Le Quartier Bel-Air Sud

Face à l’immobilisme de l’Etat, pour tenter d’endiguer cette crise humanitaire, j'ai décidé d'allouer au Samu Social une subvention exceptionnelle permettant de financer la mise à l’abri humanitaire immédiate de la centaine de familles réfugiées dans les services d’urgence des hôpitaux.

Lire sur cette page l'intégralité du communiqué de presse du Maire de Paris.

Depuis le 1er janvier, nous avons publié plus de 150 articles, soit une moyenne de 6 par semaine.
Comme chaque année, en cette période estivale, nous allons réduire un peu le rythme de nos publications pour mieux rebondir à la rentrée.

Sauvages de ma rue est une action de science participative à la portée de chacun qui consiste à recenser et identifier (à l'aide d'un guide sur internet) les plantes sauvages d'une rue. 

Les différentes étapes :

• Choisir une rue à inventorier. S'inscrire.

• La parcourir pour relever l’ensemble des habitats hébergeant des plantes sauvages : des pieds d’arbres, des murs, des haies, des pelouses, des plates bandes, des zones de graviers …

• A l’aide du guide Sauvages de ma rue, identifier les différentes espèces trouvées dans chaque habitat (sans les prélever) et en faire la liste.

• Se connecter au site internet Sauvages de ma rue pour saisir les données à l’aide d’un formulaire convivial prévu à cet effet.

Nous apprenons ce soir par le blog de Fabrice Moulin (Maire adjoint PRG du 12e chargé de la Mémoire, du Monde Combattant et du Tourisme) qu'une plaque a été inaugurée samedi 18 juin par Michèle Blumenthal (Maire du 12e) et lui-même à la mémoire de Félix Eboué qui fut l'un des premiers à répondre à l'appel du Général de Gaulle.

Cette plaque (cliquez sur la photo pour l'agrandir) se trouve évidemment sur la place du 12e qui porte son nom.

La loi Besson de juillet 2000 impose aux départements d'établir des schémas prévoyant "les conditions d'accueil spécifiques des gens du voyage" et obligeant les communes de plus de 5.000 habitants à réserver des terrains aménagés.

Aire d'accueil d'Elancourt (78)

En juin 2009, conformément à un engagement signé par la ville et le département en 2004, le conseil d'arrondissement puis le conseil de Paris ont voté une délibération relative à la création d'aires du voyage à Paris.

2009, DPA 32 - Approbation du principe de création de 3 aires d'accueil pour les gens du voyage, rue Lucien Bossoutrot (15e) au bois de Vincennes (12e) et au bois de Boulogne (16e) et des modalités de passation du marché de maîtrise d'oeuvre, et du dépôt des demandes de permis de construire.

Le 28 avril dernier, la commission départementale de la nature, des paysages et des sites a émis :

• un vote négatif pour le Bois de Boulogne "au regard des contraintes du Plan de Prévention des risques d'inondation interdisant toute implantation nouvelle, ainsi que de la nécessité de poursuivre la remise en état de ce secteur particulièrement sensible engagé depuis plusieurs années".

• un vote positif pour l'aire du Bois de Vincennes "à la condition que la Ville de Paris mette en oeuvre son plan de gestion forestière qui prévoit notamment le reboisement des surfaces voisines de celles destinées à l'aire d'accueil".

Le site de Balard (15e), quant à lui, a été annulé sur demande de l'Etat du fait du projet de construction du ministère de la Défense.

Si cette décision a pleinement satisfait Claude Goasguen (Maire du 16e), et est combattue par Olivier Dosne (Maire de Joinville-le-Pont, commune riveraine du Bois de Vincennes), elle a provoqué l'irritation de Bertrand Delanoë (Maire de Paris), qui défendait les deux projets.

Au début de ce mois, Michèle Blumenthal (Maire du 12e) a informé les conseillers de quartier des grandes lignes de ce projet qui consistera à mettre à disposition, sur un terrain de 5300 m2 (dont l'emplacement n'est pas encore précisé) 28 places pour des caravanes. Le lieu sera équipé des locaux sanitaires (douches, WC, espaces pour machines à laver ...) et d'une aire de jeu pour les enfants.

Dans sa communication, la Maire a insisté sur le respect du site sur lequel sera aménagée cette aire d'accueil : végétalisation, constructions en bois, réversibilité des aménagements.

Une attention particulière est portée sur l'accompagnement social et la scolarisation des futurs occupants.

La Mairie du 12e annonce une réunion d'information sur le sujet à l'automne prochain. Les travaux sont prévus à l'été 2012 pour une livraison au premier semestre 2013.

Rappelons enfin que les gens du voyage sont des citoyens français à part entière qui doivent pouvoir bénéficier des mêmes droits dans le respect de leur choix de la non-sédentarité.

Avez-vous réalisé que votre voisin, celui ou celle avec qui vous vous entretenez quotidiennement et émettez des avis sur ce qui se passe de bien ou de moins bien dans le quartier, n'avait pas la possibilité de s'exprimer lors des élections locales, tout simplement parce qu'il n'a pas la nationalité française ?

La majorité des pays de l’Union européenne a instauré totalement ou partiellement le droit de vote des résidents étrangers aux élections locales.

En France, pourquoi maintenir les résidents étrangers non européens à l’écart de ce droit ? Étrangers comme nationaux sont pourtant impliqués dans la vie de la cité : ils participent à la vie économique, sociale, culturelle et associative et contribuent déjà à la vie citoyenne en étant responsables d’associations, délégués syndicaux, représentants de parents d’élèves, électeurs pour la désignation des conseils de prud’hommes, conseillers de quartier…

Le collectif national Votation Citoyenne (*) constitué de près de 70 associations, syndicats et partis organise partout en France de nombreuses initiatives citoyennes et appelle tous les habitants, et notamment ceux du 12e arrondissement de Paris, à participer à la votation citoyenne du 16 au 22 mai 2011.

Prononcez-vous  pour ou contre le droit de vote et d’éligibilité des  étrangers extra communautaires aux élections locales (cantonales, municipales et régionales).

 VOTEZ EN DEPOSANT UN BULLETIN OUI ou NON DANS L’URNE

Téléchargez la liste des lieux de vote dans le 12e

(*) Le collectif local Votation Citoyenne du 12^ème est constitué de citoyen-ne-s résidant dans l’arrondissement, d’associations et de formations politiques du 12e : Aide Fédération, ATTAC Paris 12 ,Café Associatif « la commune », CIMADE, Commune Libre d’Aligre, Centre d’animation Maurice Ravel, FCPE 12, La Chorba, LDH12e, Les Verts 12, MRAP 12, NPA 12, La Pastorale des Migrants, PCF 12, PG 12,  PS 12.

Il ne nous aura pas fallu moins de quatre clics pour trouver au fond du site de notre arrondissement cette page d'actualité. Nous la mettons à votre portée :

Prochaine séance du Conseil d'arrondissement lundi 9 mai à 19h, en Mairie du 12e. 
Nous vous rappelons que ces séances sont publiques.

Lieu : Salle des fêtes de la Mairie du 12e, 130, avenue Daumesnil.

Télécharger l'ordre du jour : 

Ordre du jour conseil arrondissement 9 mai 
Ordre du jour complément CA 9 mai 

Alors que notre blog s'affiche comme un blog de quartier, il est grand temps d'évoquer les quartiers parisiens.

Le nom de quartier provient de la division en quatre partie du Paris d'avant Philippe Auguste : l'Île de la Cité, Saint-Jacques-de-la-Boucherie, la Verrerie et la Grève. La rive gauche était la possession d'abbayes.

Après de nombreuses péripéties historiques, au 1er janvier 1860, l'annexion des communes limitrophe entraîne la création de 8 nouveaus arrondissements portant leur nombre à 20, chacun divisé en quatre quartiers administratifs.

Les 80 quartiers administratifs constituent le niveau le plus fin de l'administration publique à Paris. Chacun contient un poste de police.

Les quartiers administratifs constituant le douzième arrondissement sont :

• le 45e : Bel-Air
• le 46e : Picpus
• le 47e : Bercy
• le 48e : Quinze-Vingts

Les conseils de quartier (créés par la loi dite Vaillant du 27 février 2002, relative à la démocratie de proximité) ont rendu nécessaire la définition d'entités d'environ 20000 habitants obtenues par subdivision des quartiers administratifs. Le douzième comporte ainsi 7 quartiers :

• Bel-Air Nord (partie nord de Bel-Air)
• Bel-Air Sud (partie sud de Bel-Air)
• Nation Picpus (partie nord de Picpus)
• Jardin de Reuilly (partie centrale de Picpus)
• Vallée de Fécamp (partie sud de Bel-Air)
• Bercy (identique à Bercy)
• Aligre - Gare de Lyon (identique à Quinze-Vingts)

Sandrine Mazetier (députée de la 8e circonscription de paris), notre représentante à l'Assemblée Nationale, nous convie demain mercredi 27 avril 2011 à la salle des Fêtes de la Mairie du 12e :

• à 19h00, pour son compte-rendu de mandat
• à 20h30 pour un débat Où va la Justice ? avec Serge Portelli, magistrat, vice-président au Tribunal de Paris

Au début du XIXe siècle, le 26 février 1839, le préfet de police décide par arrêté que c'est sous son autorité que seront remis à la fourrière, désormais exclusivement destinée à cette activité, tous les animaux, voitures et autres objets saisis ou abandonnés sur la voie publique dans son ressort territorial.

Dans Paris, cependant, la prise de contrôle de la fourrière par le préfet de police trouve ses origines dans la sauvegarde de l'ordre public.

Après les chiens errants et bicyclettes, la fourrière a commencé dès le début du siècle à réceptionner les premières voitures abandonnées.

Aujourd’hui, les parcs des dix préfourrières et fourrières sont toujours principalement constitués d’automobiles. Mais l'objectif de la fourrière a évolué. Il est aujourd'hui moins d'enlever les voitures abandonnées que de retirer celles gênant la circulation parisienne et qui sont au nombre d'environ 250 000 véhicules par an. (Source : Préfecture de Police)

Dans le 12e, une préfourrière existe à Bercy rue du Général de Langle de Cary. Elle est bien connue des habitués de l'échangeur et des chauffeurs de taxi qui y déposent ceux qui ont été verbalisés pour :

• Alcoolémie ;
• Excès de vitesse de plus de 50Km/h ;
• Infraction à l'assurance ;
• Infraction relative à la réglementation des transports de matières dangereuses et aux temps de conduite, infractions par rapport aux obligations de réparations ;
• Infractions par rapport à la tranquillité publique ;
• Infractions par rapport à l'utilisation des voies réservées ;
• Infractions au stationnement ;
• Surcharge ;
• Certains délits de contravention de 5ème classe.

En plus du montant de l'amende, le propriétaire du véhicule mis en fourrière doit, pour le récupérer, s'acquiter des frais d'enlèvement et de gardiennage. Ces frais qui varient selon la catégorie du véhicule sont de l'ordre de 126 € et 4,60 € par jour.

Si la mise en fourrière apparaît justifiée dès que la sécurité publique ou la gêne est évidente, il est des cas d'enlèvements qui laissent penser qu'on a affaire à une activité lucrative. Cette page du site de France Fourrière tend à le prouver !