Le Quartier Bel-Air Sud

Septième coup d'oeil (ouvrez vos oreilles) :    

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Même si vous ne saviez pas que ce tableau représente sa chambre à Arles, il serait bien étonnant que, comme Arnaud, vous n'ayez identifié qu'il est dû à Vincent Van Gogh. L'œuvre, composée lors du séjour arlésien du peintre (février 1888-mars 1889), témoigne de la fascination de Van Gogh devant les couleurs chaudes et les lumières éblouissantes du Midi.

La rue de notre arrondissement qui porte le nom de Van Gogh est située entre le quai de la Rapée et la rue de Bercy. Elle a été ouverte en 1972 en remplacement du passage Genty. Le nom de van Gogh lui a été attribué en 1978.

Vincent Van Gogh (1853-1890) est un peintre et dessinateur néerlandais. Son œuvre pleine de naturalisme, inspirée par l'impressionnisme et le néo-impressionnisme, annonce le fauvisme et l'expressionnisme. Au début du xxie siècle, c'est l'un des peintres les plus connus au monde.

A droite, son autoportrait au chapeau de feutre (1887)

Quatrième coup d'oeil :  

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Vous aviez probablement reconnu l'apprenti Sorcier de Paul Dukas (1865-1935).

L'allusion musicale concernait la rue Paul Dukas, rue piétonne créée dans le cadre de la ZAC Reuilly et qui borde l'ancienne Gare de Reuilly.

Paul Dukas (à droite en 1934) est un compositeur français né à Paris le 1er octobre 1865 et mort à Paris le 17 mai 1935. Il étudia au Conservatoire de Paris et fut l'élève de Guiraud, un ami de Bizet. Il quitta le Conservatoire pour se consacrer à la critique et à la composition musicale et fut ami de Claude Debussy.

Son perfectionnisme l'amena à détruire beaucoup de ses partitions dans les années 1920.

Son œuvre la plus célèbre demeure le scherzo L'Apprenti sorcier (inspiré par Der Zauberlehrling de Goethe) qui a été popularisée par le film Fantasia, de Walt Disney :

Sixième coup d'oeil (ouvrez vos oreilles) :    

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L'extrait que nous vous proposions la semaine dernière provient de la Symphonie sur un chant Montagnard 'Cévenole' de Vincent d'Indy (à gauche, son buste sculpté par Antoine Bourdelle).

Compositeur français né à Paris en 1851 et mort à Paris le 2 décembre 1931, Vincent d'Indy est un illustre compositeur, pédagogue et chef d'orchestre.

Sa production se situe en dehors de toute révolution musicale propre à ses contemporains Debussy, Fauré et Ravel. Son esthétique, essentiellement germanique, s'inspire de Bach, Beethoven, Franck et Wagner.

L'avenue Vincent d'Indy a donné son nom au Collège sur le site duquel vous pourrez approfondir la biographie de Vincent d'Indy.

"Autour du piano", tableau de Henri Latour, 1885
Emmanuel Chabrier au piano, et de gauche à droite
Adolphe Jullien, critique d'art ; Boisseau, violoniste à l'Opéra
Camille Benoit, historien d'Art ; Edmond Maitre, érudit musicien
Lascoux, magistrat mélomane
Vincent d'Indy, et A. Bigeon, romancier critique d'Art.
(Collection Musée d'Orsay )

Cinquième coup d'oeil (ouvrez vos oreilles) :    

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Ce tableau intitulé Les Anémones a été réalisé par le peintre Maurice Denis en 1891.

La rue Maurice Denis a été ouverte lors du réaménagement de l'îlot Chalon dans la zone de la gare de Lyon. Elle a pris le nom du peintre en 1987.

Maurice Denis (1870-1943) habite et travaille durant presque toute sa vie à Saint-Germain-en-Laye, tout en faisant de fréquents séjours en Bretagne et en Italie. Dès sa jeunesse et ses études d’art à l’académie Julian, il fait la connaissance de Paul Sérusier qui est comme lui à la recherche de nouvelles solutions esthétiques. Après la leçon de peinture donnée par Paul Gauguin à Sérusier en 1888 à Pont-Aven, le groupe des Nabis se forme et Maurice Denis en fait partie. Surnommé le « Nabi aux belles icônes », il est aussi le théoricien du groupe.

Maurice Denis : Les Muses (1893)

Troisième coup d'oeil :  

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Si vous avez reconnu cet Adagio en ré mineur, vous savez que cette oeuvre est associée au nom de Tomaso Albinoni. C'est bien à la rue Albinoni que nous faisions allusion.

Tomaso Giovanni Albinoni (14 juin 1671 - 17 janvier 1751), né et mort à Venise, est un violoniste et un compositeur italien.

Issu d'une famille très aisée — des marchands de papier —, Albinoni peut se consacrer à la musique sans crainte de soucis financiers. Il se qualifie lui-même de dilettante veneto.

Il est aujourd'hui reconnu que l'Adagio d'Albinoni, est en réalité une œuvre composée en 1945 par Remo Giazotto et éditée en 1958 à partir du fragment d'une sonate perdue d'Albinoni.

La rue Albinoni créée lors de l'aménagement de la ZAC Reuilly a été ainsi dénommée par arreté du 16 décembre 1991.

Quatrième coup d'oeil (ouvrez vos oreilles) :   

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L'extrait musical que nous vous avons soumis la semaine dernière provenait de la Messe des morts (Requiem) de François-Joseph Gossec (1734-1829).

La rue Gossec, ouverte en 1899, a été ainsi nommée en 1900.

Né à Vergnies dans le Hainaut (Belgique wallone), François-Joseph Gossec (1734 - 1829) se forme dans les maîtrises de la Collégiale de Walcourt et de la Cathédrale d’Anvers avant de gagner Paris. En 1760, il compose son Grand Requiem, dont l’influence sera non négligeable sur certaines œuvres sacrées de Mozart, mais aussi de Schubert.

Si la musique sacrée représente un volet important de l’œuvre du compositeur, la musique de chambre occupe également une grande place mais c’est principalement sa contribution à l’évolution de la symphonie qui sera marquante.

Son nom reste indissolublement lié à la création du Conservatoire de Paris dont il fut un des fondateurs. L’ombrageux Berlioz lui-même lui a rendu hommages et louanges.

Troisième coup d'oeil (ouvrez vos oreilles) :   

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Cette nature morte est due au peintre Antoine Vollon (1833-1900)

La rue Antoine Vollon se trouve dans le quartier d'Aligre où elle borde le square Trousseau.

Antoine Vollon fut l'un des représentants du mouvement réaliste et l'un des plus célèbres peintres de natures mortes, d'esprit traditionaliste, de la seconde moitié du XIXe siècle.

De nos jours, ses paysages retiennent davantage. On y perçoit des influences diverses : Corot, Courbet et les impressionnistes.

Antoine Vollon : La Seine à Bercy

Deuxième coup d'oeil :  

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Si vous avez reconnu la Danse Hongroise N°6 en ré majeur, vous connaissez son compositeur, Johannes Brahms. C'est bien à la rue Brahms que nous faisions allusion 

Johannes Brahms (né le 7 mai 1833 à Hambourg, mort le 3 avril 1897 à Vienne) est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand.

Il est vu par beaucoup comme le "successeur" de Ludwig van Beethoven et sa première symphonie a été parfois considérée comme étant la dixième symphonie de Beethoven.

A la différence d'autres grands compositeurs de musique classique, Johannes Brahms n'a jamais composé d'opéras.

La rue Brahms créée lors de l'aménagement de la ZAC Reuilly a été ainsi dénommée par arreté du 16 décembre 1991.