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05/04/2017

L'oeil sur les célébrités du quartier (14)

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Cette série de l'Oeil du quartier nous permet de mettre en lumière des personnalités à qui la ville, plutôt que d'attribuer leur nom à une rue ou une avenue, les honore en donnant leur nom à un lieu (jardin, stade ...) ou un établissement public du 12e arrondissement.

Quatorzième coup d'oeil :

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Qui ce portrait représente-t-il ? Quel lieu porte son nom ?

Notre précédent coup d'oeil :

parisCe visage qui semble-t-il ne vous est pas connu, est celui de Guy Flavien (1920-1945).
 
Fils d'enseignants, Guy Flavien fait ses études secondaires au lycée Lakanal, puis deux années de mathématiques spéciales au lycée Louis-Le-Grand. 
En Mars 1943, il commence à distribuer des journaux clandestins, dont "Défense de la France", et rentre dans la Résistance. Avec des amis, il rédige et imprime des tracts qu'il distribue.
Le 5 Août 1944, à quelques jours de la Libération de Paris, il est arrêté par la Gestapo et déporté en Allemagne, dans le camp de Buchenwald, où il meurt le 1er avril 1945 d'épuisement.

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Photo Flickr/Guilhem Vellut

Dans le 12e, le nom de Guy Flavien a été attribué au collège situé au 6 rue d'Artagnan (quartier Reuilly-Diderot - Saint-Eloi).
parisLe collège Guy Flavien accueille 460 élèves. Les passants rue d'Artagnan peuvent régulièrement profiter des expositions photographiques installées sur les grilles du collège.
En ce moment vous pouvez y voir l'édition 2017 du concours Urban PhotosÀ partir du thème « Urbain végétal » proposé par le conseil de quartier Jardin de Reuilly, le Claje et la FCPE du 12e, une soixantaine d’élèves des collèges publics Guy Flavien, Jean-François Œben, Germaine Tillion et Georges Courtine se sont lancés dans l’aventure visuelle.

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29/03/2017

L'oeil sur les célébrités du quartier (13)

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Cette série de l'Oeil du quartier nous permet de mettre en lumière des personnalités à qui la ville, plutôt que d'attribuer leur nom à une rue ou une avenue, les honore en donnant leur nom à un lieu (jardin, stade ...) ou un établissement public du 12e arrondissement.

Treizième coup d'oeil :  

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Qui ce portrait représente-t-il ? Quel lieu porte son nom ?

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parisCe portrait est bien celui de Frédéric Rossif (1922-1990)
Documentaliste et réalisateur originaire du Monténégro (alors partie de la Yougoslavie). Installé à Paris en 1945, il devient tout d'abord employé à la Cinémathèque Française, avant d'entrer à l'ORTF en 1952 où il crée de nombreuses émissions, parmi lesquelles Cinq colonnes à la Une, ou La vie des Animaux. Lorsqu'il passe au long-métrage, il réalise plusieurs documentaires animaliers.
 
Le square Frédéric Rossif est situé au 175 rue de Charenton. Créé en 1978, il occupe 1200 m2. Au centre, se trouve une fontaine en briques réalisée sur trois niveaux.

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En 2012, un jardin partagé baptisé la Note Bleue y a été réalisé en collaboration avec les pensionnaires du foyer de la Note Bleue, lieu d'accompagnement et d'accueil de personnes handicapées.

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22/03/2017

L'oeil sur les célébrités du quartier (12)

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Cette série de l'Oeil du quartier nous permet de mettre en lumière des personnalités à qui la ville, plutôt que d'attribuer leur nom à une rue ou une avenue, les honore en donnant leur nom à un lieu (jardin, stade ...) ou un établissement public du 12e arrondissement.

Douzième coup d'oeil : 

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Crédits photo : Roger Del Rio (Cliquez pour agrandir) 

Qui ce portrait représente-t-il ? Quel lieu porte son nom ?

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parisCe tableau d'Eugène Carrière représente effectivement le poète Paul Verlaine (1844-1896).

Partagé entre sensualité et mysticisme, Paul Verlaine connaît une vie difficile et parfois violente, qui s’achève prématurément dans l’alcool.

S'il ne fallait citer que six vers de Verlaine comment éviter ceux repris par Radio Londres pour prévenir les résistants de l'imminence du débarquement en Normandie en 1944 :

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone.

« Chanson d'automne », (Poèmes saturniens)

Dans le 12e, le collège situé 167 Rue de Bercy a été dénommé Collège Paul Verlaine (Cliquez pour accéder à son site).

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15/03/2017

L'oeil sur les célébrités du quartier (11)

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Cette série de l'Oeil du quartier nous permet de mettre en lumière des personnalités à qui la ville, plutôt que d'attribuer leur nom à une rue ou une avenue, les honore en donnant leur nom à un lieu (jardin, stade ...) ou un établissement public du 12e arrondissement.

Onzième coup d'oeil :

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Qui ce portrait représente-t-il ? Quel lieu porte son nom ?

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9782847345001.jpgIl s'agissait bien sûr d'Hélène Berr (1921-1945)

Née en 1921, à Paris, Hélène Berr débute son journal, le 7 avril 1942. Elle y parle sa vie normale de jeune fille, de ses amis étudiants, de son violon, cet instrument qu’elle pratique avec passion et talent.

En juin 1942, son insouciance est rattrapée par l’absurdité et l’horreur de l’Histoire lorsqu’elle est obligée de porter « l’insigne », l’étoile jaune : à la fois témoin de gestes de solidarité des Parisiens comme du zèle de certains fonctionnaires, Hélène Berr note tout.

Arrêtée avec son père et sa mère, le 8 mars 1944, déportée le jour de ses 23 ans à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Hélène Berr y est morte en avril 1945.

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parisEntièrement rénovée entre 2007 et 2009, la médiathèque municipale du 70 rue de Picpus a été inaugurée le 6 mars 2009 sous le nom de médiathèque Hélène Berr.

Elle se déploie sur 6 niveaux accessibles au public et occupe une surface de 2 100 m2. Les espaces ont été repensés pour un meilleur accueil et confort des publics : doublement du nombre de places assises (150 au total). Elle est entièrement accessible aux personnes handicapées.

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08/03/2017

L'oeil sur les célébrités du quartier (10)

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Cette série de l'Oeil du quartier nous permet de mettre en lumière des personnalités à qui la ville, plutôt que d'attribuer leur nom à une rue ou une avenue, les honore en donnant leur nom à un lieu (jardin, stade ...) ou un établissement public du 12e arrondissement.

Dixième coup d'oeil :

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Qui ce portrait représente-t-il ? Quel lieu porte son nom ?

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2204352663.jpgIl s'agissait de Joseph-Albert Tournaire (1862-1958) architecte de renom, lauréat du Grand Prix de Rome en 1888 puis pensionnaire de la Villa Médicis pour quatre années.

Il mène une brillante carrière d’architecte officiel de la Ville de Paris et d’enseignant à l’Ecole des Beaux Arts. 
Nommé architecte en chef de l’exposition coloniale de 1931, il supervise les travaux.

Parmi ses plus importantes réalisations, on compte l'Institut médicolégal de Paris inauguré en 1914.

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Le nom d'Albert Tournaire a été donné au square ouvert en 1926 à côté de l'institut médico-légal au 4 place Mazas (angle quai de la Rapée, pont d’Austerlitz).

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01/03/2017

L'oeil sur les célébrités du quartier (9)

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Cette série de l'Oeil du quartier nous permet de mettre en lumière des personnalités à qui la ville, plutôt que d'attribuer leur nom à une rue ou une avenue, les honore en donnant leur nom à un lieu (jardin, stade ...) ou un établissement public du 12e arrondissement.

Neuvième coup d'oeil :

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Qui ce portrait représente-t-il ? Quel lieu porte son nom ?

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parisCurieusement, alors que son nom est très fréquemment prononcé, son visage se fait rare. Il s'agissait de Leo Lagrange (1900-1940) probablement le ministre le plus populaire du gouvernement de Léon Blum en 1936. 

Sous-secrétaire d’Etat à l’Organisation des Sports et du Loisirs dans ce gouvernement, il est celui qui a porté la joie de vivre par la mesure emblématique du Front populaire : les congés payés. Il a aussi été le précurseur d’une politique ambitieuse du sport et de la jeunesse, tout en n’oubliant pas de donner à son action une dimension culturelle.

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Le centre sportif Léo Lagrange a été construit dans les années 1930 par les architectes Scheider et Coli. Il s'est installé sur les anciennes fortifications de l'enceinte de Thiers (boulevard Poniatowski) démolies en 1919. Le congrès propose à l'époque de construire des installations sportives sur cette emprise tout autour de Paris : « la ceinture sportive » en complément des nombreux îlots d'HBM également construits.

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Par opportunisme, le secteur Leo Lagrange a été inclus dans la ZAC Bercy-Charenton en cours d'élaboration.

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22/02/2017

L'oeil sur les célébrités du quartier (8)

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Cette série de l'Oeil du quartier nous permet de mettre en lumière des personnalités à qui la ville, plutôt que d'attribuer leur nom à une rue ou une avenue, les honore en donnant leur nom à un lieu (jardin, stade ...) ou un établissement public du 12e arrondissement.

Huitième coup d'oeil :

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Qui ce portrait représente-t-il ? Quel lieu porte son nom ?

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parisCe portrait ©AFP représente Germaine Tillion chez elle à Saint-Mandé en janvier 1972.

Germaine Tillion (1907-2008) est une résistante, femme de lettres et ethnologue française. Titulaire de nombreuses décorations pour ses actes héroïques durant la seconde guerre mondiale, elle est entrée le 27 mai 2015 au Panthéon et a reçu un hommage de la Nation.

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Cliquez pour accéder au site du collège

En 2013, procédure exceptionnelle pour un établissement public, le collège construit en 1988 au 8 avenue Vincent d'Indy sur les plans de l'architecte Claude Parent, et qui était précédemment dénommé Vincent d'Indy a été renommé Collège Germaine Tillion par décision du Conseil de Paris.

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16/02/2017

Rue Sibuet : le patrimoine meurtri, le PLU bafoué

parisAvant toute chose, nous tenons une nouvelle fois à déplorer le délai de la Commission du Vieux Paris (CVP) qui met au minimum 6 mois pour publier ses compte-rendus.  Avec trois conseillers [Jean-Louis MISSIKA, Sandrine CHARNOZ, Catherine VIEU-CHARIER] qui y participent plus ou moins assidûment, on pourrait espérer disposer d'un réseau d'information plus rapide, au moins sur ce qui concerne l'arrondissement. Pire, la CVP ne publiant pas de newsletter, il faut régulièrement "aller à la pêche" pour recueillir des informations ! Comment ne pas penser que tout cela est intentionnel.

Nous venons de prendre connaissance du dernier compte-rendu publié qui concerne la réunion de la séance du 24 juin 2016 de la CVP. L'article que nous publions aujourd'hui porte le même titre Rue Sibuet : le patrimoine meurtri, le PLU bafoué, que celui du 13 décembre 2013 (à relire ici).

Sur ce compte-rendu (téléchargeable ici), nous découvrons qu'à l'angle de la rue Mousset Robert et le rue Sibuet, ce n'est pas un, mais deux permis de construire qui ont été déposés. Jugez vous même : EFFRAYANTS !

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 (© SED Concept)                    (© Viviane Poullin)
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On notera que la construction de l'angle est qualifiée sans humour de réhabilitation avec surélévation du bâtiment existant.

La CVP rappelle que la parcelle est signalée au P.L.U. pour son intérêt patrimonial, culturel ou paysager, mais aussi que le bâtiment n'est l'objet d'aucune protection.

Le compte-rendu relate que les membres de la CVP s’opposent à l’unanimité au projet. Mais finalement :

La Commission ne s’oppose pas aux démolitions et restructurations demandées mais souhaite qu’en dépit de la difficulté que représente la division de la parcelle, les pétitionnaires puissent se rapprocher afin d’étudier la création d’un ensemble architectural cohérent

Un exemple de plus de ce que cette mandature risque de nous laisser en héritage en matière de paysage urbain.

15/02/2017

L'oeil sur les célébrités du quartier (7)

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Cette série de l'Oeil du quartier nous permet de mettre en lumière des personnalités à qui la ville, plutôt que d'attribuer leur nom à une rue ou une avenue, les honore en donnant leur nom à un lieu (jardin, stade ...) ou un établissement public du 12e arrondissement.

Septième coup d'oeil :

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©AFP - Cliquez pour agrandir

Qui ce portrait représente-t-il ? Quel lieu porte son nom ?

Notre précédent coup d'oeil :

parisNous avons soigneusement évité de vous soumettre la célèbre photo le représentant en pull rouge et brandissant un verre d'eau. Ce portrait réalisé par Pierre-Emmanuel Weck est celui de René Dumont (1904-2001).

René Dumont a passé toute sa carrière, de 1933, un an après son retour du Tonkin, à sa retraite en 1974, à l'Institut national agronomique (INA) à Paris.

Agronome, grand connaisseur des paysanneries de la planète, et l'un des fondateurs de l'écologie politique française, René Dumont a été le premier candidat écologiste à se présenter à l'élection présidentielle, en 1974. Regardez cette video dont 43 ans plus tard, certains passages sont (malheureusement) encore d'actualité.

Dans le 12e en 2014, le nom de René Dumont a été attribué à la promenade qui jusqu'alors s'appelait Promenade Plantée et se nomme depuis Coulée Verte René Dumont.

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6 mars 2014 : inauguration de la Coulée Verte René Dumont
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08:14 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris

08/02/2017

L'oeil sur les célébrités du quartier (6)

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Cette série de l'Oeil du quartier nous permet de mettre en lumière des personnalités à qui la ville, plutôt que d'attribuer leur nom à une rue ou une avenue, les honore en donnant leur nom à un lieu (jardin, stade ...) ou un établissement public du 12e arrondissement.

Sixième coup d'oeil :

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Qui ce portrait représente-t-il ? Quel lieu porte son nom ?

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parisCe portrait est celui de Paul Dukas, compositeur français né à Paris le 1er octobre 1865 et mort à Paris le 17 mai 1935. Il étudia au Conservatoire de Paris et fut l'élève de Guiraud, un ami de Bizet. Il quitta le Conservatoire pour se consacrer à la critique et à la composition musicale et fut ami de Claude Debussy.

Son œuvre la plus célèbre demeure le scherzo L'Apprenti sorcier.

Dans le 12e, son nom a été attribué en 1991 à la rue piétonne créée dans le cadre de la ZAC Reuilly qui borde l'ancienne Gare de Reuilly.

parisSi Paul Dukas était déjà le nom de l'ancien conservatoire municipal (rue de Picpus), c'est le nouveau (51 rue Jorge Semprun) construit sur les plans de Bernard Desmoulin et inauguré en 2014, qui fait le bonheur de ses utilisateurs et la fierté du 12e. Voir ici.

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08:01 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris