21/06/2022
Edifices disparus : l'École d’horticulture et d’arboriculture de Saint-Mandé
En 1867, alors qu'Alphand était en charge des promenades publiques parisiennes, le Préfet Haussmann publie un arrêté qui prévoit la création de l’école d’horticulture et d’arboriculture avec pour mission de pourvoir en jardiniers le département de la Seine et plus particulièrement Paris.
Située primitivement sur la commune de Saint-Mandé, l’école occupait un terrain de 4 hectares près de la Porte dorée. Il y avait à ce moment là un jardinier-chef et six élèves-apprentis.
Extrait du plan du bois de Vincennes
dressé en 1884 sous la direction d'Alphand
Dès le début, ses fondateurs eurent pour souci de mettre à la disposition des élèves des collections importantes, afin de les éduquer dans la connaissance des plantes
Parmi ceux-là Alphonse Du Breuil (1811-1890), professeur au Conservatoire national de Arts et Métiers y enseigna l’arboriculture de 1867 à 1887.
En 1931, l’Exposition Coloniale Internationale porte un coup terrible à l’École de Saint-Mandé comme on l'appelait alors en lui prélevant une surface de plus de 1 hectare, sur laquelle est édifié le Musée des Colonies (rebaptisé ensuite Musée océanographique puis Musée de l’art africain et de l’Océanie).
1931-l'École d'Arboriculture et d'Horticulture de Saint-Mandé
1935 : en arrière plan, le musée des Colonies,
au 1er plan la salle d’études en bois et les plates bandes de collection
En 1934, on commence à parler du transfert de l’École à « La Ferme de la Faisanderie » dans le bois de Vincennes. En 1935, les élèves commencent à aller sur le nouveau site pour y effectuer divers travaux préparatoires et la transplantation de sujets en bacs provenant des collections de ‘’Saint-Mandé’’.
Ce n’est qu’en 1936 que l’école est transférée à l’emplacement de l’ancienne ferme de la faisanderie dans un magnifique domaine de 23 hectares et adopte le nom d'Alphonse Du Breuil, son principal fondateur.
Source : Association des Anciens Élèves et des Etudiants Ecole Du Breuil
07:31 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
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