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27/01/2021

L'Oeil sur les cartels et les signatures du quartier (4)

paris

L'Oeil du quartier pousse la curiosité à lire et photographier les cartels ou les signatures qui identifient les oeuvres situées dans l'espace public du 12e.

Saurez-vous, à la lecture de ces documents reconnaitre et localiser les oeuvres auxquelles ils se rapportent ?

Quatrième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

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4254712256.JPGLe nom de Jacques Bonnier figure sur l'immeuble d'habitation situé 67, rue des Meuniers.

Cet immeuble dit à petit loyer a en fait été construit en 1911 par Louis Bonnier (1856-1946) pour un de ses cousins.

Comme l'explique la notice biographique complète de Louis Bonnier, le 67 rue des Meuniers est bien l'une de ses oeuvres, alors que la façade porte le nom de Jacques Bonnier (1884-1964), fils de Louis, qui a collaboré avec son père.

Les plans sont simples, la façade très subtilement dessinée avec des avancées en pointe pour les fenêtres de service qui forment une série verticale couronnée au sixième étage par une succession d'arrondis sur pans coupés d'un très beau mouvement. C'est l'archétype des futures habitations à bon marché.

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67 rue des Meuniers réalisé par Louis Bonnier
sur la façade on lit : Jacques Bonnier 1913
DSCN4324.JPG
 
Dans le 12e, Louis Bonnier est également l'auteur en 1922 du monument aux morts du PLM (hall de la gare de Lyon).
 
Dix ans plus tard, en 1932, il signe cet immeuble destiné aux agents dirigeants du PLM, qui se trouve au 7 rue de Rambouillet.
Dans le 13e, il a réalisé en 1922 la superbe piscine de la Butte aux Cailles.
 

08:09 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris

20/01/2021

L'Oeil sur les cartels et les signatures du quartier (3)

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L'Oeil du quartier pousse la curiosité à lire et photographier les cartels ou les signatures qui identifient les oeuvres situées dans l'espace public du 12e.

Saurez-vous, à la lecture de ces documents reconnaitre et localiser les oeuvres auxquelles ils se rapportent ?

Troisième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

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parisCe cartel est visible Passage de la Voûte. Il est apposé sur un pied du Chat qui en est la figure totémique depuis le 23 avril 2013.

Cette sculpture a été réalisée par les élèves du lycée professionnel Chennevière-Malezieux.

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parisRappelons nous que c'est dans ce passage, qu'en 1930 Charles Trenet séjourna dans un hôtel dont la chanson l'hôtel borgne est probablement la réminiscence (à lire ICI sur le portail des Amis de Charles Trenet) et l'ex-hôtel Feria la descendance.

Quel rapport entre l'hôtel du passage de la Voûte, le chat et Charles Trenet ?  Il se trouve dans Le Soleil a rendez-vous avec la lune à écouter ici :

podcast

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13/01/2021

L'Oeil sur les cartels et les signatures du quartier (2)

paris

L'Oeil du quartier pousse la curiosité à lire et photographier les cartels ou les signatures qui identifient les oeuvres situées dans l'espace public du 12e.

Saurez-vous, à la lecture de ces documents reconnaitre et localiser les oeuvres auxquelles ils se rapportent ?

Deuxième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

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parisEvidemment, si nous vous avions soumis l'image de la signature de Drivier, vous auriez immédiatement reconnu celle du sculpteur de la statue de la porte Dorée.

parisAlexis Rudier est un fondeur français mort en 1897. Son nom apparaît pour la première fois dans le bottin commercial de 1875, rue Charlot à Paris, puis à partir de 1880, au 45, rue de Saintonge, adresse qui restera celle de l'entreprise jusqu'au déménagement à Malakoff en 1934. A sa mort, sa veuve reprend l'affaire, assistée de son fils Eugène, né en 1875.

On doit à la fonderie Rudier quelques-uns des plus importants bronzes du XIXe siècle et du XXe siècle. La fonderie travailla pour les grands sculpteurs de son époque comme Auguste Rodin, Antoine Bourdelle, Gustave Miklos ou Aristide Maillol, les fontes étant signées « Alexis Rudier ».

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Coulée de fonte chez Eugène Rudier (Source :  Gallica BNF)

08:08 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris

06/01/2021

L'Oeil sur les cartels et les signatures du quartier (1)

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L'Oeil du quartier pousse la curiosité à lire et photographier les cartels ou les signatures qui identifient les oeuvres situées dans l'espace public du 12e.

Saurez-vous, à la lecture de ces documents reconnaitre et localiser les oeuvres auxquelles ils se rapportent ?

Premier coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

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parisCe bureau art déco est visible au Palais de la Porte Dorée. Plus précisément, il meuble le salon ovale Paul Reynaud (à gauche du hall en entrant). Dédié aux apports intellectuels et artistiques des colonies françaises d’Afrique à la France, ce salon était le lieu de réception de Paul Reynaud, alors ministre des colonies.

Ce salon, comme son pendant, le salon de réception du maréchal Lyautey, commissaire général de l’Exposition coloniale a fait appel pour sa décoration aux meilleurs représentants de l'art déco et à des matériaux provenant d'Afrique et d'Asie preuve de la contribution artistique et culturelle de ces continents à la civilisation européenne.

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Le salon ovale du maréchal Lyautey, photo Lorenzö
© Palais de la Porte Dorée

L'ensemble du mobilier est dû à Émile-Jacques Rhulmann (1879-1933) : les chaises à trois pieds, le bureau habillé d'ébène, d'ivoire et de galuchat, les fauteuils en cuir. Ruhlmann crée des meubles épurés et élégants aux lignes tendues. Avec le Meuble au char apparaît le pied fuseau placé sur le flanc du meuble pour accentuer l'impression de légèreté.

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Commode Grande Cannelée à Redants (vers 1923)
adjugée 625 000 € chez Christie's en 2011

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05/01/2021

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30/12/2020

L'Oeil du quartier pousse les portes (17)

paris

L'Oeil du quartier n'a certes pas épuisé les ressources de l'espace public. Parfois cependant, il pousse la porte de lieux accessibles et y fait des découvertes.

Dans cette série, nous vous invitons à identifier les lieux du 12e dans lesquels peuvent se contempler ces curiosités, voire ces merveilles.

Dix-septième coup d'oeil :

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parisCette photo a été prise dans les coulisses de l'Opéra Bastille.

Dans ce bâtiment de 20 000 m², la scène, avec sa capacité d'accueil de 2 700 spectateurs, n'occupe qu'une petite partie. Il y a une arrière-scène bien plus grande et des dizaines d'ateliers où 1 600 employés permanents sont au service de cette magie.

C'est dans ces entrailles que les décors sont fabriqués et assemblés. On compte plus de 50 corps de métiers différents : couturiers, décoratrices, des perruquières... Il y a aussi 12 salles où sont stockés de nombreux éléments. On y trouve de tout.

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Un des ateliers de décors de l'Opéra Bastille, © Simon Chaput / OnP

Sachez que des visites payantes des coulisses de l'Opéra Bastille sont en temps normal possibles tout au long de l'année.

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24/12/2020

Joyeux Noël

Cette année, soucieux d'optimiser sa tournée, le Père Noël aborde le 12e arrondissement par son centre de gravité.

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Habitants de Bel-Air Sud ou d'ailleurs
Lecteurs réguliers ou lecteurs occasionnels
nous souhaitons d'excellentes fêtes
à chacune et chacun d'entre-vous

23/12/2020

L'Oeil du quartier pousse les portes (16)

paris

L'Oeil du quartier n'a certes pas épuisé les ressources de l'espace public. Parfois cependant, il pousse la porte de lieux accessibles et y fait des découvertes.

Dans cette série, nous vous invitons à identifier les lieux du 12e dans lesquels peuvent se contempler ces curiosités, voire ces merveilles.

Seizième coup d'oeil :

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parisCette porte se trouve dans l'église du Saint-Esprit (186 avenue Daumesnil). La ferronnerie qui la constitue est due à Raymond Subes (1891-1970) à qui l'on doit également la Croix sur le clocher de l'église

parisRaymond Subes est un des ferronniers d'art  les plus célébrés de la periode art deco.Il est formé à l' école Boulle puis à l' école nationale supérieure des arts décoratifs.Ildécoratifs. Il a travaillé toute sa carrière jusqu'en 1970 dans l' entreprise Robert et Borderel. Il y est d'abord dessinateur, puis directeur artistique et enfin directeur général.

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Dans son oeuvre Raymond subes allie la technique de la forge traditionnelle aux méthodes modernes..Il n'hesite pas à employer simultanément du fer forgé,le bronze,le cuivre auquels s' ajoutent dans les années 1930 l'aluminium,l'acier et l'acier laqué.On lui doit entre autre les escaliers et les balustrades de plusieurs paquebots.

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16/12/2020

L'Oeil du quartier pousse les portes (15)

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L'Oeil du quartier n'a certes pas épuisé les ressources de l'espace public. Parfois cependant, il pousse la porte de lieux accessibles et y fait des découvertes.

Dans cette série, nous vous invitons à identifier les lieux du 12e dans lesquels peuvent se contempler ces curiosités, voire ces merveilles.

Quinzième coup d'oeil :

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parisCette photo a été prise dans la clinique vétérinaire du Parc Zoologique de Paris.

La clinique est équipée pour effectuer tous les soins : salle de radiographie, bloc opératoire, pharmacie, laboratoire, boxes pour accueillir les animaux malades. Et si nécessaire, le matériel peut être transporté pour soigner les plus gros animaux dans leur enclos, parfois à l’aide d’un fusil hypodermique.

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Sur le site du Parc Zoologique de Parie, cette page vous renseignera sur le métier de vétérinaire dans un zoo.

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09/12/2020

L'Oeil du quartier pousse les portes (14)

paris

L'Oeil du quartier n'a certes pas épuisé les ressources de l'espace public. Parfois cependant, il pousse la porte de lieux accessibles et y fait des découvertes.

Dans cette série, nous vous invitons à identifier les lieux du 12e dans lesquels peuvent se contempler ces curiosités, voire ces merveilles.

Quatorzième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

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parisCe tableau se trouve au Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance. Il a pour titre Aux arbres citoyens et est signé de Roberto Matta (1911-2002), un peintre surréaliste chilien.

Le site du Ministère rapproche cette œuvre des peintures du souvent malicieux, Jérôme Bosch (1450-1516) : La charrette de foin, La tentation de Saint Antoine, Les sept péchés capitaux, Le jardin des délices … Même abondance de personnages souvent minuscules, bousculés, mi-hommes mi-oiseaux, de petits détails parfois atroces ou macabres qui proviennent d’un imaginaire libéré, même sens du mouvement.

À Bercy, le Ministère rassemble de très nombreuses oeuvres d'art acquises dans le cadre du 1% artistique. Il est possible de les approcher lors des Journées Européennes du Patrimoine. Cette video en donne un aperçu :

08:09 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris