Le Quartier Bel-Air Sud

Dix-huitième coup d'oeil : 

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Nous avons photographié ce logo de la ville au sommet de l'une des deux colonnes Morris qui se trouvent sur la place Félix Eboué.

Les colonnes Morris doivent leur nom à l'imprimeur Gabriel Morris qui en a obtenu la concession à des fins publicitaires en 1868. Déjà en 1842, le préfet de la Seine Rambuteau a fait ériger de telles colonnes à Paris pour servir de support à l'affichage municipal.

En Allemagne, l'invention est attribuée au Berlinois Ernst Litfaß (1816 - 1874) qui les introduit dès décembre 1854 afin de lutter contre l'affichage sauvage.

La décision en 2006 de Bertrand Delanoë, de détruire 223 colonnes Morris, au prétexte de « désencombrer l'espace public » a soulevé une violente polémique. Il en resterait actuellement 550 dans la capitale alors qu'à Berlin il y en a 3000.

Dix-septième coup d'oeil : 

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Ce symbole de la ville orne les portes en fer forgé de l'école élémentaire située au 51 rue de Charenton.

Nous n'avons trouvé aucune indication sur la construction de cette école. Vos contributions sont bienvenues.

Seizième coup d'oeil :      

Quinzième coup d'oeil :     

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C'est sur le fronton des Bains-douches Charenton (188 rue de Charenton) que se trouve ce très beau vaisseau, emblème de la Ville de Paris.

Les douches municipales ou bains-douches sont un service public d’hygiène des municipalités françaises, mettant des douches à la disposition des usagers qui ne sont pas équipés de l'eau courante.

Venant s'ajouter aux fontaines publiques et aux vespasiennes, elles naissent à la fin du xix^e siècle, dans le mouvement hygiéniste et de réorganistation des villes, en particulier dans les villes ouvrières liées au socialisme municipal.

En 1999, les bains-douches municipaux parisiens ont vu passer 300 000 personnes. Gratuites depuis le 1er mars 2000, leur fréquentation est depuis 2006 de l'ordre 8 à 900 000 personnes par an.

La population qui les fréquente se compose essentiellement de sans domicile fixe (2/3), de mal-logés, et de travailleurs pauvres. C'est un signe indéniable de la misère qui nous entoure.

Créées dans les années 1920-1930, elles sont modernisées dans les années 1950, et ont tendance à fermer dans les années 1980. Paris compte 18 établissements dont 2 dans le 12e :

• Bain-douche Charenton : 188, rue de Charenton où se trouve également la Bagagerie 188 ainsi qu'un point Circul'livre.
• Bain-douche Audubon : 11, rue Audubon.

Quatorzième coup d'oeil :     

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Ce blason, emblème de la ville de paris, décore le fronton du Lycée Arago situé au 4 place de la Nation.

Edifié en 1880 par l'architecte De Couchy sur un plan en forme de A (comme Arago), le lycée Arago fut d’abord une école primaire supérieure (EPS). Les écoles de ce type furent créées par François Guizot par la loi de 1833 qui voulait élargir l’enseignement secondaire pour en faire suivre les cours par les enfants de famille modeste.

L’EPS Arago devient collège en 1945, puis lycée en 1960. En 2010, il comptait 683 élèves (BTS compris) dont 619 de la seconde à la terminale.

des galeries à colonnes surplombent la cour arborée

Treizième coup d'oeil :     

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Ce macaron, emblème de la ville de Paris, se trouve sur le piètement des panneaux publicitaires déroulants JCDecaux dont le déploiement est lié par contrat à celui de Vélib'.

Le conseil de Paris a adopté le 21 juin 2011, un nouveau règlement local de publicité censé "réduire de manière substantielle l'impact de la publicité extérieure, tout en travaillant à améliorer la lisibilité pour relancer la dynamique commerciale."

Certains ne contribuent pas vraiment à la qualité de l'espace public

Actuellement, Paris compte 112.000 enseignes commerciales pour 65.000 commerces, 2.413 panneaux sur les murs d'immeubles privés, 1.731 abribus ou abritaxi, 1.627 mobiliers urbains de 2 à 8 m2, 700 mâts porte-affiches, 550 colonnes d'affichage, 390 kiosques, 24 publicités lumineuses et 16 murs peints publicitaires.

Douzième coup d'oeil :    

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Cette cocarde octogonale se trouve effectivement sur le portail de l'entrée piétonne de l'Hôpital Armand Trousseau au 26 avenue Arnold Netter.

Reconstruit en 1901 après la destruction des anciens bâtiments situé près de la rue du Faubourg-Saint-Antoine et de la rue de Charenton, cet hôpital pour enfants porte le nom d’Armand Trousseau (1801-1867), médecin des hôpitaux (Hôtel-Dieu de Paris et hôpital Saint-Antoine), titulaire de la chaire de clinique médicale de l'Hôtel-Dieu. C'est un hôpital spécialisé dans les soins pédiatriques et depuis janvier 2006 le polyhandicap après son regroupement avec l'hôpital de La Roche-Guyon situé dans le Val-d'Oise.

Onzième coup d'oeil :   

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Habitants de Bel-Air Sud, qui prenez chaque jour le métro à la station Bel-Air, vous passez devant ce blason qui orne les pilliers de la ligne 6.

Dixième coup d'oeil :   

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Nous avons photographié ce blason sur une fontaine de la Promenade Plantée. Cette fontaine, d'apparence banale, entre dans la catégorie des fontaines dues à Edgar Wallace

Richard Wallace (1818-1890), est un collectionneur et philanthrope britannique qui a consacré une partie de sa fortune à l'assistance aux Parisiens assiégés par les Prussiens. Pour remédier aux problèmes d'approvisionnement en eau, il dote Paris de fontaines publiques, les fameuses fontaines Wallace. Sir Wallace est enterré au cimetière du Père-Lachaise.

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À côté du modèle le plus connu dessiné par Charles-Auguste Lebourg, on trouve parfois le modèle "en applique" dont il ne reste aujourd'hui qu'un seul exemplaire, situé rue Geoffroy-Saint-Hilaire et la simple borne-fontaine du type de celle de la Promenade Plantée

Neuvième coup d'oeil :  

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Dans un état superbe ce blason ! Normal, il se trouve place de l'Île de la réunion, sur l'une des colonnes du Trône qui viennent d'être resraurées. Il orne le chapiteau des guérites.

Construites en 1787, les colonnes du Trône (l'une dans le 12e et l'autre dans le 11e) constituaient la barrière de Vincennes de l'enceinte des Fermiers Généraux qui délimitait Paris jusqu'en 1860. Ce n'est qu'en 1875 qu'elles ont été surmontées des statues que nous connaissons actuellement (Philippe Auguste dans le 12e et Saint-Louis dans le 11e).