à les fermer.
Je propose d'utiliser les excavations pour en faire des parkings résidentiels (il est tout à fait anormal que des automobiles qui ne bougent pas, encombrent l'espace public) et bénéficier le l'espace récupéré en surface pour les transports en communs, les livraisons, et les circulations douces.

Écrit par : manuel | 11/10/2007

Pour ce qui concerne les transports en commun, et le problème de la voiture à Paris, je suis aussi pour une vision globale: le problème de Paris, ce n'est pas tant le transport des Parisiens, mais c'est surtout celui des habitants de l'Ile de France. Rames saturées par des travailleurs habitant le Nord ou l’Est de la région parisienne et qui traversent Paris pour travailler à l’Ouest. Il est à noter qu'avant de devenir président de la République et en tant que Président du Conseil Régional des Hauts-de-Seine, M. Sarkozy a réussi à exclure du schéma d'aménagement de la Région Ile-de-France, la zone de Puteaux-La Défense, ce qui permettra à ce Département d'avoir encore de beaux sièges sociaux, de belles tours de bureaux et de beaux subsides. Reste donc à la Région Ile-de-France et au STIF, le mécontentement des usagers, à l’encontre des lignes surchargées de la SNCF et la RATP et surtout un engagement financier important en termes d’aménagement du territoire auprès des Départements les moins bien pourvus de la Région Ile-de-France. Pas sûr que les Hauts-de-Seine soient solidaires des investissements nécessaires mais c’est pourtant bien le déséquilibre régional initié lors de la création du quartier d’affaires de la Défense qui crée cette tension sur les transports entre lieux d’habitation et lieux de travail et par conséquent, la saturation des transports collectifs et individuels en Région Ile-de-France.

Écrit par : Yves | 11/10/2007

@Manuel
Passionnant ce débat entre béotien ! Nous sommes hors du sujet en référence
Vos positions sont tellement radicales que je suis sans voix et je me demande, si elles ne sont pas sans voies ! Fermer les lignes de Métro , bigre ! Ainsi nous serions la rare capitale à supprimer un transport (très performant) en sous sol au profit du Tram ou du bus !
Vous préconisez : « il faut tout miser sur les transports de surface (bus, Tramway) »
Un tramway a une capacité quatre fois inférieure à celle d’un métro et son impact pour dissuader les automobilistes est faible. « Pour obtenir le même résultat de réduction du trafic automobile, il faudrait une spirale de plusieurs lignes de tramway », déclare le directeur de la RATP P. Auzannet.
A propos des rames :
si vous étudiez de plus près les dossiers, vous constaterez que le nouveau matériel roulant RATP type MP89 et MP05 est totalement compatible pour accueillir des personnes handicapées.
"Récupération des excavations pour du stationnement résidentiel"
N’allez vous pas à l’encontre du but recherché ? Cela conduira à favoriser le véhicule individuel (plus de place de stationnement). Alors que la politique actuelle, mais non avouée, en matière automobile, est de limiter la place de la voiture en ville via l’option d’une mobilité contrainte.
Selon P. Veltz (nouvelles mobilités) : « Parmi les inégalités vécues dans le rapport au territoire, l’une des plus importantes est celle qui a trait aux mobilités. Mobilités intra-urbaines d’abord : les « perdants » sont ici d’un côté les immobiles que l’exclusion sociale et économique assigne à résidence et, à l’autre bout, les hyper-mobiles qui paient le prix fort de la périurbanisation » Exemple : entre le cadre parisien, qui dispose du vélo et du métro, et l’employé ou le cadre moyen de banlieue, condamné à l’automobile et qui consacre sans toujours bien le mesurer une part de son budget 4 à 5 fois supérieure aux transports quotidiens, l’écart s’est creusé.
@Yves et Manuel
Limitons la place de l’automobile en milieu urbain.
Pourquoi ne pas imaginer un contrat citoyen pour limiter l’usage de l’automobile à condition que les transports collectifs soient denses et maillés? Contrat au terme duquel une baisse annuelle de la circulation des voitures privées entraînerait, par engagement mutuel autorités/citadins, une baisse correspondante des tarifs des transports en commun parallèlement à une hausse de leur nombre et de leur diversité et à un objectif de fonctionnement 24h/ 24. L’objectif final pourrait être d’aller jusqu’à la gratuité des transports urbains dès le franchissement d’un seuil qui reste à définir.
Je suppose que l’élue de du 17ème est la tête de liste de l’UMP. Ces positions sont à géométrie variable (élection oblige). Exemples : pas hostile au « métrophérique » (ralliement depuis discours de Roissy) : bien ! Mais lequel ? Arcs Express ou la vraie boucle ?
Hostile à l’extension du T3. Pour l’amélioration (récente) de la L13 (qui oserait dire le contraire) : bien ! Mais avec quel budget (elle suggère sic : » Nous devons changer d’échelle, et ne pas hésiter à recourir à des modes de financements nouveaux, comme le Partenariat Public Privé ». Quelle a été son action depuis l’apparition de la saturation et des pannes à répétition de la L13 ?
A titre d’infos sur les sujets abordés ci-dessus , il y a le 22 octobre, une conférence à Paris (présidence de P. Veltz directeur de l’IHEDATE ) où un atelier est consacré à : « la métropole à l’épreuve du mouvement Les déplacements métropolitains contribuent-ils à renforcer la ségrégation sociale ou au contraire participent-ils, par une réelle prise en compte de la diversité des modes de vie, à un meilleur accès aux services métropolitains ? »
« Entre ville choisie, ville subie et ville en temps continu, quels modèles de mobilité choisir ?
« Comment organiser un mode de développement intégré du transport métropolitain ? »

Écrit par : bernard | 11/10/2007

Il est clair que tout est fait pour promouvoir velib mais le cyclisme est quand même mieux que le co-voiturage.

Écrit par : acheter panneau signalisation | 03/07/2012

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