Le Quartier Bel-Air Sud

Pour sortir des visuels pour guides touristiques et mettre votre connaissance du quartier à l'épreuve, nous vous présentons dans cette série des lieux connus photographiés sous un angle inhabituel.

Saurez-vous les reconnaître ?

Vingt-sixième coup d'oeil : 

Quel est ce bâtiment ?

Notre précédent coup d'oeil :

Cette photo a été prise depuis le haut de l'escalier qui, au niveau de la place du Bataillon du Pacifique (métro Bercy) conduit a l'allée de Bercy, une voie du 12e insuffisamment connue que nous vous recommandons d'aller découvrir.

On se trouve alors sous le Ministère des Finances à l'endroit où il franchit la rue de Bercy.

Le site de Bercy occupe une superficie de 5 hectares et 5 100 personnes environ y travaillent.

Construit de 1982 à 1989, le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance (c'est son nom actuel) comporte 5 bâtiments : Colbert (le bâtiment principal long de 310 mètres), Vauban et Necker sont conçus par les architectes Paul Chemetov et Borja Huidobro. Les bâtiments Sully et Turgot sont l’œuvre des architectes Louis Arretche et Roman Karasinsky.

En dehors des Journées européennes du Patrimoine qui ont lieu chaque année en septembre, le public peut visiter les bâtiments du ministère, à Bercy, tout au long de l'année (Voir ici)

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Saurez-vous les reconnaître ?

Vingt-cinquième coup d'oeil : 

Quel est ce bâtiment ?

Notre précédent coup d'oeil :

Habitants de Bel-Air Sud, vous devriez avoir reconnu ce bâtiment carrelé de blanc à l'architecture singulière. Il s'agit évidemment de l'École polyvalente publique Montempoivre (16 rue Montempoivre).

C'est une école publique qui accueille 392 enfants dans les classes du cycle des apprentissages fondamentaux (CP, CE1, CE2) et du cycle de consolidation (CM1, CM2), ainsi que dans les classes de Maternelle pour le cycle des apprentissages premiers (petite section, moyenne section et grande section d'école maternelle). 

Cette école a été créée dans le cadre de la ZAC Sahel Montempoivre par l'architecte Alain Gillot en 1983-84.

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Saurez-vous les reconnaître ?

Vingt-quatrième coup d'oeil : 

Quel est ce bâtiment ?

Notre précédent coup d'oeil :

Vous êtes probablement passés de nombreuses fois à côté de ce bâtiment, mais ne l'avez (heureusement) jamais vu sous cet angle. Il s'agit en effet de la façade est del’Institut médico-légal de Paris (IML) qui se trouve 2 place Mazas.

L’Institut médico-légal de Paris (IML), rattaché à la direction des transports et de la protection du public de la Préfecture de Police, n’est pas un service comme les autres puisque son rôle est d’accueillir la mort quand elle survient sur la voie publique. Qu'elle soit accidentelle ou non criminelle ou suspecte… elle conduit au 2, place Mazas.

L'Institut médico-légal de Paris. 2, place Mazas (12e)

Ce bâtiment a été construit par Albert Tournaire (1862-1958) en 1914 qui a donné son nom au square situé juste devant l’Institut et qui agrémente ce lieu un peu sinistre.

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Vingt-troisième coup d'oeil : 

Quel est ce bâtiment ?

Notre précédent coup d'oeil :

Cette modeste porte se trouve au numéro 254 (vous l'aviez deviné) de la rue du Faubourg Saint-Antoine (vous ne l'aviez peut-être pas deviné). C'est cette porte qui est référencée comme l'adresse postale de la Fondation Eugène Napoleon.

Le 26 janvier 1853, la Commission municipale de Paris « vote une somme de 600 000 francs or pour l’acquisition d’un collier de diamants » destiné à l’Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Mais deux jours plus tard, l’Impératrice refuse le collier, souhaitant qu’avec cet argent, soit créé « un établissement d’éducation gratuite pour les jeunes filles pauvres », La somme servira à la construction d’un bâtiment dans le 12ème arrondissement.

Le jardin qui date de la création de la Maison Eugène-Napoléon en 1856 par l’impératrice Eugénie sous son nom actuel est ouvert au public en 2007.

L’architecte Jacques Ignace Hittorff (1792-1867) donnera la forme d’un collier aux bâtiments inaugurés le 28 décembre 1856. L’établissement reçut la dénomination de « Maison Eugène Napoléon », en l’honneur du jeune Prince impérial, Louis-Eugène, né l’année de l’institution en 1856.

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Vingt-deuxième coup d'oeil : 

Quel est ce bâtiment ?

Notre précédent coup d'oeil :

Cette façade, visible au rue de Picpus ne donne certainement pas la meilleure image du bâtiment auquel elle appartient puisqu'il s'agit du lycée Arago  que l'on a davantage l'occasion de voir depuis le 4 place de la Nation où se trouve son entrée principale.

Le lycée Arago est un lycée général et technologique qui propose les filières suivantes après la seconde : technologique (STMG : sciences et technologies du management et de la gestion), scientifique (dont sciences de l'ingénieur et sciences de la vie et de la terre), économique et sociale.

Cliquez pour agrandir

Cet établissement a été construit en 1880 par Jean-Ferdinand Deconchy, èlève de Victor Baltard. Il a été ré-inauguré le 11 décembre 2019 après un vaste chantier de rénovation financé à hauteur de 8 M€ par la Région Île-de-France.

Cliquez pour agrandir

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Vingt-et-unième coup d'oeil : 

Quel est ce bâtiment ?

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Cette photo représente l'arrière de l'Hospice Saint-Michel dont l'entrée principale est au 35 avenue Courteline en limite de la commune de Saint-Mandé. Cette vue a été prise depuis la Résidence Les Tourelles située rue du Chaffault.

Construit grâce au legs testamentaire de Michel-Jacques Boulard, tapissier de son état, l'Hospice Saint-Michel inauguré le 24 avril 1830 accueille à son ouverture le 4 août 1830 douze septuagénaires (un par arrondissement de Paris).

L'Hospice Saint-Michel vu depuis l'avenue Courteline

L'Hospice Saint-Michel a été inscrit Aux Monuments Historiques en date du 10 avril 1929. Depuis 1996, il accueille le Samu Social de Paris.

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Vingtième coup d'oeil : 

Quel est ce bâtiment ?

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Cet édifice d'architecture médiévale est visible depuis le 26 rue de Chaligny. C'est le sommet de la tour de séchage de la Caserne Chaligny, bâtiment figurant aux protections patrimoniales de l'arrondissement.

La Caserne Chaligny a été construite de 1883 à 1885 par l’architecte Georges Roussi et le sculpteur Louis-Oscar Roty (auteur de la Semeuse qui ornait les francs et les timbres du XXème siècle). L'édifice est influencé par l'architecture du XVII siècle. Le porche est précédé par deux guérites en pierre.

Cette caserne est la première à avoir été spécialement conçue pour recevoir des véhicules hippomobiles.

Georges Roussi (1847-1934) fût 2e Second Grand prix de Rome en 1876 et obtient son diplôme DPLG en 1877. En 1884, il obtient le premier prix dans le concours pour la caserne de pompiers rue de Chaligny. Son œuvre la plus importante, l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (151 bd de l'Hôpital, Paris 13e).

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Dix-neuvième coup d'oeil : 

Quel est ce bâtiment ?

Notre précédent coup d'oeil :

Non, ce n'est ni le Jardin d'agronomie tropicale, ni l'INSEP. C'est en tout cas l'occasion de citer la rue Ferdinand de Béhagle que certainement peu de nos lecteurs connaissent. C'est en effet d'ici qu'a été prise la photo objet de notre précédente énigme. On y voit un bâtiment de brique dont vous connaissez la façade donnant sur le boulevard Poniatowski voisin puisqu'il s'agit du stade Léo Lagrange.

Cette entrée de briques située 64 boulevard Poniatowski est celle du centre sportif Léo Lagrange (stade et gymnase) construit à la fin des années 1930 par les architectes Scheider et Coli.

Sur une surface de 5 hectares, ce complexe participe du vaste projet pensé dès 1920 et la destruction des fortifications qui ambitionnait de créer une ceinture de parcs et complexes sportifs sur les anciennes fortifications de l'enceinte de Thiers.

Nous nous réjouissons que cette remarquable architecture art déco ait échappé à l'écrasant voisinage que prévoyait le projet Bercy Charenton "élargi" et qui aurait créé une densification supplémentaire dont l'arrondissement n'a nullement besoin.

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Dix-huitième coup d'oeil : 

Quel est ce bâtiment ?

Notre précédent coup d'oeil :

Cette photo a été prise au niveau du 34 rue Crozatier où se trouve l'entrée des urgences de l'Hôpital Saint-Antoine. Le mur d'enceinte et les bâtiments témoignent de l'histoire de cet hôpital créé en 1791 sur le site ou se trouvait l’abbaye de Saint-Antoine-des-Champs.

L'un des bâtiments les plus anciens de l’hôpital Saint-Antoine date de la reconstruction effectuée entre 1767 et 1770. Il s’agit du pavillon de l’horloge sur lequel on peut lire, entre autres « Anno Domini 1767 ».

Simultanément, l'accès rue Crozatier permet de voir les plus récentes constructions de cet hôpital qui dispose de 665 lits et 96 places de jour autorisées, 3356 personnels y travaillent : 755 professionnels médicaux et 2801 professionnels non médicaux.

Conformément à un plan annoncé en janvier 2018 par Martin Hirsch directeur général de l'AP-HP, le nouveau siège de l'AP-HP est en cours de construction sur le site de l'hôpital Saint Antoine (12e). La fin des travaux était initialement annoncée pour le 1er semestre 2022.

C'est l’agence d’architecture ChartierDalix qui a assuré la conception de ce bâtiment ouvert sur l’extérieur et pleinement intégré au site hospitalier, permettant ainsi de repositionner le siège de l'AP-HP au cœur de l’hôpital.