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29/03/2011

Le budget participatif est en marche

Il y a un an, nous posions la question : Le budget participatif, qu'est-il devenu ? La réponse vient de nous être donnée :

Conformément à ses engagements de mandature, le 10 mars 2011, Michèle Blumenthal (Maire du 12e) a réuni les conseillers de quartier de l'arrondissement pour les associer au budget d'investissement 2012 d'intérêt local.

Concrètement, les conseillers de quartier ont été invités à participer à un groupe de travail inter-quartier ayant pour but d'affecter 10% du budget du budget d'intérêt local "Espace Public" (127 500 €) aux projets qui leurs semblaient prioritaires parmi 12 opérations qui leur étaient soumises.

Le budget participatif, ça marche !

18 conseillers se sont inscrit pour participer à la réunion de travail qui s'est tenue le 28 mars.

paris

Au cours de cette réunion, les participants ont fait preuve de maturité citoyenne en se plaçant non pas en défenseurs d'intérêts locaux, mais en représentants de l'intérêt général de l'arrondissement. En connaissance des projets qui leurs étaient soumis, ils ont sans hésiter plébicité ceux qui, quelle qu'en soit la localisation, améliorerait la sécurité et la qualité de l'espace public (voirie et squares). Ont été retenus :

  • l'aménagement du carrefour Coriolis-Bercy-Charolais
  • la sécurisation de la rue de Lamblardie
  • la végétalisation/sécurisation de la place Antoine Furetière
  • l'équipement en jeux pour les petits du square Fécamp
  • la rénovation de bancs dans les squares Trousseau, Debergue et Saint-Eloi.

L'étape suivante :

L'an prochain, les choix prioritaires devront être faits, non plus parmi une liste proposée par la Mairie, mais parmi des projets émanants des conseils de quartiers eux-mêmes.

Même si la somme soumise à participation est encore modeste, voilà enfin (osons le dire) une disposition susceptible de donner un nouveau souffle à la démocratie locale.

Commentaires

Un rappel des textes s'impose :
La loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité a élargi les compétences des Maires d'arrondissements à l'ensemble des équipements de proximité, c'est-à-dire les équipements à vocation éducative, sociale, culturelle, sportive et d'information de la vie locale qui ne concernent pas l'ensemble des habitants de la commune ou les habitants de plusieurs arrondissements.

Ainsi, sont transférés aux états spéciaux, outre les équipements qui y figuraient déjà, les écoles maternelles et élémentaires, les bibliothèques, les équipements sportifs, les centres d'animation, les antennes jeunes.

L'état spécial est composé de trois dotations :

* Une " dotation d'animation locale ", destinée à l'information des habitants de l'arrondissement, à la démocratie et à la vie locale, en particulier aux activités culturelles, et interventions motivées par des travaux d'urgence présentant un caractère de dépenses de fonctionnement et liées à la gestion des équipements transférés ;

* Une " dotation de gestion locale ", destinée au fonctionnement courant de l'ensemble des équipements inscrits à l'inventaire de votre arrondissement, et comprenant également les crédits permettant au Conseil d'arrondissement d'exercer les attributions qui lui sont dévolues par la loi ;

* Une " dotation d'investissement ", destinée aux dépenses d'investissement des équipement transférés pour lesquelles des marchés de travaux sans formalité préalables en raison de leur montant peuvent être passés, ainsi qu'aux dépenses nécessitées par des travaux d'urgence. La dotation d'investissement intègre l'ancienne "Dotation du Maire". Elle est principalement utilisée pour financer l'achat de biens à amortir et réaliser des travaux de grosses réparations pour les équipements inscrits à l'inventaire municipal. Elle comporte également les crédits d'investissements dévolus aux Conseils de Quartiers.

Je ne vois rien là qui concerne la sécurisation des voies publiques.
Peut-être que notre rédacteur en chef a une autre interprétation des textes? Merci de la communiquer.

Écrit par : Philippe | 01/04/2011

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