10/04/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (58)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Cinquante-huitième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouvent ces pépites ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cette frise signée Gilardoni, orne chacun des petits bâtiments identiques à celui qui se trouve sur le boulevard de Reuilly (Photo ci-dessous de celui se trouvant au niveau du 67).
Vous pouvez en voir d'autres semblables dans le quartier et ailleurs. Il s'agit d'édicules EDF dessinés par l'architecte Jean-Camille Formigé (1845-1926).
En novembre 2006, la Commission du Vieux Paris consultée sur le projet de démolition de l'édicule EDF situé boulevard de Picpus (au niveau de l'école Saint-Michel de Picpus) s'est penchée sur leur cas et a exprimé un voeu :
La commission du vieux Paris a formé un voeu en faveur de la conservation du poste de transformation EDF dessiné par l'architecte Camille Formigé (à frises de grès décoratif signées Gilardoni, industriel marseillais connu pour sa production de tuiles mécaniques) et situé sur la voie publique, Boulevard de Picpus (12e). La commission du Vieux Paris a souhaité qu'EDF dresse un inventaire exhaustif des transformateurs subsistants, initie un concours d'idées et propose la reconversion d'un certain nombre de ces édicules afin d'éviter leur obsolescence et leur disparition du paysage.
Q'est-il advenu de ce voeu ?
Celui situé au niveau du 45 bd de Picpus (cliquez pour agrandir)
Si certains sont de toute évidence encore en service, d'autres semblent abandonnée. À plusieurs reprises des conseils de quartier (du 11e et du 12e entre autres) ont interpellé leur Mairie dans l'espoir de les voir mis en valeur et reconvertis. Ils se sont à chaque fois vu répondre qu'ils appartenaient à EDF et que la ville n'avait aucun pouvoir sur ces édicules. Jamais nous n'avons entendu ou lu la moindre communication d'EDF les concernant !
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03/04/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (57)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Cinquante-septième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce portrait est une vue rapprochée de la statue de Saint Louis (photo ci-dessous à droite) située au centre des rampes d’accès au bâtiment clinique du Centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts plus communément appelé hôpital des Quinze-Vingts (28 rue de Charenton).
La statue de Saint Louis a été offerte par les Beaux-Arts et a reçu la médaille d’argent au Salon des Artistes français en 1936 (oeuvre de M. SICARD achevée par Melle MAURION).
Elle est d’abord installée dans la cour de la clinique, puis déplacée après les travaux de construction du nouvel hôpital.
Fondée par le roi Saint Louis, vers 1260, dans un espace s’étendant de l’actuelle place du Palais Royal jusqu’au milieu du jardin des Tuileries, en une congrégation dite « la maison des pauvres aveugles de Paris », elle avait pour vocation l’hébergement de quinze fois vingt membres, selon la manière ancienne de compter par vingtaine. Retrouvez ici son histoire
Cliquez sur l'image pour entrer dans la cour de l'Hôpital
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27/03/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (56)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Cinquante-sixième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cet embarcadère est celui du Ministère de l'Economie et des Finances où deux navettes fluviales, baptisées Concorde et Bercy, permettent aux ministres et directeurs de cabinets de se rendre à l’Assemblée nationale en « sept à onze minutes ».
Elles sont la propriété des douanes, qui assurent la sécurité du ministère et le transport fluvial.
La navette "Bercy"
Dans son livre Combats: Pour que la France s'en sorte, paru en 2013, Pierre Moscovici, ancien pensionnaire de Bercy, expliquait que ces vedettes constituaient non pas "un luxe" mais "un gain de temps appréciable, évitant les aléas de la circulation dans Paris". "Je [les] prends pour descendre la Seine, comme je le fais aussi souvent pour aller au Conseil des ministres le mercredi, ou bien à des réunions interministérielles à Matignon", écrivait-il. La Seine permet aussi de rejoindre facilement l'Assemblée nationale, l'Elysée ou encore les studios de certaines chaînes de télévision.
Voulu par le président Mitterrand pour « rendre le musée du Louvre à l’histoire de la France », l'actuel Ministère de l'Économie et des Finances a été réalisé entre 1984 et 1987 par les architectes Paul Chemetov (né en 1928) et Borja Huidobro.
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20/03/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (55)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Cinquante-cinquième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
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Il s'agissait de l'école d'infirmières située 95 rue de Reuilly dont le nom officiel est Institut de Formation en Soins Infirmiers des Diaconesses de Reuilly (IFSI) construite en 1964 sur les plans de l'architecte Roland Schweitzer (1928-2018).
C'est un bâtiment fonctionnaliste, où la diversité exprime fidèlement les différentes fonctions du bâtiment. Chaque bloc a un usage précis, et ce sont les ouvertures en façade qui permettent d'en marquer les différences : baies vitrées totales pour les salles de cours, fenêtres verticales pour les chambres, petites fenêtres hautes pour les sanitaires. Le jardin élargit visuellement la place Montgallet (source : PSS archi).
Roland Schweitzer a été le coordinateur de la ZAC Reuilly. On lui doit également le Collège Sainte Clotilde situé au 103 rue de Reuilly ainsi que l'agencement des allées Vivaldi et la fontaine réalisée en 1992 qui marque l'entrée du tunnel de la Coulée Verte René Dumont.
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13/03/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (54)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Cinquante-quatrième coup d'oeil :
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Ce canyon porte le nom de Canyoneaustrate. Il se trouve dans le parc de Bercy. Son nom vient de la contraction de canyon, eau et strate.
En 1988, le sculpteur Gérard Singer (1929-2007) réalise du côté Est du parvis du Palais Omnisports une fontaine ressemblant à de véritables canyons. L'eau s'écoule d'un bassin et ruisselle en cascade sur les formes en pierre et se jette dans une véritable gorge sinueuse profonde de 5 mètres.
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Malheureusement, aujourd’hui cette fontaine ne fonctionne plus. Sa remise en état a fait l'objet d'un projet au budget participatif 2017. Voir ici. Ce projet avait été intégré à un projet plus vaste : Une nouvelle vie pour nos bassins et fontaines qui n'a pas été lauréat et n'a pas été re-proposé au BP2018.
Le Canyoneaustrate de Paris-Bercy est une oeuvre pionnière qui fait partie de notre patrimoine. Il n'est pas acceptable de voir la Mairie de Paris abandonner son destin aux aléas du budget participatif !
Gérard Singer en octobre 1988 (Cliquez pour agrandir)
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06/03/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (53)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Cinquante-troisième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
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Cette portion de façade de l'immeuble situé 187-189 avenue Daumesnil abritait un central téléphonique. Qu'en est-il aujourd'hui ? Officiellement dénommé Bureau de poste Nation-Diderot, il a été construit en 1926 par l'architecte Paul Guadet (1873-1931) avec Yvon Jegou.
Fils de Julien Guadet et enseignant de Georges Chedanne, Paul Guadet fût Architecte des PTT de 1913 à 1931. Il construisit de nombreux bâtiments postaux à Paris, et, en tant qu'architecte de l'enseignement technique (1925-1931), des écoles professionnelles.
Partisan convaincu de l’emploi du béton armé, Paul Guadet est considéré comme un architecte « rationaliste » précurseur du mouvement moderne. La construction de son propre hôtel particulier en 1912 (95 bd Murat et rue Erlanger, Paris 16e) avec Perret frères, constructeur le confirme.
Le bâtiment est monumental par ses grandes portées, ses verrières et son entrée. A son habitude, Guadet embellit les façades de brique Dizy par des pastilles en grès émaillé de couleur jaune, rouge, et verte.
Ce central gérait les indicatifs DIDerot, DORian et NATion. Pour la petite histoire, plusieurs quartiers de notre arrondissement n'ont pas eu beaucoup de chance à l'époque des indicatifs téléphoniques alphabétiques :
- ALIgre n'a pas pu voir le jour car précédé par CLIgnancourt
- BAStille précédé par CARnot
- BEL-Air précédé par BELle-Epine
- BERcy précédé par BERny
- PICpus précédé par RIChelieu
- PONiatowski précédé par POMpadour
- RAPée précédé par PASsy
- REUilly précédé par SEVigné
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27/02/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (52)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
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Cinquante-deuxième coup d'oeil :
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Cette photo représente une portion du côté pair de l'avenue de Saint-Mandé située entre le carrefour Netter et le boulevard de Picpus.
Les jardinets présents devant la plupart des immeubles et maisons de cette avenue contribuent largement à son charme ... et au coût du foncier. C'est assurément une pépite aux deux sens du mot.
Cet aménagement résulte de l'initiative d’un maire de Saint-Mandé, Pierre Allard (1816-1828) qui exigea qu’une zone de trois mètres cinquante de large soit réservée de chaque côté de l’avenue à des jardinets à implanter au droit des maisons. Ceux qui "possédaient" ces jardinets devaient les entretenir et payaient une redevance calculée au mètre carré à la mairie de Saint-Mandé.
A cette époque l’avenue de Saint-Mandé s’appelait avenue du Bel-Air. Elle ne prit son nom actuel qu’en 1868, après qu’une partie de la commune de Saint-Mandé fut incorporée à Paris, cette dernière ayant déjà une avenue du Bel-Air.
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20/02/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (51)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Cinquante-et-unième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
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Ce bas-relief en bronze qui représente les profils des frères Pélissier (Charles, Francis et Henri) est (malheureusement peu) visible à l'entrée du Vélodrome Jacques Anquetil situé dans le bois de Vincennes au 49 av de Gravelle et plus connu des parisiens sous le nom de Cipale.
Inauguré en 1896 sous le nom de « Vélodrome municipal de Vincennes », cette enceinte est un site olympique pour les Jeux Olympiques de 1900 et 1924. La Cipale (aphérèse de piste municipale) devient parisienne en 1929 après le rattachement du Bois de Vincennes à la ville de Paris et son 12e arrondissement.
De 1968 à 1974, le Tour de France juge son arrivée finale à la Cipale (Étape du Tour de France de la Cipale).
En 1987, la Cipale est rebaptisée « Vélodrome Jacques Anquetil ». La Cipale est classée aux Monuments Historiques.
Le Stade Vélodrome Jacques Anquetil (c'est son nom actuel regroupe :
- un vélodrome en béton disposant d’un éclairage, de 6 vestiaires avec douches et d’une tribune de 2000 places à l'usage des clubs, de compétitions sportives, de formations sportives et de loisir.
- un terrain de rugby en gazon naturel disposant d’un éclairage, de 6 vestiaires avec douches et d’une tribune de 2000 places à l'usage des clubs, de compétitions sportives, de formations sportives et de loisir.
Arrivée d'Eddy Merckx à la Cipale, en 1974. (F. Pourageaux)
08:03 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
13/02/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (50)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Cinquantième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
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Cette photo représente le fronton de l'entrée de l'immeuble situé 67 rue des Meuniers. Construit en 1913, cet immeuble de logements à petits loyers est l’œuvre de l’architecte Louis Bonnier (1856-1946) à la fois architecte en libéral et architecte-Voyer à Ville de Paris.
Les plans sont simples, la façade très subtilement dessinée avec des avancées en pointe pour les fenêtres de service qui forment une série verticale couronnée au sixième étage par une succession d'arrondis sur pans coupés d'un très beau mouvement. C'est l'archétype des futures habitations à bon marché.
Alors que la notice biographique complète de Louis Bonnier cite bien le 67 rue des Meuniers comme l'une de ses oeuvres, la façade porte le nom de Jacques Bonnier (1884-1964), fils de Louis, qui a collaboré avec son père.
08:08 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
06/02/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (49)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Quarante-neuvième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
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Vous aviez probablement reconnu cette Main Ouverte offrant une fleur que vous pouvez la voir place Bernstein, à l'entrée du parc de Bercy.
Elle a été réalisée par Oscar Niemeyer (1907-2012) architecte brésilien qui doit davantage sa popularité à son oeuvre architecturale qu'à cette sculpture inaugurée le 30 janvier 2007 par Bertrand Delanoë, Maire de Paris, en présence de Madame Vera Pedrosa Martins de Almeida, Ambassadeur du Brésil en France.
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La notoriété mondiale d'Oscar Niemeyer (prix Pritzker 1988) est une conséquence de sa participation à la création de la nouvelle capitale administrative du Brésil, Brasilia, inaugurée le 21 avril 1960.En France, il a également réalisé la Maison de la culture du Havre (1972-1982), la Bourse du travail de Bobigny (1987) et le siège du journal L'Humanité à Saint-Denis (1989)
08:08 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris