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17/06/2006

Dernière minute et pour changer de la Foire du Trône

La section de Paris 12e de la Ligue des Droits de l’Homme vous invite, avec l'appui du Conseil de Quartier Vallée de Fécamp et la Commission "Cinéma Itinérant" des conseils de quartier du 12e, ce samedi 17 juin 2006 à partir de 20h, sur la Pelouse de Reuilly (Métro : Porte Dorée - Paris 12e) à une séance gratuite de cinéma en plein air:

- dès 19h :Pique-nique : chacun apporte sa chaise, un plat, une boisson…

- De 20h à 22h30 : Présentation du film et du contexte de la décolonisation en Algérie, et débat avec Gilles Manceron, historien, Me Jean-Jacques De Felice, avocat, et d'autres intervenants…

- 22h30 : Film : "LA BATAILLE D'ALGER" (1966)
Filmé sur les lieux mêmes dans la casbah d'Alger, interdit en France et distribué seulement vers 1970 dans un circuit d’exploitation confidentiel, projeté au Pentagone américain en 2003, diffusé pour la 1ere fois à la télévision française en 2004, ce film constitue un témoignage historique important et permet d'engager le débat sur les conditions de la décolonisation en Algérie.

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- 00 h 30 : Débats, discussions autour d'un thé à la menthe

Avec la collaboration de la mairie du 12ème arrondissement dans le cadre des manifestations "Regards sur l'Exposition Coloniale de 1931" (www.mairie12.paris.fr), et le soutien de "Carlotta film".

16/06/2006

La Cité de l'histoire de l'immigration

medium_palaisptedoree.jpgDébut 2003, avec une vision locale de circonstance, la commission PLU avait rêvé d'ancrer le Musée des Arts Africains et Océaniens (MAAO) dans l'histoire du quartier en liaison avec l'école Boulle.

Notre 'projet' était d'en faire un lieu dédié aux métiers du bois depuis la matière (le bois de Vincennes est à côté), jusqu'aux ouvrages des ébénistes d'art (l'école Boulle en est un foyer).

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Le MAAO étant un musé national, le projet concernant le Palais de la Porte Dorée (son nom actuel) a été conduit par l'état et il semble que ni la Ville, ni l'arrondissement, ni encore moins le quartier n'aient été consultés.

Ainsi fut conçue la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration dont l'ouverture est annoncée pour Avril 2007.

Sa mission est ainsi rédigée :
“L’établissement public est chargé de rassembler, sauvegarder, mettre en valeur et rendre accessibles les éléments relatifs à l’histoire de l’immigration en France, notamment depuis le XIXe siècle ; contribuer ainsi à la reconnaissance des parcours d’intégration des populations immigrées dans la société française et faire évoluer les regards et les mentalités sur l’immigration en France.”

En attendant Avril 2007, il est possible de prendre connaissance des objectifs et de s'imprégner du sujet en visitant le site très complet de la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration.

12/06/2006

Réunion Publique de votre Conseil de Quartier

medium_reunionpublique.jpgEn attendant le compte-rendu officiel qui sera mis en ligne sur le site de la Mairie, nous souhaitons vous faire part de la réunion publique du Conseil de Quartier qui s’est réuni à l’Ecole Daumesnil, Jeudi 8 Juin à 19H30.

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13/05/2006

Week-end et semaine rouge pour les Conseillers de Quartiers de l’Est Parisien

C’est en effet un week-end particulièrement chargé qui vous est proposé par les Conseils de Quartiers.

  • La Fête de la Trôle dans ce lieu préservé que sont les cours successives du 37 bis rue de montreuil débute dès ce matin 11H avec l’intervention d’architectes qui présenteront aux enfants et aux plus grands des projets d’architecture alternative.
  • Stands de jeux pour enfants, stands des associations du quartier et des artisans, buvette et petite restauration seront les ingrédients de la Trôle de la Commune Libre d’Aligre.
  • A 18H un grand bal populaire est organisé sur parquet véritable et en plein air avec le BRINGUEBAL.
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  • Le Beau Serge de Claude Chabrol sera bien programmé à 22H, nous en avons eu la confirmation hier, pour terminer cette journée chez nos voisins du XI°.
  • Dès le lendemain matin 9H, prenez votre vélo et rejoignez-nous Place Daumesnil pour une balade familiale dans le Bois de Vincennes et sur les Bords de Seine. Le périple se terminera au Chai de Bercy pour partager un apéritif convivial et sportif.
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    Ne rangez pas pour autant vos vélos car la Fête de la Trôle se poursuit cette fois-ci dans le XII° au SQUARE TROUSSEAU.
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  • Des 12h30, la fête commence en fanfare. et la musique continuera tout l’après-midi sous le kiosque jusqu’à 20h avec les groupes : "les Cinqs Doigts et le Pouce", "la Bande Originale","One One", "Soir de Disputes"

  • Pour les Conseils de quartier, ces événements festifs sont une part de leur activité de bénévoles mais dès la semaine suivante, les Conseillers du XII° seront sollicités pour prendre part à une réflexion collective sur le rôle et l’avenir des Conseils autour de 4 thèmes :
  • Les animations de quartier : Quels objectifs ? Quels moyens ? Mise en commun des réussites et des difficultés rencontrées.
  • Comment mieux améliorer la communication des conseils de quartier ? Comment accroître la participation des habitants ?
  • Comment optimiser les processus de concertation entre Elus, conseillers de quartier et services ?
  • Conseillers et habitants du quartier : comment connaître et mieux prendre en compte les attentes de la population

    Si vous aussi, vous souhaitez donner votre avis sur le rôle que nous devons tenir dans nos quartiers, n’hésitez pas à nous en faire part sur notre blog, cela alimentera nos réflexions lors de cette réunion de travail du 17 mai prochain.

  • 26/04/2006

    Quand les motards sont en colère, les piétons doivent-ils se taire ?

    IL y a quelque temps, les riverains de la rue de Toul nous avaient fait remarquer que le parking vélo qui avait été créé devant le numéro 7 semblait ne pas correspondre au besoin : jamais le moindre vélo et deux motos en permanence sur le trottoir (photo prise le 16 oct 2005) :

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    La commission Voirie & Urbanisme a relayé cette demande et obtenu que le parking vélo soit transformé en parking motos. Voici le résultat (photo prise le 24 avr 2006) :
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    Convenez qu'un piéton a de quoi être ingigné !
    Et si c'est le cas, nous vous engageons à suivre notre voisin photographe Gérard Lavalette et signer la pétition en ligne sur le site de l'association Les Droits du Piéton.

    Si vous êtes motard ou si vous en avez parmi vos relations, vous avez peut-être des explications à nous donner pour justifier cette situation. N'hésitez-pas à nous laisser un commentaire.

    24/04/2006

    Faut-il acheter de la Perche du Nil à Monoprix ou ailleurs ???

    Aujourd’hui, le conseil du jour est de rester devant son poste de télévision : ce soir, ARTE passe Le Cauchemar de DARWIN film qui aurait convaincu certains électeurs de se prononcer contre le projet de Constitution Européenne l’année dernière.
    Ce reportage met en évidence le rôle trouble des fonds Européens dans des processus d’aide au développement en Afrique de l’Ouest. Ce film réalisé par Hubert Sauper a depuis engendré une violente polémique sur la réalité des faits exposés. Cerise sur le gâteau, le réalisateur sera présent au débat pour répondre aux attaques dont il a fait l’objet. Alors, fiction ou réalité ? Il est urgent de se faire une idée.

    10:00 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris 12ème

    14/04/2006

    La propreté de Paris : une vieille histoire.

    Le site L'Histoire en Ligne nous informe sur la longue histoire de la propreté de Paris. Voici ce qu'on peut y lire :

    Le Service du nettoiement de la Ville de Paris est l’héritier d’une organisation qui semble avoir pris naissance lorsque Messire Jean Sarrasin, nommé Voyer de Paris par Louis IX prescrivit en 1270 que les rues de Paris seront nettoyées lorsque le Voyer en publiera l’ordre en faisant crier le "ban".
    C’est sous l’impulsion de Charles VI, Henri IV, Louis XIV, Louis XV et de grands Administrateurs tels M. de la Reynie en 1667 et M. de Sartines en 1767 que ce service va enfin se développer.

    Jusqu’au XVIIè siècle, les Parisiens ont les pires difficultés à se frayer un chemin au travers des immondices recouvrant les rues et chemins de la capitale. Il faut savoir que les habitants des maisons ont pour habitude de se débarrasser de leurs déchets en les jetant par les fenêtres sans se préoccuper du point de chute : on risque à tout moment de se retrouver couvert d’ordures ménagères, du contenu de chaise percée ou autres liquides malodorants.

    Pourtant, l’ordonnance du Châtelet, fait obligation à chaque habitant d’entretenir le devant de sa maison jusqu’à la moitié de la rue et de transporter les déchets hors la ville.

    Louis XIV, n’apprécie pas que Paris passe pour la ville "la plus sale d’Europe". Il veut que cette capitale soit digne de son règne. C’est Colbert qui s’attaque au problème en étudiant la création d’un service de voirie.

    Gallyot, commissaire au Châtelet, est nommé inspecteur général de l’Entreprise de nettoiement. Il est chargé de recruter un nombre suffisant de personnels et de commissaires responsables, dans chaque quartier, d’organiser les travaux de ramassage et de percevoir les taxes auprès des riverains. Mais les désaccords qui existent entre ses commissaires et lui font que la propreté de Paris n’évolue guère.

    Colbert se fâche, et nomme un Lieutenant général de police, La Reynie, doté des pouvoirs que pourrait avoir un préfet de police de nos jours. La Reynie fixe immédiatement un règlement pour l’assainissement de la capitale. Les Parisiens avaient toujours de bonnes raisons pour demander l’exonération de la taxe de voirie et celle-ci était déficitaire.

    La Reynie la rend obligatoire pour tous, seuls seront exemptés l’Hôtel-Dieu et certaines institutions charitables. Un recensement de toutes les maisons de la capitale est effectué avec le nom des habitants, le détail des enseignes. Dans chaque quartier une commission composée de notables est chargée de tenir ce rôle à jour chaque année. Tous les immeubles ainsi répertoriés seront passibles de la taxe, payable tous les six mois et d’avance. En cas de non-paiement le débiteur est menacé de saisie.

    C’est au receveur de quartier qu’il incombe de passer un marché avec un entrepreneur. Ce dernier doit respecter scrupuleusement le cahier des charges établissant le nombre d’hommes et le matériel nécessaire à la bonne exécution du travail.

    L’Ordonnance de police du 5 mai 1668 prévoit un nettoyage quotidien des rues, des inspecteurs surveillent le déroulement des opérations, signalent les négligences et fixent le taux des pénalités si le contrat n’est pas respecté. Les habitants doivent nettoyer devant leur maison tous les matins, mettre les boues en tas le long du muret et nettoyer leur portion de rue à grande eau.

    Il est interdit de jeter ou déposer des déchets dans la rue. Ils doivent être portés chaque matin dans les tombereaux dont le passage est signalé par un son de cloche.

    Les ordonnances du lieutenant général ne sont pas très bien accueillies. Les corporations, le prévôt des marchands voient dans ces mesures une violation des usages. La Reynie reste inflexible, les contraventions pleuvent : les réfractaires se soumettent. Paris devient tellement propre que des observateurs étrangers viennent sur place pour s’en rendre compte.

    Service d’Etat, la voirie devient municipale par un décret du 6 juin 1790. Le 17 février 1800 elle est confiée au Préfet de police, puis en 1859 au Préfet de la Seine. Le 26 mars 1873, l’obligation de balayage est supprimée pour les riverains. En 1884 c’est l’usage de la poubelle (du nom du Préfet de la Seine) qui est imposé.

    11/04/2006

    Le trouble-jeu des Forains

    En marge de l’information nationale, nous avons pu apercevoir, dimanche soir sur FRANCE 3 Ile-de-France, un reportage sur la situation provoquée par les Forains, Foire du Trône.
    De quoi s’agit-il ? Tout d’abord de concertation, la Mairie du XII° depuis l’arrivée de Michèle Blumenthal, a largement fait appel aux habitants pour qu’ils donnent leurs avis sur tel ou tel projet, relayant dans l’arrondissement la politique initiée par Bertrand Delanoë : Plan Local d’Urbanisme, Plan de Déplacement, Grand projet Urbain de renouvellement urbain, etc...
    La Mairie du XII° s’appuie sur les Conseils de Quartier et tente également de réunir autour d’une table tous les acteurs concernés pour aborder tel ou tel problème propre au quartier ou à l’arrondissement.
    C’est ce qui a été fait avec la Foire du Trône et de nombreuses solutions ont été apportées : limitation des nuisances sonores la nuit, navettes gratuites et... limitation de la circulation et du stationnement autour de la Foire. Le problème du stationnement rejailli largement sur Bel Air Sud, nous avons pu nous en rendre compte lors de la dernière réunion publique du Conseil de Quartier qui s’est tenue au Lycée Elisa Lemonnier. Si nous nous félicitions de l’écoute et des actions qui sont menées par les élus, il arrive que le processus de concertation échoue et le reportage de dimanche montrait un élu désemparé, un policier qui « avait des ordres » et ces ordres n’étaient visiblement pas en cohérence avec ce qui s’était préalablement décidé en Mairie d’arrondissement. Pour finir, le reportage montrait encore quelques images de Forains goguenards, drapés dans « le bon droit » de les laisser faire de l’argent : moyennant quoi, poteaux arrachés, chaussée défoncée : le bien public soumis aux intérêts de l’argent.

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    Cette affaire appelle plusieurs réflexions :
    Quelle concertation est-elle possible sitôt que, la Foire du Trône ouverte, on s’appuie sur des engins mécanisés pour procéder à des destructions ? Comment peut-on faire confiance aux représentants des Forains si les décisions prises lors des concertations ne sont pas respectées ? Les Forains jouent là un jeu dangereux car les habitants des abords de la Foire du Trône ne sont pas tous de grands supporters de la Foire et de tels comportements ne sont pas propres à attirer la sympathie.
    Qu’en pensent les Conseillers de Quartier de Vallée de Fécamp ? Bénévoles, ils se sont investis dans cette démarche de concertation mais devant de tels résultats, est-ce que le processus de participation dans le XII° va perdurer ?
    Cet événement montre que les zones de « non-droit » sont bien plus rapidement et plus facilement organisables que les zones de droit. Ce petit chapitre dans l’histoire du XII° montre aussi comme le processus de participation à la vie citoyenne est difficile à faire vivre à Paris : la Mairie d’arrondissement travaille avec les habitants et engage une réflexion, organise un processus de participation avec l’ensemble des parties mais c’est finalement l’Hôtel de Ville qui décide, les Forains ont pleinement conscience de la faiblesse du pouvoir des élus de l’arrondissement. Sans parler de la Préfecture qui « laisse faire » et ce pauvre fonctionnaire de Police qui, dans ce reportage, a répété à l’envi qu’il « a des ordres d’en haut » même si ces ordres sont en contradiction avec le respect du bien public... Scène assez pitoyable saisie par le cadreur de France 3.
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    Reste le problème de l’argent : combien rapporte à la Mairie l’organisation de la Foire ?
    Quelle réponse l’Hôtel de Ville , si prompt à balayer le processus mis en place par la Mairie d’arrondissement peut apporter aux habitants, à leurs problèmes de stationnements, aux nuisances supportées ?
    La participation des citoyens à Paris est bridée par le pouvoir d’une Mairie centrale qui tire les ficelles de la bourse et tient les Maires d’arrondissement comme un seigneur tiendrait ses vassaux (ou ses courtisans). Le pouvoir reste trop centralisé pour que les élus puissent s’engager sur des actions et s’appuyer sur les Conseils pour mettre en œuvre des politiques de territoire. La Loi sur la décentralisation des villes de Paris, Lyon, Marseille est ainsi (mal) faite.
    Le 17 Mai, les Conseillers de Quartier de l'arrondissements se réunissent tous en mairie, nul doute que cette faiblesse du pouvoir propre aux élus d’arrondissement y sera abordée.

    Yves Ortega
    Conseiller de Quartier Bel Air Sud

    10/04/2006

    Associations 2006

    Les Associations Graine de partage et ANTICOR nous informent qu’elles ont commencé leurs campagnes d’adhésion pour l’année 2006.

    Rappelons que Graine de Partage est une association locale qui, entre autres actions, a besoin des habitants pour venir en aide dès ce printemps aux enfants du quartier en les aidant à définir les priorités du jardin pédagogique Montempoivre (sur la promenade plantée) et de préparer les aménagements du jardin partagé du square Charles Péguy. Graine de Partage prépare une fête le 21 juin où vous pourrez rencontrer les bénévoles des cette association tournée vers les enfants.
    Vous pouvez dès à présent prendre contact avec M. Brossolet, l’un des fondateurs de cette association à cette adresse.

    L’association ANTICOR dont Eric HALPHEN est le parrain, a déjà organisé plusieurs débats à la Mairie du XII°
    ANTICOR est une association qui a pour but de lutter contre la corruption et dénoncer les mécanismes de financement nuisibles pour toutes les strates de la société. Pour toutes informations ou demande d’adhésion, n’hésitez pas à prendre contact avec Jean Pierre Roux par courriel ou par téléphone : 01 48 83 65 52 ou 06 64 51 40 03.

    28/03/2006

    Propreté et Citoyenneté

    Jean-Pierre Guis (Maire-adjoint du 12ème, délégué à la voirie, à la propreté et à la collecte des déchets) a récemment répondu à l'une de nos lectrices qui lui posait des questions et formulait des propositions concernant le propreté des rues. Nous avons pensé que ce dialogue pourrait intéresser nombre d'entre vous.
    Le voici :


  • Il traîne souvent sur les trottoirs des sacs "Propreté de Paris" qui donc attirent d'autres ordures. Pourquoi dès qu'ils sont pleins ne pas les évacuer? A Poissy (banlieue ouest) les balayeurs ont une voiturette où ils peuvent mettre 3 sacs et non 1 comme à Paris. Et dès qu'ils sont pleins il faudrait que les balayeurs puissent trouver une petite camionnette qui stationnerait dans le voisinage pour se débarrasser de leurs sacs. Ce serait un gros progrès dans la propreté.

  • En règle générale, les sacs de ces poubelles sont changés par les agents au moment de la collecte des ordures ménagères, le soir. Mais si dans la journée un agent constate pendant son balayage que le sac d'une de ces poubelles est plein, il a pour consigne de le changer. Mais il ne sera évacué que le soir, car les camionnettes dans la journée sont affectées à d'autres tâches, notamment à la "maraude" qui permet de ramasser les tas d'encombrants sauvages, c'est à dire déposés sur les trottoirs sans avoir été préalablement déclarés par téléphone.
    Il faut savoir que les moyens matériels et humains de nos équipes, même s'ils ont augmentés ces dernières années, ne sont pas extensibles à l'infini - sauf à augmenter les impôts des Parisiens, ce que Bertrand Delanoë s'est engagé à ne pas faire en cours de mandature. Nous préférons inciter les habitants à ne pas salir, par des campagnes d'éducation au civisme, que ce soit par voie d'affiches, ou par des campagnes ciblées dans certains secteurs, ou encore par des sessions d'information et de sensibilisation à la propreté auprès auprès des enfants dans les écoles, en sachant que bien souvent ce sont les enfants qui éduquent les parents et non l'inverse... Et avec ceux qui persistent à mal se conduire, une politique de répression sévère est appliquée : par exemple, en 2005, plus de 1500 PV de 183 € ont été dressés, pour dépôts non signalés, non ramassage de déjections canines, etc... Sur ce dernier point, le résultat est net : selon nos inspecteurs en civil, plus de 80% des propriétaires ramassent désormais (contre à peine 10% il y a quelques années).

  • Pourquoi ne pas prévoir l'enlèvement des "monstres" ( dus aux déménagements) avec de gros camions 2 fois par semaine et à jours fixes? car il y a d'es rues et des angles de rues qui en sont envahis (apport d'autres immeubles plus lointains) et cela peut rester 1 semaine et même plus avec un rajout quotidien.

  • Il faut impérativement signaler les "monstres" et aux encombrants au service (01 43 41 74 44) car cela permet de rationaliser les tournées des camions, et d'évacuer rapidement ces objets qui, s'ils ne sont pas signalés, peuvent effectivement rester longtemps sur le trottoir comme vous le soulignez à juste titre, d'autant qu'il y a dans le 12è arrondissement plus de 170 km de trottoirs !

  • Les éboueurs ne ramassent que les containers et s'il reste à côté des cartons ou autres, ils restent sur la chaussée jusqu bon vouloir de vos services. Cela n'est pas normal. Les éboueurs devraient avoir l'obligation de tout ramasser.

  • Votre remarque est fondée : les agents ne ramassent pas toujours les déchets qui ne sont pas présentés comme le règlement l'exige, à savoir dans des bacs. La raison en est simple : la collecte des ordures est "minutée" afin de ne pas durer trop tard dans la nuit dans les quartiers qui sont en "queue de collecte", ce qui génèrerait des nuisances sonores pour les riverains, afin aussi que les gardiens d'immeubles puissent rentrer les bacs avant d'aller dormir, ce qui "libère" les trottoirs pour les piétons qui le matin partent de chez eux. Si les agents avaient pour consigne de ramasser systématiquement (et à la main) tous les dépôts qui trainent à côté des bacs, la collecte serait ralentie, ce qui poserait en plus des problèmes d'encombrements des rues et de blocage de la circulation, notamment dans les rues étroites.

    Ceci dit nos procédures changent régulièrement, car nous essayons d'optimiser le service rendu, en tenant compte notamment des suggestions qui nous sont faites. Mais je reste persuadé que la propreté de Paris dépend avant tout d'une prise de conscience citoyenne : ne salissons pas pour que nos quartiers restent propres. Cette culture existe notamment dans les villes de l'Europe du Nord où la répression des incivilités est pratiquée depuis des décennies.
    A Paris, il nous faudra encore un peu de temps sans doute, mais ce qui a été obtenu pour les déjections canines le sera également pour les encombrants, j'en suis convaincu.

  • 09:50 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Paris 12ème