02/06/2017
Quel avenir pour les jardins partagés ?
Un jardin communautaire ou jardin partagé est un jardin rural ou urbain géré en commun par un groupe d’habitants. La dénomination de jardin partagé est celle choisie par l'État français depuis 2014 bien que celle de jardin communautaire lui soit antérieure et reste largement utilisée dans le monde francophone.
Sur cette page de Paris.fr, la ville de paris définit le jardin partagé comme un espace vert cultivé et animé par les habitants. C'est un lieu de vie ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre générations et entre cultures. Géré par des riverains regroupés en association, il facilite les relations entre les différents lieux de vie de l'arrondissement : écoles, maisons de retraite, hôpitaux…
Les jardins partagés trouvent généralement leur place sur des parcelles de la Ville de Paris mais ils peuvent aussi être aménagés sur d'autres terrains (bailleurs sociaux, Réseau ferré de France, etc.).
Le territoire parisien compte aujourd'hui 119 jardins partagés dont une dizaine dans le 12e arrondissement :
Parallèlement, depuis 2014, pour satisfaire à moindre coût la demande des habitants pour davantage de végétalisation dans leurs quartiers, la Mairie de Paris a lancé plusieurs action visant à faire végétaliser l'espace public par des particuliers ou des associations :
- du Vert près de chez vous dont les réalisations ne nous ont pas vraiment convaincu.
- le permis de végétaliser qui a ouvert la voie aux réalisations les plus folles a certainement davantage comblé les récipiendaires, que les autres habitants du quartier.
- les rues végétales et rues vertes (av Maurice Ravel, rue de Citeaux)
- les toitures végétalisées qui sont un indéniable apport écologique, mais malheureusement bien peu visibles des parisiens.
- l'agriculture urbaine dont une manifestation est visible rue de Charenton sur l'aire exploitée par le CQ Vallée de Fécamp.
- des terrains temporairement disponibles comme c'est le cas place de la Nation sont joyeusement exploités par les jardiniers amateurs sous le regard bienveillant des élus municipaux.
Ainsi, le sympathique amateurisme qui était longtemps cantonné dans les jardins partagés a désormais droit de cité là ou la moindre plantation était exclusivement du ressort de la DEVE. Ainsi, on est en droit de se demander si certains ne seront pas tentés de remettre en question l'utilité des jardins partagés à Paris.
Une prochaine révision du PLU ne sera-t-elle pas l'occasion d'autoriser des constructions sur ceux qui sont en Zone Urbaine Générale ?
9 Rue Claude Decaen (Cliquez pour voir la situation actuelle)
07:58 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
Commentaires
Paris est sale. Boulevard de Picpus dans mon immeuble récemment ravalé, j'ai trouvé un dimanche un rat qui se baladait au cinquième étage. Les déjections des chiens et pigeons inondent nos trottoirs. Les espaces autour des arbres, rarement végétalisés harmonieusement, sont plutôt abandonnés aux mauvaises herbes. Et, je ne parle que de l'aire autour de la Place Courteline et non des bidonvilles insalubres aux portes de Paris.
La priorité n'est-elle pas la propreté des rues de la capitale et l'accueil décent des migrants ? Avec l'argent des contribuables gaspillés, embauchons de vrais jardiniers.
Écrit par : RICHARD | 06/06/2017
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