Le Quartier Bel-Air Sud

Quelle n'a pas été notre surprise de voir apparaître dans les priorités pour Paris annoncées par Anne Hidalgo dans le cadre de sa campagne pour les prochaines municipales : Réaménagement des grandes places emblématiques, Nation, Bastille, Montparnasse.

Ancienne place du Trône puis place du Trône-Renversé, la place de la Nation est assurément une place emblématique de notre arrondissement comme du 11e voisin. Son tracé est harmonieux, sa chaussée centrale en bon état et ses contre-allées déjà paisibles ont récemment été améliorées par la création de doubles sens cyclable.

Source Wikipedia - Photo Françoise de Gandi
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Réaménagement ?

Certes, comme l'observe Catherine Baratti-Elbaz sur son site, la circulation automobile y occupe une place importante (bien que beaucoup plus faible qu'en bien d'autres lieux de l'arrondissement), les terre-pleins et en particulier celui central doivent être rendus plus accessibles aux piétons.

Mais lorsqu'elle écrit : son aménagement doit constituer une réalisation emblématique de la prochaine mandature et être inscrit dans la liste des investissements lourds, comme la place de la République, notre inquiétude est grande. C'est aussi de réaménagement qu'ont parlé Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo à propos des Halles et de la place de la République (dont nous approuvons le plan de circulation, mais ne goutons  guère la froideur minérale) ; le terme réaménagement fait peur !

Prioritaire ?

Si le réaménagement de la place de la Nation est considéré comme prioritaire, celui de la place de la Bastille devrait être qualifié d'hyper-prioritaire :

Avec un espace excessif dédié à la circulation automobile, une absence de voies cyclables, un pavage défoncé (les cyclistes en savent quelque chose), l'inaccessibilité au pied de la colonne de Juillet, la quasi absence de référence à la prison, des trottoirs encombrés par un mobilier urbain hétéroclite, elle devrait être l'objet d'une urgente refonte.

Si la place de la Nation est emblématique, celle de la Bastille associée la naissance de la République l'est bien davantage. L'affluence des touristes attirés par son histoire, le voisinage du Marais, le Port de l'Arsenal, le Faubourg Saint-Antoine et l'Opéra en est une preuve.

Nous n'imaginons pas que de l'argent public puisse être consacré à la place de la Nation prioritairement à une rénovation ambitieuse de la place de la Bastille.

Deux têtes de listes aux prochaines élections municipales ont récemment ouvert leurs sites de campagne : Catherine Baratti-Elbaz (PS) et Christophe Najdovski (EELV).

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Si d'autres sites de campagne pour les municipales dans le 12e nous ont échappé, merci de nous les signaler.

Sans vraiment de surprise, Catherine Baratti-Elbaz a été ce soir investie par la section du 12e du Parti Socialiste tête de liste pour les prochaines élections municipales avec 98,7% des voix (307 votants, 303 exprimés, 4 blancs et nuls).

Prochaines étapes : son programme et sa liste.

Au cours d'une conférence de presse, Nathalie Koscuisko-Morizet, candidate UMP à la Mairie de Paris a dévoilé ce matin ses "Chefs de file". Ce sont, a-t-elle précisé des "chefs de file" et non "têtes de liste" car elle et son équipe sont "en dialogue avec le centre (UDI et Modem) pour l'union la plus large dès le premier tour". Dans le 12e, la "chef de file" est Valérie Montandon.

Tout naturellement, et pour faire suite à notre article de lundi dernier, nous sommes aujourd'hui à 6 mois jour pour jour du deuxième tour des élections municipales qui aura lieu dimanche 30 mars 2014. C'est désormais officiel.

Rappelons que ce scrutin ne désignera pas formellement le nouveau Maire de Paris, mais les 527 conseillers d'arrondissements (depuis la loi du 5 août 2013) dont les 163 conseillers de Paris (nombre inchangé) qui éliront le Maire de Paris lors de la première séance du conseil de Paris en avril 2014.

L'identité du Maire résultera certes du vote de la majorité des conseillers de Paris, mais son pouvoir dépendra de la composition de cette assemblée et donc de notre vote au 1er tour.

Ainsi que le montre ce graphique, Bertrand Delanoë a disposé entre ses deux mandatures, de majorités très différentes :

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De 2001 à 2008, pour faire adopter une délibération, l'exécutif a du écouter et dialoguer avec les différentes composantes de sa majorité, voire de son opposition.

De 2008 à ce jour, disposant d'une majorité pratiquement indéfectible, le vote des délibérations par le conseil de Paris relève de la formalité.

Et surtout, n'oubliez pas de vous inscrire sur les listes électorales avant le 31 décembre 2013 !

Dans les tout prochains jours, le gouvernement va officialiser les dates des prochaines élections municipales. Le premier tour aura lieu dimanche 23 mars 2014 soit dans six mois jour pour jour.

Alors que depuis quelque temps déjà la presse et les réseaux sociaux bruissent de l'affrontement prévisible entre la candidate investie par le parti socialiste et celle investie par l'UMP, il nous a paru utile de rappeler quelques points concernant les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille.

Le bureau du Maire de Paris (155 m2)

Les conseillers de Paris et les conseillers d'arrondissement sont élus au suffrage universel direct, selon le système de scrutin de listes (une par arrondissement) à deux tours. 

Au second tour, seules les listes ayant obtenu au moins 10 % des suffrages au 1er tour peuvent se maintenir. Les listes ayant au moins 5 % peuvent toutefois fusionner avec une liste ayant obtenu plus de 10 %. Les sièges de conseillers de Paris sont attribués en premier, ceux de conseillers d'arrondissement ensuite.

Les partis majoritaires tenteront de vous conseiller ce qu'ils appelleront vote utile en votant pour eux dès le premier tour. Suivre leurs conseil aboutirait inévitablement à un conseil de Paris bicolore dans lequel les partis minoritaires ne seraient pas représentés et qui fonctionnerait en "chambre d'enregistrement" des décisions de la majorité.

N'oubliez pas de vous inscrire sur les listes électorales avant le 31 décembre 2013

Publié aujourd'hui à 16h11 sur 20 minutes :

«J'ai pris la décision de ne pas être candidate le 10 octobre prochain pour un nouveau mandat.» Michèle Blumenthal, maire PS du 12e arrondissement de Paris depuis 2001, a mis un terme au suspens qui entourait son éventuelle candidature à sa propre succession aux municipales de mars 2014, a-t-dans une lettre adressée lundi aux militants. Une décision qui laisse du coup le champ libre à son adjointe Catherine Baratti-Elbaz, qui est aussi la suppléante de la députée de la circonscription Sandrine Mazetier.

La suite ici sur 20 minutes

Si ce titre vous intrigue, et que vous souhaitez en savoir "un peu" plus, rendez-vous sur son blog.

Nathalie Kosciusko-Morizet a présenté ses quatre porte-parole de campagne pour l’élection municipale de 2014 : Pierre-Yves Bournazel, Agnès Evren-de Fressenel, Vincent Roger et Valérie Montandon.

Valérie Montandon (37 ans) est conseillère d’arrondissement du 12e arrondissement depuis 2008 et conseillère de Paris depuis 2011. Diplômée d’une Maîtrise d’Economie à l’Université de Paris Dauphine, de l’Ecole supérieure de commerce de Reims (RMS) et du Pacific Management Institute (University of Hawaii at Manoa, USA), elle est spécialisée dans la gestion, l’analyse financière et l’entreprenariat. Depuis 2001, elle dirige une entreprise d’import/export dans le secteur du textile. Depuis septembre 2012, elle est Vice-Présidente-Déléguée du groupe UMPPA au conseil de Paris et responsable du Pôle des arrondissements de l’alternance de Paris. Elle est mariée et mère de deux enfants.

Depuis le 1er janvier, nous avons publié plus de 150 articles, soit une moyenne de 6 par semaine.
Comme chaque année, en cette période estivale, nous allons réduire un peu le rythme de nos publications pour mieux rebondir à la rentrée.