27/06/2018
L'oeil sur les pépites du quartier (26)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Vingt-sixième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cette entrée de briques située 64 boulevard Poniatowski est celle du centre sportif Léo Lagrange construit à la fin des années 1930 par les architectes Scheider et Coli.
Le complexe sportif Léo Lagrange participe du vaste projet pensé dès 1920 et la destruction des fortifications qui ambitionnait de créer une ceinture de parcs et complexes sportifs autour de Paris sur les anciennes fortifications de l'enceinte de Thiers (boulevard Poniatowski) démolies en 1919 (source : Etude patrimoniale, urbaine et paysagère GRAHAL).
Nous nous réjouissons que cette remarquable architecture art déco ait échappé à l'écrasant voisinage que prévoyait le projet Bercy Charenton "élargi" et qui aurait créé une densification supplémentaire dont l'arrondissement n'a nullement besoin.
08:13 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
20/06/2018
L'oeil sur les pépites du quartier (25)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Vingt-cinquième coup d'oeil :
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Cette façade, visible d la rue Antoine Julien Hénard fait partie de l'ensemble géré par ICF Habitat La Sablière qui longe l'avenue Daumesnil entre les numéros 157 et 177.
Cet ensemble construit en 1959 et constitué de deux immeubles barres regroupant au total 249 logements est l'oeuvre de Denis Honegger, l'un des disciples d'Auguste Perret.
En quatrième de couverture du livre que lui consacrent Simon Texier et Sébastien Radouan aux éditions des Monuments Nationaux, on peut lire :
Denis Honegger est l’un des plus grands architectes suisses du XXe siècle. Disciple d’Auguste Perret développera pendant trente ans, avec un degré de sophistication inégalé, la doctrine du « classicisme structurel ». En France, où il fait l’essentiel de sa carrière après 1945, il est l’auteur de plusieurs ensembles de logements dans lesquels il parvient à concilier industrialisation, langage classique et composition urbaine.
On ne manquera pas de remarquer la similitude de cet ensemble avec ceux construits par Perret dans le cadre de la reconstruction du Havre.
Le Havre : vue aérienne vers l'église Saint-Joseph
08:03 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
13/06/2018
L'oeil sur les pépites du quartier (24)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Vingt-quatrième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?
Notre précédent coup d'oeil :
Oui, cette structure métallique est bien le sommet du mât qui supporte le chapiteau de la piscine Roger Le Gall.
La piscine Roger Le Gall située 34 boulevard Carnot a été construite en 1967 par l'architecte Roger Tallibert. Qualifiée d'expérimentale, elle est située dans la "zone verte" édifiée à l'emplacement des anciennes fortfications. Elle constitue une extension de la piscine du Club des nageurs de Paris conçue par Jean-Claude Dondel et Roger Dhuit au début des années 60. Trois bassins la composent et le plus grand possède la particularité qui oriente tout le projet, de se couvrir et se découvrir très rapidement.
Roger Taillibert est un architecte français né en 1926. Spécialiste renommé pour l'utilisation des voiles de béton, il a consacré sa carrière à construire pour le sport et dans l'esprit du sport, l'esprit du record à atteindre, en tirant des matériaux et des techniques le maximum de ressources utiles et expressives; faire de l'art par les moyens de la technique.
Il a été élu à l'Académie des Beaux-Arts en 1983 au fauteuil de Eugène Baudoin. Président de l'Académie en 2004 et pour 2010, président de l'Institut pour 2010. Il est en outre membre de l'Académie des sports.
Parmi ses nombreuses réalisations, on retiendra l'une des plus emblématique se trouvant à Paris : le Parc des Princes (de 1969 à1972).
08:06 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
06/06/2018
L'oeil sur les pépites du quartier (23)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Vingt-troisième coup d'oeil :
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Vous aviez très probablement reconnu le motif original de la grille d'entrée du Palais de la Porte Dorée.
Construit en 1931 par Albert Laprade, le Palais de la Porte Dorée a bénéficié de la contribution de nombreux artistes. Les grilles d'entrée avec des motifs dits en "pointe de diamant" dorés à l'or fin ont été réalisées par Jean Prouvé.
Jean Prouvé, né à Paris le 8 avril 1901 et mort à Nancy le 23 mars 1984, est un architecte autodidacte, constructeur et dessinateur de meubles en tôle qui atteignent des sommets dans les galeries d'art.
Fils du peintre art nouveau Victor Prouvé, président de l'École de Nancy et le père de l'architecte Claude Prouvé, Jean Prouvé est considéré comme l'un des plus grands designers français du XXe siècle. Il était à la fois : inventeur prolifique, enseignant et ingénieur passionné, architecte, travailleur manuel et fabricant visionnaire.
Dans le 12e, deux autres lieux 12e portent les marques de son génie créatif :
L'école Boulle dont il a dessiné la façade en aluminium du bâtiment dit "années 50". Le bâtiment lui-même a été construit par Albert Laprade et Boegner entre 1950 et 1952.
Le Palais Omnisports de Paris Bercy (POPB) construit en 1984 par Michel Andrault et Pierre Parat offre une visibilité parfaite en tous points car il n'y a aucun poteau porteur dans les gradins. Ce sont quatre fûts porteurs, en retrait des gradins, qui supportent une charpente métallique de 6.400 m² imaginée par Jean Prouvé
Cette charpente métallique supporte un réseau de monorails sur lequel circulent 4 convoyeurs à pont roulant permettant les transformations de la salle dans les délais les plus courts.
08:14 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
30/05/2018
L'oeil sur les pépites du quartier (22)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
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Vingt-deuxième coup d'oeil :
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Cette mosaïque revêt le mur de l'un des escaliers qui conduit aux toilettes situées sur l'esplanade du Port de l'Arsenal (place de la Bastille).
Ces toilettes créées en 1909 par les établissement Porcher sont fermées depuis des lustres et actuellement reconverties en atelier de propreté à destination des agents de la ville de Paris.
Leur conception est très voisine de celles réputées pour leur luxe situées place de la Madeleine, et dont l'architecture fait appel à de beaux matériaux : acajou verni pour les portes et les boiseries, vitraux, céramique décorée de motifs, mosaïque, robinets en laiton, et où se trouvait également la chaise d'un cireur de chaussures.
Composé à la base de trois éléments (toilettes pour hommes, toilettes pour femmes et loge du gardien), le lavatory est transformé en 1990, la partie Dames devant mixte et intégrant des urinoirs, tandis que la partie Hommes devient un local technique pour les télécommunications.
Officiellement, ces toilettes sont fermées pour motif de non accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Signe de temps où les Food Trucks remplacent les brasseries, elles sont aujourd'hui remplacées par des sanisettes JCDecaux.
Une question subsiste : quel sort est-il réservé à cette pépite dans le cadre de la restructuration de la place de la Bastille ? Nous n'avons encore rien lu sur le sujet.
08:10 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
23/05/2018
L'oeil sur les pépites du quartier (21)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
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Vingt-et-unième coup d'oeil :
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Il est vrai que cette mosaïque se dissimule en un lieu peu fréquenté par les habitants du 12e : l'allée de Bercy. Cette voie publique qui longe en la surplombant la rue de Bercy n'est guère fréquentée que par certains employés du Ministère des Finances qui l'empruntent quotidiennement pour rejoindre la ligne 14.
Cette mosaïque dénommée Harmonies spatiales est due à Luigi Guardigli. C'est l'une des très nombreuses oeuvres d'art qui ont accompagné la construction du Ministère des finances.
Luigi Guardigli (né en 1926 à Lugo, dans la province de Ravenne, en Émilie-Romagne et mort le 19 septembre 2008 à Paris) est un peintre et un mosaïste italien contemporain. On lui doit des peintures (huiles, gouaches, sur toile et sur papier) aux mouvements souples et délicats et aux couleurs franches et harmonieuses, à mi-chemin entre abstraction lyrique et géométrique. Sa quête incessante du jeu des formes et des couleurs se retrouve dans son œuvre de mosaïste.
Luigi Guardigli et Jullien, 1965
Délégation régionale du CNRS à Grenoble
08:00 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
16/05/2018
L'oeil sur les pépites du quartier (20)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
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Vingtième coup d'oeil :
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Ce joli pavillon situé 99bis-101 rue de Reuilly n'est pas à vendre. Pas de regrets, il est orienté au nord-est et c'est le Pavillon de chasse du duc de Guise inscrit aux monuments historiques par arrêté du 30 juin 1938.
C'est sur l'immense parc de ce rendez-vous de chasse que s'est installé en 1809 la congrégation Sainte-Clotilde et où se trouve aujourd'hui le collège Sainte-Clotilde.
Nul ne sait pourquoi ce Pavillon de chasse construit au XVIIIe siècle porte le nom du Duc de Guise (1563-1588).
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09/05/2018
L'oeil sur les pépites du quartier (19)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
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Dix-neuvième coup d'oeil :
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Ce détail architectural est situé dans l'ensemble situé 41 à 53 rue de Fécamp, 2 à 34 rue Edouard Robert et 10-12 rue Tourneux. Il a été construit entre 1920 et 1924 par l'architecte Alexandre Maistrasse. Plus d'informations ici.
Il s'agit de l'un des premiers ensembles achevés par l'Office public d'HBM avec celui de la rue de l'Ourcq. Il comprend 603 logements, du studio au quatre pièces.
Cet ensemble résidentiel géré par Paris Habitat est actuellement l'objet d'un programme de réhabilitation Plan Climat de l'ensemble des bâtiments, complété par des réhabilitations lourdes sur une durée de 42 mois.
- Amélioration thermique des logements
- Création de 4 logements PMR
- Réfection des façades
- Réfection des halls, des cages d'escaliers et des caves
- Réfection des réseaux et fluides
- Transformation des loges gardiens
- Création de locaux associatifs et locaux communs
- Réfection des espaces extérieurs et des réseaux enterrés
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02/05/2018
L'oeil sur les pépites du quartier (18)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
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Dix-huitième coup d'oeil :
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Cette structure métallique visible à l'arrière de la résidence ICF La Sablière située 29 rue du Charolais est un vestige de l'une des rotondes SNCF qui s'y trouvaient.
À partir des années 1970-1980, les rotondes ont progressivement été démolies, le terrain ainsi libéré a parmis la construction des premiers logements sociaux pour le personnel ferroviaire à proximité de la gare de Lyon.
Le Dépot du Charolais en 1946 (Cliquez pour agrandir)
Le dépot de Paris-Charolais a été fermé en mars 1953.
Le pont tournant et la rotonde détruits en 2003
Débuté en 2010, le quartier Charolais Rotonde s'est achevé en 2017. Il rassemble 300 logements, une crèche de 66 berceaux, le conservatoire Paul Dukas, et un ensemble de trois immeubles de bureaux accueillant environ 800 salariés.
08:10 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
25/04/2018
L'oeil sur les pépites du quartier (17)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
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Dix-septième coup d'oeil :
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Ce mascaron en tête de lion fait partie de la zinguerie qui couvre le kiosque Courteline récemment restauré.
Héritiers des "pavillons chinois" très à la mode au 18e siècle, les 33 kiosques à musique parisiens ont pour la plupart été construits entre les années 1890 et 1920, dans des squares ou jardins de la capitale.
Le square Courteline comme on l'aime
Un kiosque à musique est une construction pour le divertissement, typique au 19e et début du 20e siècle de l'aménagement des villes et des parcs, très ouverte, symétrique par rapport à l'axe central (forme panoptique) et de plan polygonal ou, plus rarement, circulaire.
Le kiosque Jean Morin avant rénovation
Les quatre kiosques du 12e ont été rénovés de 2015 à 2017 dans le cadre du budget participatif voté en 2014 (voir ici) :
- le kiosque Courteline
- le kiosque Trousseau
- le kiosque Jean Morin
- le kiosque de la place de la Nation
Le kiosque de la Nation au début du XXe siècle
08:13 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris