Le Quartier Bel-Air Sud

Cette année durant ses vacances, l'Oeil du quartier ne quitte pas la France et renoue avec la tradition des cartes postales. Il découvre à cette occasion de surprenants bureaux de poste.

Reconnaîtrez-vous chacune des villes qu'il visite ?

Première étape de l'été 2024 : 

Dans quelle ville de France se trouve aujourd'hui l'Oeil du quartier ?

Notre précédent coup d'oeil :

Mercredi dernier, vous aviez probablement reconnu le bastion numéro 1 (porte de Bercy) ou se trouvait l'Oeil du Quartier. Depuis le 21 mai 1970, il est inscrit monument historique.

Le bastion numéro 1 apparaît lors de la construction de l’enceinte de Thiers, entre 1841 et 1845. À la destruction de l'enceinte, en 1919, il ne demeure que le bastion numéro 1 à la porte de Bercy, et des vestiges du bastion 44 à la porte de Clichy.

Google Earth (image du 25/07/2019) Cliquez pour agrandir

Non content de devoir subir les flots quotidiens des automobiles et camions empruntant l'échangeur de la porte de Bercy, il a souvent du supporter de grands chantiers :

De début 2007 à mi-2009, il a servi au Service des Grands Travaux du SIAAP de point d'entrée au percement d'une branche du tunnel TIMA.

Sitôt libéré par le SIAAP, la mission Tramway a pris la suite et l'utilise comme base de vie et de stockage dans le cadre de l'extension du T3.

La photo que nous vous avons soumise date de 2017 alors qu'on le préparait à recevoir le Centre d'hébergement d'urgence géré par l'association Aurore qui s'y trouve aujourd'hui.

Pour vous, pour nous, le moment est venu de changer d'horizon et de nous accorder un peu de repos.

Fernand Léger – Les Loisirs, 1948-49 – Huile sur toile

Depuis le 1er janvier, nous avons publié 129 articles et vous avez de votre côté posté 130 commentaires. Comme chaque année en cette période, nous gardons un oeil sur le quartier mais nous allons réduire le rythme de nos publications à trois par semaine. Pour ne manquer aucune information, abonnez vous à notre compte Twitter @BelairSud et si vous ne l'avez déjà fait, inscrivez-vous sans plus tarder à notre 'NewsLetter' (colonne de droite) qui durant cette période sera diffusée un vendredi sur deux.

L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.

Savez-vous précisément où il se trouve aujourd'hui ?

Vingt-quatrième coup d'oeil : 

Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?

Notre précédent coup d'oeil

Cette entrée d'immeuble plutôt atypique se trouve au 67 rue des Meuniers. 

Qualifié d'immeuble à petit loyer, cet immeuble d'habitation a été construit en 1911 par Louis Bonnier (1856-1946) pour un de ses cousins. 

Les plans sont simples, la façade très subtilement dessinée avec des avancées en pointe pour les fenêtres de service qui forment une série verticale couronnée au sixième étage par une succession d'arrondis sur pans coupés d'un très beau mouvement. C'est l'archétype des futures habitations à bon marché.

Alors que la notice biographique complète de Louis Bonnier cite bien le 67 rue des Meuniers comme l'une de ses oeuvres, la façade porte le nom de Jacques Bonnier (1884-1964), fils de Louis, qui a collaboré avec son père.

Dans le 12e, Louis Bonnier est également l'auteur en 1922 du monument aux morts du PLM (hall de la gare de Lyon).

L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.

Savez-vous précisément où il se trouve aujourd'hui ?

Vingt-troisième coup d'oeil : 

Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?

Notre précédent coup d'oeil

Ce visage est celui de Calixte Delmas (1906-1927), lutteur et rugbyman, décédé des suites d’une chute lors de son service militaire à l’École Normale Militaire de Gymnastique de Joinville. Sa statue domine son tombeau qui se trouve dans le cimetière de Saint-Mandé.

L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.

Savez-vous précisément où il se trouve aujourd'hui ?

Vingt-deuxième coup d'oeil : 

Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?

Notre précédent coup d'oeil

Cette photo a été prise rue Crémieux : Cette rue piétonne du quartier de la Gare de Lyon semble appartenir à une cité ouvrière du 19éme siècle. Constituée de 35 pavillons elle était à l'époque décrite de la manière suivante: chacune des maisons se compose d'un sous-sol ou se trouve la cuisine, et de 3 étages contenant ensemble 6 piàces à feu. Pas de concierge ni de voisins!!! chacun est maître chez soi, moyennant un loyer annuel de 700 francs.

Si la rue Crémieux est connue pour être aujourd'hui l'une des plus "instagrammée" des rues parisiennes; il est curieux de constater que noue n'avons trouvé qu'une seule carte postale ancienne la représentant.

La rue Crémieux a été tracée sur l'ancien emplacement des Arènes Impériales, lieu de divertissement de 1500 places très prisé au début du Second Empire. Ouverte en 1865 par M. Millaud, la rue a porté jusqu'en 1897 le nom d’avenue Millaud. Son nom actuel renvoie à Isaac Moïse, dit Adolphe Crémieux (1796-1880), avocat et homme politique, membre du Gouvernement de la Défense nationale. Il est par ailleurs l’auteur d’un décret célèbre de 1870 qui donnait la nationalité française aux juifs d’Algérie.

L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.

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Vingt-et-unième coup d'oeil : 

Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?

Notre précédent coup d'oeil

Cette plaque de céramique est visible sur la façade du 189 avenue Daumesnil.

Le bâtiment qui se trouve à cette adresse est communément appelé (à tort) le central téléphonique Daumesnil. La plaque rappelle qu'il a été construit en 1926 par l'architecte Paul Guadet (1873-1931) dont la signature est reproduite.

Paul Guadet fût Architecte des PTT de 1913 à 1931. Il construisit de nombreux bâtiments postaux à Paris, et, en tant qu'architecte de l'enseignement technique (1925-1931), des écoles professionnelles.

l'Ecole Nationale d'Horlogerie de Besançon (1933)

Le bâtiment de l'avenue Daumesnil est monumental par ses grandes portées, ses verrières et son entrée. A son habitude, Guadet embellit les façades de brique Dizy par des pastilles en grès émaillé de couleur jaune, rouge, et verte.

Ce central, officiellement dénommé Bureau de poste Nation-Diderot a donné un accès automatique aux abonnés raccordés sur les indicatifs DIDerot, puis à ceux de l'indicatif DORian (1932) et NATion (1957). Quant au cental DAUmesnil, il se trouve à Vincennes

L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.

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Vingtième coup d'oeil : 

Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?

Notre précédent coup d'oeil

Cet immeuble pour le moins atypique se trouve au 9 rue Fabre d'Eglantine. De style éclectique, il a été réalisé en 1896 par l'architecte G. Lobbée.

Il présente une riche décoration de style néo-gothique sur une façade, en pierre et brique, pastichant le style Louis XIII.

Des motifs sculptés encadrent les fenêtres du deuxième au cinquième étage.

Au troisième, les entourages sont complétés par des statues dans des niches.

Entre la rue Fabre d'Églantine et la rue Jaucourt à l'arrière, il comporte trois bâtiments sur le même modèle séparés par des courettes.

Il est inscrit sur la liste des protections patrimoniales du 12e arrondissement.

L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.

Savez-vous précisément où il se trouve aujourd'hui ?

Dix-neuvième coup d'oeil : 

Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?

Notre précédent coup d'oeil

Ce n'est ni un monument classé, ni même un élément représentatif du petit patrimoine, mais ce balcon ensoleillé d'un logement modeste vestige d'un lieu de Saint-Mandé retient depuis longtemps notre attention.

Il est situé au début de la rue Lasson sur un îlot qui a été épargné une première fois lors de la construction de l'hôpital Trousseau et une nouvelle fois lors de la construction des maternités (celle de l'Hôpital Pierre Rouquès - Les Bluets et celle de l'Hôpital Trousseau AP-HP).

Voici deux cartes postales anciennes qui nous donnent une idée de ce qu'était l'habitat du quartier à la fin du 19e siècle :

la rue Lasson (avec le balcon de notre énigme au premier plan)

et presque en face, la rue Mousset Robert
qui est justement en train de terminer son urbanisation

L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.

Savez-vous précisément où il se trouve aujourd'hui ?

Dix-huitième coup d'oeil : 

Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?

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Cette photo représente les douves qui longent la façade du Ministère des Finances boulevard de Bercy.

Vous ne les avez peut-être jamais vues alors que vous passez probablement souvent devant :

• en métro par la ligne 6 (entre Bercy et Quai d'Austerlitz)
• en voiture en direction du quai de la Rappée ou du 13e arrondissement
• à vélo (mais la piste cyclable est située sur la gauche de la chaussée)

L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.

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Dix-septième coup d'oeil : 

Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?

Notre précédent coup d'oeil

Cette remarquable porte en ferronnerie se trouve au 7 rue Cannebière. Elle continue l'un des accès à l'église du Saint-Esprit (186 avenue Daumesnil).

Bien que nous n'en ayons pas trouvé la confirmation, tout laisse à penser que, comme tout ce qui relevait de la ferronnerie d'art, cette porte a été dessinée et réalisée par Raymond Subes (1891-1970) à qui l'on doit également la croix sur le clocher et à l'intérieur, les grilles de laiton qui entourent l'autel.

Raymond Subes est un des ferronniers d'art  les plus célébres de la période art deco. Il est formé à l' école Boulle puis à l' école nationale supérieure des arts décoratifs. Il a travaillé toute sa carrière jusqu'en 1970 dans l' entreprise Robert et Borderel. Il y est d'abord dessinateur, puis directeur artistique et enfin directeur général.