Le Quartier Bel-Air Sud

Reconnaissons que vous êtes nombreux à faire l'éloge des illuminations de Noël mises en place par la municipalité et les associations de commercants. Vous êtes tout aussi nombreux à déplorer que certaines artères, l'avenue Daumesnil en particulier, ne bénéficient d'aucun décor marquant la période des Fêtes.

Notre confrère Le Daily Neuvième recueille 74 % d'avis favorables à la question : pour ou contre les illuminations de Noël ?

Ne passons pas pour autant sous silence ceux qui pour des raisons économiques ou écologiques souhaitent limiter les débordements de cette coutume :

Selon le Parisien le budget global des illuminations parisiennes s'élève à 2,5 millions d'euros. Cependant ce sont les associations de commerçants (80 associations et 5 000 commerçants) qui paient l’essentiel de la facture, car l’allocation de la mairie de Paris est passée cette année de 1,1 million € à 750 000 €.

Les associations environnementales luttent contre les Noël à rallonge et dénoncent un excès qui "revêt un caractère symptomatique d'une société de surabondance et de gaspillage".

Rappelons toutefois que depuis 2008, il en est fini les ampoules classiques : seules les LED (diodes électro-luminescentes), 70 % moins consommatrices en énergie, ont droit de cité dans les illuminations.

En 2008, sur proposition du groupe des Verts, le Conseil de Paris a adopté des vœux sur la limitation de la durée des illuminations de Noël : "les illuminations seront dorénavant installées début décembre au plus tôt, et démontées avant la mi-janvier", l’objectif étant bien sûr de limiter les dépenses d’énergie. En outre les illuminations seront éteintes à partir de 2heures du matin.

Une suggestion pour conclure :

Plutôt que de recouvrir de paillettes et de lumières les avenues et les édifices intrinsèquement admirables en toute saison, la ville de Paris, ne ferait-elle pas mieux, durant les fêtes, de décorer les rues tristounettes et les immeubles des plus démunis ?

Le traditionnel marché de Noël de la Place de la Nation se tiendra du 1 au 24 décembre 2009.

Tous les jours de 10h à 20h. Place de la Nation côté Paris 11ème.

Un moyen simple et direct vous est offert pour contribuer à l'alimentation de ceux qui souffrent de 'sous' ou de 'mal' nutrition :

la Banque Alimentaire organise, comme chaque année, une collecte nationale de denrées aux portes de nombreux supermarchés. Il vous suffira, de compléter vos achats avec un ou plusieurs produits que vous remettrez aux bénévoles de la Banque Alimentaires qui seront à l'entrée de votre magasin.

Les produits dont la collecte est souhaités devront être variés mais non périssables : de l’huile, des produits pour enfants (lait maternisé), des conserves de poisson, de fruits, de légumes, du café, du chocolat ...

Les 79 Banques Alimentaires regroupées dans la Fédération Française des Banques Alimentaires sont des associations loi 1901 à but humanitaire. Elles sont non gouvernementales, apolitiques et non confessionnelles.

L’action des Banques Alimentaires est largement soutenue par les pouvoirs publics.

Vous pouvez également aider la Banque Alimentaire en donnant de votre temps en tant que bénévole, pour deux heures par an ou deux heures par jour...

Banque Alimentaire de Paris et d’Ile-de-France
15 avenue Jeanne d’Arc - 94117 Arcueil Cedex
Tél. : 01 47 35 92 02
e-mail : ba940@banquealimentaire.org

Fédération Française des Banques Alimentaires
15, rue du Val de Marne - 94257 Gentilly Cedex

Curieusement, alors qu'internet regorge d'articles mentionnant la brocante exceptionnelle qui s'y tient chaque année à Paques, on n'en trouve guère concernant la brocante quotidienne de la place d'Aligre. Nous en avons finalement déniché un, sur Marie-Claire Maison ; nous vous le livrons :

En plein cœur du faubourg Saint-Antoine et du marché le plus délicieux de Paris, la placette ronde abrite la brocante, tranquille et poétique comme un vide-grenier de campagne.
On vient ici se promener pour l'ambiance bon enfant, la belle architecture alentour et le bonheur de croiser les petites dames du quartier, leur cabas à la main.
Place d'Aligre, 75012 Paris. De 9 h à 12 h 30, tous les jours sauf le lundi, toute la journée le samedi et jusqu'à 14 h le dimanche.

La Place d'Aligre héberge en effet tous les jours sauf le lundi une petite brocante qui compte environ trente brocanteurs professionnels. La qualité de la marchandise qui y est proposée, est ces derniers temps, en progrès sensible. Probablement une retombée de l'inévitable boboïsation du quartier.

Le manque de communication sur ce marché qui est pourtant un atout touristique de l'arrondissement est regrettable : la Mairie de Paris a même oublié de le mentionner dans l'article Paris en mode Puces, brocantes et vide greniers qu'elle a récemment mis en ligne sur son site.

Profitant de ce déficit de communication, le pourtant sympathique marché aux puces de la porte de Vanves affirme même être le seul marché antiquité-brocante intra-muros de Paris.

Alors que les parisiens sont toujours demandeurs de brocantes et vide-greniers au pied de leur immeuble, on ne peut que les encourager à fréquenter celui-ci où règne confiance et convivialité entre marchands et visiteurs.

Sur un tel marché, brocanteurs et acheteurs ne sont pas là pour faire un coup, puisqu'ils se retrouvent dès le lendemain.

Demain soir, jeudi 19 novembre, à partir de 19h, le bar La Coulée Douce (51 rue du Sahel) fête en musique l'arrivée du Beaujolais nouveau directement livré par le vigneron Alain Dargaud.

La partie musicale sera assurée par La Cie du tournezinc avec Nathalie Solence, Jules Bourdeaux, Vania Adrien Sens et d’autres musiciens.

Le quotidien Le Parisien de samedi 14 novembre annonce la fermeture de la Fnac Bastille (4 place de la Bastille - Paris 12e), spécialisée dans la musique et les DVD pour le 26 décembre.

Ainsi les 15 000 signatures de la pétition et les actions entreprises par Patrick Bloche (Député de la 7e circonscription et Maire du 11e) auprès de deux Ministres de la Culture sont resté sans effet.

Pour compenser l'effondrement du marché du disque et créer de nouveaux rayons (livres, éléctronique ...), l'hypothèse un moment envisagée, d'une extension du magasin sur des surfaces de l'Opéra, n'aura donc pas eu de suite.

Dimanche, cela fera quatre ans qu'existe ce blog. Avec 283 articles publiés depuis le début de année 2009 (le blog en contient actuellement près de 1400) et 260 commentaires postés par plus de 200 visiteurs quotidiens, blogspirit, notre hébergeur doit probablement le considérer comme un blog honorablement actif.

Pourtant, si c'est toujours avec autant de passion que nous vous faisons part de nos trouvailles et de nos réflexions concernant la vie de notre quartier, il faut bien dire que nous nous sentons un peu seuls.

Quand nous avons lancé ce blog, fin 2005, nous espérions en voir naitre de similaires dans chacun des six autres quartiers du douzième. Il n'en est rien. Si quelques blog associatifs comme celui de la Commune libre d'Aligre ou d'ARVEM témoignent du tissus social de l'arrondissement, aucun ne vise à être la gazette de son quartier.

A l'échelle de Paris, le constat est similaire: des douze blogs de quartier que nous avons référencés en 2005 (colonne de gauche), 4 sont aujourd'hui fermés, 3 n'ont rien publié depuis plus d'un an, 3 publient rarement. Seuls deux, Paris14.info et Paris16info ont un rythme soutenu qui témoigne de la vitalité de leur quartier.

Heureusement, et cela ne nous a pas échappé, de nouveaux sites ou blogs sont nés depuis et semblent bien se porter : le Daily Neuvième, ou dixhuitinfo qui apparaîssent davantage comme des magazines.

Des arrondissements qui nous entourent, seul à notre connaissance, le 4e est actif sur la toile avec Vivre le Marais et l'Indépendant du 4e. Etonnement rien du côté du 11e, du 13e  et du 20e aux tissus et à l'esprit social pourtant remarquables.

A l'heure de Paris Métropole, n'oubliant pas de regarder au delà du périphérique, nous admirons tout particulièrement la quantité et qualité de contenu de trois de nos voisins : Mon Charenton, Nogent-citoyen et Joinville-le-Pont au jour le jour. Rien chez les quatre autres ?

Blogeurs voisins qui vous consacrez à la vie quotidienne de votre quartier, si nous vous avons oublié dans cet article, c'est le moment de nous le rappeler en postant un commentaire.

En parcourant les deux côtés de l'avenue Daumesnil entre la place Félix Eboué et la porte Dorée, on recense 125 établissements commerciaux.

Nous en avions fait un inventaire méthodique en juin 2008. Il nous a paru intéressant de voir 16 mois plus tard ce qui avait changé :

Nous avons constaté 21 changements d'enseigne :

• 11 établissements ont changé d'enseigne tout en conservant la même activité
• 10 établissements ont changé de destination commerciale

Alors que l'on annonce régulièrement le déclin de l'immobilier, on observe que si 2 agences immobilières ont disparu (La ville au Bois au 223 et Le marché de l'immobilier au 270), 3 nouvelles ont ouvert. Il s'agit du Cabinet Lefebvre (au 190), de Factorim (au 251 à la place de Kodak) et de l'Immobilier du Particulier (au 261 à la place de 'Pat Chaussures').

La catégorie Banques et assurances continue à prospérer puisqu'on a vu ouvrir une agence de la Caisse d'Epargne au 184 (à la place du magasin de chaussures) et une agence AXA au 274 (à la place du commerce d'habillement '274 avenue').

Dans la catégorie des commerces qui participent à notre vie quotidienne, saluons l'ouverture d'un fleuriste au 270 (en remplacement d'une agence immobilière) et au 247, l'extension  du commerce de gastronomie italienne Il Sannio (sur l'emplacement des Voyages de Martine).

Stabilité remarquable des magasins d'optique qui sont restés au nombre de 6 et des coiffeurs au nombre de 9.

De cette observation, il nous semble que la morosité ambiante n'a pas eu de répercussion évidente sur le paysage commercial de l'avenue Daumesnil. Elle n'a subi au cours de l'année écoulée que peu de mutations commerciales, mais qui reste néanmoins, comme beaucoup d'artères parisiennes, marquée par le manque d'enseignes dédiées à notre vie quotidienne.

La situation générale de l'économie et la sensibilité accrue au geste écologique, nous incite à privilégier le commerce de proximité sur les centres commerciaux périphériques. Toutefois, n'en déplaise à certains nostalgiques, les surfaces commerciales de 50 m2 ou moins, ont bien du mal à répondre à l'attente des consommateurs pour leur vie quotidienne. C'est pourquoi, les dispositions légales qui facilitent implantation de moyennes surfaces, type 'superettes' au centre ville nous paraissent salutaires à la vie des quartiers. Qu'en pensez-vous ?

Le Salon Marjolaine, rendez-vous des amateurs de Bio et des adeptes du développement durable débute samedi 7 novembre au Parc Floral de Paris. Il se tiendra jusqu'au dimanche 15 novembre.

Horaires : 10h30-19h00 - nocturne 21h00 le vendredi 13

Saveurs et sécurité alimentaire, éthique et respect de l'environnement ont toutefois un prix :

C'est après-demain jeudi 5 novembre à 18h30 à l'Hôpital Trousseau (26 avenue du Dr Arnold Netter), dans le hall du bâtiment Paul Louis Chigot, qu'aura lieu le vernissage de l’exposition Bouts de choux du photographe Saul Acosta Rios.

Cette exposition, rappelons le, entre dans le cadre du cycle Etre parent aujourd'hui proposé par la Mairie du 12e, en partenariat avec le Groupe Hospitalier Armand Trousseau – La Roche Guyon, le théâtre de l’Aquarium, et la Médiathèque Picpus.