15/05/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (61)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Soixante-et-unième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouvent cette pépite ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cete photo est celle du socle de la Pyramide du Bois de Vincennes, également connue sous les appellations d'Obélisque de Louis XV ou Obélisque du polygone. C'est d'ailleurs le mot obélisque qui devrait être retenu.
De styles Rococo et Toscan, ce monument a été érigé en 1731 au centre du bois de Vincennes pour marquer son reboisement. Il est l'oeuvre des frères sculpteurs Sébastien-Antoine et Paul-Ambroise Slodtz. Il a été classé aux Monuments Historiques en 1946
Crédits photo Flickr / Groume
Chacune de ses faces comporte un cartouche, deux avec blason aux Armes de France, les deux autres avec des inscriptions en latin rappellent la date du reboisement ainsi que le nom de celui qui l'a dirigé ; Alexandre Lefebvre de la Faluère. Au sommet, un globe surmonté d'une aiguille dorée avec une croix indique les points cardinaux.
Une légende raconte que cet Obélisque occupe l'emplacement du chêne sous lequel Saint Louis rendait la justice au 13ème siècle....
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24/04/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (60)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Soixantième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouvent ces pépites ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ces atlantes engainés ornent la façade de l'immeuble "de rapport" situé au 199-201 rue de Charenton.
Réalisé en 1911 par l’architecte Raoul Brandon et le sculpteur Pierre-Alexandre Morlon cet ’immeuble remporta le prix du concours de façades de la ville de Paris. Le jury estima que la « façade attirait les regards par la recherche de motifs variés et aussi par la finesse et la belle venue de sa décoration sculpturale ».
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Gérard Blot
Ces sculptures représentent sous une forme allégorique le monde du travail : un mineur, reconnaissable avec son casque et sa lampe, un paysan avec sa serpette, un ouvrier avec sa clef et un marin avec son chapeau et des cordages.
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17/04/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (59)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Cinquante-neuvième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouvent ces pépites ?
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En extérieur, les mosaïques ont une incomparable supériorité sur les oeuvres peintes : elles défient le temps qui passe et laissent ainsi la trace des différents styles qui marquent chaque époque.
Celle ci se trouve dans la cour visible de la rue au 72-74-76 avenue du Docteur Arnold Netter. La résidence possède également un bâtiment dont la façade est au 19 rue de la Voûte sur laquelle se trouve deux autres mosaïques de cet auteur dont nous ignorons le nom.
Vous pouvez contempler cette grande fresque sur le rez-de-chaussée de la résidence située au 24-26 rue Sibuet. Sur cet immeuble construit en 1968 les architectes Jean Mougenot-Meline et Daniel Solvet ont eu le bon goût de faire appel à l'artiste français Ladislas Kijno, né en 1921 à Varsovie, décédé à Saint Germain en Laye en 2012.
Il s'agit ici d'une oeuvre collective qui décore le mur de l'école primaire du 8 rue Lamoricière réalisée en 2014 par des enfants dans le cadre d'une classe à Projets Artistiques et Culturels (PAC).
Cette mosaïque murale de 14m de long a été faite par 10 classes de primaire de l'école. Durant 2 semaines les enfants ont réalisé chacun une partie de la mosaique. Le thème est inspiré de Cinq contes travaillé en amont avec leurs professeurs et professeur d'art plastique.
Celle-ci se trouve 205 rue de Bercy et nous déplorons chaque fois que nous passons devant que son intégrité soit masquée par un panneau sauvage de la Saemes.
Admirateurs de cette oeuvre, nous avons mené l'enquête pour en connaître l'auteur et avons pu entrer en contact avec lui.
Sylvain Ciavaldini est un artiste né en 1970 à Marseille. Il nous a raconté :
J'étais alors étudiant en 4 ème ou 5 ème année de l' Ensad à Paris. En section art et espace. La ville de Paris , plus particulièrement le service de la voirie avait organisé un concours pour la décoration l'entrée de deux parkings de stationnement. J'ai remporté celui du Park Van Gogh. Et nous avons avec l'aide d'un camarade de mon atelier réalisé la mosaïque in situ en pause directe. Durant l'hiver. Sur un échafaudage et je vous avoue que ce ne fut pas simple... Un bon souvenir toutefois. Il nous a fallu à peu près 3 semaine à un mois à deux. Je ne me souviens plus...
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10/04/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (58)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Cinquante-huitième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où se trouvent ces pépites ?
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Cette frise signée Gilardoni, orne chacun des petits bâtiments identiques à celui qui se trouve sur le boulevard de Reuilly (Photo ci-dessous de celui se trouvant au niveau du 67).
Vous pouvez en voir d'autres semblables dans le quartier et ailleurs. Il s'agit d'édicules EDF dessinés par l'architecte Jean-Camille Formigé (1845-1926).
En novembre 2006, la Commission du Vieux Paris consultée sur le projet de démolition de l'édicule EDF situé boulevard de Picpus (au niveau de l'école Saint-Michel de Picpus) s'est penchée sur leur cas et a exprimé un voeu :
La commission du vieux Paris a formé un voeu en faveur de la conservation du poste de transformation EDF dessiné par l'architecte Camille Formigé (à frises de grès décoratif signées Gilardoni, industriel marseillais connu pour sa production de tuiles mécaniques) et situé sur la voie publique, Boulevard de Picpus (12e). La commission du Vieux Paris a souhaité qu'EDF dresse un inventaire exhaustif des transformateurs subsistants, initie un concours d'idées et propose la reconversion d'un certain nombre de ces édicules afin d'éviter leur obsolescence et leur disparition du paysage.
Q'est-il advenu de ce voeu ?
Celui situé au niveau du 45 bd de Picpus (cliquez pour agrandir)
Si certains sont de toute évidence encore en service, d'autres semblent abandonnée. À plusieurs reprises des conseils de quartier (du 11e et du 12e entre autres) ont interpellé leur Mairie dans l'espoir de les voir mis en valeur et reconvertis. Ils se sont à chaque fois vu répondre qu'ils appartenaient à EDF et que la ville n'avait aucun pouvoir sur ces édicules. Jamais nous n'avons entendu ou lu la moindre communication d'EDF les concernant !
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03/04/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (57)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
Saurez-vous les reconnaitre ?
Cinquante-septième coup d'oeil :
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Ce portrait est une vue rapprochée de la statue de Saint Louis (photo ci-dessous à droite) située au centre des rampes d’accès au bâtiment clinique du Centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts plus communément appelé hôpital des Quinze-Vingts (28 rue de Charenton).
La statue de Saint Louis a été offerte par les Beaux-Arts et a reçu la médaille d’argent au Salon des Artistes français en 1936 (oeuvre de M. SICARD achevée par Melle MAURION).
Elle est d’abord installée dans la cour de la clinique, puis déplacée après les travaux de construction du nouvel hôpital.
Fondée par le roi Saint Louis, vers 1260, dans un espace s’étendant de l’actuelle place du Palais Royal jusqu’au milieu du jardin des Tuileries, en une congrégation dite « la maison des pauvres aveugles de Paris », elle avait pour vocation l’hébergement de quinze fois vingt membres, selon la manière ancienne de compter par vingtaine. Retrouvez ici son histoire
Cliquez sur l'image pour entrer dans la cour de l'Hôpital
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27/03/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (56)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
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Cinquante-sixième coup d'oeil :
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Cet embarcadère est celui du Ministère de l'Economie et des Finances où deux navettes fluviales, baptisées Concorde et Bercy, permettent aux ministres et directeurs de cabinets de se rendre à l’Assemblée nationale en « sept à onze minutes ».
Elles sont la propriété des douanes, qui assurent la sécurité du ministère et le transport fluvial.
La navette "Bercy"
Dans son livre Combats: Pour que la France s'en sorte, paru en 2013, Pierre Moscovici, ancien pensionnaire de Bercy, expliquait que ces vedettes constituaient non pas "un luxe" mais "un gain de temps appréciable, évitant les aléas de la circulation dans Paris". "Je [les] prends pour descendre la Seine, comme je le fais aussi souvent pour aller au Conseil des ministres le mercredi, ou bien à des réunions interministérielles à Matignon", écrivait-il. La Seine permet aussi de rejoindre facilement l'Assemblée nationale, l'Elysée ou encore les studios de certaines chaînes de télévision.
Voulu par le président Mitterrand pour « rendre le musée du Louvre à l’histoire de la France », l'actuel Ministère de l'Économie et des Finances a été réalisé entre 1984 et 1987 par les architectes Paul Chemetov (né en 1928) et Borja Huidobro.
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20/03/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (55)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
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Cinquante-cinquième coup d'oeil :
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Il s'agissait de l'école d'infirmières située 95 rue de Reuilly dont le nom officiel est Institut de Formation en Soins Infirmiers des Diaconesses de Reuilly (IFSI) construite en 1964 sur les plans de l'architecte Roland Schweitzer (1928-2018).
C'est un bâtiment fonctionnaliste, où la diversité exprime fidèlement les différentes fonctions du bâtiment. Chaque bloc a un usage précis, et ce sont les ouvertures en façade qui permettent d'en marquer les différences : baies vitrées totales pour les salles de cours, fenêtres verticales pour les chambres, petites fenêtres hautes pour les sanitaires. Le jardin élargit visuellement la place Montgallet (source : PSS archi).
Roland Schweitzer a été le coordinateur de la ZAC Reuilly. On lui doit également le Collège Sainte Clotilde situé au 103 rue de Reuilly ainsi que l'agencement des allées Vivaldi et la fontaine réalisée en 1992 qui marque l'entrée du tunnel de la Coulée Verte René Dumont.
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13/03/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (54)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
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Cinquante-quatrième coup d'oeil :
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Ce canyon porte le nom de Canyoneaustrate. Il se trouve dans le parc de Bercy. Son nom vient de la contraction de canyon, eau et strate.
En 1988, le sculpteur Gérard Singer (1929-2007) réalise du côté Est du parvis du Palais Omnisports une fontaine ressemblant à de véritables canyons. L'eau s'écoule d'un bassin et ruisselle en cascade sur les formes en pierre et se jette dans une véritable gorge sinueuse profonde de 5 mètres.
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Malheureusement, aujourd’hui cette fontaine ne fonctionne plus. Sa remise en état a fait l'objet d'un projet au budget participatif 2017. Voir ici. Ce projet avait été intégré à un projet plus vaste : Une nouvelle vie pour nos bassins et fontaines qui n'a pas été lauréat et n'a pas été re-proposé au BP2018.
Le Canyoneaustrate de Paris-Bercy est une oeuvre pionnière qui fait partie de notre patrimoine. Il n'est pas acceptable de voir la Mairie de Paris abandonner son destin aux aléas du budget participatif !
Gérard Singer en octobre 1988 (Cliquez pour agrandir)
08:09 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : paris
06/03/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (53)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
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Cinquante-troisième coup d'oeil :
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Cette portion de façade de l'immeuble situé 187-189 avenue Daumesnil abritait un central téléphonique. Qu'en est-il aujourd'hui ? Officiellement dénommé Bureau de poste Nation-Diderot, il a été construit en 1926 par l'architecte Paul Guadet (1873-1931) avec Yvon Jegou.
Fils de Julien Guadet et enseignant de Georges Chedanne, Paul Guadet fût Architecte des PTT de 1913 à 1931. Il construisit de nombreux bâtiments postaux à Paris, et, en tant qu'architecte de l'enseignement technique (1925-1931), des écoles professionnelles.
Partisan convaincu de l’emploi du béton armé, Paul Guadet est considéré comme un architecte « rationaliste » précurseur du mouvement moderne. La construction de son propre hôtel particulier en 1912 (95 bd Murat et rue Erlanger, Paris 16e) avec Perret frères, constructeur le confirme.
Le bâtiment est monumental par ses grandes portées, ses verrières et son entrée. A son habitude, Guadet embellit les façades de brique Dizy par des pastilles en grès émaillé de couleur jaune, rouge, et verte.
Ce central gérait les indicatifs DIDerot, DORian et NATion. Pour la petite histoire, plusieurs quartiers de notre arrondissement n'ont pas eu beaucoup de chance à l'époque des indicatifs téléphoniques alphabétiques :
- ALIgre n'a pas pu voir le jour car précédé par CLIgnancourt
- BAStille précédé par CARnot
- BEL-Air précédé par BELle-Epine
- BERcy précédé par BERny
- PICpus précédé par RIChelieu
- PONiatowski précédé par POMpadour
- RAPée précédé par PASsy
- REUilly précédé par SEVigné
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27/02/2019
L'Œil sur les pépites du quartier (52)
Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.
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Cinquante-deuxième coup d'oeil :
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Cette photo représente une portion du côté pair de l'avenue de Saint-Mandé située entre le carrefour Netter et le boulevard de Picpus.
Les jardinets présents devant la plupart des immeubles et maisons de cette avenue contribuent largement à son charme ... et au coût du foncier. C'est assurément une pépite aux deux sens du mot.
Cet aménagement résulte de l'initiative d’un maire de Saint-Mandé, Pierre Allard (1816-1828) qui exigea qu’une zone de trois mètres cinquante de large soit réservée de chaque côté de l’avenue à des jardinets à implanter au droit des maisons. Ceux qui "possédaient" ces jardinets devaient les entretenir et payaient une redevance calculée au mètre carré à la mairie de Saint-Mandé.
A cette époque l’avenue de Saint-Mandé s’appelait avenue du Bel-Air. Elle ne prit son nom actuel qu’en 1868, après qu’une partie de la commune de Saint-Mandé fut incorporée à Paris, cette dernière ayant déjà une avenue du Bel-Air.
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