18/02/2019
Plaques de rues : qui s'en soucie ?
La signalisation des noms de rues par le biais de plaques indicatrices revêt un caractère d’utilité publique. Elle permet en effet à chacun de se repérer dans une commune, facilite la distribution des courriers et l’accès à des habitations pour les services d’urgence. En leur absence ou en cas d'illisibilité, les GPS ne suffisent pas.
Il revient à la commune de prendre en charge la fourniture, la pose, l’entretien et le renouvellement des plaques de nom de rue faisant partie du domaine public. À Paris, cette mission est à la charge de la section territoriale de la DVD.
En août 2017, nous avons signalé par le biais de DansMaRue (A2017H2632) l'absence de la plaque de rue identifiant le boulevard de Picpus sur la place Sans-Nom en un lieu ou on le distingue mal du boulevard de Reuilly.
Près d'un an et demi plus tard, la demande a disparu de la base DansMaRue et l'intervention demandée n'a toujours pas eu lieu.
Etat au 19 janvier 2019
Forts de cette regrettable expérience, nous avons relevé quelques lieux du quartier qui mériteraient l'intervention des services compétents de la ville :
Bd Soult/ rue du Sahel : aucune plaque
Bd Soult/ rue Montempoivre : une seule plaque hors normes et illisible
Bd Soult/ av Daumesnil/ Bd Poniatowski : un vestige de plaque côté impair aucune côté pair
Rue de Picpus/ rue Santerre : alors que l'entrée de l'hôpital Rothschild est au 5 rus Santerre, pas de plaque de rue, mais une plaque récente signalant le Parvis Claire Heyman et Maria Errazuriz
08:14 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
15/02/2019
De la DPSP à la Police Municipale. Qu'en attendre ?
La loi N° 2017-257 du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain donne au Maire de Paris des pouvoirs et des responsabilités comparables à ceux des autres maires de France, dans des domaines comme la circulation, la lutte contre l’habitat indigne, les nuisances sonores, les affaires funéraires, la police des baignades ou encore la délivrance des titres d’identité.
Elle a permis le 1er janvier 2018 à la ville de Paris, d'intégrer dans les effectifs de la DPSP, 1 600 Agents de surveillance de Paris (ASP) et et les contrôleurs de la Ville de Paris, venus de la Préfecture de Police. La DPSP rassemble aujourd'hui 3200 agents chargés de la lutte contre toutes les formes d’incivilités, et plus largement le non-respect des règles en matière d’usage de l’espace public.
Il y a à peine plus d'un an, en conclusion d'un article titré De la DPP à la DPSP, nous formulions l'espoir de rapidement constater les effets bénéfiques de cette réforme et plus particulièrement dans notre espace de vie quotidienne.
Un an plus tard [voir ci-contre], c'est par le nombre de PV émis par les agents de la DPSP que la Mairie de Paris voudrait prouver l'efficacité de cette organisation. Il n'est pas certain cependant que les parisiens en aient la même perception quand ils parcourent leur quartier.
Certains avaient vu dans la DPSP, les prémices d'une police municipale. Bingo ! le 25 janvier dernier, Anne Hidalgo a annoncé urbi et orbi sa décision d'en créer une ayant dit-elle trois missions principales centrées sur le respect des règles du quotidien :
- Garantir la propreté des rues, en sanctionnant les dépôts d’ordures, les jets de mégots, le vandalisme, les épanchements d’urine, etc.
- Veiller à la tranquillité publique, en luttant notamment contre le bruit dans les rues et les espaces verts causé par des passants, des véhicules, des événements incontrôlés ou des installations professionnelles (climatisation, etc).
- Protéger les citoyens dans leurs déplacements, c’est-à-dire assurer la sécurité routière (stationnement gênant, respect des voies de bus, des pistes cyclables, des espaces réservés aux vélos, etc), la sécurité des piétons (refus de priorité, trottinettes électriques, etc) et le respect des normes antipollution (vignettes Crit’air).
Même dotée comme annoncé de 200 agents supplémentaires et en faisant abstraction de tout argument politique ou idéologique, pas facile de voir la différence entre cette Police et la DPSP et par conséquent d'en conclure que cette nouvelle structure porte en elle la garantie de résultats dans les domaines où nous en attendons.
Cette Police Municipale light ne relève-t-elle pas uniquement de la tactique électorale pendant que les parisiens sont convaincu de la nécessité de faire évoluer l'organisation et les moyens des services opérationnels ?
Lire également : Stationnement et incivilités : quels changements ?
08:08 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
14/02/2019
Premier passage de l'année du marché des Producteurs de Pays
Vous l'attendiez depuis trois mois, le Marché des Producteurs de Pays revient.
Il sera boulevard de Reuilly (entre la place Félix Eboué et le métro Dugommier) samedi 16 et dimanche 17 février 2019.
Les stands sont tenus par les agriculteurs eux-mêmes, tous engagés au respect d’une charte des bonnes pratiques, garantissant la qualité de leurs produits.
SAS E.A.T LIM – Chambre d’Agriculture de la Corrèze
Tél : 05 55 21 54 97 Fax: 05 55 21 55 88
Site : www.marches-producteurs.com
Email: eatlim@limousin.chambagri.fr
08:08 Publié dans Commerces, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
13/02/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (50)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Cinquantième coup d'oeil :
Cliquez pour agrandir
Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cette photo représente le fronton de l'entrée de l'immeuble situé 67 rue des Meuniers. Construit en 1913, cet immeuble de logements à petits loyers est l’œuvre de l’architecte Louis Bonnier (1856-1946) à la fois architecte en libéral et architecte-Voyer à Ville de Paris.
Les plans sont simples, la façade très subtilement dessinée avec des avancées en pointe pour les fenêtres de service qui forment une série verticale couronnée au sixième étage par une succession d'arrondis sur pans coupés d'un très beau mouvement. C'est l'archétype des futures habitations à bon marché.
Alors que la notice biographique complète de Louis Bonnier cite bien le 67 rue des Meuniers comme l'une de ses oeuvres, la façade porte le nom de Jacques Bonnier (1884-1964), fils de Louis, qui a collaboré avec son père.
08:08 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
12/02/2019
Portes ouvertes 2019 à Elisa Lemonnier
Le Lycée polyvalent Elisa Lemonnier (20, av Armand Rousseau) organise ses journées portes ouvertes 2019 :
- vendredi 15 février de 14h00 à 18h00
- samedi 16 février de 9h00 à 15h30
Une occasion pour vous et vos enfants de découvrir le lieu et les formations qui y sont proposées :
- la filière générale et technologique (Seconde Générale, Bac Économique et Social)
- la filière Esthétique (CAP, Bac Pro et BTS)
- la filière Coiffure (CAP et Bac Pro)
- la filière tertiaire : (BAC Pro et BTS)
- la filière Mode (Bac Pro et BTS)
Lycée Elisa Lemonnier
08:23 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
11/02/2019
La question du mois (74)
Pour faire vivre la facette dialogue de ce blog qui s'affirme blog citoyen d'information et de dialogue des habitants du quartier et au-delà, nous vous invitons chaque mois à nous faire part des réflexions que vous inspire une question.
La question du mois de Février :
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Avez-vous pris en compte
les nouvelles consignes de tri
applicables depuis le 1er janvier ?
08:13 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : paris
08/02/2019
Nouveaux véhicules de mobilité : Où peuvent-ils donc circuler ?
Il y a à peine trois ans, nous nous interrogions ici : Quelle place pour les nouveaux véhicules urbains ? Il s'agissait de ceux regroupés sous l'appellation gyropodes.
Ces engins sont déjà largement supplantés par ceux que l'on appelle désormais nouveaux véhicules de mobilité et qui sont principalement les trottinettes électriques, objets de beaucoup de questions, d'inquiétudes et d'indignations la part des piétons avec lesquels ils partagent les trottoirs.
À leur circulation sur les trottoirs, s'ajoute que ces engins de mobilité (comme leurs ainés les vélos et les scooters électriques) sont en free-floating, ce qui incite les utilisateurs indélicats à les abandonner n'importe où.
Quelle est la règlementation applicable ? Service-Public.fr, le site officiel de l'administration française répond :
- Les vélos sont considérés comme des véhicules et doivent circuler sur la chaussée.
Exception : un vélo par un enfant de moins de 8 ans n'est pas considéré comme un véhicule. Son utilisateur est assimilé à un piéton, il peut donc circuler sur le trottoir.
ndlr : comment en ville, un parent peut-il accompagner un enfant cycliste débutant ?
- Les utilisateurs de trottinettes sans moteur sont assimilés à des piétons et doivent donc circuler sur les trottoirs.
- Les engins de déplacements électriques (hoverboard, gyropodes, monoroue, trottinette électrique) sont interdits sur les voiries publiques (trottoirs et voies de circulation).
En pratique et en l'absence de règlementation applicable, la trottinette électrique est tolérée sur le trottoir à l’allure de la marche (6 km/h), ce qui n'est que rarement le cas et est également tolérée sur les pistes cyclables.
En septembre dernier, interrogé par franceInfo, Christophe Najdovski affirmait : Les piétons sont la priorité de la politique des déplacements à Paris. Les trottoirs doivent être sanctuarisés parce que nous avons aujourd'hui un foisonnement de nouvelles offres de mobilité et elles se déploient dans l'espace public, avec en particulier des usages sur les trottoirs qui ne sont pas conformes à ce qu'ils devraient être. Nous avons demandé au gouvernement de définir une règlementation nationale. Aujourd'hui, on est face à un vide juridique qui fait qu'on a des pratiques qui se développent qui ne sont pas des pratiques "sécures".
Rassurant, mais reste à définir et mettre en oeuvre une règlementation qui ne soit pas rapidement rendue caduque par de nouvelles innovations qui ne manqueront pas d'apparaître.
08:16 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
07/02/2019
Dimanche : 6e Convention de disques vinyles à l'Espace Reuilly
Dimanche 10 février 2019, de 10h00 à 18h00 se tiendra à l'Espace Reuilly (21 rue Antoine-Julien Hénard), la 6e édition de PARIS LOVES VINYL : 100 000 vinyles, 60 vendeurs, 8 DJs qui se relayent à chaque édition pour partager leurs plus belles sélections. Entrée : 3 €
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08:15 Publié dans Animation-Culture, Commerces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
06/02/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (49)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Quarante-neuvième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
Notre précédent coup d'oeil :
Vous aviez probablement reconnu cette Main Ouverte offrant une fleur que vous pouvez la voir place Bernstein, à l'entrée du parc de Bercy.
Elle a été réalisée par Oscar Niemeyer (1907-2012) architecte brésilien qui doit davantage sa popularité à son oeuvre architecturale qu'à cette sculpture inaugurée le 30 janvier 2007 par Bertrand Delanoë, Maire de Paris, en présence de Madame Vera Pedrosa Martins de Almeida, Ambassadeur du Brésil en France.
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La notoriété mondiale d'Oscar Niemeyer (prix Pritzker 1988) est une conséquence de sa participation à la création de la nouvelle capitale administrative du Brésil, Brasilia, inaugurée le 21 avril 1960.
En France, il a également réalisé la Maison de la culture du Havre (1972-1982), la Bourse du travail de Bobigny (1987) et le siège du journal L'Humanité à Saint-Denis (1989)
08:08 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
05/02/2019
L'année du Cochon de Terre débute aujourd'hui
Aujourd'hui 5 février 2019 débute le Nouvel An Chinois aussi appelé "Fête du Têt" par les communautés vietnamiennes.
L'année sera placée sous le signe du Cochon de Terre et se terminera le 24 février 2020 pour laisser la place au signe du Rat de Métal.
Rappelons que le 12e, et plus précisément le quartier de la gare de Lyon a été le premier lieu de l'immigration chinoise à Paris. C'est ce que rappelle depuis 1988 une plaque apposée sur la façade du centre Henri Lang (16 rue Chretien de Troyes) et plus récemment, cette sculpture réalisée par l'artiste Chinois Li Xiaochao en hommage aux Chinois morts pour la France en 14-18.
Cette page de Sortir à Paris donne le programme des festivités parisiennes et signale également celles prévues à l'hôtel Chinagora. Dans le 13e, quartier chinois de la capitale par excellence, le fameux défilé du Nouvel An, aura lieu dimanche 17 février 2019.
08:03 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris