18/06/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (25)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Vingt-cinquième coup d'oeil :
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Qui est ce personnage ?
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Ce buste représente Adolphe Sylvestre Félix Éboué (1884-1944), administrateur colonial, résistant et homme politique français. Félix Eboué est le seul noir qui repose au Panthéon.
"Le lion qui est debout et qui dit non", dira Senghor (son gendre) à propos du premier résistant de la France d'outre-mer, le Guyanais Félix Éboué. Lorsque le général de Gaulle lance l'appel du 18 Juin, cet administrateur colonial, petit-fils d'esclaves né en 1884, occupe depuis deux ans la fonction de gouverneur du Tchad. Accueillant tel un ultime recours "ce cri d'espérance lancé pendant que les pires malheurs s'abattaient sur la France", il prend le parti de la France libre contre le régime de Vichy et prépare en secret le ralliement du Tchad et du reste de l'Afrique-Équatoriale française (Source Jeune Arfrique).
La place Félix-Éboué, aménagée à l’emplacement de la barrière de Reuilly sur le mur des Fermiers généraux, s’est d’abord appelée place Daumesnil. Elle porte son nom actuel depuis 1947, lorsque le Conseil municipal de Paris décida de renommer la place en son hommage.
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11/06/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (24)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Vingt-quatrième coup d'oeil :
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Ce portrait est celui d'Antoine Furetière (1619-1688) personnage il est vrai, peu connu tant comme figure du quartier que dans ce qu'il a laissé dans l'histoire.
Antoine Furetière est un poète, fabuliste, romancier né à Paris, le 28 décembre 1619. Il fut admis à l'Académie Française en 1662 en remplacement de Boissat, et reçu le 15 mai. Il est célèbre par la querelle et le procès qu’il eut avec l’Académie au sujet de son Dictionnaire ; il fut exclu de l’Académie le 22 janvier 1685, mais ne fut remplacé qu’à sa mort. Il se vengea de la décision prise par l’Académie contre lui en publiant contre elle des factums célèbres ; son privilège lui ayant été retiré en France, il fit paraître son Dictionnaire en Hollande. Furetière fut l’un des six premiers académiciens admis aux spectacles de la cour ; il avait été l’ami de La Fontaine, de Boileau et de Racine. Il est mort le 14 mai 1688.
Place Antoine Furetière
La place Antoine Furetière est située à l'intersection de la rue de la Nouvelle Calédonie, de la rue du Général Archinard et de l'avenue du Général Messimy. La dénomination "rue Antoine Furetière" a été attribuée en 1934 à la voie commencant boulevard Carnot et finissant avenue du Général Messimy. Cette voie ayant été été supprimée en 1959, le conseil de Paris a décidé en 2007 de renouveler l'hommage rendu au célèbre écrivain et académicien.
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04/06/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (23)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Vingt-troisième coup d'oeil :
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Ce portrait est effectivement celui du poète Charles Péguy (1873-1914)
Petit-fils de paysans et fils d’artisan, il fit l’École Normale Supérieure. Il s’engagea dans la défense des idées socialistes, fondant en particulier en 1900 les Cahiers de la Quinzaine, revue où paraîtront ses pamphlets et ses œuvres poétiques. Peu à peu, il se tourna vers un certain patriotisme et vers la foi catholique. Il fut tué au tout début de la guerre de 14.
Un peu enclavé dans la ZAC Sahel-Montempoivre, le square Charles Péguy pourtant d'une surface de près de 16 000 m2 est méconnu de nombreux habitants du quartier. Encore plus rares sont ceux qui savent pourqoi le square Charles Peguy porte le nom du célèbre poète. Un article paru dans Historia nous en apporte la réponse :
Lorsque la mobilisation est proclamée le dimanche 2 août, la feuille d'appel de Péguy lui confie la mission de convoyer 3000 réservistes de la gare de Bel-Air-Raccordement, dans le quartier de Reuilly, à destination de Coulommiers. ... Le samedi 5 septembre 1914, à cinq heures et demie de l'après-midi, aux environs du village de Villeroy, près de Meaux, le lieutenant Charles Péguy est frappé d'une balle en plein front qui le tue net.
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28/05/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (22)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Vingt-deuxième coup d'oeil :
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Vous aviez probablement reconnu le marquis de La Fayette (1757-1834).
Chef des volontaires français engagés dans la guerre de l'Indépendance américaine, le marquis de La Fayette tenta ensuite de réconcilier la monarchie française et la Révolution. En 1789 puis en 1830, c'est lui qui remit au souverain (respectivement Louis XVI et Louis-Philippe) les trois couleurs devenues les symboles de la République (source).
Le marquis de La Fayette, héros de la guerre d’indépendance des Etats-Unis, fut enterré en 1834 le cimetière de Picpus (35 rue de Picpus) à côté de sa femme, dont les sœurs et la mère reposent dans les fosses communes.
Tous les 4 juillet jour de sa fête nationale, l’ambassade des Etats-Unis vient au cimetière rendre hommage à La Fayette.
Le cimetière de Picpus est le seul cimetière privé de la ville de Paris. Vous pouvez le visiter :
- en été : tous les jours en été de 14h à 18h sauf lundi et jours fériés
- en hiver : tous les jours de 14h à 16h sauf dimanche et lundi
Tarif d’entrée : 3 EUR payable au gardien à gauche de l’entrée.
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21/05/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (21)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Vingt-et-unième coup d'oeil :
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Ce portrait représente Edmond James de Rothschild banquier, philanthrope et collectionneur français né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 19 août 1845 et mort à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 2 novembre 1934. Il a été une des figures de proue du sionisme.
L'Hôpital Rothschild a été construit entre 1912 et 1914 à son initiative.
Il avait initialement vocation à soigner et accueillir les patients de religion juive. Déclaré hôpital auxiliaire militaire durant la guerre de 1914-1918, il reçut sans distinction religieuse les blessés du front et les civils victimes de la guerre.
Le 1er janvier 1954, après quarante années de gestion privée, Rothschild fut donné à l'Administration centrale de l'Assistance Publique contre le versement d'un franc symbolique.
En 2010, un nouvel hôpital Rothschild a été construit. Son projet médical s'articules autour de trois spécialités : la Gériatrie, la Médecine Physique et de Réadaptation et d'Odontologie. Son entrée est située au 5 rue de Santerre.
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14/05/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (20)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Vingtième coup d'oeil :
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Ce portrait est celui d'Emile Courtet dit Emile Cohl (1857-1938)
Emile Cohl, cela ne vous dit rien ? Il s'agit pourtant d'un des inventeurs du dessin animé en France. Entre 1908 et 1923, il inventera tout un univers burlesque et poétique, que la liste de quelques uns des titres laisse deviner : Fantasmagories, Monsieur Clown chez les Lilliputiens, Le Musée des grotesques... De l'animation, mais aussi des prises de vue réelles, qui font de lui un des pionniers du burlesque en France, dans la veine fantastique de Méliès.
Emile Cohl: Fantasmagorie (1908) par iconauta
Le square Emile Cohl est situé boulevard Soult. La Ville a eu la bonne idée de le faire voisiner avec le square Georges Méliès que Cohl rencontra une unique fois en 1936 à la maison de retraite des artistes d'Orly.
Rencontre entre Emile Cohl (à droite) et Georges Méliès
sous l'initiative de Lo Duca
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07/05/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (19)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Dix-neuvième coup d'oeil :
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Ce buste représente le compositeur français François Joseph Gossec (1734-1829) l'un des créateurs de la symphonie, l'auteur d'hymnes révolutionnaires et l'un des fondateurs du Conservatoire de Paris où, de 1795 à 1814, il enseigna la composition.
Né à Vergnies dans le Hainaut (Belgique wallone), François-Joseph Gossec (1734 - 1829) se forme dans les maîtrises de la Collégiale de Walcourt et de la Cathédrale d’Anvers avant de gagner Paris. En 1760, il compose son Grand Requiem, dont l’influence sera non négligeable sur certaines œuvres sacrées de Mozart, mais aussi de Schubert.
Son nom reste indissolublement lié à la création du Conservatoire de Paris dont il fut un des fondateurs. L’ombrageux Berlioz lui-même lui a rendu hommages et louanges.
La rue Gossec a été ouverte en 1899 et ainsi nommée en 1900. Remarquons le remarquable raccord architectural qui a été réalisé entre le 14 rue Gossec et le 106-108 rue de Picpus.
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Au risque de déplaire à certains nostalgiques, nous pensons que c'est très réussi et que cette diversité est nécessaire pour que comme on le craint souvent, Paris ne devienne pas une ville musée.
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30/04/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (18)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Dix-huitième coup d'oeil :
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Notre précédent coup d'oeil :
Ce buste représente le général Michel Brice Bizot (1795-1855)
Ainsi dénommée le 24 mai 1916, l'avenue du Général Michel Bizot fut précédemment rue du Général Michel Bizot et antérieurement rue Michel Bizot. Elle a englobé une partie de la rue de la Voûte du Cours (entre les rues de Montempoivre et du Sahel). En 1962, la partie comprise entre la rue du Sahel et le Cours de Vincennes a pris le nom d'avenue du Docteur Arnold Netter.
Habitants de Bel-Air et de la Vallée de Fécamp, vous connaissez dans le détail l'avenue du Général Michel Bizot, mais peut-être pas cette vue prise de l'intérieur du numéro 101-103 lors de l'incendie (en juillet 1909) des entrepots à foin de l'entreprise Bertaux.
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Il ne vous aura pas échappé que cette adresse est aujourd'hui celle du garage Cab Nation
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23/04/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (17)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Dix-septième coup d'oeil :
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Ce portrait est celui du préhistorien Edouard Lartet (1801-1871)
Véritable autodidacte, Edouard Lartet incarne l’essor de la Paléontologie et la naissance de la Préhistoire au XIXème siècle. Cette passion pour les états anciens de la vie sur terre, née de la découverte des richesses paléontologiques du Gers, le conduisit à réaliser des travaux qui firent de lui l’un des naturalistes les plus influents de son temps, dont la carrière fut consacrée quelques mois avant sa mort par sa nomination de Professeur de Paléontologie au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris.
Vue générale de la vallée de la Vézère avec l'abri Cro-Magnon en 1868
(Edouard Lartet et Henry Christy - Reliquiae Aquitanicae)
La rue Edouard Lartet ouverte en 1969 a pris son nom en 1974. Cette voie présente la particularité d'avoir une petite portion perpendiculaire à son axe central passant sous le périphérique pour rejoindre le boulevard de la Guyane et la ville de Saint-Mandé. C'est une rue totalement dépourvue d'habitations.
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16/04/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (16)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Seizième coup d'oeil :
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Ce portrait photographique représente Paul Valéry (1877-1945) poète, auteur, essayiste et critique littéraire français né à Sète.
Son œuvre particulièrement pléthorique est marquée par une quête de la poésie pure ainsi que d'une réflexion sur le langage. Parmi ses ouvrages les plus marquants, on retiendra notamment "La jeune Parque" en 1918, "Le cimetière marin" en 1820 ou encore "Charmes" parus en 1922.
Son immense succès a fait de lui une "espèce de poète d'Etat" : élu à l'Académie française en 1925, il est nommé professeur de poétique au Collège de France en 1937, et reçoit des funérailles nationales en 1945.
Dans le 12e, la Cité scolaire Paul Valéry (38 boulevard Soult) regroupe un Collège, un Lycée et des classes préparatoires aux grandes écoles.
En avril 2010, la Cité Scolaire Paul Valéry a fêté son jubilé.
Le 10 avril 2010 lors du jubilé du Lycée
En octobre 2012, le conseil régional d'Ile-de-France a donné son feu vert pour sa reconstruction à l'horizon 2018. Ce projet n'a pas encore donné lieu à des informations concernant son architecture et son financement.
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Le Centre Sportif Paul Valéry (15 rue de la Nouvelle Calédonie) est un établissement de la Ville de Paris prioritairement réservé aux scolaires mais accessible librement à certaines heures de la semaine. Il est équipé de :
- Terrain de football
- Terrain d’éducation physique et piste d’athlétisme
- 6 courts de tennis dont trois couverts
- Parcours de santé
- Gymnases
07:33 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris