17/01/2024
L'oeil redécouvre le quartier (3)
L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.
Savez-vous précisément où il se trouve aujourd'hui ?
Troisième coup d'oeil :
Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cette pierre gravée de la mention indiquant la direction d'un "Poste de secours contre la soif" a probablement été destinée à orienter vers une fontaine ou un débit de boisson. Elle se trouve à l'entrée de la rue Jules Pichard. Cette rue en impasse débute au niveau du 35 rue des Meuniers.
Voici une trace du passé populaire de la Vallée de Fécamp qui ne bénéfice probablement d'aucune protection. Nous pouvons néanmoins la classer dans ce qu'on appelle le "Petit patrimoine" parisien.
La rue Jules Pichard est une voie privée ouverte à la circulation publique (arrêté du 23 juin 1959). À l'origine, elle débouchait sur la rue des Jardiniers. Elle a été transformée en impasse en 1965 lors de la restructuration de la zone.
07:46 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
10/01/2024
L'oeil redécouvre le quartier (2)
L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.
Savez-vous précisément où il se trouve aujourd'hui ?
Deuxième coup d'oeil :
Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce mascaron trône au dessus de la porte d'entrée du 53 boulevard de Reuilly
Récemment restauré, il constitue une belle illustration du souci des architectes d'être à la fois techniciens du bâtiment et décorateur de l'espace public.
53 boulevard de Reuilly
Dans notre quartier, on connait plusieurs façades représentatives de cette tendance superbement représentée par l'architecte Jean Falp (ci-contre la porte d'entrée du 17 avenue du Bel-Air)
Les façades sculptées ou richement décorées étaient fréquentes sur les immeubles d'habitation construits jusque dans les année 30 ...
... plus rares dans les années 70
... et presque toujours absentes de l'architecture contemporaine
08:05 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
03/01/2024
L'oeil redécouvre le quartier (1)
L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.
Savez-vous précisément où il se trouve aujourd'hui ?
Premier coup d'oeil :
Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?
Notre précédent coup d'oeil (le dernier de 2023) :
Les trois personnalités suivantes étaient des artisans. C'est à ce titre qu'ils sont honorés par les rues qui portent leur nom :
La rue Riesener honore non seulement l'ébéniste Jean-Henri Riesener, mais aussi comme l'avait voulu le conseil municipal, toute une famille d'artistes : son fils Henri-François Riesener et son petit-fils Léon Riesener.
Biscornet était un serrurier, créateur vers le XIIe ou le XIIIe siècle des pentures des deux portes latérales de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Jeune, ambitieux, mais dépassé par l’ampleur de la tâche, on raconte qu’il accepta de livrer son âme au diable pour y parvenir.
La rue Chaligny fait référence à la famille Chaligny, famille de fondeurs français du XVIe siècle : Jean Chaligny (1529-1615) père de David Chaligny, mort en 1631 et Antoine Chaligny (1580-1615), fils de Jean et frère de David.
Quant à Elisa Lemonnier (1805-1865), née Marie-Julienne-Elisa Grimailh à Sorèze c'était une éducatrice française, considérée comme la fondatrice de l’enseignement professionnel pour les femmes. Elle créa en 1862, sa première école professionnelle.
Elle peut aujourd'hui être considérée comme la dernière intrus de la série qui s'est achevée la semaine dernière.
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27/12/2023
L'oeil du quartier cherche l'intrus (30)
Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.
Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?
Trentième coup d'oeil :
Quel personnage vous semble mal placé ?
Notre précédent coup d'oeil :
Les trois personnalités suivantes étaient des militaires. C'est à ce titre qu'ils sont honorés par les rues qui portent leur nom :
Claude Théodore Decaen (1811-1870) était un général français commandant la 2e brigade de la 2e division d'infanterie de la Garde Impériale, tué en 1870 à la bataille de Borny
Camille Clément de La Roncière-Le Noury (1813-1881) était un l'amiral français qui se distingua notamment en 1870 pendant le siège de Paris. Il assura la défense des forts entourant Paris (dont l'enceinte de Thiers) durant le siège de Paris lors de la guerre franco-prussienne de 1870.
Claude Corbineau (1772-1807), était un général de brigade français du Premier Empire tué à la bataille d'Eylau.
Camille Pleyel (1788-1855) quant à lui, était un compositeur français, directeur de la compagnie musicale Pleyel, facteur de pianos du Roi sous la Restauration et sous la Monarchie de Juillet, fondateur en 1830 de la première « salle Pleyel ». Il a également joué un rôle notable dans la carrière de Frédéric Chopin.
Il était notre vingt-neuvième intrus.
07:58 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
22/12/2023
Joyeux Noël
Nous avons surpris le Père Noël prenant une petite pause place Félix Eboué, à l’endroit qu’il estime le plus agréable de la place. Il venait d’apprendre avec stupeur que la municipalité prévoit de détruire ce lieu pour y faire passer un flux de circulation automobile.
08:03 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté, Commerces, Démocratie locale, Elections, Paris Métropole, Solidarité, Vie du quartier, Voirie Urbanisme, Vu de votre fenêtre, "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
20/12/2023
L'oeil du quartier cherche l'intrus (29)
Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.
Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?
Vingt-neuvième coup d'oeil :
Rue Pleyel |
Rue Claude-Decaen |
Rue de l'Amiral La Roncière Le Noury |
Rue Corbineau |
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Quel personnage vous semble mal placé ?
Notre précédent coup d'oeil :
Les trois personnalités suivantes étaient des religieux. C'est à ce titre qu'ils sont honorés par les rues qui portent leur nom :
Jeanne Jugan (1792-1879) est la fondatrice de la Congrégation des Petites Sœurs des PauvresSon rayonnement social et spirituel se déploie dans 180 maisons d'accueil des personnes âgées défavorisées, réparties en 31 pays sur les 5 continents. Le Pape Benoît XVI l'a canonisée le 11 octobre 2009 à Rome.
Charles Lavigerie (1825-1892) est un prêtre français, missionnaire en Afrique du Nord. Il est le fondateur de la société des Missionnaires d'Afrique (dits « Pères blancs ») et des Sœurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique(les « Sœurs blanches »).
Charles de Foucauld (1858-1916) est un officier de cavalerie de l'armée française devenu explorateur et géographe, puis religieux catholique, prêtre, ermite et linguiste. Il meurt assassiné à la porte de son ermitage. Très vite considéré comme un martyr et est canonisé le par le pape François.
Baron Le Roy (1890-1967) de son vrai nom Pierre-Marie Gabriel Le Roy Boiseaumarié était notre intrus :
Après des études de droit et un mariage avec une héritière du Château de Fortia de Châteauneuf-du-pape, il décide de se consacrer à la vigne plutôt qu’à la Loi. Dix ans d'efforts qui aboutissent en 1933 à la création d’Institut National de l’Origine et de la qualité et par cela les Appellations d’Origines Contrôlées (AOC).
08:10 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
13/12/2023
L'oeil du quartier cherche l'intrus (28)
Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.
Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?
Vingt-septième coup d'oeil :
Rue Jeanne Jugan |
Place du Cardinal Lavigerie |
Rue Baron Le Roy |
Avenue Charles de Foucauld |
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Quel personnage vous semble mal placé ?
Notre précédent coup d'oeil :
Les trois personnalités suivantes étaient des explorateurs. C'est à ce titre qu'ils sont honorés par les rues qui portent leur nom :
Ferdinand de Béhagle (1857-1899) était un marchand et explorateur français. Il a commencé sa carrière comme marin au long cours avant d'être nommé administrateur en Algérie française puis en 1892, il se porte volontaire pour la mission de Casimir Maistre qui explore les fleuves Congo et Oubangui en Afrique centrale.
Paul Crampel (1864-1891) était un explorateur, secrétaire de Pierre Savorgnan de Brazza (en 1887). Il fut chargé de l'exploration des confins Gabon-Cameroun, participa au grand projet de conquête du Tchad et dressa la carte de l'Oubangui. Il périt assassiné.
Fernand Foureau (1850-1914) était un explorateur du Sahara, qui fut gouverneur de la Martinique. il dirigera, avec le commandant François Lamy, une grande mission d'exploration scientifique au Sahara, Soudan, Tchad et Congo (1898-1900).
Jean-Marie Emmanuel Legraverend (1776-1827) était notre intrus :
Haut fonctionnaire qui après avoir commencé sa carrière dans l'administration départementale de sa région travaille au Ministère de la Justice où il devient, en 1814, directeur des affaires criminelles et des grâces. Il fut également député d'Ille-et-Vilaine.
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06/12/2023
L'oeil du quartier cherche l'intrus (27)
Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.
Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?
Vingt-septième coup d'oeil :
Quel personnage vous semble mal placé ?
Notre précédent coup d'oeil :
Les trois personnalités suivantes étaient des médecins. C'est à ce titre qu'ils sont honorés par les rues qui portent leur nom :
Joseph-Marie-Jules Parrot (1829-1883) est un pédiatre français, professeur de médecine
Paul-Henri Grauwin (1914-1989) est un médecin-commandant qui s'est illustré à la bataille de Điện Biên Phủ durant la guerre d'Indochine.
Antoine Béclère (1856-1939) est un médecin français, pionnier de la radiologie et de la radiothérapie en France.
de gauche à droite : Parrot, Grawin et Beclère
Sébastien Érard (1752-1831) était notre intrus puisqu'il était facteur de pianos, de harpes et de clavecins. Après avoir fondé sa société rue de Lille, il s'installe en 1781 au 13 rue du Mail. En 1785, il devient facteur officiel de pianos du roi et crée la marque Érard, facteur officiel du roi, jusqu'à la Révolution. De 1792 à 1796, il émigra à Londres.
En 1831, la fabrique de Paris employait 80 ouvriers spécialisés. En 1844, l’entreprise ouvre une annexe rue Saint-Maur et emploie 300 ouvriers.
08:06 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
29/11/2023
L'oeil du quartier cherche l'intrus (26)
Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.
Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?
Vingt-sixième coup d'oeil :
Quel personnage vous semble mal placé ?
Notre précédent coup d'oeil :
Les personnalités suivantes étaient des résistants. C'est à ce titre qu'ils sont honorés par les rues qui portent leur nom :
Moussa Abadi (1907-1997) et Odette Abadi née Rosenstock sont des résistants juifs de nationalité française particulièrement connus pour leur action durant l'occupation allemande pour avoir créé le Réseau Marcel grâce auquel 527 enfants juifs ont pu être cachés et sauvés entre 1943 et 1945 dans la région de Nice.
Jean Lauprêtre (1897-1989), cheminot, syndicaliste, résistant, conseiller général communiste de la Seine en 1945, réélu en 1947, et conseiller municipal de Paris. Il est le père de Julien Lauprêtre, résistant également et qui fut président du Secours populaire français.
Georges Politzer (1903-1942) était un professeur de philosophie et résistant communiste fusillé en 1942 au mont Valérien par les Allemands. Son épouse Marie Politzer (1905-1943) dite Maï, elle aussi résistante, a été déportée et morte du typhus à Auschwitz en 1943.
Élie Faure né le à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) et mort le à Paris est un médecin, historien de l'art et essayiste français.
Il est l'auteur d’une Histoire de l’art, qui est une importante étape historiographique dans cette discipline.
C'était évidemment lui notre vingt-sixième intrus.
09:14 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
22/11/2023
L'oeil du quartier cherche l'intrus (25)
Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.
Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?
Vingt-cinquième coup d'oeil :
Place Jean Lauprêtre |
Rue Élie Faure |
Place Moussa et-Odette Abadi |
Rue Georges et Maï Politzer |
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Quel personnage vous semble mal placé ?
Notre précédent coup d'oeil :
Les trois personnalités suivantes étaient des musiciens :
Johannes Brahms (1833-1897) est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand considéré comme l'un des plus importants musiciens de la période romantique. Un Requiem Allemand, les Quatre chants sérieux ou les Danses Hongroises sont les exemples parfaits d’un compositeur tantôt inspiré par la grandeur sacrée ou par la légèreté populaire.
George Gershwin (1898-1937) Issu d’une famille juive de Brooklyn, il montre très tôt des dispositions pour le piano. En 1924, il participe à un concert avec sa Rhapsody in Blue écrite rapidement, c’est un succès considérable.
Apprécié pour ses chansons, qui deviennent des "standards" du jazz, il sera aussi reconnu comme un compositeur classique.
Tomaso Albinoni (1671-1751) est un violoniste et compositeur vénitien de musique baroque souvent considéré comme un compositeur majeur du baroque italien.
L’adagio d’Albinoni est l’une des œuvres les plus populaires du répertoire "baroque". En dépit de son titre, il n’est pas du au compositeur vénitien, mais au musicologue et spécialiste d’Albinoni, Remo Giazotto qui l'a composé dans les années 1950.
Charles Nicolle (1866-1936) n'est pas un musicien mais un médecin et microbiologiste français lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1928. Il est célèbre dans l’histoire de la médecine pour ses travaux sur les agents et modes de transmission des maladies infectieuses. Son ouvrage Destin des maladies infectieuses (1933) est une référence. C'était bien lui notre intrus.
08:03 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris