Le Quartier Bel-Air Sud

L'oeil du quartier a retrouvé une série de photos prises sur des chantiers qui ont marqué l'arrondissement et en ont forgé l'image actuelle.

Savez-vous ce qui résulte aujourd'hui de de ce chantier ?

Trente-cinquième coup d'oeil :

Quel édifice ou quel lieu résulte de ce chantier ?

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Avouons-le : pour les besoins du jeu, nous vous avons soumis une photo tronquée. Dans son intégralité (voir ci-dessous), cette photo prise en 1931 par la photographe Thérèse Bonney, vous aurait sans difficulté permis de reconnaitre le Palais de la Porte Dorée.

Le chantier de sa construction touche à sa fin et l'opération en cours concerne l'installation de la sculpture de Leon-Ernest Drivier (1878-1951) sur les marches que l'on connait bien.

Lire sur cette page du site du Palais de la Porte Dorée l'histoire complète qui a conduit à la réalisation de cette sculpture intitulée La France apportant la paix et la prospérité aux colonies.

Inauguration de l’Exposition coloniale, 1931

C'est en 1932 l'exposition coloniale terminée que la statue jugée disproportionnée et encombrante est déplacée sur l’actuelle place Edouard Renard et intégrée à la fontaine monumentale créée par Louis Madeline.

L'oeil du quartier a retrouvé une série de photos prises sur des chantiers qui ont marqué l'arrondissement et en ont forgé l'image actuelle.

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Trente-quatrième coup d'oeil :

Quel édifice ou quel lieu résulte de ce chantier ?

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Cette photo représente le sommet de la colonne sud de la barrière du Trône le 5 mai 2010 alors que s'achevait la spectaculaire restauration qu'a subi ce monument.

En 2002, une étude qui avait constaté l'ampleur de leur dégradation a conduit à déposer la partie haute de chacune puis à remplacer les parties dégradées par des éléments neufs.

En octobre 2008, la ville entreprenait cette restauration qui allait durer deux ans et nécessiter un budget de 10,4 millions d'euros entièrement supporté par la municipalité. L'opération a été menée simultanément sur les deux colonnes.

Les colonnes en juin 2009 (Cliquez pour agrandir)
Credits photo : Flickr/Jori Avlis

Les colonnes du Trône sont classées depuis 1907. Leur restauration a été conduite par Jean-François Lagneau (Architecte en chef des Monuments Historiques). Le 5 mai 2010, Philippe Auguste fraîchement restauré regagnait son socle sur la colonne de la place de l'Ile de la Réunion (12e)

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Les pavillons d'octroi voisins ont été restaurés en 2015 (voir ici).

Construites en 1787, les colonnes du Trône (l'une dans le 12e et l'autre dans le 11e) constituaient la barrière de Vincennes de l'enceinte des Fermiers Généraux qui délimitait Paris jusqu'en 1860. Ce n'est qu'en 1875 qu'elles ont été surmontées des statues que nous connaissons actuellement (Philippe Auguste dans le 12e et Saint-Louis dans le 11e).

L'oeil du quartier a retrouvé une série de photos prises sur des chantiers qui ont marqué l'arrondissement et en ont forgé l'image actuelle.

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Trente-troisième coup d'oeil :

Quel édifice ou quel lieu résulte de ce chantier ?

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Cette photo a été prise en février 2018 alors que débutait, boulevard Carnot le chantier de construction de l'hôtel Meninger conçu par le cabinet d'architectes DVVD.

Rappelons que Meininger est une chaine d'origine allemande qui s'adresse à une clientèle individuelle ou en groupe et propose des formules hôtelières dotées de services communs proches de ceux d'une auberge de jeunesse.

La construction de cet hôtel de tourisme de 240 chambres en R+6 avec toiture-terrasse végétalisée sur un terrain de 1779 m2 situé en bordure de boulevard périphérique, s'inscrit dans le Grand Projet de Renouvellement Ubain de la Porte de Vincennes. Il a ouvert en novembre 2019.

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Ce bâtiment est certes imposant, mais avec des lignes qui rappellent l'architecture paquebot des années trente. Nous n'avons pas hésité à le qualifier de "magnifique".

Encore une preuve qu'il est possible de concevoir une architecture remarquable sans qu'elle prennent la forme de tours ni qu'elle pastiche le style haussmannien ! 

L'oeil du quartier a retrouvé une série de photos prises sur des chantiers qui ont marqué l'arrondissement et en ont forgé l'image actuelle.

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Trente-deuxième coup d'oeil :

Quel édifice ou quel lieu résulte de ce chantier ?

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Cette photo a été prise en juillet 1982 sur le chantier de construction du Palais Omnisport de Paris Bercy. Sur la droite, on y voit Jacques Chirac (le Maire de Paris de l'époque) et plus loin, le Préfet Maurice Doublet (cliquez sur la vignette ci-contre pour voir la version non floutée).

Le dossier Bercy a été mené tambour battant :

• la ville de Paris avait décidé d’installer un emblème du sport sur les ruines des anciennes halles de négociants de vin.
• les études ont été lancées en 1979. Le 23 octobre 1979 la ville désigne l'équipe constituée par Michel Andrault, Pierre Parat et Aydin Guvan lauréate.

23 octobre 1979, le nouveau Bercy s'affiche en Une du «Parisien»

• les travaux ont débuté en 1981

Le 23 novembre 1983, Jacques Chirac (Maire de Paris) accompagné (à sa droite) de Paul Pernin (Maire du 12e), (au premier plan) de Maurice Doublet (Préfet de Police) ainsi que de Mr Violet et Mr de Preaumont visitent le POPB en voie d'achèvement.

Source : Bridgeman images

• l'inauguration a lieu le 3 février 1984 pour les Six jours de Paris

Le Palais Omnisports de Paris-Bercy en 2007

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Trente-et-unième coup d'oeil :

Quel édifice ou quel lieu résulte de ce chantier ?

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Ce 5 décembre 2017 (date de cette photo), au 9-11 rue de Toul, les ouvriers venaient d'achever la démolition du Centre d'Exportation du Livre Français (CELF) où un permis était affiché depuis plus de deux ans.

Le CELF exportait 700 000 volumes par an vers 6000 libraires du monde entier. Le CELF, avec son équipe de 40 personnes, prenait en charge le suivi des commandes des libraires. Il organisait diverses expositions de produits français chaque année et était présent sur toutes les grandes foires internationales pour y représenter les éditeurs français.

Sur cet emplacement, en partenariat avec la RIVP, la société PERL a construit un immeuble en R+6 comportant 53 logements.

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Trentième coup d'oeil :

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Cette photo a été prise le 10 juillet 2025 à l'angle de l'avenue du Dr Arnold Netter et de la rue Lasson. Le chantier qui débutait concerne la construction de la brasserie Asterya, bâtiment annexe du Centre d'appui à l'Enfance Asterya en cours d'aménagement par l'association Im'Pactes dans l'ex-école maternelle du 42 avenue Arnold Netter.

Etat du chantier le 17 septembre 2025

Cette brasserie sera un café-bistrot accessible à tous avec terrasse extérieure et pouvant servir une trentaine de couverts. Il sera équipé de cuisines pédagogiques pour la formation des jeunes.

Clientèle visée : les enfants du centre d’appui à l’enfance et leurs accompagnants, des habitants du 12e , le personnel et acteurs de la ville.

Maquette du projet à l'état final

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Vingt-neuvième coup d'oeil :

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Cette photo provient des archives de la RATP. Elle date de l'année 1899. Elle représente la mise en place du tablier de la station Gare de Lyon de la ligne No 1 du métro. Elle témoigne encore aujourd’hui des prouesses techniques déployées à l’époque.

Elle est ainsi la première station à être réalisée par « creusement à fleur de sol » et à ciel ouvert, c'est-à-dire en ouvrant, éventrant devrait-on dire, la chaussée en suivant le tracé des rues.

Les ingénieurs imaginent une charpente (appelée tablier métallique) située juste au-dessus qui est constituée de traverses en métal et de voûtains en brique, s’appuyant sur des colonnes de soutènement.

Construction de la ligne 1 à la station Gare de Lyon - © RATP

Aujourd'hui, tant par son architecture que par son décor, cette station n'est pas sans rappeler certaines de celles du métro de New-York.

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Vingt-huitième coup d'oeil :

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Cette photo, prise le 26 novembre 2017 à l'angle de la Rue Sibuet et de la rue Mousset-Robert représente le petit bâtiment faubourien qui s'y trouvait alors que sa démolition venait de débuter.

Peu de temps auparavant à cette adresse (28 rue Sibuet) on pouvait voir ce désuet mais charmant petit bar-hôtel-restaurant.

Angle Sibuet/Mousset-Robert photographié le 23/08/2005

En juin 2008, nous en avions furtivement photographié l'intérieur.

Cette construction ne bénéficiait d'aucune protection patrimoniale, mais avait cependant été l'objet d'un signalement au PLU voté en 2006.

Après plusieurs rebondissement on est passé de sa démolition reconstruction ainsi que celle du bâtiment voisin, à son intégration par le cabinet SOA Architectes au projet de Foyer Dumonteil construit rue Mousset Robert (projet ci-contre).

Finalement, en 2017 la Mairie de Paris a accordé le permis de construire PC 075 112 16 V0011 pour (ne riez-pas) une prétendue Surélévation et Rénovation. En voici le résultat (photo de juillet 2025).

 
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Vingt-septième coup d'oeil :

Quel édifice ou quel lieu résulte de ce chantier ?

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Nous avons pris cette photo le 30 mars 2015 devant le 71 rue de Picpus. Deux mois plus tard, comme en témoigne l'historique de Google StreetView, il n'y avait plus rien.

À cette adresse se trouvait depuis 1901 l'ehpad tenu par les Petites Soeurs des Pauvres sous le nom "Ma Maison".

Les bâtiments étant devenus inadaptés et vétustes, les chambres non équipées de douche privative ni de toilettes, et l'intérieur sommaire, les Soeurs ont pris la décision de lancer un projet de démolition-reconstruction de leur Maison.

EHPAD des Petites Soeurs des Pauvres 69-75 rue de Picpus

Cet établissement qui compte 68 chambres a été inauguré en octobre 2017. Il répond aux normes et aux besoins. On regrette toutefois que son architecture ait contribué à faire disparaitre le passé religieux de la rue de Picpus.

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Vingt-sixième coup d'oeil : 

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Même si vous ne vous en êtes pas vantés, vous aviez évidemment reconnu le pavillon de Bercy dans lequel se trouve le musée des Arts Forains (53 avenue des terroirs de France).

L'Oeil du quartier est bien de retour à Paris 12e.

Le musée des Arts forains abrite une collection créée il y a trente ans par Jean-Paul Favand, à l'origine acteur et antiquaire. Ce musée, installé depuis 1996 aux pavillons de Bercy (anciens bâtiments de conservation des vins, de l'architecte Lheureux, élève de Gustave Eiffel), présente la seule exposition d’éléments forains privée ouverte au public en France (visite uniquement sur réservation).

La collection permanente du musée est répartie sur trois salles d’une superficie totale de 5000 m², ayant pour thème, respectivement : le Salon vénitien, le Théâtre du Merveilleux, le Musée des Arts Forains. Elle comprend : 14 manèges et autres attractions foraines, 16 boutiques foraines et attractions restaurées, 18 ensembles d'œuvres historiques ...