12/02/2020
L'Œil sur les personnalités du quartier (6)
Depuis longtemps les établissements scolaires se sont vus attribuer le nom d'une personnalité. Cette pratique est aujourd'hui étendue à l'ensemble des établissements municipaux culturels ou sportifs.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à identifier l'établissement concerné à partir d'une photo de la personnalité qui lui a donné son nom.
Sixième coup d'oeil :
Qui est cette personne ? Quel lieu porte-t-il son nom ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce portrait est celui de Guy Flavien (1920-1945).
Fils d'enseignants, il fait ses études secondaires au lycée Lakanal, puis deux années de mathématiques spéciales au lycée Louis-Le-Grand.
En Mars 1943, il commence à distribuer des journaux clandestins, dont "Défense de la France", et rentre dans la Résistance. Avec des amis, il rédige et imprime des tracts qu'il distribue.
Le 5 Août 1944, à quelques jours de la Libération de Paris, il est arrêté par la Gestapo et déporté en Allemagne, dans le camp de Buchenwald, où il meurt le 1er avril 1945 d'épuisement.
Le collège Guy Flavien ( http://clg-guy-flavien.ac-paris.fr ) se trouve 6 Rue d'Artagnan, 75012 Paris.
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05/02/2020
L'Œil sur les personnalités du quartier (5)
Depuis longtemps les établissements scolaires se sont vus attribuer le nom d'une personnalité. Cette pratique est aujourd'hui étendue à l'ensemble des établissements municipaux culturels ou sportifs.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à identifier l'établissement concerné à partir d'une photo de la personnalité qui lui a donné son nom.
Cinquième coup d'oeil :
Qui est cette personne ? Quel lieu porte-t-il son nom ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce beau portrait réalisé par un photographe de l'agence Gamma représente Germaine Tillon en 1985.
Résistante, femme de lettres et ethnologue française, Germaine Tillion est née en 1907 et morte en 2008. Elle a été membre active de la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale, avant d'être capturée et déportée au camp de Ravensbrück en octobre 1943.
Germaine Tillion, photographiée en 1935 en Algérie
durant ses recherches ethnographiques au sein de la société des Chaouias
En 1966, elle publie un essai d’anthropologie générale intitulé Le Harem et les cousins, sur la condition féminine dans l’aire méditerranéenne. Elle part à la retraite en 1977, mais continue d’enseigner jusqu’en 1980.
Germaine Tillion est entrée au Panthéon le 27 mai 2015, en même temps que Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Jean Zay et Pierre Brossolette.
Collège Germaine Tillon
Le collège Germaine Tillon est situé à l'angle de l'avenue Vincent d'Indy et de l'avenue de Saint-Mandé. Il est composé de 4 divisions par niveau, ainsi qu’une section SEGPA, et propose une Classe à Horaires Aménagés Musique (CHAM).
Il a été construit en 1987 sur les plans de l'architecte Claude Parent également connu pour avoir réalisé le Théâtre Sylvie Monfort situé dans le parc Georges Brassens (15e)
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29/01/2020
L'Œil sur les personnalités du quartier (4)
Depuis longtemps les établissements scolaires se sont vus attribuer le nom d'une personnalité. Cette pratique est aujourd'hui étendue à l'ensemble des établissements municipaux culturels ou sportifs.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à identifier l'établissement concerné à partir d'une photo de la personnalité qui lui a donné son nom.
Quatrième coup d'oeil :
Qui est cette personne ? Quel lieu porte-t-il son nom ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce jeune homme souriant est Jean Boiteux (1933-2010), le nageur qui resta longtemps le seul champion olympique de natation français, avant d'être rejoint en 2004 par Laure Manaudou. La photo a été prise en 1952 alors qu'il venait de remporter à Helsinki le championnat olympique de 400 mètres nage libre.
Jean Boiteux est décédé accidentellement à son domicile de Bordeaux le 11 avril 2010 en chutant d'un arbre qu'il était en train de tailler.
La piscine située à côté du jardin de Reuilly (13 rue Antoine-Julien Hénard), se nomme piscine Jean Boiteux depuis 2013. Elle possède deux bassins. Un premier de 25 m, pour les nageurs et un second de 12 m, idéal pour les enfants, puisque sa profondeur reste comprise entre 1,20 m et 60 cm seulement.
Elle propose diverses activités, parmi lesquelles des cours de natation tous niveaux, pour enfant et adulte, ainsi que des séances d'aquagym. En été, elle possède un solarium pour les familles qui souhaitent profiter des beaux jours.
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22/01/2020
L'Œil sur les personnalités du quartier (3)
Depuis longtemps les établissements scolaires se sont vus attribuer le nom d'une personnalité. Cette pratique est aujourd'hui étendue à l'ensemble des établissements municipaux culturels ou sportifs.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à identifier l'établissement concerné à partir d'une photo de la personnalité qui lui a donné son nom.
Troisième coup d'oeil :
Qui est cette personne ? Quel lieu porte-t-il son nom ?
Notre précédent coup d'oeil :
Il s'agissait de Georges Courteline (1858-1929) qui vécu 43 avenue de Saint-Mandé de 1907 à sa mort.
De son vrai nom Georges Victor Marcel Moinaux Georges Courteline est un romancier et dramaturge français dont les œuvres les plus célèbres sont Les Gaietés de l'escadron (1886, qui sera adapté en film par Maurice Tourneur avec Raimu et Fernandel), Messieurs les ronds-de-cuir (1893), Les Boulingrins (1898), Le commissaire est bon enfant (1900) La Conversion d'Alceste (1905) et Le Gora (1920, pièce en un acte et deux personnages).
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15/01/2020
L'Œil sur les personnalités du quartier (2)
Depuis longtemps les établissements scolaires se sont vus attribuer le nom d'une personnalité. Cette pratique est aujourd'hui étendue à l'ensemble des établissements municipaux culturels ou sportifs.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à identifier l'établissement concerné à partir d'une photo de la personnalité qui lui a donné son nom.
Second coup d'oeil :
Qui est cette personne ? Quel lieu porte-t-il son nom ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce portrait est celui d'Hélène Berr. Née en 1921, à Paris dans une famille juive d'origine alsacienne, Hélène Berr débute l'écriture son journal, le 7 avril 1942. Elle y parle sa vie normale de jeune fille, de ses amis étudiants, de son violon, cet instrument qu’elle pratique avec passion et talent.
En juin 1942, son insouciance est rattrapée par l’absurdité et l’horreur de l’Histoire lorsqu’elle est obligée de porter « l’insigne », l’étoile jaune : à la fois témoin de gestes de solidarité des Parisiens comme du zèle de certains fonctionnaires, Hélène Berr note tout.
Arrêtée avec son père et sa mère, le 8 mars 1944, déportée le jour de ses 23 ans à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Hélène Berr y est morte en avril 1945.
Entièrement rénovée entre 2007 et 2009, Son nom a été donné à la médiathèque municipale du 70 rue de Picpus a été inaugurée le 6 mars 2009 sous le nom de médiathèque Hélène Berr après avoir été entièrement rénovée.
Elle se déploie sur 6 niveaux accessibles au public et occupe une surface de 2 100 m2. Les espaces ont été repensés pour un meilleur accueil et confort des publics : elle offre 150 places assises. Elle est entièrement accessible aux personnes handicapées.
08:10 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
08/01/2020
L'Œil sur les personnalités du quartier (1)
Depuis longtemps les établissements scolaires se sont vus attribuer le nom d'une personnalité. Cette pratique est aujourd'hui étendue à l'ensemble des établissements municipaux culturels ou sportifs.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à identifier l'établissement concerné à partir d'une photo de la personnalité qui lui a donné son nom.
Premier coup d'oeil :
Qui est cette personne ? Quel lieu porte-t-il son nom ?
Notre précédent coup d'oeil (il remonte au 18 décembre dernier) :
Ce lion, le cinquième de la série est l'un des deux qui tirent le char du Triomphe de la République, l'oeuvre de Jules Dalou (1838-1902) qui occupe depuis 1889 le centre de la place de la Nation. Ce groupe allégorique comprend :
- La République est debout sur un char tiré par deux lions, conduit par le génie de la Liberté, éclairant la route. Elle est entourée par des statues représentant.
- Le Travail par un forgeron avec à ses pieds un enfant, représentant l’instruction qui porte livres et outils de construction.
- La Justice par une femme vêtue d’hermine avec un enfant, représentant l’Equité, qui porte une balance.
- La Paix distribuant les fleurs.
- La Richesse, avec des cornes d’abondance.
Les lions symbolisent paraît-il la force populaire.
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24/12/2019
Joyeux Noël
08:09 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté, Commerces, Démocratie locale, Paris Métropole, Solidarité, Vie du quartier, Voirie Urbanisme, Vu de votre fenêtre, "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
18/12/2019
L'Œil sur les animaux du quartier (16)
Les représentations animales sont très fréquentes en architecture et en sculpture. On en observe de nombreuses dans l'espace public.
Cette série de l'Oeil du quartier vous incite à les identifier, les localiser et à découvrir leur histoire.
Seizième coup d'oeil :
Cliquez pour agrandir
Quel est cet animal (encore un lion), et où se trouve-t-il ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce lion se trouve au centre de la place de la Bastille sur la face ouest du socle de la colonne de Juillet.
Ce bas-relief en bronze a été sculpté par Antoine-Louis Barye (1796-1875), renommé pour ses sculptures animalières.
Au dessus est gravé une inscription rappelant les journées de juillet 1830.
Depuis quelques semaines, la restructuration de la place de la Bastille en cours d'achèvement permet enfin aux piétons d'approcher ce monument (et bientôt de pénétrer dans son socle).
08:07 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
11/12/2019
L'Œil sur les animaux du quartier (15)
Les représentations animales sont très fréquentes en architecture et en sculpture. On en observe de nombreuses dans l'espace public.
Cette série de l'Oeil du quartier vous incite à les identifier, les localiser et à découvrir leur histoire.
Quinzième coup d'oeil :
Cliquez pour agrandir
Quel est cet animal et où se trouve-t-il ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce serpent apparaît au dessus du bouclier de la statue d'Athena qui orne superbement le square des Anciens-Combattants-d'Indochine, place Edouard Renard (porte Dorée).
Athéna, bouclier au pied, flanquée d'un serpent et coiffée d'un casque gaulois, tient une lance d'une main et posée dans l'autre, une petite Niké, la déesse de la victoire.
Réalisée par le sculpteur Léon Ernest Drivier (1878-1951), un disciple de Rodin, cette statue se trouvait initialement au pied de l'escalier d'honneur du Palais de la Porte Dorée.
Son titre, La france apportant la paix et la prospérité aux colonies rappelle l'objet de l'exposition coloniale de 1931.
08:10 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
04/12/2019
L'Œil sur les animaux du quartier (14)
Les représentations animales sont très fréquentes en architecture et en sculpture. On en observe de nombreuses dans l'espace public.
Cette série de l'Oeil du quartier vous incite à les identifier, les localiser et à découvrir leur histoire.
Quatorzième coup d'oeil :
Cliquez pour agrandir
Quel est cet animal et où se trouve-t-il ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce perroquet parmi d'autres se trouve sur la jolie mosaïque orne la façade de l'immeuble situé au 45 avenue Michel Bizot (carrefour Bizot-Decaen-Wattignies).
Construit au début du 20e siècle sur les plans de l'architecte René Richard, cet immeuble abritait jusqu'en juillet 2013 un foyer de travailleurs géré par la Poste.
Par délibération 2012 DLH 197le Conseil de Paris a voté sa transformation en une résidence sociale gérée par ADOMA.
Cliquez pour voir le bas relief de façade
Inaugurée en avril 2016, elle aura mis 5 ans pour se rénover et y aménager 92 studios de 14 à 21 m2, tous meublés, équipés de kitchenettes et de salles d’eau, destinés à de jeunes actifs. Les résidents ont également accès à des espaces-services, dont une salle d’animation, un abri à vélos, un local de tri sélectif. Les logements conventionnés à l’aide personnalisé au logement (APL) permettent aux résidents, en priorité des jeunes débutant leur vie professionnelle, de payer un loyer adapté à leurs ressources et leur situation familiale.
Voir la Fiche résidence PARIS BIZOT RS sur le site ADOMA
08:14 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris