26/03/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (13)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Treizième coup d'oeil :
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Qui est ce personnage ?
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Bien évidemment, ce portrait est celui de Denis Diderot peint en 1867 par Louis-Michel an Loo
Denis Diderot (1713-1784), grand philosophes des Lumières a apporté son érudition débordante et ses qualités novatrices dans de nombreux domaines. Il s’est illustré aussi bien dans le roman, le théâtre, la critique que l’essai. Mais cet homme curieux et avide de connaissance est surtout resté dans la postérité avec la formidable entreprise de l’Encyclopédie, sur laquelle il a travaillé sans relâche pendant plus de 20 ans. Il avait la certitude que seul le savoir pouvait faire triompher la raison et ainsi faire progresser le monde.
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Réalisé par le baron Haussmann en 1853 dans le but de relier la Seine à la place de la Nation en passant par la Gare de Lyon, l'actuel boulevard Diderot s'appelait alors boulevard Mazas, en l’honneur du colonel Jacques François Marc Mazas (1765-1805). La prison Mazas se trouvait également sur ce boulevard de 1850 à 1898.
Le boulevard Diderot a fait l'objet d'une requalification en 2011
La très réussie Résidence Denis Diderot pour jeunes travailleurs
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19/03/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (12)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Douzième coup d'oeil :
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Son portrait est assurément moins connu que celui que nous vous soumettons aujourd'hui. Il s'agissait d'Armand Trousseau (1801-1867) médecin clinicien français. Un site complet a été créé par Franck Devedjian à sa mémoire. Consultez-le ici.
L'hôpital Armand Trousseau (26 av du Dr Arnold Netter) : Reconstruit en 1901 après la destruction des anciens bâtiments situé près de la rue du Faubourg-Saint-Antoine et de la rue de Charenton, cet hôpital est spécialisé dans les soins pédiatriques et depuis janvier 2006 le polyhandicap après son regroupement avec l'hôpital de La Roche-Guyon situé dans le Val-d'Oise.
Dans le quartier d'Aligre, le square Trousseau occupe l’ancien emplacement de l’hôpital parisien. La rue Trousseau qui lui est proche est située dans le 11e.
La cour d'honneur de l'ancien hôpital Trousseau © AP-HP
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12/03/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (11)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Onzième coup d'oeil :
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Vous aviez probablement reconnu le portrait de Maurice Ravel (ici en 1928).
Maurice Ravel, de son nom de baptême Joseph Maurice Ravel, est un compositeur français de l’époque moderne, né à Ciboure le 7 mars 1875 et mort à Paris le 28 décembre 1937. La suite sur Wikipedia.
Son célébrissime Boléro a été composé en 1928.
Chorégraphie de Maurice Béjart sur le Bolero de Ravel
L'avenue Maurice Ravel est bien connue dans l'arrondissement, car elle dessert en particulier le centre du même nom et le Théatre Douze.
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05/03/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (10)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Dixième coup d'oeil :
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Dans ce cadre somptueux se trouve le portrait de Jacques Elie Lamblardie (1747-1797).
Jacques-Élie Lamblardie, est un ingénieur français, fondateur et premier directeur de l'École polytechnique.
Il œuvre sur les travaux maritimes dans les ports de Dieppe, du Tréport et du Havre. Il convainc sur place Louis XVI de l'utilité des travaux du Havre, et les met en œuvre.
Directeur de l'École des ponts et chaussées, Lamblardie est confronté à une pénurie d'élèves suffisamment formés. Il conçoit l'idée d'une école préparatoire à l'ensemble des corps d'ingénieur. Lamblardie fonde alors l'École centrale des travaux publics qui devient ensuite l'École polytechnique, et il en est le premier directeur.
Ecole Polytechnique, rue Descartes à Paris.
La rue Lamblardie, relie la place Félix Eboué à la rue de Picpus. Elle a été ainsi dénommée le 10 Août 1868.
Précédemment rue des Moulins et antérieurement rue des Deux Moulins ou des Deux Moulins Saint-Antoine, elle est indiquée sur le plan de Jouvin de Rochefort (1672).
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26/02/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (9)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Neuvième coup d'oeil :
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Ce buste de bronze sculpté par Étienne Leroux (1836-1906), représente Louis Braille (1809-1852). On peut le voir au sommet du monument situé dans le jardin de sa maison natale à Coupvray, petit village de France situé à l'est de Paris.
À l'âge de trois ans, alors qu'il joue avec une serpette servant à couper le cuir dans l'atelier de bourrellerie de son père, il se blesse gravement à un oeil. Au bout de quelques mois, l'autre oeil est contaminé et Louis Braille perd complètement la vue.
Il fréquente l'école de son village puis, à l'âge de 10 ans, est admis à l'Institution Royale des Jeunes Aveugles de Paris (devenue depuis l'Institut national des jeunes aveugles), fondée en 1784 par Valentin Haüy. Il y passera 24 ans de sa vie, d'abord comme élève, puis comme professeur, et y mettra au point son alphabet.
Louis Braille meurt le 6 janvier 1852, à l'âge de quarante-trois ans, victime de la tuberculose qui le mine depuis près de dix-sept ans. En 1952, ses cendres sont transférées au Panthéon.
La rue Louis Braille, ainsi dénommée en 1885 est une rue du quartier Bel-Air Sud qui relie le 4 boulevard de Picpus au 113 avenue Michel Bizot ou pour les habitués des lieux, la place Sans-Nom à la placette Montempoivre.
Rue Louis Braille en Braille le 4 octobre 2013
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19/02/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (8)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Huitième coup d'oeil :
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Ce portrait en noir et blanc d'un homme au visage un peu sombre est celui d'André Derain (1880-1954)
André Derain est un peintre et un sculpteur français. Il fait partie du groupe fondateur du mouvement Fauviste. Il a peint des portraits, des paysages, des marines, mais aussi des décors de théâtre, fut sculpteur, graveur et même illustrateur. Une grande partie de son oeuvre se trouve exposée au musée d'art moderne de Troyes.
André Derain - Les deux péniches (1906)
La rue André Derain, ainsi dénommée en 1987 a été créée dans le cadre de l'aménagement du secteur Sahel-Montempoivre. Longue de 60 mètres, elle est située ici.
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12/02/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (7)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Septième coup d'oeil :
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Vous connaissez son nom, mais curieusement, la plaque de rue qui lui est consacrée ne mentionne ni ses prénoms, ni ses qualités.
Il s'agissait de Benoît Prosper Sibuet, général de brigade du Ier Empire, né le 9 juin 1773 à Belley, Ain, France et tué en Silésie, près de Loewenberg, le 29 août 1813.
Le nom de Sibuet est inscrit sur l'Arc de Triomphe en mai 1867, sur le pilier sud, en bas de la colonne 30.

La dénomination de la rue Sibuet a fait l'objet d'un décrêt le 10 août 1868. Elle faisait précédemment partie du sentier Saint-Antoine, voie tracée sur le plan cadastral de 1812. La partie de cette voie qui s'étendait entre la rue de Picpus et le chemin de fer de Vincennes a été dénommée rue de Toul en 1893.
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05/02/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (6)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Sixième coup d'oeil :
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Ce portrait représente Georges-Marie Contenot (1868-1948) qui fut conseiller municipal et secrétaire général de l'Office public d'habitations de la Ville de Paris. En 1934 et 35, il fut président du Conseil Municipal de Paris. On sourit en relisant certaines de ses propositions :
Proposition n° 88, 1929, de Georges Contenot "tendant à réglementer la circulation des voitures automobiles dans Paris".
Proposition, n° 36, 1931, de Fernand Moriette, René Fiquet, Georges Contenot et de Pressac "tendant à la réalisation d'un nouvel aménagement de la place de la République".
Proposition n° 113, 1936, de Georges Contenot "tendant à l'exécution d'un programme d'aménagement du quartier de la Porte Saint-Martin et de ses abords à comprendre dans le programme des grands travaux de Paris et de la banlieue parisienne".
Aujourd'hui, le nom de Georges Contenot est principalement associé au square qui porte son nom dans le quartier de la Vallée de Fécamp et sur lequel ont été construits en 1954 un ensemble d'habitations à bon marché aujourd'hui gérées par Paris Habitat OPH.
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Le square Contenot est actuellement l'objet d'une requalification intégrant la construction de 91 logements sociaux et d'une crèche de 66 berceaux. On retrouvera ici la présentation (pdf 5,06 Mo) qui en a été faite par Paris Habitat OPH en mai 2009.
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29/01/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (5)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Cinquième coup d'oeil :
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Ce portrait représente Antoine Joseph Santerre (1752-1809)
Né le 16 mars 1752 à Paris, Antoine Joseph Santerre est le troisième des six enfants d’un riche brasseur du Cambrésis, venu s’établir en 1747 dans la capitale, faubourg Saint-Antoine, où il achète successivement deux brasseries. Antoine Joseph est admis au collège des Grassins, où il se passionne pour la chimie. Une fois émancipé, étant fils de maître, il exerce à son tour la profession lucrative de brasseur, et en 1772 acquiert la brasserie du sieur Aclocque à Reuilly.
Santerre, propriétaire de la brasserie l’Hortensia était un homme heureux. Sa générosité envers ses ouvriers puis sa prodigalité envers le petit peuple dès 1792 en avait fait un personnage célèbre dans son quartier et au-delà. Gratis et généreuses les portions de fricots et les pintes de bières qu’il fabriquait à tour de bras ! Comme on l’aimait alors « le père du faubourg Saint-Antoine » !
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Bénéficiant d’une grande influence dans sa section dès le début de la Révolution, le 10 août 1792 il était promu commandant général de la garde nationale et à ce titre conduisit Louis XVI au Temple. Le 21 janvier 1793 ce fut encore lui qui fut chargé d’escorter le roi déchu de la prison à l’échafaud. On se souvient de l’ordre donné aux tambours pour étouffer les ultimes propos du roi. Tout à l’événement, Santerre revendiqua cette initiative historique alors qu’il n’avait fait qu’exécuter les ordres du général Berruyer. Cette fanfaronnade lui coûta cher car de « Beau Santerre » il devint « l’infâme Santerre ». Que n’était-il pas resté simple brasseur ? La suite ici
La rue de Santerre, ouverte en 1897 sous le nom de rue du Touat, prend en 1905 celui qu'on lui connait aujourd'hui. Sa popularité a cru depuis que l'entrée de l'hôpital Rothschild est située au numéro 5.
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22/01/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (4)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Quatrième coup d'oeil :
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Ce visage est celui d'Elisa Lemonnier (1805-1865)
Née Marie-Julienne-Elisa Grimailh à Sorèze, Élisa Lemonnier est une éducatrice française, considérée comme la fondatrice de l’enseignement professionnel pour les femmes :
Les troubles qui agitent Paris pendant la Révolution de 1848 montrent la misère et le dénuement des femmes. Elisa Lemonnier organise un ouvroir pour procurer quelques ressources aux femmes démunies.
Consternée par la maladresse de ces ouvrières, elle conçoit le projet de donner un véritable enseignement professionnel à des jeunes filles afin de leur permettre de gagner leur vie.
En 1856 est créé la Société de protection maternelle qui devient en mai 1862 la Société pour l'enseignement professionnel des femmes.
Elisa Lemonnier loue un atelier et ouvre le 1er octobre 1862 rue de la Perle à Paris la première école professionnelle pour jeunes filles qui rencontre un rapide succès. Les locaux devenant trop petits, on est obligé d'en trouver de plus vastes rue du Val Couture Sainte-Catherine puis rue Volta et rue de Rochechouart. Ce sont environ 500 jeunes filles qui suivent l'enseignement des écoles Lemonnier.
- Source : Madame Elisa Lemonnier, nouveau dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, Ferdinand Buisson 1911
Dans le 12e, son nom a été donné à une rue et un Lycée :
Le Lycée Elisa Lemonnier est un lycée "polyvalent" qui propose une filière générale (ES) ainsi que des filières technologiques ou professionnelles.
Le lycée Elisa Lemonnier 20 av Armand Rousseau
La rue Elisa Lemonnier relie l'avenue Daumesnil à la rue Dubrunfault. Le nom d'Elisa Lemonnier a été donné en 1884 à une partie de l'ancienne rue des Trois-Chandelles.
07:50 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris