Le Quartier Bel-Air Sud

L'Oeil du quartier pousse la curiosité à lire et photographier les cartels ou les signatures qui identifient les oeuvres situées dans l'espace public du 12e.

Saurez-vous, à la lecture de ces documents reconnaitre et localiser les oeuvres auxquelles ils se rapportent ?

Vingt-deuxième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

Notre précédent coup d'oeil  :

Cette inscription apparaît sur le socle de la sculpture dont le titre est "Diane accroupie" qui se trouve dans le Jardin du Port-de-l'Arsenal. Elle est due à Henry Arnold (1879-1945).

Artiste discret, Henry Arnold n’aimait pas se mettre en avant, mais était doué d'un grand talent de sculpteur, d'une intelligence inventive et d'une grande ouverture d’esprit. Trop longtemps oubliées, ses œuvres figurent parmi les plus représentatives des grandes tendances de son époque. Source : Nella Buscot.

Conçu par l’architecte paysagiste Serge Eyzat et l’architecte Philippe Mathieux, le jardin du Port de l’Arsenal, longe le quai est du bassin de l’Arsenal sur environ un hectare. Ouvert en 1983, c'est l'une des remarquables réalisations des deux mandatures de Paul Pernin qui font la fierté du 12e arrondissement.

Le Jardin du Port-de-l'Arsenal (Cliquez pour agrandir)

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Vingt-et-unième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

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Cette plaque se trouvait (il semble en effet qu'elle ait récemment disparu) dans le Parc de Bercy devant ce qui fût une remarquable fontaine dénommée Canyoneaustrate.

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Vingtième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

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Cette inscription se trouve de toute évidence sur le socle d'une sculpture. Mais le nom du sculpteur : Dalou, vous aurait tellement aidé que nous avons préféré le masquer.

Nous avions bien sûr photographié la signature de Jules Dalou (1838-1902) sur l'une de ses oeuvres majeures : le Triomphe de la République, qui trône (s'il on peut dire) au centre de la place de la Nation.

Sur ce monument que nous avions observé ici, la République est debout sur un char tiré par deux lions, symbole de la force populaire, conduit par le génie de la Liberté, éclairant la route. 

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Dix-neuvième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ? Le nom du sculpteur est volontairement hors cadre de la photo.

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Cette plaque reproduisant la signature de l'architecte Paul Guadet  (1873-1931) est apposée sur la façade du central téléphonique situé 187-189 avenue Daumesnil dont il a dessiné les plans en 1926.

Partisan convaincu de l’emploi du béton armé, Paul Guadet a construit de nombreux bâtiments postaux à Paris, et, en tant qu'architecte de l'enseignement technique, des écoles professionnelles.

Il est considéré comme un architecte « rationaliste » précurseur du mouvement moderne. Le bâtiment de l'avenue Daumesnil est monumental par ses grandes portées, ses verrières et son entrée.

À son habitude, Guadet a embelli les façades de brique Dizy par des pastilles en grès émaillé de couleur jaune, rouge, et verte.

Ce central, officiellement dénommé Bureau de poste Nation-Diderot a donné un accès automatique aux abonnés raccordés sur les indicatifs DIDerot, puis à ceux de l'indicatif DORian (1932) et NATion (1957). Quant au cental DAUmesnil, il se trouve à Vincennes

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Dix-huitième coup d'oeil :

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La signature A. Morlon qui apparaît sur l'immeuble du 107 boulevard Poniatowski (angle rue Ernest Lacoste) est celle de Pierre Alexandre Morlon (1878-1951), le sculpteur des quatre cariatides et de l'atlante qui font l'attrait de cette façade. 

Côté 107 bd Poniatowski se trouvent deux cariatides, côté rue Ernest Lacoste deux cariatides encadrent un atlante, composition ternaire et centrée.

Alexandre Morlon est aussi le sculpteur des Atlantes qui ornent la façade du 199, rue de Charenton où l'on voit un mineur, un agriculteur, un marin et un ouvrier, symboles du travail.

En 1931, Alexandre Morlon qui était aussi (et peut-être surtout) médailleur, crée un nouveau type de monnaie, à l'effigie de Marianne portant le bonnet phrygien dont la gravure fut notamment utilisée pour les pièces de 50 centimes, un franc et deux francs jusqu'en 1959.

Graveur : Pierre Alexandre Morlon
Frappée entre 1941 et 1959

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Dix-septième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

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Ce cartel est visible lorsque l'on longe le collège Germaine Tillon côté avenue Vincent d'Indy.

Il documente l'arbre du bicentenaire de la Révolution française en 1989 par les élèves de 6e 1 du collège. L"arbre est entouré de structures métalliques qui mériteraient elles aussi d'être documentées.

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En 2013, procédure exceptionnelle pour un établissement public, le collège construit en 1988 au 8 avenue Vincent d'Indy sur les plans de l'architecte Claude Parent, et qui était précédemment dénommé Vincent d'Indy a été renommé Collège Germaine Tillion par décision du Conseil de Paris.

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Seizième coup d'oeil :

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Ce cartel est visible ici, au croisement de la Coulée Verte René Dumont avec les rues de Toul et Sibuet. Il se trouve au sommet d'une construction que nous ne sommes pas en mesure de qualifier avec certitude : objet ludique ? oeuvre artistique ? équipement sportif ?

Pour le connaitre depuis son installation au début des années 90, nous avons la faiblesse de l'appeler "tourniquet" en mémoire du temps où les enfants adoraient le mettre en branle en poussant son levier. Pour satisfaire les riverains agacés par le bruit qui en suivait la Mairie en a immobilisé le mécanisme.

Cette structure insolite constitue un repère fréquemment utilisé par les promeneurs pour se donner rendez-vous. Elle est aussi le point de perdition de ceux qui, faute d'une signalétique adaptée se dirigent vers le square Charles Péguy en se croyant toujours sur la Coulée Verte.

Voila plus de dix ans que le conseil de quartier tente d'obtenir que ce problème soit réglé. Une Table d'orientation a été proposée au Budget Participatif. La verrons nous avant 2026 ?

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Quinzième coup d'oeil :

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Cette inscription apparaît sur l'embase de la statue de bronze située sur le parvis de la Gare de Lyon depuis le 20 septembre 2018.

Destinée à honorer la mémoire des travailleurs chinois de la Première Guerre mondiale, cette statue a été offerte à SNCF Gares et Connexions par l'Association Les Amis de Wu Jianmin et la province de Shandong. Réalisée par l’artiste chinois Li Xiaochao, elle présente l'image d'un paysan ordinaire de la province du Shandong, d'où venaient la plupart des travailleurs chinois durant la première guerre mondiale.

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Entre 1916-1918 en effet, environ 140 000 travailleurs chinois sont arrivés en Europe pour fournir des services logistiques aux forces alliées, dont environ 20 000 ont perdu la vie pendant la guerre. Après l’armistice, 3 000 d’entre eux choisirent de rester en France. Certains s’installèrent dans l’îlot Chalon et formèrent la première communauté chinoise de Paris.

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Quatorzième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

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Cette plaque commémorative contient en fait toutes les réponses : discrètement située à l'arrière du pavillon d'octroi qui se trouve place de l'Île de la Réunion, elle rappelle que pendant la Terreur, période sanglante de la Révolution française, la guillotine installée à proximité tranchait les têtes des opposants au nouveau régime.

Une fois décapités, les corps étaient amenés à proximité dans des fosses communes à l’origine de l’actuel cimetière de Picpus (35 rue de Picpus) où dès l'entrée, une autre plaque précise :

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Treizième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?

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Ce cartel contient en lui même l'essentiel de la réponse. Pour être complet, ajoutons que l'oeuvre intitulée Les Enfants du Monde et réalisée par le sculpteur français Rachid Khimoune se trouve sur les terrasses de Bercy, l'espace qui domine le parc en haut de la fontaine escalier

Les 21 statues symbolisent, à l'entrée du XXIe siècle, le respect des droits de l'enfant.

Le double de chaque sculpture exposée, grâce à la générosité de prestigieux parrains et mécènes, retourne dans sa ville natale, jumelant ainsi Paris à différentes villes étrangères.

Le site Les Enfants du Monde raconte l'histoire de ces 21 enfants.