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15/02/2019

De la DPSP à la Police Municipale. Qu'en attendre ?

parisLa loi N° 2017-257 du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain donne au Maire de Paris des pouvoirs et des responsabilités comparables à ceux des autres maires de France, dans des domaines comme la circulation, la lutte contre l’habitat indigne, les nuisances sonores, les affaires funéraires, la police des baignades ou encore la délivrance des titres d’identité.

Elle a permis le 1er janvier 2018 à la ville de Paris, d'intégrer dans les effectifs de la DPSP, 1 600 Agents de surveillance de Paris (ASP) et et les contrôleurs de la Ville de Paris, venus de la Préfecture de Police. parisLa DPSP rassemble aujourd'hui 3200 agents chargés de la lutte contre toutes les formes d’incivilités, et plus largement le non-respect des règles en matière d’usage de l’espace public.

Il y a à peine plus d'un an, en conclusion d'un article titré De la DPP à la DPSP, nous formulions l'espoir de rapidement constater les effets bénéfiques de cette réforme et plus particulièrement dans notre espace de vie quotidienne.

Un an plus tard [voir ci-contre], c'est par le nombre de PV émis par les agents de la DPSP que la Mairie de Paris voudrait prouver l'efficacité de cette organisation. Il n'est pas certain cependant que les parisiens en aient la même perception quand ils parcourent leur quartier.

Certains avaient vu dans la DPSP, les prémices d'une police municipale. Bingo ! le 25 janvier dernier, Anne Hidalgo a annoncé urbi et orbi sa décision d'en créer une ayant dit-elle trois missions principales centrées sur le respect des règles du quotidien :

  • Garantir la propreté des rues, en sanctionnant les dépôts d’ordures, les jets de mégots, le vandalisme, les épanchements d’urine, etc.
  • Veiller à la tranquillité publique, en luttant notamment contre le bruit dans les rues et les espaces verts causé par des passants, des véhicules, des événements incontrôlés ou des installations professionnelles (climatisation, etc).
  • Protéger les citoyens dans leurs déplacements, c’est-à-dire assurer la sécurité routière (stationnement gênant, respect des voies de bus, des pistes cyclables, des espaces réservés aux vélos, etc), la sécurité des piétons (refus de priorité, trottinettes électriques, etc) et le respect des normes antipollution (vignettes Crit’air).

Même dotée comme annoncé de 200 agents supplémentaires et en faisant abstraction de tout argument politique ou idéologique, pas facile de voir la différence entre cette Police et la DPSP et par conséquent d'en conclure que cette nouvelle structure porte en elle la garantie de résultats dans les domaines où nous en attendons.

Cette Police Municipale light ne relève-t-elle pas uniquement de la tactique électorale pendant que les parisiens sont convaincu de la nécessité de faire évoluer l'organisation et les moyens des services opérationnels ?

Lire également : Stationnement et incivilités : quels changements ?

08:08 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris

Commentaires

On ne voit pas de différence mais surtout on ne voit pas une amélioration sur le terrain. Toujours aussi sale, toujours autant de dépôts sauvages, toujours autant d'incivilités...

Écrit par : La Gazelle du XII | 25/02/2019

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