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26/10/2017

Adolphe Alphand aurait 200 ans aujourd'hui

parisJean-Charles Adolphe Alphand considéré comme le père des espaces verts de Paris est né le 26 octobre 1817.

Parmi les lieux parisiens qu'il a aménagés, on retiendra le parc des Buttes Chaumont, le parc Montsouris et bien sûr le bois de Vincennes.

En 1857, Napoléon III conçoit un plan d'aménagement et d'embellissement pour le Bois de Vincennes. Ce projet est confié à Alphand qui conserve la trame générale du bois, mais transforme en parc anglais les pelouses et les espaces vides, et les relie par des chemins sinueux.

De 1857 à 1860, il creuse ou aménage, successivement, quatre lacs : le lac des Minimes et ses trois îles, le lac de Gravelle, le lac de Saint-Mandé et le lac Daumesnil.

Un monument situé en bordure de l'avenue Foch, réalisé par Dalou et Formigé lui est dédié. Également dans le 16e arrondissement, une avenue porte son nom. Curieusement, cette avenue ne comporte pas la moindre végétalisation.

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Monument de Dalou et Formigé dédié à Alphand

25/10/2017

L'oeil du quartier dans le métro (8)

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Après avoir observé les bouches de métro, l'Oeil du quartier descend sous terre et en découvre quelques particularités et anecdotes. Il vous en propose des énigmes photographiques.

Saurez-vous identifier dans quelle station du 12e arrondissement il se trouve ?

Huitième coup d'oeil : 

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Dans quelle station de métro cette image a-t-elle été prise ?

Notre précédent coup d'oeil :

parisCette photo a été prise sur le quai de la station Nation du RER A.

Mise en service le , la gare de la Nation a été le terminus occidental du premier tronçon du RER A, nommé provisoirement à cette époque le Métro régional, qui circulait alors uniquement vers l'est jusqu'à Boissy-Saint-Léger.

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La gare située à 25 m de profondeur, sous la place de la Nation, a été dessinée par l'architecte Alain Bourbonnais.

C'est à partir du , date de naissance officielle du RER A, que la gare de Nation est reliée aux autres gares du Métro régional, jusqu'au terminus de Saint-Germain-en-Laye.

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Couloir RER à la station Nation (architecte Alain Bourbonnais)

08:06 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris

24/10/2017

Retour sur la réduction de la place de la voiture à Bel-Air

Un lecteur non familier du quartier nous a suggéré de publier les photos avant-après des lieux illustrant notre article de vendredi dernier. Exercice édifiant qui montre que si des améliorations sont incontestables, il reste beaucoup à faire pour assurer un partage équitable de l'espace public entre les usagers.

Placette Montempoivre (carrefour av. Bizot, rue de Montempoivre, rue de La Véga)

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En 2002, c'était un parking en partie autorisé, traversé par un passage piéton. En 2005, la réalisation du Quartier Vert Voûte Bel-Air, a permis de le transformer en une placette immédiatement appréciée des habitués du quartier. Malheureusement aujourd'hui, un enclos aussi laid qu'inutile en dégrade le charme.

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En 2003 encore, c'était un passage piéton immensément long et traversant un parking. C'est aujourd'hui un axe plaisant où des bancs et une fontaine Wallace invitent à faire une pause.

Boulevard Soult (au niveau de la porte de Montempoivre)

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En 2002 ici, c'était le règne de l'automobile : une la large chaussée, du stationnement sur les trottoirs et une station service comme commerce de proximité. Depuis fin 2012, le Tramway a permis une requalification des lieux et la station service Esso a été remplacéepar une pizzeria. Les voitures ont quitté le trottoir, mais elles sont remplacées par des deux-roues motorisés. Déplorable constat que dénonce très bien Pierre dans son commentaire. L'amélioration est très relative ...

Boulevard Soult (au niveau de la rue Rottembourg)

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En 2002, les cyclistes devaient se frayer un chemin entre les piétons et les voitures en stationnement sauvage. Depuis la mise en service du Tramway (décembre 2012), ce carrefour a été "civilisé" : les vélos disposent d'une piste côté opposé du boulevard et le stationnement est règlementé.

Avenue Michel Bizot (entre l'avenue Daumesnil et la rue Louis Braille)

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En 2002, le stationnement n'était autorisé que du côté impair mais côté pair les voitures stationnaient à cheval sur le trottoir (la largeur de la voie et son tracé asymétrique le permettait). Aujourd'hui, l'avenue est "aux normes", mais les livraisons en pleine chaussée sont source de nuisances continuelles. Une action s'impose. 

Avenue Daumesnil (côté impair entre la Petite Ceinture et la rue du Colonel Oudot)

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Mis à part une suppression du stationnement en épis, la situation n'a guère changé depuis 2002. La piste cyclable du Réseau Express Vélo prévue du plan vélo 2015-2020 devrait apporter la solution.

Rue de Toul (au niveau du TEP Braille)

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Ici, le stationnement en épi (photo de 2003) a été remis en ordre, le trottoir grandement élargi et un alignement d'arbres on ne peut plus haussmannien a achevé le tout. Parfait !

Sentier de Montempoivre

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En 2003 se trouvaient ici les dernières places de stationnement autorisées et non payantes de l'arrondissement. Leur suppression et un élargissement de trottoir discutable a été effectué, mais le passage ce cette voie en Zone de rencontre reste nécessaire.

Avenue Daumesnil (côté pair entre l'avenue du Gal Bizot et la Petite Ceinture)

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Le cas de cette contre-allée circulée a été résolu en 2009 par le déplacement du marché de la Porte Dorée sur l'avenue Daumesnil à l'occasion du chantier du Tramway boulevard Poniatowski. Un acquis appréciable.

Place Antoine Furetière

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Si les passants ne sont pas nombreux ici pour constater l'évolution entre la situation anarchique du stationnement en 2009 et ce qu'elle était devenue dès 2012, elle est pourtant évidente.

23/10/2017

Bientôt un Lulu dans le 12e ?

Lulu.jpgLancé sur l'esplanade Saint-Paul en avril 2015, Lulu dans ma rue est une start-up associative de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) qui a réinventé la conciergerie de quartier.

Lulu dans ma rue, met en relation les « Lulus », des particuliers auto-entrepreneurs à la recherche d’opportunités professionnelles, avec des citadins qui ont besoin d’un petit coup de main au quotidien : bricolage, livraison de courses, ménage, jardinage, aide informatique…

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Service et lien social pour mieux vivre dans son quartier

parisPour une somme de 5 à 10 € les 20 minutes de prestations (des sommes à diviser par deux après déduction des impôts), les habitants y trouvent leur compte, préférant descendre en bas de chez eux et parler au kiosquier plutôt que de trouver le même service sur internet ! Au delà de la prestation fournie, Lulu dans ma rue, par sa présence au coeur d'un quartier est un remarquable créateur de lien social. 

En décembre 2016, le Conseil de Paris a voté l’extension à cinq autres arrondissements, du kiosque Lulu dans ma rue. Après celui inauguré en mars dernier dans le 17e, on en trouve désormais dans les 14ème, 15ème, 18ème et 20ème. La redevance annuelle est de 1 200 € par emplacement.

Quand et où dans le 12e ?

Avec 20 % de la population de 60 ans et plus et plus d'une personne sur deux vivant seule, le 12e n'est-il pas tout indiqué pour la prochaine iplantation de Lulu dans ma rue ? Pourquoi pas à proximité du métro Bel-Air, entre une pharmacie et une boulangerie ? Ici par exemple.

20/10/2017

Du beau travail !

parisAlors que si souvent l'entretien de l'espace urbain laisse à désirer, nous tenons à saluer l'opération en cours rue du Sahel, le long de la Coulée Verte René Dumont.

Les grilles qui étaient en très mauvais état sont en cours de remplacement par de nouvelles. Ces grilles comme le travail de l'équipe qui les posent sont à nos yeux exemplaires.

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Quinze ans de réduction de la place de la voiture à Bel-Air et une seule question

Souvenez-vous ....

En 2002 la placette Montempoivre :

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En 2002 le boulevard Soult :

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En 2002 le boulevard Soult :

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En 2002 avenue Michel Bizot :

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En 2002 avenue Daumesnil :

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En 2003 rue de Toul :

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En 2003 sentier de Montempoivre :

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En 2003 avenue Daumesnil :

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En 2003 placette Montempoivre :

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En 2009 place Antoine Furetière :

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La question ?

Oui, la place de la voiture a été largement réduite

Vit-on pour autant plus mal dans le quartier  ?

Pour poursuivre sur le sujet : Quand Paris n'était qu'un gigantesque parking à ciel ouvert

19/10/2017

Alambiquée et abracadabrantesque : la piste cyclable Courteline-Dugommier (sens retour)

parisAprès avoir pris connaissance des quelques qualités et des innombrables défauts de cette piste cyclable entre le rond-point Courteline et le métro Dugommier, nous allons aujourd'hui faire le chemin de retour.

Nous voici donc boulevard de Reuilly sur l'ancienne piste cyclable en direction de la place Félix Eboué.

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Peu après avoir dépassé le croisement avec la rue de Charenton (le Monoprix est sur notre droite), nous sommes invités à traverser côté impair du boulevard.

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Là nous attend une large piste double sens évidemment indisponible les jours de marché alimentaire (mardi et jeudi) comme les samedi et dimanche où se tiennent des marchés spécialisés (Producteurs de Pays et Brocantes).

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Arrivés place Félix Eboué, la signalétique au sol nous entraine sur le trottoir ou nous devons partager avec les nombreux piétons qui s'y trouvent à toute heure de la journée.

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Le parcours se poursuit par les traversées successives de l'avenue Daumesnil et de la rue de Reuilly.

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Puis, toujours sur trottoir en prenant garde aux piétons qui - et c'est bien normal - empruntent ou traversent cette partie de leur trottoir.

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Un peu plus loin, les cyclistes qui souhaitent emprunter la piste de l'avenue Daumesnil ou le côté pair du boulevard de Reuilly ont une échappée possible. Les habitués auront probablement renoncé à cette piste et se seront mêlés à la circulation générale.

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Sur la partie du boulevard de Reuilly située entre la rue du Docteur Goujon et la place Sans-Nom, il n'y a pas du tout de piste cyclable et nous devons nous contenter du sens cyclable matérialisé sur la contre-allée qui, anomalie notable, ne comporte aucune signalétique 30 km/h à son entrée.

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Place Sans-Nom, s'il traverse le côté impair du boulevard de Picpus, le cycliste n'a qu'un choix : celui de prendre la piste double sens en direction du rond-point Courteline.

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Questions :

  • Comment doit il procéder s'il souhaite descendre la rue Louis Braille ou la rue de Picpus en direction de Michel Bizot ?
  • Comment de ce point peut-il rejoindre la piste cyclable de la Coulée Verte René Dumont ?
  • Qu'est devenue la voie bus ouverte aux cyclistes annoncée côté pair du boulevard de Reuilly ?

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Nous voici arrivés au rond-point Courteline où moyennant une simple balise de priorité les cyclistes sont "lâchés" dans la circulation générale.

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Après quelques sueurs froides, quel bonheur de retrouver la piste traditionnelle du boulevard de Picpus en direction de la place de l'Île de la Réunion !

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En résumé, cette expérimentation nous conforte dans notre jugement initial que ce tracé cycliste est un regrettable raté, qui plus est, probablement fort couteux. La politique actuelle de la ville au profit des piétons et des modes de circulation doux, aurait dû conduire a un tracé bilatéral sur chaussée en cohérence avec les parcours cyclables existants sur les boulevards des Fermiers Généraux.

08:07 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris

18/10/2017

L'oeil du quartier dans le métro (7)

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Après avoir observé les bouches de métro, l'Oeil du quartier descend sous terre et en découvre quelques particularités et anecdotes. Il vous en propose des énigmes photographiques.

Saurez-vous identifier dans quelle station du 12e arrondissement il se trouve ?

Septième coup d'oeil : 

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Dans quelle station de métro cette image a-t-elle été prise ?

Notre précédent coup d'oeil :

parisOui Aldric, cette photo a bien été prise à la station Reuilly-Diderot dans le couloir de correspondance entre la ligne N°8 et la ligne N°1.

Comme on le sait, L'accessibilité du métro de Paris est médiocre pour les personnes handicapées, les femmes enceintes, les touristes chargés de bagages ou encore les personnes âgées. Seules 9 stations (celles de la ligne 14) sur 303 sont accessibles aux personnes en fauteuil roulant.

La station Reuilly-Diderot est l'une des quatre dans lesquelles la RATP teste des aménagements aménagements pour faciliter l’accessibilité, le confort et la sécurité des usagers.

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L'expérimentation porte également  sur des bandes d'éveil de vigilance, des contre-marches et des nez de marche contrastés ainsi que des balises sonores.

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La photo que nous vous avions soumise représente une signalétique dite hypersigne déjà introduite ici et là et unanimement appréciée. On se demande pourquoi elle n'a pas été généralisée sur tout le réseau en priorité sur des rénovations à caractère esthétique.

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08:05 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris

17/10/2017

Retour sur le Budget Participatif 2017

parisLors de la proclamation des résultats (que nous avions annoncés et commentés ici), chacun a pu remarquer que la Maire de Paris comme les élus d'arrondissements avaient, au delà de toute autre considération, mis en avant la participation. Ainsi, on peut lire sur cette page du site du 12e, cette introduction :

Le Budget Participatif 2017 dans le 12e arrondissement a connu une participation en forte hausse avec 6828 votants (soit + 20%) et 10 projets retenus pour une enveloppe reconduite au maximum soit près de 4 millions d'euros. A l'échelle parisienne,  ce sont 98 269 Parisiennes et Parisiens qui se sont exprimés (soit + 5,7%) et 9 projets lauréats.

Bien que fort modeste au regard de la population parisienne, cette participation doit beaucoup à la pratique du vote à l'arraché qui consiste à démarcher les votants potentiels au moyen d'urnes mobiles dans les lieux fréquentés.

La finalité du budget participatif n'est en aucun cas de battre le record du nombre de votes enregistrés ! Nous pensons qu'il serait plus vertueux et plus démocratique de se contenter des votes spontanés des parisiens qu'on aurait réussi à convaincre de se déplacer vers des points de vote permanents, sans le concours d'assistants toujours plus ou moins influents.

Comment par ailleurs les personnes qui découvrent le budget participatif au détour d'un bureau de vote éphémère peuvent-elles prendre le temps d'assimiler les 41 projets (93 avant regroupement) qui leurs sont soumis et dont certains sont décrits très sommairement.

Si ces résultats nous inspirent une satisfaction, c'est bien celle de voir en première place parmi les 10 projets gagnants, des projets déposés par des particuliers. Ainsi :

Le projet lauréat qui porte sur 20 % du budget attribué dans le 12e (800 000 €) résulte du regroupement de 9 projets d'origine dont 8 déposés par des particuliers.

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Après les toilettes, les associations de parents d'élèves obtiennent cette année la rénovation de cantines et de cours d'écoles (30 % du budget attribué dans le 12e) soit 1 260 000 €.

Dans le même temps, seuls 2 projets parmi les 10 lauréats ont des conseils de quartier pour origine (VdF et BAS). Le montant total (200 000 €) représente 5 % du budget attribué dans le 12e. Les CQ ont déposé 28 projets en 2017 contre 49 en 2016.

Les autres projets gagnants (40 % du budget attribué dans le 12e) sont annoncés comme déposés par des particuliers ou des associations. Il n'y a d'ailleurs guère de différence entre une association ou l'un des particuliers qui en est membre. Trois projets gagnants sont dans ce cas :

  • Moderniser l’axe du tunnel de Bercy (570 000 €)
  • Une Ressourcerie dans le 12e (500 000 €). C'est en fait davantage un voeu qu'un projet.
  • Rénover et agrandir l’Espace Jeunes de la rue Erard (400 000 €)

Si le processus qui permet de passer des projets initialement déposés à la liste de ceux soumis au vote est assez clair, il nous est beaucoup plus difficile de comprendre le mode d'intervention d'acteurs chaque année plus nombreux :

  • le Budget Participatif des Collèges et des Ecoles
  • le Budget Participatif des Bailleurs sociaux
  • la participation de la RATP
  • la part réservée aux quartiers populaires

Dernière remarque : le processus de regroupement et de reformulation des projets initiaux tend à en faire des fourre-tout aptes à englober nombre de projets sur lesquels les élus parisiens se sont engagés ou prévoient de réaliser. La créativité, la spontanéité et l'expérience de terrain à l'origine du budget participatif n'ont pas résisté aux contraintes administratives. Une version 2.0 du Budget Participatif va rapidement s'avérer nécessaire. 

08:07 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris

16/10/2017

Nouveaux Velib' : une question subsidiaire

Unknown.jpegNous avons déjà traité ici de l'arrivée de la nouvelle génération de Vélib gérés par Smoove. Les premiers chantier de conversion des stations JCDecaux en stations Smoove ont débuté.

Si des réponses aux questions que se posaient les utilisateurs ont été apportées, il est un point que nous comme quasiment toute la presse avons passé sous silence :

A quoi vont ressembler les nouvelles stations ?

La question se pose d'autant plus que les stations du Vélib actuel géré par JCDecaux ont été reconnues comme esthétiquement réussies. Conçues par le designer Patrick Jouin, elles étaient en harmonie avec les panneaux publicitaires et les sanisettes exploitées par le même JCDecaux.

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Alors que l'on invoque quotidiennement des démarches de concertation, de participation, de co-construction, il est bien regrettable que des mobiliers urbains soient choisis et imposés aux parisiens sans avoir le moins du monde recueilli leur avis.

Ainsi sont apparus dans le paysage parisien les stations Autolib' (une certitude, on ne risque pas de faire pire !), les kiosques presse de Matali Crasset et les abribus de Marc Aurel.

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Pour ce qui est des nouvelles stations Vélib', seule cette photo est apparue sans commentaires dans des communiqués de presse. Rien ne permet d'affirmer que cela représente ce que nous aurons bientôt chaque jour sous les yeux. Ainsi en est il des mobiliers urbains comme de certaines architectures qui sont imposés aux parisiens. C'est irritant !

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