Le Quartier Bel-Air Sud

La Petite Ceinture est une voie ferroviaire de 32 km autour de Paris, construite au Second Empire (1852 -1869) pour relier les gares parisiennes entre elles. Ce réseau appartenant à RFF est fermé au trafic voyageurs depuis 1934 (à l'exception d'un tronçon utilisé par le RER C).

Son devenir a fait l'objet d'une concertation de décembre 2012 à février 2013. Les participants se sont majoritairement prononcés contre toute construction sur son emprise et ont mis l'accent sur le potentiel social et de respiration dans la ville qu'elle offre. On peut lire ici le bilan complet de cette concertation.

Sur la feuille de route que Catherine BARATTI-ELBAZ (Maire du 12e) a adressé peu après son élection à Richard BOUIGUE son 1er adjoint, on lit :

Vous veillerez à ce que les perspectives d'ouverture au public de certains tronçons de la Petite Ceinture se mettent en oeuvre dans le 12e arrondissement. Vous accompagnerez le développement de nouveaux usages - récréatifs, sportifs, agricoles - dans le respect de la biodiverslté.

Petite Ceinture à la porte de Charenton (Cliquez pour agrandir)

En avril 2015, le Conseil de Paris a approuvé le protocole [2015 DU 10] signé entre la Ville de Paris et la SNCF concernant la Petite Ceinture.

Il y a quelques jours, l'APUR a donné accès sur cette page à un dossier très complet de présentation de l'état des lieux de la Petite Ceinture (148 pages, 250 Mo).

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Dans le cadre du Budget Participatif, le projet Reconquête de la Petite Ceinture élaboré à partir des propositions de 73 parisiens a été retenu au niveau parisien pour un montant de 7,5 M€.

On y lit : Dans le cadre de la reconquête de la Petite Ceinture, ce projet propose de créer des aménagements légers et réversibles pour permettre des activités de loisirs, culturelles, sportives, d'agriculture urbaine, de promenade mais aussi d'implanter des buvettes ou des restaurants dans ce cadre unique de Paris, dans le respect de la biodiversité et de son patrimoine ferroviaire.

L'agence abcd a été désignée pour assister la Ville de Paris et la SNCF dans l'élaboration de ce plan-programme.

Si la reconquête de la Petite Ceinture espérée depuis des décennies nous réjouit, nous sommes beaucoup plus circonspectes sur ce qui risque d'en être fait :

Pense-t-on pouvoir contribuer au respect de la biodiversité de la Petite Ceinture en la dotant d'équipements récréatifs, sportifs ou agricoles ?

Ne serait-il pas plus simple et plus sain de la considérer comme une ramification du bois qui pénètre pour notre plus grand bonheur en ville ?

Ne suffit-il pas de mettre le lieu en accessibilité, d'en assurer l'entretien et de laisser les promeneurs profiter le sa végétation et de son calme ?

Il y a suffisamment d'autres lieux à Paris permettant des activités sportives, musicales ou ludiques. En créer sur la Petite Ceinture serait en détruire tout le charme.

Quand on voit l'engouement des parisiens pour investir les plus petits espaces verts situés à proximité de leurs lieux d'habitation, il paraît évident que la simple possibilité de passer du bruit au silence, du minéral au végétal suffit à leur pleine satisfaction.

Si les personnages historiques, les hommes politiques, quelques artistes et scientifiques forment la majorité des dénominations de lieux parisiens, on trouve néanmoins quelques professions contemporaines. Ainsi, après avoir évoqué les réalisateurs de cinéma, nous aujourd'hui trois rues se référant à des journalistes. Par ordre alphabétique :

• la rue Pierre Bourdan est située dans le quartier Nation-Picpus. C'est une petite rue dont la réputation est largement liée à la présence de la prestigieuse Ecole Boulle.

Pierre Bourdan (1909-1948)

Journaliste, Pierre Bourdan est né Pierre Maillaud en 1909 à Perpignan. Il entre dès juin 1940 en Résistance, sur les antennes de la BBC d’abord mais aussi sur le terrain des opérations militaires avec la division Leclerc. A la Libération, il continue sa carrière de journaliste et entre en politique au sein de l’UDSR, un parti né de la Résistance. Promis à un brillant avenir, il décède accidentellement à l’âge de 39 ans.

• la rue Joseph Kessel est l'axe qui, dans le prolongement de la rue de Dijon, relie la place Lachambeaudie au pont de Tolbiac en créant une faille dans le parc de Bercy.

Joseph Kessel (1898-1979)

Né en Argentine de parents russes ayant fui les persécutions antisémites, aviateur, grand reporter, cofondateur de Gringoire, Joseph Kessel embrasse la carrière littéraire au sortir de la guerre de 1914-1918. Il publie ses deux premiers livres, La Steppe rouge et L'Équipage, au début des années 1920 et devient rapidement l'un des auteurs à succès de la Librairie Gallimard. Il est également l'auteur, parmi près de quatre-vingts livres publiés entre 1922 et 1975, de Belle de jour, du Lion et des Cavaliers.

• la rue Bernard Lecache se trouve dans une partie du 12e que beaucoup pensent faire partie de la commune de Saint-Mandé. Il n'en est rien.

Bernard Lecache (1895-1968)

Bernard Lecache, né à Paris le 16 août 1895 et mort à Antibes le 14 août 1968, est un journaliste français. Journaliste à L'humanité, directeur de rédaction de Point de vue puis du Journal du Dimanche et du journal Le droit de vivre.

Fondateur en 1927, de la Ligue internationale contre l'antisémitisme (LICA), devenue en 1979 la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA), il en est président de 1927 à 1968.

À l'origine, les fontaines permettaient l'accès de la population à l'eau potable. Au 19e siècle sont apparues des fontaines de prestige, purement décoratives, dans un style architectural classique. Après 1945, des fontaines plus originales, œuvres d'artistes aux styles très variés et s'incluant dans des projets d'urbanisme moderne ont été créées. Connaissez-vous celles du 12e ?

Quatorzième coup d'oeil :  

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Où se situe cette fontaine ?

Notre précédent coup d'oeil :

Cette fontaine nommée Fontaine Stahly porte le nom de son bâtisseur, le sculpteur François Stahly (1911-2006) qui l'a réalisée en 1969 avec le paysagiste Daniel Collin.

Elle est située dans le parc Floral et composée de blocs de granit opposants, découpés de façon géométrique et disposés sous forme de gradins desquels l'eau s'écoule harmonieusement.

La Forêt pétrifiée. F. Stahly. 1968 Faculté des Sciences de Paris 

L'Institut de la Vision (17 rue Moreau, Paris 12e), qui travaille sur des projets scientifiques sur la vision recherche de nombreux participants dans le cadre de projets tels que :

- Une étude sur la vision, l’orientation spatiale et l’équilibre : Ce programme de recherche scientifique de 2 ans vise à comprendre les effets de l’âge sur différentes fonctions pour à terme trouver des solutions pour le maintien à domicile des personnes âgées. Chaque participant bénéficiera d'un bilan ophtalmologique et ORL complet.

Pour ce projet, l'Institut recherche des personnes de plus de 70 ans.

- Plusieurs études sur les verres progressifs, où l'objectif est de comparer le confort des porteurs pour améliorer les futures conception de verres. Les deux paires de lunettes testées sont offertes aux porteurs.

Pour ce projet, l'Institut recherche des personnes de moins de 70 ans.

Institut de la Vision
17 rue Moreau, 75012 PARIS
01.53.46.25.10
projets-bv@institut-vision.org

Pour faire vivre la facette dialogue de ce blog qui s'affirme blog citoyen d'information et de dialogue des habitants du quartier et au-delà, nous vous invitons chaque mois à nous faire part des réflexions que vous inspire une question.

La question du mois de décembre : 

Avez-vous demandé à la Mairie de Paris
un Permis de Végétaliser l'espace public ?
Envisagez-vous de le faire ?

Si vous ne savez pas de quoi il s'agit ou si vous voulez en savoir davantage, rendez-vous sur cette page.

Un 12e en métamorphose, tel était le titre du chapitre d'introduction du compte rendu de mandat 2015 de Catherine BARATTI-ELBAZ, Maire du 12e.

Quand on place sur un plan de l'arrondissement les projets annoncés et ceux qui ont donné lieu ces derniers mois à des présentations ou des réunions de concertation, on mesure à quel point ce titre est encore plus juste aujourd'hui. Jamais en effet, autant de projets urbains n'avaient été engagés simultanément dans le nord et l'est du 12e.

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1. EHPAD des Petites Soeurs des Pauvres
2. Université Sorbonne Nouvelle
3. Projet Debergue
4. GPRU Pte de Vincennes
5. MK2 Nation
6. EHPAD Catherine Labouré
7. Hôtel Meininger
8. Cité scolaire Paul Valéry
9. Hôtel Motel One
10. Logements rue de Toul
11. Campus Picpus de Rothschild
12. Quartier Léo Lagrange
13. Quartier Caserne de Reuilly
14. Quartier Bercy Charenton

Ces constructions concernent la plupart des catégories de la population : demandeurs de logements, étudiants, élèves et lycéens, jeunes parents et leurs enfants comme séniors, sportifs, touristes ...

Leur réalisation correspond à des besoins largement exprimés par les habitants et sera globalement bénéfique à la qualité de leur vie dans l'arrondissement.

On note avec satisfaction que les élus de l'arrondissement communiquent et engagent la concertertation très en amont, même sur des réalisations qui ne dépendent pas directement de leur responsabilité.

La réalisation de ces projets sera inévitablement cause de nuisances et de certaines insatisfactions, mais comment ne pas reconnaitre à l'exécutif parisien le droit et même le devoir de mettre en oeuvre le programme pour lequel il a été élu ?

Tous ces projets apparaissent comme menés avec sérieux et compétence, certains par des architectes de renommée internationale : Christian de Portzamparc, Richard Rogers, Dominique Perrault ...

Université Paris 3 (pôle Nation) Sorbonne Nouvelle
Projet lauréat de Ch de Portzamparc (cliquez pour agrandir)

Un point cependant nous dérange : toutes ces constructions ou presque, sans même compter les démolitions reconstructions et surélévations d'immeubles privés en cours, participent de l'augmentation incessante de la densité urbaine de Paris, qui avec 21 000 habitants/km2 est déjà 3 fois plus élevée que la moyenne des capitales européennes.

Seules des opérations de rénovation à surface de plancher constant (comme le 67 bd Poniatowski ou le 45 av Michel Bizot) ainsi que les transformations de bureaux en logement permettent à Paris de moderniser et d'adapter son bâti à densité construite égale.

À vouloir doter le 12e de toutes les constructions qu'autorise le PLU, on risque non seulement d'effacer une partie de son histoire, mais surtout de lui retirer cette ambiance reposante que ses habitants apprécient tant lorsqu'ils reviennent du centre de Paris.

Clôturons provisoirement ce sujet en rappelant et vous laissant méditer ces quelques chiffres :

• en Île de France 12 millions d'habitants vivent sur 12 000 km2 soit 1000 hab/km2
• dans la Métropole du Grand Paris 7 millions d'habitants vivent sur 814 km2 soit 8600 hab/km2
• à Paris 2,3 millions d'habitants vivent sur 105 km2 soit 21 300 hab/km2

Nous avons hier reçu ce message de Jean-Louis :

J'ai vu sur votre blog l'article sur le Chasseur de Vincennes.

J'effectue une recherche afin d'identifier les personnes et que ces statues ne restent pas anonymes. En effet, je suis l'arrière petit neveu du grenadier à Dijon, dont le nom ne figure pas sur la plaque apposée sur le socle.

J'ai pu seulement identifier le Zouave. Donc, qui est le Chasseur, est-il éventuellement de Vincennes, sinon pourquoi cette localisation ? connait-on la suite de sa carrière ? a-t-il éventuellment des descendants ?

Merci par avance pour votre attention.

Si vous avez des réponses à ses questions, écrivez-nous. Nous ferons suivre.

Le 4 décembre 2005, la placette Montempoivre réalisée quelques mois plus tôt dans le cadre du quartier vert Voûte-Bel-Air était enfin pourvue des bancs indispensables à sa convivialité.

Il n'en faisait pas davantage pour décider le conseil de quartier Bel-Air Sud à y organiser une petite fête à l'attention des enfants.

Décorations par les enfants des écoles de sapins fournis par la Mairie, ambiance joyeuse entretenue par des clowns et chocolat chaud pour les estomacs.

Voilà un type d'animation qui trouve parfaitement sa place dans la mission des conseils de quartiers car li entretient le vivre ensemble et alimente le lien social, des valeurs réclamées par tous les parisiens.

À l'origine, les fontaines permettaient l'accès de la population à l'eau potable. Au 19e siècle sont apparues des fontaines de prestige, purement décoratives, dans un style architectural classique. Après 1945, des fontaines plus originales, œuvres d'artistes aux styles très variés et s'incluant dans des projets d'urbanisme moderne ont été créées. Connaissez-vous celles du 12e ?

Treizième coup d'oeil :  

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Où se situe cette fontaine ?

Notre précédent coup d'oeil :

Cette fontaine nommée La France colonisatrice est bien sûr située place Edouard Renard (porte Dorée). Si la vedette en est la statue d'Athéna sculptée en 1931 par Leon Drivier, la fontaine par elle même composée de plusieurs bassins en cascade fait l'objet de moins de commentaires. Elle a été réalisée en 1935 par l'architecte Louis Madeline (1892-1962).

Place Edouard Renard en 1940 (cliquez pour agrandir)

À l'extrémité est, un grand bassin d'environ 12 m de côté est alimenté par 3 vasques concentriques en demi-cercle. Ce bassin s'écoule ensuite vers l'ouest dans 7 bassins rectangulaires en enfilade, de 8 m de long sur 1,5 m de large. Le dernier bassin rectangulaire se déverse dans un petit bassin en semi-circulaire où l'eau est évacuée. Au total, la fontaine mesure environ 70 m de long.

Les palmiers qui l'entourent, contestés par certains, sièent bien au style art-déco du lieu. Nous regrettons par contre, que le contour du square des Combattants d'Indochine (nom du terre-plein central) ait été redessiné lors des travaux du tramway.

Si comme nous, vous êtes attentifs à l'évolution de notre ville et plus particulièrement de notre quartier, il vous est surement arrivé de lire ou d'entendre au cours de réunions publiques faire référence aux ABF (Architectes des Bâtiments de France).

Les Architectes des Bâtiments de France (ABF) appartient au corps des AUE (Architectes et Urbanistes de l’Etat) ayant choisi l’option « Patrimoine ». Il ont pour mission d’entretenir et conserver les monuments historiques qu’ils soient protégés ou non, et de veiller au respect de la qualité de l’habitat (constructions neuves et réhabilitations) aux abords des monuments historiques et dans les autres espaces protégés. Ils exercent dans chaque département au sein du Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine (STAP).

L'Architecte des Bâtiments de France en charge des 5e, 6e et 12e arrondissements de paris se nomme Christelle DUPAS.

La mission des ABF est double :

• Entretien et conservation des monuments historiques
• Gestion des espaces protégés

Ils veillent à l'application des lois aux abords des monuments historiques, dans les secteurs sauvegardés et dans les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager.

Ils émettent un avis (assorti ou non de prescriptions) sur toute demande d'autorisation de travaux dans ces secteurs :

Selon le lieu où doivent s'effectuer les travaux, il peut s'agir d'un avis simple (le maire ou le Préfet peut passer outre) ou d'un avis conforme (le Maire ou le Préfet ne peut s'y opposer ou doit engager une procédure de recours), une disposition dont bien des élus aimeraient pouvoir se libérer.