Le Quartier Bel-Air Sud

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?

Vingt-cinquième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

Notre précédent coup d'oeil :

Les trois personnalités suivantes étaient des musiciens :

Johannes Brahms (1833-1897) est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand considéré comme l'un des plus importants musiciens de la période romantique. Un Requiem Allemand, les Quatre chants sérieux ou les Danses Hongroises sont les exemples parfaits d’un compositeur tantôt inspiré par la grandeur sacrée ou par la légèreté populaire.

George Gershwin (1898-1937) Issu d’une famille juive de Brooklyn, il montre très tôt des dispositions pour le piano. En 1924, il participe à un concert avec sa Rhapsody in Blue écrite rapidement, c’est un succès considérable.
Apprécié pour ses chansons, qui deviennent des "standards" du jazz, il sera aussi reconnu comme un compositeur classique.

Tomaso Albinoni  (1671-1751) est un violoniste et compositeur vénitien de musique baroque souvent considéré comme un compositeur majeur du baroque italien.
L’adagio d’Albinoni est l’une des œuvres les plus populaires du répertoire "baroque". En dépit de son titre, il n’est pas du au compositeur vénitien, mais au musicologue et spécialiste d’Albinoni, Remo Giazotto qui l'a composé dans les années 1950.

Charles Nicolle (1866-1936) n'est pas un musicien mais un médecin et microbiologiste français lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1928. Il est célèbre dans l’histoire de la médecine pour ses travaux sur les agents et modes de transmission des maladies infectieuses. Son ouvrage Destin des maladies infectieuses (1933) est une référence. C'était bien lui notre intrus.

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?

Vingt-quatrième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

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Les trois personnalités suivantes étaient des sculpteurs :

Jean Dubuffet (1901-1985) était un peintre et sculpteur qui fit également une carrière de négociant de vin, ce qui explique la référence à son nom pour dénommer un passage dans le quartier de Bercy.

Charles Crozatier (1795-1855) était un bronzier d'art sculpteur, fondeur et ciseleur. D'un séjour en Italie d'où il rapporte une quantité de moulages de l'époque de la Renaissance et de l'art baroque il compose des objets d'arts en bronze qui lui attirent d'importantes commandes princières, royales et impériales.

Paul Belmondo (1898-1982) est un sculpteur et médailleur français Son œuvre sculpté s'inscrit dans le courant de la sculpture figurative moderne. À Boulogne-Billiancourt, un musée porte le nom de celui qui fut le dernier des grands sculpteurs classiques français.

Le Baron Henri Rottembourg (1769-1857) quant à lui était notre intrus de la semaine puisque c'était un militaire français qui servit dans la grande armée et mérita à la bataille d'Iéna, le grade de colonel.

Il ne rentra en France qu’en 1811 et fut nommé général de brigade. À droite, le général Henri Rottembourg en 1855 alors âgé de 85 ans..

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Stop ou encore ?

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

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Vingt-troisième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

Notre précédent coup d'oeil :

Les trois personnalités suivantes étaient des militaires :

Nicolas Changarnier (1793-1877) est un général et homme politique français, candidat monarchiste à l'élection présidentielle française de 1848. Il s'illustre particulièrement lors de la conquête de l'Algérie.

Jacques François Marc Mazas (1765-1805) était un colonel français qui périt sur le champ de bataille d’Austerlitz. Son nom a été initialement donné au boulevard rebaptisé boulevard Diderot en 1879.

Benoît Prosper Sibuet (1773-1813) est un général français de la Révolution et de l’Empire. Il mourut au combat en Basse-Silésie, devant la Bober en crue. Il fit jeter à l’eau les aigles de ses régiments, brisa son épée et se jeta dans la rivière sous les balles ennemies.

Gaspard-Gustave Coriolis (1792-1843) était notre intrus de la semaine puisqu'il n'était nullement militaire mais mathématicien et ingénieur.

On le connaît surtout pour le théorème de mécanique qui porte son nom et pour la force de Coriolis qui correspond à une loi de la cinématique : « Toute particule en mouvement dans l'hémisphère nord est déviée vers sa droite (vers sa gauche dans l'hémisphère sud) ».

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

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Vingt-deuxième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

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Les trois personnalités suivantes étaient des hommes de Science :

Augustin-Pierre Dubrunfaut (1797-1881) est un chimiste qui avait travaillé et vécu de nombreuses années dans le quartier de Bercy et de Picpus. Il est principalement connu pour ses études de chimie organique et leurs applications aux produits agricoles.

Niels Henrik Abel (1802-1829) est un mathématicien norvégien qui compte parmi les plus grands mathématiciens de son temps. Il meurt à 27 ans, criblé de dettes, sans avoir obtenu un poste digne de son talent.

Charles Bossut (1730-1814) est un mathématicien géomètre et ecclésiastique français, collaborateur de l'Encyclopédie. Premier professeur titulaire de la chaire royale d'hydrodynamique, Son nom est attaché aux expériences qu'il mena pour déterminer la résistance que l'eau oppose au mouvement des navires.

Ernest Lavisse (1842-1922) quant à lui, était un historien français, auteur de nombreux manuels scolaires : Histoire de France illustrée depuis les origines jusqu’à la Révolution, 1900-1912, et L’Histoire contemporaine de la France, 1920-1922. La rue qui porte son nom voisine celle l'Albert Malet, également historien (déjà rencontré dans cette rubrique).

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

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Vingt-et-unième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

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Les trois personnalités suivantes étaient des hommes et femmes politiques :

Édouard Bignon (1771-1841) est un diplomate, homme politique et historien français ayant traversé la Révolution, le Directoire, le Consulat, l’Empire, la Restauration et la monarchie de Juillet.

Maurice de Fontenay (1872-1957) est un militaire et homme politique français qui, après la fin de la guerre, s'est activement consacré aux questions sociales et de la protection de l'enfance.

Eugénie Tell-Éboué (1889-1972) est une femme politique française qui fût successivement députée, conseillère de la République et sénatrice de Guadeloupe. Elle épousa Félix Éboué le 14 juin 1922 et partit vivre avec lui en Oubangui-Chari, l'actuelle Centrafrique, où ils restent jusqu'en 1931.

Jean Rondelet (1723-1849) quant à lui n'a semble-t-il pas exercé de fonction politique. C'était un architecte et théoricien français de l'architecture qui, de 1770 à 1812 (42 ans), s'est consacré au Panthéon de Paris.

C'était donc notre vingtième intrus.

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

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Vingtième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

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Les trois personnalités suivantes étaient des artistes peintres :

Maurice Denis (1870-1943) est un peintre français du groupe des Nabis, également décorateur, graveur, théoricien et historien de l'art.

Soir de septembre (plage de Trestignel)- Vers 1911

Marie Laurencin (1883-1956) est une artiste-peintre figurative française, étroitement associée à la naissance de l'art moderne.

Le Poète Guillaume Apollinaire et ses amis, 1909

Vincent Van-Gogh (1853-1890) est un peintre néerlandais dont l'oeuvre inspirée par l'impressionnisme et le pointillisme, annonce le fauvisme et l'expressionnisme.

Champ de blé avec cyprès, 1889

Si vous n'avez pas confondu Jean Renoir (1894-1979) avec son père Auguste, vous savez qu'il n'était pas peintre, mais cinéaste et vous avez donc trouvé qu'il apparaissait comme l'intrus des quatre.

Les films de Jean Renoir ont profondément marqué les mutations du cinéma français entre 1930 et 1950, avant d'ouvrir la voie à la Nouvelle Vague.

Pierre Fresnay et Erich von Stroheim
dans La Grande Illusion (1937)

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

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Dix-neuvième coup d'oeil : 

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Les trois personnalités suivantes étaient des militaires :

Joseph-Antoine Poniatowski (1763-1813) est un prince, militaire et homme d'État polonais du XIXᵉ siècle nommé ministre de la guerre par Napoléon Ier. Il participe aux guerres napoléoniennes et s'illustre notamment à la Moskova et à la Bérézina.

Jean-de-Dieu Soult (1769-1861) est un militaire et homme politique français, duc de Dalmatie, Maréchal d'Empire. Élevé à la dignité de maréchal d'Empire par Napoléon, après la bataille d'Austerlitz à laquelle il contribue de manière décisive, comme « le premier manœuvrier de l'Europe », il est l'un des rares maréchaux de Napoléon à être capable de diriger une armée loin de l'Empereur.

Christiaan Rudolf de Wet (1854-1922) ou Christian Dewet fut un général sud-africain boer s'étant illustré dans la Deuxième Guerre des Boers contre l'Empire britannique. Il fut aussi un cofondateur en 1914 du Parti national.

Pierre Lachambeaudie quant à lui, était un poète, fabuliste, goguettier et chansonnier français, adepte des saint-simoniens. C'était évidemment lui notre intrus.

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Dix-huitième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

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Les trois personnalités suivantes étaient des écrivains :

Roland Barthes (1915-1980) est un écrivain, critique littéraire et sémiologue français,. Il a notamment écrit en 1953 Le degré zéro de l'écriture, un ouvrage qui cherche à montrer le rapport entre la littérature et l’histoire dans le contexte social. Il a donné naissance à de nouvelles formes de critique.

Antoine Furetière (1619-1688) est un poète, fabuliste qui fut admis à l'Académie Française en 1662. Il est célèbre par la querelle et le procès qu’il eut avec l’Académie au sujet de son Dictionnaire ; il fut exclu de l’Académie le 22 janvier 1685, mais ne fut remplacé qu’à sa mort. Furetière a été l’ami de La Fontaine, de Boileau et de Racine.

Claude-Tillier (1801-1844) Claude Tillier est un pamphlétaire et romancier français né à Clamecy. On lui doit en particulier le roman Mon Oncle Benjamin dont Edouard Molinaro a fait un film dans lequel Jacques Brel a donné une interprétation inoubliable du héros, Benjamin Rathery.

Quant à Émilio Castelar (1832-1899), si sa biographie note qu'il a lui aussi publié quelques écrits, il est surtout connu en tant qu'homme politique espagnol Républicain qui a lutté avec ténacité contre le régime d'Isabelle II et a été le quatrième président de la Première République espagnole. C'était évidemment lui notre intrus.

* Cette photo date du 15 juin 2015. Nous l'avons choisie en mémoire du remarquable micocoulier, qui malade, a été abattu le lendemain.

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?

Dix-septième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

Notre précédent coup d'oeil :

Les trois personnalités suivantes étaient des architectes :

Emile Jacques Gilbert (1795-1874) un architecte français qui a notamment construit la prison Mazas (1842-1850). Cette prison qui se trouvait face à la Gare de Lyon a été détruite en 1898 pour laisser place au quartier résidentiel où se trouve justement la Rue Émile Gilbert. 

Antoine-Julien Hénard (1812-1887) est un architecte français auteur entre autres de deux édifices remarquables du 12e arrondissement : l'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Bercy construite en 1873 et la mairie du 12e construite en 1876.

Louis-Ernest Lheureux (1827-1898) est l'architecte qui réalisa les halles à vin de Bercy. La rue qui porte son nom longe les Pavillons de Bercy où se trouve le musée des Arts Forains.

Quant à Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865), c'est l'intrus de la semaine puisque nullement architecte, c'était un polémiste, journaliste, économiste, philosophe, sociologue français, précurseur de l'anarchisme au sens de : « la liberté est anarchie, parce qu'elle n'admet pas le gouvernement de la volonté, mais seulement l'autorité de la loi, c'est-à-dire de la nécessité ».

Huile sur toile de Gustave Courbet
représentant Proudhon et ses filles en 1853 (Source)