30/04/2018
Le Conseil de Paris débute après-demain
Le Conseil de Paris tient à partir de mercredi 2 mai 2018 sa séance de mars qui se poursuivra jeudi 3 et vendredi 4.
L'ordre du jour qui comprend environ 370 délibérations (dont 230 subventions) sans compter les propositions d'amendements et les projets de voeux est consultable ici.
Deux grands débats sont à l’ordre du jour :
- Communication relative à la politique culturelle de la Ville de Paris - Les arts et la culture à Paris : d’infinies richesses en partage » 2018 DAC 550
- La remise d’un avis citoyen sur le logement des classes moyennes à Paris
À noter également parmi les sujets à l’ordre du jour :
- La Stratégie de Paris pour une alimentation durable » 2018 DEVE 23
- La gratuité d’utilisation pendant l’été 2018 du bassin-école du centre sportif Louis-Lumière (20e), et de la baignade dans le bassin de La Villette » 2018 DJS 168
- Subventions (11.790 euros) à 17 associations dans le cadre de l'appel à projets 2018 relatif au "Printemps des cimetières" » 2018 DEVE 74
Le mur du Père Lachaise : avant / maintenant
Les préparatifs ne suscitent pas l'enthousiasme (ndlr)
- Convention de coopération entre la Ville de Paris et le Comité National Olympique et Sportif Français » 2018 SG 22
- Convention de partenariat relative à la mise en œuvre d’une campagne de mesures d’émissions réelles des polluants atmosphériques des véhicules motorisés en circulation dans Paris » 2018 DVD 58
- Création d’une Commission parisienne des activités foraines et circassiennes à Paris » 2018 UDI - MODEM 1
Nous n'avons ce mois ci pas retenu de délibérations concernant directement le 12e, mais toutes celles qui concernent l'ensemble de Paris nous impactent nécessairement.
Mentionnons enfin que nombre de voeux concernent des sujets dont nous partageons l'intérêt mais dont il n'est malheureusement guère possible de connaitre le texte avant la séance. Citons entre autres :
- V12 . relatif au recensement et à la restauration des oeuvres d’art sur l’espace public. (LRI)
- V18 . relatif à la maîtrise budgétaire des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024. (GEP)
- V21 . relatif à la conservation de l'histoire, de la mémoire et des archives des Conseils de quartiers. (SOCA, DP, GEP, PCF-FG)
- V24 . relatif à la fermeture de bureaux de poste. (PETIT, CHERKI) (PCF-FG, GEP)
- V53 . relatif à l’avenir du Musée Carnavalet. (PPCI)
- V76 à V82 . relatif au déploiement du compteur Linky. (GEP)
- V97 . relatif à la Petite ceinture (12e). (LRI)
- V102 . relatif à la pollution sonore des deux roues motorisés. (GEP)
- V130 . relatif à la transformation des stations-service à Paris. (UDI - MODEM)
- V172 . relatif à la requalification de l'échangeur de Bercy. (LRI)
Vous pourrez comme d'habitude, suivre les délibérations en video directe à partir de 9h00 ICI sur Paris.fr
08:04 Publié dans Citoyenneté, Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
27/04/2018
A redécouvrir : le jardin d'agronomie tropicale René Dumont
Au printemps, nombre d'habitants du quartier sont attirés par le bois de Vincennes. Mais la présence de Foire du Trône en dissuadant plus d'un, nous vous suggérons la découverte ou la redécouverte du Jardin d'Agronomie Tropicale René Dumont.
Le Jardin d’agronomie tropicale René Dumont se trouve en bordure nord-est du Bois de Vincennes, en lisière de Nogent-sur-Marne. Dans une forêt de 4,5 hectares aux allures sauvages, où se mêlent pins, ginkgos, érables et bambous, les promeneurs découvrent au hasard de leur marche les vestiges de l’époque coloniale française.
Fondé en 1899, il a été conçu pour étudier les plantes tropicales cultivées dans les colonies françaises. Il abritait des serres où l’on cultivait le café, la vanille, la muscade, les bananes ou le cacao. L’objectif était d’"accroître les productions agricoles des colonies et améliorer l’approvisionnement de la France en produits exotiques".
A l'occasion de l'exposition coloniale organisée en 1907 par la Société Française de Colonisation, plusieurs pavillons sont construits en dur. Deux d'entre eux (la serre du Dahomey et le pavillon de la Réunion) avaient été récupérés de l'exposition universelle de 1900. La maison de la Cochinchine, transformée en 1922 en temple du souvenir indochinois, provenait de l'exposition coloniale de Marseille de 1906 ; elle a été détruite par un incendie en avril 1984.
Le jardin, occupé jusqu'en 1995 par le CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) , est également le lieu choisi pour l'érection des monuments à la mémoire des soldats des colonies morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale.
L'entrée du jardin se trouve 45 bis, avenue de la Belle-Gabrielle, bois de Vincennes. Si vous renoncez à vous y rendre à pieds ou à vélo, vous pouvez l'atteindre par le RER A : Station Nogent sur Marne
Horaires en cette saison : de 9h30 à 20h00,
L'entrée est gratuite !
Et si vous hésitez encore à y aller, visitez cette page du site Paris côté jardin
08:06 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
26/04/2018
Le 1er mai approche : une tradition très règlementée
Chaque 1er mai, comme le veut la tradition, il est d'usage d'offrir un brin de muguet. En théorie, tout le monde peut s'improviser vendeur d'un jour, mais à certaines conditions seulement.
Des arrêtés municipaux permettent aux particuliers et aux associations de vendre du muguet le 1er mai. Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), la vente de muguet à cette date fait l'objet d'une tolérance qui est admise à titre exceptionnel « conformément à une longue tradition ».
À Paris, la Préfecture de Police rappelle : Les traditionnelles ventes de muguet du 1er mai sont réglementées
Le 1er mai demeure le jour où fleurissent les vendeurs de muguet sur les trottoirs de la Capitale. Toutefois, l’arrêté municipal du 12 avril 1988 prévoit que la vente du muguet à Paris est autorisée sous les conditions suivantes : le muguet doit être vendu en l’état, c’est-à-dire ni en pot, ni en préparation florale et le point de vente doit être distant de plus de 40 mètres d’un fleuriste professionnel. Le non-respect de cette réglementation municipale est passible d’une contravention de 1ère classe. Dans ce cadre, la saisie des fleurs n’est toutefois pas prévue.
Avenue Daumesnil le 1er mai (cliquez pour agrandir)
Les autres jours de l’année, la vente du muguet sans autorisation municipale constitue une contravention de 4e classe prévue et réprimée par l’article R.644-3 du code pénal ou, à l’appréciation du parquet, un délit puni d’une peine de 6 mois d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende prévu et réprimé par l’article 446-1 du code pénal. Dans le cadre du délit, la saisie des marchandises est prévue.
07:53 Publié dans Animation-Culture, Commerces, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
25/04/2018
L'oeil sur les pépites du quartier (17)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Dix-septième coup d'oeil :
Cliquez pour agrandir
Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce mascaron en tête de lion fait partie de la zinguerie qui couvre le kiosque Courteline récemment restauré.
Héritiers des "pavillons chinois" très à la mode au 18e siècle, les 33 kiosques à musique parisiens ont pour la plupart été construits entre les années 1890 et 1920, dans des squares ou jardins de la capitale.
Le square Courteline comme on l'aime
Un kiosque à musique est une construction pour le divertissement, typique au 19e et début du 20e siècle de l'aménagement des villes et des parcs, très ouverte, symétrique par rapport à l'axe central (forme panoptique) et de plan polygonal ou, plus rarement, circulaire.
Le kiosque Jean Morin avant rénovation
Les quatre kiosques du 12e ont été rénovés de 2015 à 2017 dans le cadre du budget participatif voté en 2014 (voir ici) :
- le kiosque Courteline
- le kiosque Trousseau
- le kiosque Jean Morin
- le kiosque de la place de la Nation
Le kiosque de la Nation au début du XXe siècle
08:13 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
24/04/2018
Demain, le Périphérique aura 45 ans. Son avenir s'éclaircit
Le boulevard périphérique parisien, inauguré le 25 avril 1973 par le premier Ministre Pierre Mesmer aura demain 45 ans.
Commencé 15 ans auparavant dans la zone de servitude non aedificandi des fortifications, il est long de 35 kms, suit en grande partie les limites administratives de la ville et la sépare des 21 communes limitrophes.
Sa traversée du 12e, de la Porte de Vincennes à la porte de Bercy où est situé le point kilometrique "0", représente un parcours de 3,2 km, soit près de 10% de sa longueur totale.
Malgré sa couverture partielle et la réduction de la vitesse à 70 km/h, les nuisances (bruit et pollution atmosphérique) liées au passage de quelque 1,3 million de véhicules par jour restent considérables.
À la différence des autres artères parisiennes, personne n'envisage de lui attribuer le nom d'un personnage illustre, c'est dire le peu d'amour qu'il inspire !
Un espoir néanmoins : le 15 mars dernier, la Ville de Paris et l’Etat ont annoncé le lancement d'études pour le déclassement du périphérique afin de le transformer en boulevard urbain à l’horizon 2024. Cette annonce fait suite à un voeu déposé en 2016 par les écologistes et adopté par le Conseil de Paris.
La perspective d'un périphérique parisien avec des espaces verts, des pistes cyclables, des tramways ou des voies pour véhicules propres n'est plus tout à fait une utopie.
Cliquez sur cette image pour découvrir celle du projet
"Habiter le Périphérique" de Philippe Gazeau (2013)
07:58 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
23/04/2018
Deux chantiers, deux types de communication
Deux chantiers viennent de débuter dans notre quartier :
Le premier est situé 4 place Félix Eboué et ne passe pas inaperçu compte tenu de l'emprise qu'il est contraint d'occuper sur l'espace public. Emerige, le promoteur de ce projet mixte (logement privé, logement social et commerce) n'a pas lésiné sur l'information du public : aspect final de la construction, planning prévisionnel, précautions environnementales.
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Le second, un peu moins en vue, est situé 11 rue de Toul où lui aussi condamne le trottoir. C'est un ensemble immobilier de 53 logements locatifs sociaux financés par PERL et gérés par la RIVP. Mais là, après des années pendant lesquelles on a pu voir une friche industrielle annoncer des permis de démolir et de construire successifs et incompréhensibles, le chantier a débuté en limitant son affichage aux strictes mentions légales. Les riverains immédiats ont paraît-il été informés du projet, mais les autres attendent toujours.
En voici la future façade :
Seul élément de satisfaction : à la différence de ce qui est fait 222 rue de Charenton, la ville a heureusement permis l'alignement de cette construction sur les immeubles voisins en rachetant et en réaffectant au domaine public une bande de 92 m2 [2017 DU 141 : Acquisition d'une bande de terrain au 9/11 rue de Toul].
Il demeure tout à fait irritant de constater que seules les constructeurs privés se donnent le peine d'informer le voisinage de ce qu'ils construisent et des échéances du chantier. Ce n'est pas la première fois que nous déplorons cette anomalie. Faut-il une loi pour obliger les constructeurs de logements aidés et de bâtiments publics à respecter les habitants du quartier et faire de même ?
08:00 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
20/04/2018
L'évolution des commerces à Paris et dans le 12e
En mars et avril 2017, pour la septième fois depuis 2000, l'Atelier Parisien d'URbanisme (APUR) a recensé les commerces parisiens afin d'en suivre l'évolution. Le rapport qui en résulte publié fin mars 2018 est disponible sur cette page.
Début 2017, Paris comptabilisait 62 507 commerces et services commerciaux, ce qui représents une densité commerciale très élevée comparée à celles observées dans les grandes villes de province.
Nous n'ajouterons pas de mots inutiles aux concerts d'évidences publiées sur le sujet par la presse et même paris.fr qui se contentent de disserter sur les chiffres et les graphiques du rapport. Regardez plutôt ces deux graphiques réalisés par Le Figaro à partir des donnés de l'APUR :
En hausse en baisse : les évolutions 2014-2017
Cliquez pour agrandir
- oui, les commerces de gros se déplacent vers des lieux où ils peuvent trouver des locaux plus vastes, accessibles et moins cher qu'au centre de Paris
- oui, les commerces et services automobile s'adaptent à l'évolution du parc automobile des parisiens
- oui, les commerçants investissent plutôt dans les tendances à la mode (produits bio, salles de sport) et à marge confortable que dans des produits et services où l'avantage du commerce en ligne est sans appel
- oui, la disparition du hard discount et la montée en gamme d’une partie des commerces sont liés à la hausse du pouvoir d’achat des parisiens.
Le 12e arrondissement comptabilisait au printemps dernier 3 322 commerces et services commerciaux, sur les 62 507 de la Capitale. Ainsi, il y a 23 commerces pour 1 000 habitants, contre 28 en moyenne à Paris.
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Téléchargez ici la fiche détaillée concernant le 12e (pdf 2 pages, 1,5 Mo) d'où provient l'extrait ci-dessus.
08:08 Publié dans Commerces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
19/04/2018
Enfin débarrassés !
Ainsi, il aura fallu une bourde de la Mairie de Paris qui aura couté plusieurs dizaines de millions d'euros aux finances de la ville pour que les trottoirs soient soulagés des 1630 panneaux publicitaires JCDecaux.
La dépose de l'un d'entre-eux nous ravit tout particulièrement car elle répond à une demande très ancienne du conseil de quartier et qui avait été proposée en 2015 au titre du budget participatif 2016.
le 20 novembre 2013
le 18 avril 2018
La demande avait été rejetée pour motif :
Votre projet ne pourra être soumis au vote des parisiens en septembre. En effet, les panneaux publicitaires du type que vous indiquez font partie du dispositif contractuel du marché public conclu avec JCDecaux et leur déplacement éventuel doit être envisagé dans ce cadre. Votre projet n'est donc pas susceptible de faire l'objet d'une dépense d'investissement sur le budget municipal.
Espérons que ce passage, qui demeure malcommode, ne sera pas à nouveau encombré par un panneau résultant d'un prochain contrat publicitaire ou par toute autre occupation abusive de l'espace public.
08:07 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
18/04/2018
L'oeil sur les pépites du quartier (16)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Seizième coup d'oeil :
Cliquez pour agrandir
Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
Notre précédent coup d'oeil :
Il est vrai que cette pépite n'est connue que de ceux qui ont eu la chance d'entrer dans la cour de l'école élémentaire située 16 rue Montempoivre.
Cette fresque bas-relief est une oeuvre créée en 1986 par Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011) qui vivait et avait son atelier à proximité (37 rue du Sahel ou une plaque en témoigne).
Diplômée de l’Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs et des Beaux-arts de Paris (fresque et gravure), elle devient dans les années 70, à la faveur des grands chantiers urbains, complice de l’architecture des « bâtisseurs », notamment des architectes associés Andrault-Parat.
Ainsi elle a créé une fontaine rue des Amandiers (20e), une allée-dragon à Evry, un sol-baleine au Havre, un mur d’eau à Hérouville Saint-Clair, une fontaine à Annecy, ou encore une fresque monumentale sculptée à Malakoff…
Les Bâtisseurs - Pont TGV à Malakoff (1986)
Yvette Vincent-Alleaume a puisé son inspiration dans l’histoire et le patrimoine des civilisations anciennes. Photographe, elle a publié sur le Mali, le Yémen, l’Afghanistan, le Népal…
Luxuriance
Sculpteure, créatrice d’objets et de bijoux, Yvette Vincent-Alleaume a utilisé toutes sortes de matériaux : mosaïque, brique, céramique, ardoise, galets de rivière, granit, terre cuite, acier, avant de s’orienter vers le béton, auquel d’autres matériaux apportent leur complément.
En 2009, elle signe un ouvrage rétrospectif, retraçant plus de cinquante années vouées à la création. Il est tout à fait surprenant que son talent n'ait pas été davantage honoré par les élus successifs du 12e.
08:14 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
17/04/2018
Bernard Pivot et Cécile Pivot chez Atout-Livre !
Suite à la parution du très tendre et très érudit Lire !, ouvrage qu'ils ont co-écrit, la librairie Atout Livre (203 bis avenue Daumesnil) accueille mercredi 18 avril à 19h30 Bernard Pivot et sa fille Cécile.
Bernard Pivot, lecteur professionnel (« Apostrophes », Lire, JDD) et sa fille Cécile, ardente lectrice amateur, confrontent leurs raisons, plaisirs et manières de lire, leur usage des livres, dans des textes très personnels, joliment illustrés, où le public des librairies et des bibliothèques retrouvera ses émotions, et celui qui n'ose pas en pousser les portes découvrira stimulations et conseils. Un tonique et savoureux éloge des écrivains, des livres et de la lecture.
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08:10 Publié dans Animation-Culture, Commerces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris