04/10/2019
Le périphérique, le Grand Paris et les Municipales
Maintes fois sur ce blog, nous avons pointé l'incongruité de la présence de l'autoroute urbain que constitue le boulevard périphérique entre la capitale et les communes qui l'entourent. Première source de pollution atmosphérique et sonore, son existence sera toujours un obstacle au désenclavement de Paris et à la construction effective du Grand Paris.
Rappelons par ordre chronologique, ces quelques articles :
Ne fêtons PAS les 40 ans du Périphérique ! (25/04/2013)
Bel-Air au delà de la muraille (16/05/2013)
Le périphérique et les municipales (28/02/2014)
Périphérique à 70 km/h : bilan très positif. Que faire de plus ? (22/01/2016)
Un échangeur de 50 000 m2 à 4 km de Notre-Dame ! (19/09/2017)
Le périphérique une frontière ? Non, un obstacle (25/01/2018)
Demain, le Périphérique aura 45 ans. Son avenir s'éclaircit (24/04/2018)
Il y a cent ans, la démolition des “fortifs”. A qui le tour ? (19/04/2019)
Déjà plusieurs prises de position des candidats déclarés ou présumés aux prochaines municipales montrent que l'avenir du boulevard périphérique tiendra une place de choix dans les programmes des candidats au poste de Maire de Paris. Par ordre alphabétique :
. David Belliard estime que c'est "une frontière" qui "ne pourra pas persister dans les prochaines années" et qu'il faut "transformer le périphérique" en réduisant par exemple la vitesse à 50 km/h (ref).
. Gaspard Gantzer : le périphérique principale source de pollution à Paris ne résout aucun problème. Il est congestionné du matin au soir et coupe le Grand Paris en deux. Le moment est venu d’agir : détruisons le (ref).
. Benjamin Griveaux propose d'organiser un "référendum local" sur le devenir du boulevard périphérique, qui devra selon lui intégrer "une voie dédiée à l'autopartage et aux transports publics (réf).
. Anne Hidalgo souhaite le faire passer de 70 à 50 km/h et de quatre à trois voies, dont une pour les véhicules propres et le covoiturage (ref).
. Danielle Simonnet prévoit de poursuivre la couverture du périphérique là où c’est possible et créer des espaces verts (réf).
. Cedric Villani estime que supprimer le périphérique parisien est « irréaliste en l'état » (ref)
Pierre-Yves Bournazel et Ian Brossat n'ont semble-t-il pas encore formellement exprimé de projet concernant l'avenir du boulevard périphérique.
Souvenir personnel
Le 18 janvier 2003, avant même la naissance de ce blog (nov 2005), nous avions adressé à Bertrand Delanoë (alors Maire de Paris), un courrier suggérant sa destruction que vous pouvez lire ici.
Le 11 février 2003, nous recevions cette réponse signée de Claude Praliaud aujourd'hui directeur de l'urbanisme de la ville de Paris.
08:08 Publié dans Elections, Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
Commentaires
J'ai toujours été stupéfaite de voir se côtoyer dans notre quartier le périphérique et les installations sportives et enseignantes (je pense notamment à l'ensemble Paul Valery loin d'être un exemple unique). Aucune mesure de protection. Les jeunes respirent le périphérique à longueur de journée. Et le projet de rénovation de PV ne semble pas prendre ce sujet en compte.
Écrit par : Cma | 04/10/2019
C'est une bonne idée de supprimer le périph. On peut d'ailleurs le fermer à tout moment, ce soir si on le souhaite. Mais que fait on du trafic camions et voitures ? où passent les camions et les voitures ?
Le recouvrir ? Si c'est pour construire des logements au-dessus, c'est non, assez de béton partout.
Écrit par : La Gazelle du XII | 04/10/2019
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