Le Quartier Bel-Air Sud

Alors qu'à renfort de campagnes d'affichage et d'OCNA, la ville s'efforce de lutter contre la malpropreté et les dépots sauvages, il est des encombrants autorisés en toute légalité à longueur d'année. Alors, deux poids deux mesures ? A vous de juger !

Photo prise le 16 février 2006 devant le 12 place Félix Eboué

Après l'expérience pilote réalisée en mars 2003 dans le square Vercingétorix-Brune (14e arrondissement), la Ville envisage de multiplier l'implantation de pigeonniers.

Les promoteurs de l'opération affirment qu'elle permet de concentrer les populations de pigeons pour mieux contrôler leur état sanitaire et leur démographie. Les pigeonniers permettent également de limiter la dispersion de leurs fientes et favorisent un nettoyage plus efficace.

D'autres pensent au contraire, qu'ils aboutissent à terme à une augmentation de la population de volatiles, et que seule l'interdiction de leur fournir graines et friandises, peut aboutir au résultat escompté.

Habitants, conseillers de quartier, associations, services d‛écologie urbaine et de propreté étaient invités à une première réunion de concertation le 26 janvier à la Mairie du 12ème.

Très vite les propositions d‛implantation d‛un pigeonnier ont fusé : jardin de Reuilly, square Hector Berlioz, prolongation du square Charles Péguy…mais plus de réflexion s‛impose.
On sait déjà que les gros ramiers ne nicheront jamais que dans les arbres. Ne sont concernés que les bisets qui colonisent les corniches des immeubles et gratifient balcons, trottoirs, véhicules et passants de leurs fientes.
Mais, sédentaires, ceux là n‛adoptent le pigeonnier que s‛il est implanté à proximité de leurs nichoirs habituels ; faute de quoi, créer un pigeonnier revient à créer un lieu de prolifération supplémentaire !
Inversement, tout pigeonnier doit être suffisamment loin des lieux de nourrissage (les emplacements de marchés par exemple).
Comme tout un chacun est fondé à se plaindre des nuisances de ces volatiles, repérer là où ils sont vraiment les plus nombreux s‛impose. Pas si simple dans ce vaste 12ème où l‛on ne trouve, heureusement, aucun pullulement comparable à celui de la Porte Saint Denis par exemple.

Bref, pour que les habitants soient satisfaits, et la nouvelle installation judicieuse, d‛autres études et d‛autres réunions seront nécessaires.

Une constellation de petits boîtiers semblables à celui-ci a envahi en quelques jours les façades des immeubles du quartier.
Si vous ne les avez pas encore remarqués, il vous suffit de lever la tête et vous pourrez en voir à une hauteur de 3 ou 4 mètres sur environ un tiers des immeubles.
De quoi s'agit-il ? Ces boîtiers sont de petits répéteurs qui vont permettre à la Compagnie des Eaux de Paris de relever à distance les compteurs collectifs (leur adaptation est en cours) et de facturer des consommations réelles chaque fois (et non plus des estimations une fois sur deux).
Alors que cette opération résulte d'une commande de la Ville de Paris, on peut regretter l'absence totale d'information des habitants sur le sujet. Il s'agit indéniablement d'un progrès technique mais qui, comme tant d'autres, est destructeur d'emplois. C'est peut-être la raison de cette discretion.

Le numéro 30 du journal J'habite le 12e est disponible en kiosque.
Au sommaire :

Tout sur le Viaduc des Arts

Les nouveaux hopitaux du 12e

Les horloges du quartier

Tous les équipements prévus cette année.

Nous vous entretenions il y a quelques jours des commerces en cours de mutation ou de rénovation dans notre quartier . Il est trop tôt pour conclure, mais en regardant ces mêmes commerces et d'autres du quartier, il apparaît nettement que les activités de services prennent de plus en plus une place prépondérente.
Pour illustrer cette tendance :

L'agence immobilière Visa du 108 av. Michel Bizot est remplacée par Acadomia (entreprise de soutien scolaire),

L'Auberge des Troennes devenue le Bistrot 102 semble plus ouvert sur le quartier que son prédécesseur.

Propr A Dom (entreprise d'aide à domicile) vient de s'installer au 4 rue Louis Braille

Les retoucheries (113 av M. Bizot, 102 av M. Bizot, 6 av A. Netter), Dog Récré (116 av M. Bizot) et Allo Plus Dépannage (100 av M. Bizot) tous installés depuis quelques temps déjà, relèvent également de cette vague de services.

Avenue Daumesnil, l'exception qui confirme la tendance :
D'après nos informations, l'ex-BRED (au 223 av Daumesnil) va prochainement être remplacée par un Optical Center.
Voilà qui prouve au moins que les pistes cyclables ne nuisent pas à la concurrence !

Si certains regrettent que les commerces de service ne sont pas de ceux ou l'on se rend chaque jour et ou l'on parle de la pluie et du beau temps avec le parton, il faut reconnaitre que la vie du quartier en bénéficie davantage que de certaines boutiques transformées en bureaux ou d'ateliers qui se cachent des regards derrière un rideau.

Au cours de la réunion publique du 25 janvier, l'équipe médicale nous a présenté les évolutions de l’établissement prévues pour les années à venir.
Après les urgences transférées à Saint-Antoine, la maternité va être transférée à Trousseau et la chirurgie réparatrice à Tenon.

De nouveaux services feront leur apparition pour former un complexe essentiellement tourné vers le Troisième âge : gériatrie, hôpital de jour, consultations odontologie (soins des dents), rééducation.

Pour mener à bien ce projet, les bâtiments Ouest (angle rue de Santerre rue de Picpus) seront démolis en 2006 et de nouveaux bâtiments (3 étages) seront construits et abriteront en 2007-2008 plus de 300 lits et les services associés.

Les espaces verts garderont leur superficie et leur végétation. Les bâtiments en brique classés subsisteront. L’entrée se situera rue de Santerre à l’angle avec la rue de Picpus.
Les habitants seront tenus au courant de l’avancée des travaux.

Après une vie agréable dans notre quartier nos vieux jours seront bien suivis par les Equipes de cet Hôpital hautement spécialisé.

La ville de Paris annonce la réouverture de l'Aquarium du Trocadéro pour début avril 2006, après d'importants travaux de rénovation, reconstruction et mise aux normes engagés grâce à un bail de 30 ans consenti par la Ville de Paris à l’exploitant retenu, la SCAT (groupe Morita)...Le tarif d'entrée (plein tarif) a été fixé à 12€.

Soucieux de compléter votre information, nous avons visité le site du Palais de la Porte Dorée. Sur ce site très riche en informations concernant l'architecture et l'histoire du bâtiment, nous avons également aprécié les pages concernant l'aquarium sur lesquelles nous avons lu : Plein tarif 4 € - tarif réduit 2,60 € - Billet famille (un adulte accompagné d'un ou deux enfant(s) entre 4 et 12 ans) : 5 €.

Certes, l'Aquarium du Trocadero annonce 15.000 poissons de 500 espèces, tandis qu'à la Porte Dorée, vous devrez vous contenter d'une collection d'environ 5000 animaux et 300 espèces. A vous de voir.....

Nous ne pouvons nous empêcher de rapprocher ces informations de celles concernant l'avenir prévisible du Zoo de Vincennes.
L'évolution du tarif d'entrée après rénovation n'était-elle pas l'une des principales inquiétudes des habitants ? Nous vous en avons parlé ici même.

Samedi dernier, pour la première fois dans notre quartier, la Mairie invitait les nouveaux venus (recensés depuis Mars 2005 sur les listes PTT). Michèle Blumenthal (Maire du 12ème) présentait ses adjoints et les responsables de services administratifs.
Après un bref discours de bienvenue les participants ont pu obtenir les informations auprès des stands installés dans les salons.
Les conseils de quartier étaient présents et ont pu présenter leurs commissions et inviter aux prochaines réunions publiques.
Autour du buffet le contact entre habitants, élus et conseillers fut cordial et vers 12h30 les nouveaux venus (environ 200) ont pu regagner leur domicile en se sentant un peu mieux intégrés au quartier.

Le Plan Stratégique de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris prévoit la reconversion de l’hôpital Rothschild, qui va donc connaître dans les années à venir d’importantes transformations tant en terme architectural que médical.
A l’issue de cette période, la vocation du nouveau Rothschild privilégiera l’accueil des malades de rééducation et des patients âgés, tout en poursuivant ses missions d’enseignement et de recherche.
Afin de vous présenter plus en détails les missions de Santé Publique et l’organisation du projet architectural, Lucile ROZANES- MERCIER (Directrice de l’hôpital Rothschild) et Michèle BLUMENTHAL (Maire du 12ème arrondissement vous convient à une réunion publique d’information :

Mercredi 25 janvier à 18h30
Au sein des locaux de l’hôpital Rothschild,
à proximité de l’accueil
Hôpital Rothschild :
33, bd de Picpus - 75012 Paris - Tél : 01 40 19 30 00

Après Le Parisien la semaine dernière, voici Télérama qui s’intéresse, cette semaine, à l’animation Circul’livre et qui signe un article sur notre animation dans ses pages «Signes du Temps». Cet intérêt pour une opération gratuite, seulement tributaire de la bonne volonté des habitants qui alimentent l’opération en livres et de la disponibilité des Conseillers de Bel Air Sud est assez remarquable par le simple fait que OUI, cet échange de livres dans notre quartier est libre, gratuit et que nous avons pu, grâce aux donateurs, poursuivre une opération qui, au départ, ne devait être que ponctuelle et ce, depuis plus d’un an et demi maintenant.
Mieux encore, nous sommes passés l’an dernier à deux rendez-vous mensuels dans notre quartier. Circul’livre a été initié par les conseillers de quartier de Bel Air Sud et longtemps nous nous sommes posé la question de son devenir : conserver le «chapeau» du Conseil de Quartier ou choisir de passer sous un statut associatif plus souple. Circul’livre est resté une animation propre au Conseil car elle répond à deux objectifs qui sont ceux d’un Conseil de Quartier : Tout d’abord, Circul’livre crée du lien dans un quartier, c’est un lieu de rendez-vous, d’échanges, d’animation du quartier.

L’autre objectif répond à l’essence même des Conseils de Quartier : Les Conseils de Quartier ont été créés pour développer la participation des habitants dans la vie de leur cité, pour qu’un lien se perpétue tout au long de la mandature entre l’élu municipal et les habitants. Cette entrée en politique, dans le sens étymologique «qui concerne le citoyen», des Conseillers de Quartier rend nécessaire ce rendez-vous bimensuel avec les habitants. Circul’livre, c’est pour nous, un moyen essentiel pour que nous puissions échanger ensemble, tout au long de l’année sur la vie de notre quartier. Et pour cela, pour que la démocratie locale puisse se développer, il faut que les Conseillers qui vous représentent lors des réunions avec les élus, lors des consultations, puissent aussi êtres physiquement présents ailleurs que dans le cadre formel des réunions publiques. Circul’livre c’est donc un lieu pour se faire plaisir, pour découvrir un livre oublié, mais c’est aussi l’occasion de parler de manière conviviale, avec les Conseillers de votre quartier et de développer le concept de démocratie participative «pour de vrai». Nous sommes donc très heureux de bénéficier d’une «audience» nationale grâce à cet article de Télérama mais sommes encore plus heureux de savoir qu’un troisième Conseil de Quartier ce joint à cette animation.
Nous nous tenons d’ailleurs à disposition de tout autre Conseil qui souhaiterait avoir des informations sur la manière de faire des Circul’livres