Le Quartier Bel-Air Sud

Douzième coup d'oeil :    

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Que représente cette photo satellite ?

Notre précédent coup d'oeil :

Cette vue aérienne est effectivement celle de l'entrée du Lycée Paul Valéry situé 38, boulevard Soult.

Nous vous souhaitons des vacances aussi agréables et bénéfiques que possible.
Mais un scoop peut toujours 'tomber'. Alors, pour être sûr de ne manquer aucune information, inscrivez-vous sans plus tarder à notre 'NewsLetter' (colonne de droite), qui sera diffisée un vendredi sur deux durant cette période.

Onzième coup d'oeil :    

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Notre précédent coup d'oeil :

Comment n'auriez-vous pas reconnu la place Sans-Nom située à l'intersection des boulevards de Reuilly et de Picpus ainsi que des rues Louis Braille et de Picpus.

Nous vous avons tout dit sur cette place ainsi dénommée en 2002 par les conseillers de quartier lors de leurs marches exploiratoires de préparation au PLU.

Nous vous avons maintes fois dit que jusqu'en 1860, s'y trouvait la barrière de Picpus qui marquait la frontière entre l'ancien 8e arrondissement de Paris et la commune de Saint-Mandé.

Nous vous avons dit que chaque premier dimanche du mois (excepté en août) s'y tient depuis 2004 un rendez-vous Circul'Livre.

Nous vous avons dit qu'en ce moment y est visible l'exposition Le Bestiaire de Bel-Air.

Nous vous avons dit notre regret que dix ans après que la demande en ait été exprimée, elle n'ait pas bénéficié de la restructuration qui en ferait un lieu de convivialité du quartier plutôt que le rond-point automobile actuel.

Mais les élections municipales approchent et déjà on parle de réaménagement de la place de la Bastille (un évident besoin) et de celle de la Nation (un besoin infiniment moins évident). Peut-être verrons-nous prochainement un(e) candidat(e) s'engager sur l'avenir de la place Sans-Nom.

Dixième coup d'oeil :    

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Notre précédent coup d'oeil :

Cette vue aérienne est celle des immeubles situés au centre du secteur dit Sahel-Montempoivre traversé par la rue Marie Laurencin, une voie piétonne créée en 1987 qui relie la rue du sahel au jardin Charles Péguy.

Les immeubles qui l'entourent comportent des logements sociaux gérés par la RIVP et ICF La Sablière. Ils ont été construits par l'architecte Alain Gillot.

En leur milieu se trouve une pyramide (nettement visible sur la photo) dans laquelle débouche l'aération des parkings souterrains.

Si elle constitue un point de repère du quartier, cette pyramide obstrue la vue en direction du jardin Péguy et engendre un sentiment d'insécurité quand on doit la contourner.

Quand on ajoute à cela son manque d'entretien, elle apparaît à nos yeux comme une erreur d'urbanisme que nous espérons voir corrigée un jour.

Neuvième coup d'oeil :    

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Notre précédent coup d'oeil :

Il aurait été impensable qu'au moins un lecteur n'ait reconnu la Fontaine aux lions de la place Félix Eboué.

Faut-il rappeler que la fontaine a été conçue par l'architecte Gabriel Davioud (1823-1881) et les huit lions de bronze sculptés par Henri-Alfred Jacquemart (1824-1896).

Rappelons également que cette fontaine se trouvait initialement place du Château-d'eau (actuelle place de la République). Elle a été installé en 1880 place Daumesnil (la place Daumesnil a pris le nom de place Félix Eboué en 1946). Voir ici toute l'histoire.

Magnifiquement restaurée en 2012 par les ateliers Tollis, elle constitue l'un des symboles de l'arrondissement.

Le retour des lions (Credits photo Tollis)

Huitième coup d'oeil :    

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Notre précédent coup d'oeil :

Cette vue satellite était celle de l'un des bâtiments du square Georges Contenot.

Le square Georges Contenot est un réseau de voies privées multiples créées en 1954 et parcourant l'espace d'un ensemble d'habitations à bon marché situées entre la rue Claude-Decaen, la rue de Gravelle et la rue de la Brèche-aux-Loups. Il doit son nom à Georges Contenot (1868-1948) qui fut conseiller municipal de Paris et responsable du logement social de la ville.

Philippe Dordini nous en propose ici une video originale prise sous la neige à l'aide d'un Quadcoptère :

Quadcoptere a Paris Square Georges Contenot... par PhilippeDordini

Cet ensemble HLM qui culmine à 45 mètres (R+14) a été construit entre 1952 et 1957 par les architectes Maître(s) d'œuvre : Jacques Bourgeois, Joseph Bukiet, Jean-Baptiste Hourlier, Gilbert Lesou, Alfred Picard et Georges Toury.

 

Il fait l'objet d'un projet d'extension requalification décrit sur cette page su site de la Mairie du 12e.

Septième coup d'oeil :    

 

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Cette vue aérienne est celle de la piscine Carnot située 34 boulevard Carnot en situation couverte.

La piscine Carnot a été construite en 1967 par l'architecte Roger Taillibert. Qualifiée d'expérimentale, elle est située dans la "zone verte" édifiée à l'emplacement des anciennes fortfications. Elle constitue une extension de la piscine du Club des nageurs de Paris conçue par Jean-Claude Dondel et Roger Dhuit au début des années 60. Trois bassins la composent et le plus grand possède la particularité qui oriente tout le projet, de se couvrir et se découvrir très rapidement.

Roger Tallibert est un architecte français né en 1926.  Spécialiste renommé pour l'utilisation des voiles de béton, il a consacré sa carrière à construire pour le sport et dans l'esprit du sport. Parmi ses nombreuses réalisations, on retiendra l'une des plus emblématique se trouvant à Paris : le Parc des Princes (de 1969 à1972).

Sixième coup d'oeil :    

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Notre précédent coup d'oeil :

Nombre de nos lecteurs ont probablement reconnu le plan oroginal de la fondation Eugène Napoléon située au 254 rue du Faubourg Saint-Antoine.

Le 26 janvier 1853, la Commission municipale de Paris « vote une somme de 600 000 francs or pour l’acquisition d’un collier de diamants » destiné à l’Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Mais deux jours plus tard, l’Impératrice refuse le collier, souhaitant qu’avec cet argent, soit créé « un établissement d’éducation gratuite pour les jeunes filles pauvres », La somme servira à la construction d’un bâtiment dans le 12ème arrondissement.

L’architecte Jacques Ignace Hittorff (1792-1867) donnera la forme d’un collier aux bâtiments inaugurés le 28 décembre 1856. L’établissement reçut la dénomination de « Maison Eugène Napoléon », en l’honneur du jeune Prince impérial, Louis-Eugène, né l’année de l’institution en 1856.

Cinquième coup d'oeil :   

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Notre précédent coup d'oeil :

Cette vue aérienne est celle d'un groupe d'immeubles compris entre la rue Lamblardie et la rue du docteur Goujon.

Les immeubles de ces deux rues ont été conçus par les mêmes architectes supposé être Boutterin & Landes, ce qui explique l'étonnante homogénéité de leur plan. Si vous vous êtes interrogés sur le nom partiellement effacé de l'architecte de ces immeubles, vous lirez avec grand intérêt cet article du blog Bloc-notes.

La rue Lamblardie, relie la place Félix Eboué à la rie de Picpus. Elle a été ainsi dénommée le 10 Août 1868. Précédemment rue des Moulins et antérieurement rue des Deux Moulins ou des Deux Moulins Saint-Antoine. Elle est indiquée sur le plan de Jouvin de Rochefort (1672).

rue du docteur Goujon

Le docteur Etienne Goujon (1840-1907) fût sénateur de l'Ain et Maire du 12e arrondissement de Paris entre 1879 et 1900. En 1866, il soutient sa thèse de doctorat à la faculté de médecine de Paris (Etude sur quelques points de physiologie et d'anatomie pathologique).

Après avoir effectué une mission dans la Nièvre où sévit une épidémie de choléra, il reprend la maison de santé pour aliénés de la rue de Picpus.

La rue qui porte son nom a été percée en 1926 sur l'emplacement du parc de sa maison de santé.

Quatrième coup d'oeil :  

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Notre précédent coup d'oeil :

Vue d'en haut, c'était bien sûr l'église du Saint Esprit située au 186 avenue Daumesnil.

Appelée parfois la « Sixtine » des années 30, l'église du Saint Esprit construite par Paul Tournon est contemporaine de l'exposition coloniale de 1931.

Elle évoque, par ses coupoles, Sainte-Sophie de Constantinople. Environ 70 artistes ont participé à sa décoration (fresques, peintures, mosaïques, sculptures, vitraux, ferronnerie d’art…). Parmi eux : Maurice Denis, George Desvallières (chemin de croix), Untersteller, Sarrabezoles, célèbres artistes de l’entre-deux-guerres.

En 1979, l'église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

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