Le Quartier Bel-Air Sud

L'Oeil du quartier pousse la curiosité à lire et photographier les cartels ou les signatures qui identifient les oeuvres situées dans l'espace public du 12e.

Saurez-vous, à la lecture de ces documents reconnaitre et localiser les oeuvres auxquelles ils se rapportent ?

Treizième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

Notre précédent coup d'oeil  :

Ce cartel contient en lui même l'essentiel de la réponse. Pour être complet, ajoutons que l'oeuvre intitulée Les Enfants du Monde et réalisée par le sculpteur français Rachid Khimoune se trouve sur les terrasses de Bercy, l'espace qui domine le parc en haut de la fontaine escalier

Les 21 statues symbolisent, à l'entrée du XXIe siècle, le respect des droits de l'enfant.

Le double de chaque sculpture exposée, grâce à la générosité de prestigieux parrains et mécènes, retourne dans sa ville natale, jumelant ainsi Paris à différentes villes étrangères.

Le site Les Enfants du Monde raconte l'histoire de ces 21 enfants.

Le conseil d'arrondissement du 12e se réunira ce soir mardi 30 mars 2021 à 18h en distanciel. La séance n'accueillera donc pas de public. Elle sera retransmise en direct sur cette page.

L'ordre du jour initial et un éventuel ordre du jour complémentaire sont téléchargeables sur cette page.

Sur l'ordre du jour, nous avons plus particulièrement noté  :

Débutée en 2015, nous poursuivons la visite de quelques ensembles d'Habitation Bon Marché de l'arrondissement. Vous pouvez retrouver ici l'index de ceux déjà visités.

Vous pouvez voir cet immeuble au 6-8 boulevard Soult. Il a été réalisé en 1991 pour la SAGI par les architecte Philippe Alluin et Jean-Paul Mauduit (élèves de Georges-Henri Pingusson), fondateurs de l'agence Alluin & Mauduit.

Cet immeuble de logements est l'un des premiers immeubles contemporains dotés de jardins d'hiver à Paris. La solution en a été préconisée pour lutter contre le haut niveau sonore (ndlr : de l'époque) du boulevard Soult. Les architectes ont imaginé une façade avec une double peau : des vérandas constituent la peau extérieure et font tampon pour isoler les pièces à vivre du bruit. Elles sont dotées de lamelles orientables.

Les pièces à vivre donnent côté boulevard et les chambres sont situées à l’arrière. La plupart des appartements sont traversants.

La SAGI a été créée en 1930 pour construire 18 000 logements sociaux sur l'emplacement des anciennes fortifications. Aujourd'hui, elle est détenue à 100 % par CDC Habitat et n'est plus une Société d'Economie Mixte (SEM) mais une société foncière où la Ville de Paris n'a plus aucune part. Elle gère 5 500 logements et 125 000 m2 de locaux d'activités.

On ne rappellera pas ici l'histoire de la Foire du Trône que vous pouvez relire notamment ici. Pour se remémorer le temps d'avant 1964 où elle se déroulait place de la Nation et Cours de Vincennes, nous vous proposons ces quelques images.

Fête foraine place de la Nation - Ludovic Vallée (vente Artcurial)

Foire du Trône pl de la Nation - Eugène Galien Laloue (Artnet)

La Foire du Trône place de la Nation en 1955

La Foire aux pains d'épices Cours de Vincennes

Le 25 janvier dernier, par un communiqué qui se voulait rassurant, l'organisateur de la Foire du Trône annonçait son retour le 2 avril 2021 sur la Pelouse de Reuilly, dans les mêmes conditions et au même titre que les parcs d'attraction. L'an dernier, les forains avaient dû se résoudre à annuler la 1.062e édition en raison de l'épidémie de Coronavirus. L'information fait toujours la une du site.

À dix jours de la date annoncée, la pelouse de Reuilly et ses abords ne présentent aucun signe préparatoire d'une ouverture, on s'attend à une nouvelle annulation et assurément une nouvelle lourde épreuve pour les forains.

En attendant un probable prochain communiqué, les abonnés pourront relire cet article du Parisien du 8 mars : La Foire du Trône 2021 peut-elle encore être sauvée ?

Il y a 20 ans, le 25 mars 2001, au cours d'une réunion extraordinaire du conseil de Paris, les conseillers fraîchement élus ont à leur tour élu Bertrand Delanoë au poste de Maire de Paris.

Les années 2001-2008 témoignent que, comme avait promis Bertrand Delanoë lors de sa campagne, cette mandature aura été pour Paris celle d'un changement d'ère. Quelques rappels de dispositions et d'événements qui nous ont plus particulièrement marqués :

• Des Maires d'arrondissements qui ne cumulent plus leur fonction avec celle d'adjoint au Maire de Paris
• La généralisation des conseils de quartier à tous les arrondissements
• L'ouverture de Maisons des associations dans chaque arrondissements
• L'implication des parisiens dans la révision du Plan Local d'Urbanisme
• La transparence des commissions d'attribution des logements sociaux et des places en crèche.
• Le lancement de Velib'
• La mise en service du Tramway des Maréchaux
• L'aménagement de 60 km de couloirs de bus et la création de 35 quartiers Verts
• La construction de la passerelle Simone de Beauvoir
• La signature d'un partenariat avec la Préfecture de police et une augmentation de la participation financière de la Ville.
• Le lancement de la conférence métropolitaine, espace de dialogue et de projets avec les communes voisines.

Bertrand Delanoë et Michèle Blumenthal porte Dorée le 10/02/2002

Notre regard sur cette période n'est cependant pas exempt de critiques parmi lesquelles celles portant sur le quartier des halles, son jardin de béton et sa monstrueues Canopée.

Bertrand Delanoë effectuait chaque année un compte rendu de mandat dans chacun des 20 arrondissements parisiens. En 2007, un thème dominant différent était abordé dans chacune de ces "rencontres". Le 16 octobre 2007, celui retenu pour la réunion à l'Espace Reuilly (12e) était : Paris face à l'urgence environnementale. Tout un programme !

L'Oeil du quartier pousse la curiosité à lire et photographier les cartels ou les signatures qui identifient les oeuvres situées dans l'espace public du 12e.

Saurez-vous, à la lecture de ces documents reconnaitre et localiser les oeuvres auxquelles ils se rapportent ?

Douzième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

Notre précédent coup d'oeil  :

Cette plaque se trouve sur la façade (au niveau du 3e étage) de l'ensemble HBM situé 124-128 avenue Daumesnil. Financé par la fondation Lebaudy, cet ensemble dessiné par l’architecte Auguste Labussière en 1907-1909 comprenant 183 logements.

On y trouve également des services communs : bains, lavoir et une bibliothèque, construits autour d’une cour intérieure dénommée square Eugène Hatton.

L’ architecte s’est inspiré des HBM de la rue de Prague construits à proximité par la fondation Rothschild, grande "concurrente" de la fondation Lebaudy.

Au-dessus du porche d'entrée, un bas-relief des sculpteurs Garnier et Baudry représente une femme tendant un rameau d’olivier à une famille d’ouvriers.

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Cette allégorie à la famille travailleuse, unie et calme deviendra l’emblème officiel des différents immeubles de la Fondation.

L'Ecole Professionnelle de la Boucherie (EPB) située au 37 boulevard Soult, est une école privée fondée en 1927 par le syndicat de la boucherie de Paris. Elle est installée boulevard Soult depuis 1955. 

Après celle du 6 février, une matinée Portes Ouvertes aura lieu à l'école samedi 27 mars 2021 (de 9h00 à 13h00).

Ces journées sont principalement destinées aux jeunes 15 à 25 ans qui souhaitent s'inscrire en apprentissage au métier de la boucherie. Une occasion pour chacun d'entre-nous de découvrir le métier de boucher et sa formation ainsi que de rencontrer les formateurs et des apprentis du CFA pendant un parcours au sein du bâtiment. Au programme :

• Visite de l’école
• Présentation des formations
• Témoignages d’apprentis

Inscription préalable recommandée (sur cette page).
Vous pouvez prendre contact au 01 43 45 23 72 ou par ce formulaire.

La vaste chaussée située à l'intersection de l'avenue Michel Bizot avec les rues de La Vega et de Montempoivre a lontemps  été officiellement dédiée au stationnement automobile.

Photo prise le 5 février 2003

En 2005, ce lieu a bénéficié de l'un des aménagements effectués dans le cadre du Quartier Vert Voûte Bel-Air. Les habitants du quartier apprécient sa végétalisation et le cadre convivial ainsi créés.

Photo prise en octobre 2013

Faute d'avoir reçu un nom, nous avions coutume de l'appeler placette Montempoivre. En adoptant la délibération 2020 DU 15, le conseil de Paris lui a officiellement attribué le nom de place Yvette Vincent Alleaume.

Née à Annecy en 1927, Yvette Vincent-Alleaume vivait et avait son atelier au 37 rue du Sahel où une plaque en témoigne. Elle est décédée à Paris le 15 juin 2011.

Diplômée de l’Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs et des Beaux-arts de Paris (fresque et gravure), elle devient dans les années 70, à la faveur des grands chantiers urbains, complice de l’architecture des « bâtisseurs », notamment des architectes associés Andrault-Parat.

Ainsi elle a créé une fontaine 45 rue des Amandiers (20e), une allée-dragon à Evry, un sol-baleine au Havre, un mur d’eau à Hérouville Saint-Clair, une fontaine à Annecy, ou encore une fresque monumentale sculptée à Malakoff…

Yvette Vincent-Alleaume a puisé son inspiration dans l’histoire et le patrimoine des civilisations anciennes. Également photographe, elle a publié sur le Mali, le Yémen, l’Afghanistan, le Népal…

Luxuriance

Si vous avez la chance d'être entrés dans la cour de l'école polyvalente située 16 rue Montempoivre, vous avez probablement remarqué la fresque en bas relief qui orne l'un des murs. Cette oeuvre a été créée en 1986 par Yvette Vincent-Alleaume.

Les conditions sanitaires ne permettent pas la tenue d'une inauguration officielle. Néanmoins, mercredi 24 mars, les services de la voirie procédront à la pose des plaques de la place Yvette Vincent-Alleaume en présence de ses enfants également artistes.

C’est avec une grande satisfaction que nous accueillons cette dénomination qui, ce qui est rare, consacre une personnalité du quartier, connue de ses voisins et des enfants qui ont fréquenté l’une des écoles du quartier.

Au début de ce mois, le Pôle démocratie locale de la mairie du 12e transmettait aux conseillers de quartier un questionnaire émanant des élus membres de la mission d’information et d’évaluation sur la Seine mise en place par le Conseil de Paris.

Par ce questionnaire, il souhaitaient recueillir auprès des conseils de quartier des arrondissements bordés par le fleuve un éclairage sur la perception par les riverains des usages de ce dernier et de ses berges

A ce titre nous avons répondu aux cinq question ouvertes de ce questionnaire. Ce faisant, bien que seul le quartier de Bercy soit effectivement riverain de la Seine, nous avons considéré que le questionnaire considérait comme riverains l'ensemble des habitants du douzième arrondissement

Nous reproduisons aujourd'hui ici nos réponses et vous invitons à nous faire part de vos commentaires et de votre perception du sujet.

Questionnaire de la mission d’information et d’évaluation sur la Seine

Q1. Quels sont, d’après vous, les usages de la Seine et de ses abords privilégiés par les habitants de votre quartier ?

C’est simple : le 12e est bordé au sud-ouest par la Seine, mais ses rives sont quasiment inaccessibles en raison de la voie rapide qui la longe entre la porte de Bercy et le bassin de l’Arsenal. C’est en la franchissant par la passerelle Simone de Beauvoir (entre le parc de Bercy et la Grande bibliothèque) que les habitants du 12e découvrent la Seine.

Q2. Quel regard portez-vous sur les évolutions récentes de la Seine et des usages faits de ses abords (piétonisation, meilleur accès aux berges, mixité des usages) ?

C’est certainement la plus grande avancée de la mandature 2014-2020, mais pour en profiter, les habitants du 12e doivent dépasser le pont Sully et se promener dans le 4e et au-delà.

Q3. En quoi celles-ci changent-elles votre rapport à la ville et à votre quartier ?

C’est la destination d’agréables promenades qui permet de se soustraire des nuisances de la ville sans vraiment la quitter. De plus, c’est le lieu qui offre la plus belle vue sur le patrimoine qui borde la Seine.

Q4. Quels nouveaux usages de la Seine et de ses abords souhaiteriez-vous voir se développer dans les années à venir ?

Les aménagements actuels sont satisfaisants pour les loisirs. Personnellement, je ne crois pas que des transports publics fluviaux puissent répondre aux besoins quotidiens des habitants, mais l’usage de la Seine pour les transports de marchandises mériterait d’être développé. Il me semble important de conserver un mixte loisirs/utilitaire si l’on veut éviter que Paris se muséifie

Q5. Comment, d’après-vous, la Seine peut-elle améliorer votre quotidien et limiter les nuisances et pollutions dans votre quartier ?

Dans mon quartier, les nuisances viennent d’abord de la voie rapide qui longe la Seine et c’est en la supprimant (ou en en faisant une voie urbaine) qu’on peut améliorer le quotidien des habitants et leur rapport à la Seine.