Le Quartier Bel-Air Sud

Notre précédent coup d'oeil : 

Que ceux qui n'ont pas reconnu le quai de la station Bel-Air lèvent la main ! Évidemment, cette carte postale a plus d'un siècle, mais la physionomie générale de la station n'a guère changé.

La station Bel-Air a été ouverte en 1909 comme l'ensemble du tronçon de la ligne 6 situé entre Nation et Place d'Italie.

Sa situation aérienne n'est pas destinée à faire respirer le bel air du quartier par les passagers, elle est uniquement destinée à enjamber les voies ferrées de la ligne de Vincennes (aujourd'hui Coulée Verte rené Dumont). En amont comme en aval les voies sont souterraines.

Très récemment, à la grande satisfaction des usagers et des habitants du quartier, elle a été choisie par la RATP pour mettre en oeuvre l'une des propositions retenues dans le cadre de la consultation qui s’est tenue en 2016 :

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En avril dernier, conscients de ses atouts, nous avions suggéré de végétaliser les quais afin de valoriser le quartier auprès de tous, même ceux qui ne s'arrêtent pas à Bel-Air. Un jour peut-être ...

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En juillet, nous sommes allés encore plus loin en envisageant une liaison directe par ascenseur entre le quai et la Coulée Verte ...

Notre précédent coup d'oeil : 

Ce quai à 4 voies permettant les manoeuvres de retournement est celui de la station Porte de Charenton (ligne 8).

Ouverte en 1931, elle est située à l'emplacement de la porte des fortifications d'ou partait la route (RN6) qui menait à Genève.

Elle a constitué le terminus sud-est de la ligne 8 jusqu'au 5 octobre 1942, date de la mise en service du prolongement à Charenton - Écoles.

Sa fréquentation a fortement augmenté depuis l'ouverture de la ligne du T3 en décembre 2012. Son trafic la place en 250e position sur 302 stations parisiennes. Avec le projet d'un collège dans le quartier Léo Lagrange et celui du quartier Bercy Charenton, elle est promise à un bel avenir.

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Ce quai avec deux voies protégées par des portes est évidemment situé sur la ligne N°1, et c'est bien sûr celui de la station Château de Vincennes, en lisière du 12e et de Vincennes.

Inaugurée le 19 juillet 1900 entre Porte Maillot et Porte de Vincennes, la ligne numéro 1 a été prolongée jusqu'à Château de Vincennes le 24 mars 1934. Depuis 2009, elle est pourvue de portes de quais en vue de son automatisation qui est effective depuis novembre 2011.

Le quai d'arrivée est de style Mouton-Duvernet (voûte peinte, et zone carrelée à la verticale) ; le quai de départ est quant à lui rénové en style Andreu-Motte type B, à carreaux plats blancs, avec un caisson d'éclairage rouge et une petite banquette en maçonnerie, à carrelage rouge. Les deux quais n'ont plus de sièges.

Selon le Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), adopté en 2008, la ligne 1 doit être prolongée jusqu'au Carrefour des Rigollots à Fontenay-sous-Bois puis à la gare du Val de Fontenay, en utilisant en partie le tronçon de voies desservant l'atelier de maintenance RATP de Fontenay-sous-Bois.

Les ateliers de la RATP, rue J.J. Rousseau en octobre 1990

Une enquête publique est envisagée pour 2018. Le prolongement pourrait être mis en service avant 2030.

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La semaine dernière, l'oeil du quartier se trouvait sur le quai de la station Faidherbe-Chaligny (ligne 8). C'est sommes toutes une station assez banale, c'est pourquoi nous avions tenté de vous aider en mentionnant la présence de ce panneau rappelant l'introduction dès 1910 de la publicité sur les quais du métro parisien.

La station Faidherbe Chaligny illustre par ailleurs l'un des aspects le plus déplorable de la signalétique concernant les sorties de la station. En quittant la rame, on n'a le plus souvent aucune information sur la direction de la sortie que l'on souhaite atteindre.

En arrivant à l'une des extrémités du quai on découvre qu'elle est de l'autre côté :

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Si on avait pris l'autre, il on aurait pu tout autant découvrir que ce n'était pas celui souhaité :

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Alors que la RATP consacre un budget qui semble considérable à remplacer le carrelage de certaines stations, on a peine à comprendre que l'excellente signalétique que voici (exemple à Reuilly-Diderot) n'ait pas été généralisée sur tout le réseau en priorité sur tout autre rénovation à caractère esthétique.

Information disponible sur chaque panneau de la station

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Notre précédent coup d'oeil : 

Cette station était probablement l'une des plus faciles à identifier de la série. Cette photo a bien sûr été prise à la station Gare de Lyon sur le quai de la ligne numéro 1 en direction de La Défense. C'est notre station parisienne préférée.

Avec ses colonnes en fonte de couleur jaune, elle n'est pas sans rappeler le métro de New York dont, sans aucun chauvinisme, les colonnes d'acier sont assurément moins élégantes.

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La station Gare de Lyon de la ligne 1 est ouverte le 19 juillet 1900. Construite à ciel ouvert, elle n’est pas voûtée comme d’autres stations de la ligne 1, mais recouverte d’un tablier métallique qui soutient la chaussée en surface grâce à un ouvrage de poutres et poutrelles peints en jaune vif.

Mise en place des colonnes et du tablier métallique (Nov 1899)

Elle comportait à l'origine quatre voies encadrant deux quais centraux de six mètres de large, afin de pouvoir y accueillir la ligne circulaire (ligne 2 de l'époque), ce qui ne fut pas réalisé.

Jusqu'en 1967, la voie donnait accès à un embranchement appelé voie des Finances à cause des transports de fonds constitués des recettes du métropolitain.

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Vous aviez à juste titre identifié la plaque signalétique de la station Porte Dorée en dessous de laquelle se trouve ce rappel de l'événement qui s'y est déroulé le 16 mai 1937.

La station Porte Dorée a été en effet le théâtre d'un meurtre parfait comme on pense n'en voir que dans les films. Un arrêt après le terminus, une jeune femme nommée Laetitia Toureaux est retrouvée mourante dans une rame de métro. Elle est seule. Personne ne sera jamais arrêté.

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Vous voulez en savoir davantage sur cette histoire criminelle ? Rendez-vous sur cette page du site Paris Unplugged

Notre précédent coup d'oeil : 

Vous aviez évidemment reconnu la station Bastille, sur le quai de la ligne 1 qui est orné d’une fresque évoquant en cinq tableaux les grands événements de la Révolution française.

Cette fresque de carrelage de la Bussière (Loiret) fut réalisée par les artistes peintres Liliane Bélembert et Odile Jacquot ainsi que par « Le Boulanger » (carrelage). Inaugurée le 23 mai 1989 (pour le bicentenaire de la Révolution française), elle retrace en cinq scènes et sur 130 m de longueur, les grands épisodes de la révolution française : les prémices de la révolution, le siècle des lumières (inventions et grands philosophes), les États généraux (serment du jeu de paume, création des assignats), la prise de la Bastille, mais aussi la fureur et la fête qui représentent les événements heureux et malheureux de cette période agitée de l’histoire.

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Comme la station Bel-Air (ligne 6) qui est aérienne pour franchir la ligne de Vincennes (aujourd'hui Coulée Verte René Dumont), la station Bastille est aérienne pour surplomber l’entrée souterraine du canal Saint-Martin.

Sur le quai de la ligne 5, on peut voir des vestiges de la contrescarpe du fossé est de la Bastille.

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Notre précédent coup d'oeil :

Bien que ce quai de métro parisien soit assez banal, vous aurez peut-être reconnu celui de la station Michel Bizot (ligne 8), en direction de la place Balard.

En service depuis 1931, la station Michel Bizot dessert les quartiers Bel-Air Sud et Vallée de Fécamp.

La photos de ce quai nous donne l'occasion d'entrevoir les traces de ce qui fut un bureau de Chef de Station :

Au début du métro et jusque dans les années 1970, le chef de station dispose d'un bureau d'où il peut surveiller les quais et les mouvements des trains. Entièrement vitré, il est équipé d'un petit standard et de quelques commandes d'exploitation.

Ancien bureau transformé en vitrine (métro Pernety)

Avec la modernisation du réseau, la fonction du chef de station a évolué. La surveillance est aujourd'hui exercée depuis le bureau de vente, équipé d'outils de communication qui permettent aux agents de commander à distance les équipements des stations.

Le panneau "Alarme" est situé à l'emplacement de l'ancien bureau du chef de station pour indiquer la présence de la borne permettant de prendre contact avec le centre de sécurité.

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Cette boutique de produit alimentaires se trouve dans le hall de sortie de la station Cour Saint-Emilion (ligne 14). Excellent emplacement quand on sait le manque de commerces de la vie quotidienne en surface.

En service depuis 1998, les stations de première section de la ligne 14, sont l'objet d'un vaste chantier d'adaptation lié à l'augmentation du trafic.

Le STIF et la RATP ont en effet décidé de porter la capacité maximum de la ligne 14 à 40 000 voyageurs à l’heure, ce qui nécessite :

• passage des rames de 6 à 8 voitures
• redimensionnement de certains accès
• aménagements en station, pour répondre aux nouvelles normes relatives à l’évacuation

À la station Cour Saint-Emilion, l’accès principal de la station sera complété par la création d’un nouvel escalier fixe débouchant dans la rue de l’Ambroisie face à l’actuel ascenseur sur le même trottoir, côté Parc de Bercy.

Un accès secondaire composé d’un escalier fixe et d’un escalier mécanique sera créé sur la rue François Truffaut.

D'un coût estimé à 126,7 millions d’euros (aux conditions économiques de janvier 2012), ces travaux sont financés par :

• la Région Île-de-France : 30%
• la Ville de Paris : 10%
• la Société du Grand Paris : 30%
• la RATP : 30%

Les chantiers ont débuté à l'automne 2014 pour une mise en service à l'automne 2018.