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06/03/2019

L'Œil sur les pépites du quartier (53)

paris

Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Cinquante-troisième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?

Notre précédent coup d'oeil :

parisCette portion de façade de l'immeuble situé 187-189 avenue Daumesnil abritait un central téléphonique. Qu'en est-il aujourd'hui ? Officiellement dénommé Bureau de poste Nation-Diderot, il a été construit en 1926 par l'architecte Paul Guadet (1873-1931) avec Yvon Jegou.

Fils de Julien Guadet et enseignant de Georges Chedanne, Paul Guadet fût Architecte des PTT de 1913 à 1931. Il construisit de nombreux bâtiments postaux à Paris, et, en tant qu'architecte de l'enseignement technique (1925-1931), des écoles professionnelles.

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Partisan convaincu de l’emploi du béton armé, Paul Guadet est considéré comme un architecte « rationaliste » précurseur du mouvement moderne. La construction de son propre hôtel particulier en 1912 (95 bd Murat et rue Erlanger, Paris 16e) avec Perret frères, constructeur le confirme.

Le bâtiment est monumental par ses grandes portées, ses verrières et son entrée. A son habitude, Guadet embellit les façades de brique Dizy par des pastilles en grès émaillé de couleur jaune, rouge, et verte.

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Ce central gérait les indicatifs DIDerot, DORian et  NATion. Pour la petite histoire, plusieurs quartiers de notre arrondissement n'ont pas eu beaucoup de chance à l'époque des indicatifs téléphoniques alphabétiques :

  • parisALIgre n'a pas pu voir le jour car précédé par CLIgnancourt
  • BAStille précédé par CARnot
  • BEL-Air précédé par BELle-Epine
  • BERcy précédé par BERny
  • PICpus précédé par RIChelieu
  • PONiatowski précédé par POMpadour
  • RAPée précédé par PASsy
  • REUilly précédé par SEVigné

 

08:10 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris

27/02/2019

L'Œil sur les pépites du quartier (52)

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Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Cinquante-deuxième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?

Notre précédent coup d'oeil :

parisCette photo représente une portion du côté pair de l'avenue de Saint-Mandé située entre le carrefour Netter et le boulevard de Picpus.

Les jardinets présents devant la plupart des immeubles et maisons de cette avenue contribuent largement à son charme ... et au coût du foncier. C'est assurément une pépite aux deux sens du mot.

Cet aménagement résulte de l'initiative d’un maire de Saint-Mandé, Pierre Allard (1816-1828) qui exigea qu’une zone de trois mètres cinquante de large soit réservée de chaque côté de l’avenue à des jardinets à implanter au droit des maisons. Ceux qui "possédaient" ces jardinets devaient les entretenir et payaient une redevance calculée au mètre carré à la mairie de Saint-Mandé.

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A cette époque l’avenue de Saint-Mandé s’appelait avenue du Bel-Air. Elle ne prit son nom actuel qu’en 1868, après qu’une partie de la commune de Saint-Mandé fut incorporée à Paris, cette dernière ayant déjà une avenue du Bel-Air.

08:13 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris

20/02/2019

L'Œil sur les pépites du quartier (51)

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Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Cinquante-et-unième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?

Notre précédent coup d'oeil :

parisCe bas-relief en bronze qui représente les profils des frères Pélissier (Charles, Francis et Henri) est (malheureusement peu) visible à l'entrée du Vélodrome Jacques Anquetil situé dans le bois de Vincennes au 49 av de Gravelle et plus connu des parisiens sous le nom de Cipale.

Inauguré en 1896 sous le nom de « Vélodrome municipal de Vincennes », cette enceinte est un site olympique pour les Jeux Olympiques de 1900 et 1924. La Cipale (aphérèse de piste municipale) devient parisienne en 1929 après le rattachement du Bois de Vincennes à la ville de Paris et son 12e arrondissement.

Entree cipale.jpg

De 1968 à 1974, le Tour de France juge son arrivée finale à la Cipale (Étape du Tour de France de la Cipale).

En 1987, la Cipale est rebaptisée « Vélodrome Jacques Anquetil ». La Cipale est classée aux Monuments Historiques. 

Le Stade Vélodrome Jacques Anquetil (c'est son nom actuel regroupe :

  • un vélodrome en béton disposant d’un éclairage, de 6 vestiaires avec douches et d’une tribune de 2000 places à l'usage des clubs, de compétitions sportives, de formations sportives et de loisir.
  • un terrain de rugby en gazon naturel disposant d’un éclairage, de 6 vestiaires avec douches et d’une tribune de 2000 places à l'usage des clubs, de compétitions sportives, de formations sportives et de loisir.

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Arrivée d'Eddy Merckx à la Cipale, en 1974. (F. Pourageaux)

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13/02/2019

L'Œil sur les pépites du quartier (50)

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Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Cinquantième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?

Notre précédent coup d'oeil :

parisCette photo représente le fronton de l'entrée de l'immeuble situé 67 rue des Meuniers. Construit en 1913, cet immeuble de logements à petits loyers est l’œuvre de l’architecte Louis Bonnier (1856-1946) à la fois architecte en libéral et architecte-Voyer à Ville de Paris.

parisLes plans sont simples, la façade très subtilement dessinée avec des avancées en pointe pour les fenêtres de service qui forment une série verticale couronnée au sixième étage par une succession d'arrondis sur pans coupés d'un très beau mouvement. C'est l'archétype des futures habitations à bon marché.

Alors que la notice biographique complète de Louis Bonnier cite bien le 67 rue des Meuniers comme l'une de ses oeuvres, la façade porte le nom de Jacques Bonnier (1884-1964), fils de Louis, qui a collaboré avec son père.

parisLouis Bonnier, est aussi l'architecte de la piscine de la Butte-aux-Cailles. Dans le 12e, il est également l'auteur en 1922 du monument aux morts du PLM (hall de la gare de Lyon). Dix ans plus tard, en 1932, il signe cet immeuble destiné aux agents dirigeants du PLM, qui se trouve au 7 rue de Rambouillet.

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06/02/2019

L'Œil sur les pépites du quartier (49)

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Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Quarante-neuvième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ?

Notre précédent coup d'oeil :

parisVous aviez probablement reconnu cette Main Ouverte offrant une fleur que vous pouvez la voir place Bernstein, à l'entrée du parc de Bercy.

Elle a été réalisée par Oscar Niemeyer (1907-2012) architecte brésilien qui doit davantage sa popularité à son oeuvre architecturale qu'à cette sculpture inaugurée le 30 janvier 2007 par Bertrand Delanoë, Maire de Paris, en présence de Madame Vera Pedrosa Martins de Almeida, Ambassadeur du Brésil en France.

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La notoriété mondiale d'Oscar Niemeyer (prix Pritzker 1988) est une conséquence de sa participation à la création de la nouvelle capitale administrative du Brésil, Brasilia, inaugurée le 21 avril 1960.
 
À New York, il a réalisé le siège des Nations UniesÀ Paris, on peut voir l'une de ses plus belles oeuvres : le siège du Parti Communiste Français (2 place du Colonel Fabien) que Niemeyer, militant communiste conçu bénévolement et dont réalisation a été faite en deux tranches 1971-1980.
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En France, il a également réalisé la Maison de la culture du Havre (1972-1982), la Bourse du travail de Bobigny (1987) et le siège du journal L'Humanité à Saint-Denis (1989)

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30/01/2019

L'Œil sur les pépites du quartier (48)

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Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Quarante-huitième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ? 

Notre précédent coup d'oeil :

parisCe porche est celui de l'immeuble situé au 43 avenue de Saint-Mandé. Si c'est sans nul doute une superbe architecture haussmannienne, c'est davantage pour son histoire que pour lui-même que nous l'avons rangé parmi les pépites du quartier. C'est en effet dans cet immeuble que vécu Georges Courteline (1858-1929) de 1907 à sa mort. 

parisDe son vrai nom Georges Victor Marcel Moinaux Georges Courteline est un romancier et dramaturge français dont les œuvres les plus célèbres sont Les Gaietés de l'escadron (1886, qui sera adapté en film par Maurice Tourneur avec Raimu et Fernandel), Messieurs les ronds-de-cuir (1893), Les Boulingrins (1898), Le commissaire est bon enfant (1900) La Conversion d'Alceste (1905) et Le Gora (1920, pièce en un acte et deux personnages).

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Georges Moineau a pris le pseudonyme de Courteline en 1881
 
Les habitants de Bel-Air connaissent le visage de Georges Courteline au travers du buste en bronze sculpté par Félix-Benneteau-Desgrois (1879 - 1966) qui orne le square portant son nom.

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Dans notre quartier, son nom a été donné à une partie de l'avenue de Saint-Mandé, à un collège (48 avenue Arnold Netter) et à un square (situé à l'emplacement de l'ancienne barrière de Saint-Mandé).

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23/01/2019

L'Œil sur les pépites du quartier (47)

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Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Quarante-septième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ? 

Notre précédent coup d'oeil :

parisCet élégant bas-relief fait partie d'une série de douze que vous pouvez contempler rue Cannebière en longeant le côté gauche de l'Eglise du Saint Esprit.

Ils illustrent les mois de l'année et les fêtes religieuses qui y sont rattachées. Celui que nous avons choisi représente le mois d'avril et est du à Lucien Gibert (1904-1988). Quatre sculpteurs se sont partagé les 12 tableaux représentant les mois de l’année que l’on peut observer le long de la rue de la Cannebière :

  • Lucien Gibert : mars, avril, mai
  • Fernand Guignier Juin, juillet, août,
  • Noël Feurstein Septembre, octobre, novembre
  • Maurice Munzinger Décembre, janvier, février

Ils sont quasiment à la hauteur des yeux, vous ne pouvez pas les manquer.

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16/01/2019

L'Œil sur les pépites du quartier (46)

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Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Quarante-sixième coup d'oeil :

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Notre précédent coup d'oeil :

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La Laiterie de la Brie est une enseigne toujours visible au fronton du porche du 228 rue de Charenton.

À cette adresse, en 1894 s'installe la société fondée sept ans plus tôt par Albert Jonot et son beau-frère, Auguste Cayron, laitiers des environs de Melun. A. Cayron est alors le directeur de ce dépôt-ci tandis qu’A. Jonot s’occupe de celui situé 11, rue du Département dans le 19ème. La Laiterie de la Brie s’intégrera plus tard à la Laiterie des Fermiers Réunis, qui deviendra SAFR (Société Anonyme des Fermiers Réunis).

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Cette page du site 3moulins.net vous en dit plus sur la Laiterie de la Brie. 

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09/01/2019

L'Œil sur les pépites du quartier (45)

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Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Quarante-cinquième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ? 

Notre précédent coup d'oeil :

parisInutile de vous préciser qu'il s'agit de la Chapelle Sainte Bernadette, mais si vous n'habitez pas le quartier ou n'avez pas vous même fait la recherche, voici quelques précisions :
 
La Chapelle Sainte Bernadette est une chapelle de confession catholique de construction à demi-enterrée, qui occupe le centre d'une cour dans le groupe d'immeubles du 10 avenue de la Porte de Vincennes. Consacrée en 1959, elle dépend de la Paroisse Immaculée-Conception (15 rue Marsoulan).

Chaque dimanche, l'Aumonerie Catholique Tamoule Indienne originaire du sud de l’Inde et du Sri-Lanka se rassemble  à la chapelle Ste Bernadette. Des célébrations communes ont lieu une à deux fois par an.

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Fête de St Joseph 

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02/01/2019

L'Œil sur les pépites du quartier (44)

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Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Quarante-quatrième coup d'oeil :

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Que représente cette photo (trop facile, c'est écrit dessus) et où se trouve cette pépite ? 

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parisVous aviez évidemment reconnu le socle de l'une des plus emblématiques statues du 12e arrondissement.
 
Cette statue de bronze doré de Léon Ernest Drivier (1878-1951), un disciple de Rodin est située place Édouard-Renard (au centre du square des Anciens-Combattants-d'Indochine). Elle représente la guerrière Athéna figurant « La France apportant la paix et la prospérité aux colonies ». Elle se trouvait initialement devant musée des Colonies inauguré en 1931 pour l’Exposition coloniale internationale.

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Plusieurs réalisations de Drivier sont visibles devant le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris et le palais du Trocadero.

Dans le 12e, Drivier est également l'auteur du bas relief qui orne le portail des immeubles de la Fondation Rothschild (8 rue de Prague).

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8 rue de Prague (12e) - Cliquez pour agrandir

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