30/04/2025
L'Œil du quartier se rappelle des chantiers (17)
L'oeil du quartier a retrouvé une série de photos prises sur des chantiers qui ont marqué l'arrondissement et en ont forgé l'image actuelle.
Savez-vous ce qui résulte aujourd'hui de de ce chantier ?
Dix-septième coup d'oeil :
Quel édifice ou quel lieu résulte de ce chantier ?
Notre précédent coup d'oeil
Nous avons pris cette photo en novembre dernier au 22 rue du Niger. Elle représente l'arrière de l'immeuble en cours de construction au 96 avenue de Saint-Mandé.
Cet immeuble bénéficie d'un Permis de Construire [PC 075 112 21 V0031] obtenu à la surprise des riverains avec un certaine facilité puisque :
- se trouvant sur un terrain non construit
- conforme au PLU
Nous avons consacré un article à ce projet en juin 2022. Voici ce qu'à cette époque, vous et les voisins habitant en face pouviez voir :
Du côté de l'avenue de Saint-Mandé, voici ce que l'on pouvait voir au numéro 96 à la même date :
Et voici ce qui occupait le terrain en janvier dernier :
Comment ne pas s'indigner. de voir que le PLU 2016 a permis à un investisseur privé d'obtenir un permis de construire ce que nous avons qualifié d'outrancière densification au détriment du voisinage et de la végétalisation pré-existante ?
08:10 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
29/04/2025
1er mai : tradition réglementation et usages
En France, la tradition d'offrir du muguet comme « porte-bonheur » remonterait à la Renaissance. En 1561, après avoir reçu un brin de muguet alors qu'il faisait campagne dans la Drôme, le roi Charles IX entreprit de perpétuer la coutume en l'instituant à la cour.
Après avoir été associé au jour républicain sous la Révolution, le muguet ne devient officiellement le symbole du 1er mai qu'au début du 20e siècle.
Lire sur le site du Ministère du travail : L'Histoire du 1er mai en cinq infos-clés
La fête du travail est le seul et unique jour de l'année où la vente de fleurs (muguet uniquement) est autorisée pour tous sur la voie publique. Le site Service-Public.fr en précise toutefois les conditions et les limites (Voir ici).
L'usage dans notre quartier : Depuis quelques années, ce trottoir de l'avenue Daumesnil se transforme le 1er mai en marché aux fleurs qui semble parfois prendre des libertés par rapport à ces règles.
Heureusement, il vous reste aussi la possibilité d'acheter votre brin de muguet auprès des nombreux petits vendeurs qui semblent être restés au plus près de la tradition.
08:06 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
28/04/2025
Les reconnaissez-vous ?
Précédemment publié le 30/04/2015
La démarche connue sous le nom d'« Open Data » (données ouvertes) vise à obtenir de tout type de structure, et notamment des collectivités publiques du monde entier, la mise à disposition de tous, de façon libre et gratuite, des données électroniques.
Depuis 2010, sur proposition de Jean-Louis Missika (élu du 12e) alors adjoint au Maire de Paris en charge de l'innovation, de la recherche et des universités, le conseil de Paris a approuvé l'ouverture des données publiques électroniques de la ville.
Parmi les données publiées ici se trouvent les photos de tous les conseillers de Paris de 1977 à 2014. Nous en avons sélectionné 20 que nous vous invitons à reconnaître :
Cliquez sur les photos pour les identifier
08:04 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
25/04/2025
Et si vous vous mettiez à la pêche à la ligne ?
Avez-vous déjà envisagé de vous mettre à la pêche à la ligne ? Savez-vous que les raisons de vous y mettre peuvent être multiples : vous reconnecter à la nature, vous donner des objectifs ou rencontrer des gens passionnés.
Saviez-vous que la capitale compte actuellement 8 500 détenteurs d'une carte de pêche.
Pêcher où ? Quand on habite le 12e, la question ne se pose pas puisque l'on dispose à proximité de plusieurs plans d'eau poissonneux :
- Le Lac Daumesnil : Environ 12 hectares, 0.50 à 3m de fond, assez vaseux, quelques "trous" à trouver qui sont autant de repaire pour les carpes et la berge d'en face à prospecter quand cela est possible.
- Le Lac des Minimes : Environ 6 hectares, 0.50 à 1.5m de fond, assez vaseux, des branches immergées par endroits et quelques trous.
- Le Lac de Saint-Mandé : Environ 1,5 hectares, 0.50 à 1.5m de fond, assez vaseux, des branches immergées par endroits et une zone plus profonde du côté du "chalet".
- Le Lac de Gravelle quant à lui, occupe environ 1 hectare et est utilisé comme réserve. On y pratique exclusivement la pêche à la mouche.
Pêcher quoi ?
Comment s'y mettre ?
Pour pêcher à Paris, comme sur l'ensemble du territoire, il convient d'adhérer à une association de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA), d'acquitter une cotisation et respecter la réglementation.
L'Amicale des Pêcheurs du Bois de Vincennes est l'association locale qui représente la Fédération Interdépartementale dans notre quartier.
Son site internet contient toutes les informations pouvant répondre aux questions que vous vous posez si vous envisagez de vous y mettre. Vous pouvez leur adresser un message :
Amicale des Pêcheurs du Bois de Vincennes
19, avenue de la Porte de Charenton 75012 PARIS
Email : contact@apbv.fr
Téléphone : 01 43 45 26 09 (répondeur)
08:08 Publié dans Animation-Culture, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
24/04/2025
Sitôt dénommée et inaugurée, sitôt fermée
La scène se passe dans le 12e, au plus loin de Bel-Air Sud puisque c'est précisément au bord du bassin de l'Arsenal. La passerelle piétonne qui traverse le bassin pour relier le 12e au 4e était officieusement désignée passerelle de Mornay du nom de la rue du 4e qui y mène. Comme voté par le Conseil de Paris [2025 DU 26], elle vient de recevoir la dénomination officielle Jim Morrison.
Vendredi 11 avril 2025 : La Maire de Paris et les Maires de Paris Centre et du 12e arrondissement relayés par une large communication dévoilaient la plaque au nom de Jim Morrison (1942-1971), l'illustre leader des Doors.
Au même moment : Les services de la ville fermaient l'accès à la passerelle et annonçaient que la circulation piétonne sur la passerelle serait neutralisée pendant toute la durée des travaux (d'avril 2025 à février 2026) et serait déviée par la place de la Bastille ou le pont Morland.
Cliquez sur la photo pour lire l'affichette
Ceci explique probablement pourquoi, au lieu de se dérouler sur la passerelle elle-même, la cérémonie d'inauguration a eu lieu sur le quai qu'elle surplombe.
08:07 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
23/04/2025
L'Œil du quartier se rappelle des chantiers (16)
L'oeil du quartier a retrouvé une série de photos prises sur des chantiers qui ont marqué l'arrondissement et en ont forgé l'image actuelle.
Savez-vous ce qui résulte aujourd'hui de de ce chantier ?
Seizième coup d'oeil :
Quel édifice ou quel lieu résulte de ce chantier ?
Notre précédent coup d'oeil
Nous avons pris cette photo en décembre 1988 à l'emplacement qui allait devenir l'un des accès au square Charles Péguy.
Situé au centre de la ZAC Sahel-Montempoivre, le square Charles-Péguy a été réalisé en 1989 par l'architecte Alain Gillot et les paysagistes Liliane Grunig-Tribel sur une ancienne emprise S.N.C.F.
Initialement doté d'une surface de 13 045 m2, il avait certes prévu un petit espace de jeux d'enfants, des lieux de repos et de lecture ainsi que des gradins circulaires orientés au soleil en fin d'après midi, mais il accordait plus de place à de belles réalisations paysagères et architecturales qu'aux besoins des usagers du quartier.
En 2008, il a été agrandi d'un "Sentier Nature" de 2860 m2 le long duquel se trouve le Jardin partagé Bel-Air et qui depuis quelques années donne accès à la Petite Ceinture.
En 2009, la fontaine et l'escalier d'eau qui occupaient le centre du jardin ont, pour le bonheur des usagers, été remplacés par de la végétation et une pyramide de cordes qui fait la joie des enfants.
Dernier aménagement : la partie haute de l'ancien "escalier d'eau" a elle aussi trouvé son public grace à l'inatallation d'une aire de Fitness.
Trente ans après sa création, toutes les zones délaissées du square Charles Péguy, ont fini par trouver leur public. Autrefois "objet d'art", le square Charles Peguy a réussi sa mutation en espace de vie au coeur du quartier. Il aura fallu près de trente ans, mais c'est réussi !
08:04 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
22/04/2025
Le provisoire qui dure (2) : Centre d'hébergement place Cardinal Lavigerie
En novembre 2007, par délibération 2007 DLH 252/ DJS 529, la Ville de Paris approuvait la création par Adoma* d’un site de relogement temporaire des résidents des Foyers de Travailleurs Migrants (FTM), aux fins de les accueillir lors des travaux de restructuration de certains foyers qui ne peuvent être menés en site occupé, pour un nombre total définitif de 102 logements, soit une capacité maximale de 272 places.
Un an plus tard, en novembre 2008, la Ville de Paris accordait à Adoma un permis de construire sur la parcelle 12-BM-0002 (13, route des Fortifications), une construction précaire pour une durée de 5 ans à compter de la mise en exploitation du bâtiment qui a été effective en juillet 2011.
En 2015, l'adoption de la délibération 2015 DLH 145 prolonge la convention d'occupation jusqu’au 31 décembre 2019. Rappelons que le PLUb place cette parcelle en Zone Urbaine Verte.
L'adoption en 2020 par le conseil de Paris de la délibération 2020 DLH 62 accordait à Adoma un deuxième avenant à la convention d'occupation temporaire (prorogeant sa durée jusqu’au 31 décembre 2024) et l'autorisait à déposer une nouvelle demande de permis précaire auprès des services de l’État, aucun dispositif de prorogation n’étant prévu.
Voila maintenant près de quinze ans que ce bâtiment prévu pour durer 5 ans se trouve sur une parcelle qui devrait être végétalisée. Nous n'avons certes connaissance d'aucun dérangement causé par sa présence et celle de ses occupants. On peut néanmoins s'interroger sur la facilité qui permet à la Mairie de s'affranchir des règles qu'elle a elle-même instaurées.
La parcelle 12-BM-0002 en juillet 2006 ...
... puis en avril 2009
* Largement connue sous l'appellation Adoma, cette société d'économie mixte de construction de logements très sociaux se nomme aujourd'hui CDC Habitat Adoma. Elle héberge dans toute la France plus de 88 000 personnes en difficulté
08:06 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
18/04/2025
L'espace public, qu'en reste-t-il ?
En ville, l'espace public représente l'ensemble des espaces de passage et de rassemblement qui sont à l'usage de tous.
L'espace public dans le 12e (source : APUR)
À paris certes, la moitié des 2 800 hectares de voies publiques de la capitale est occupée soit par la circulation automobile soit par les parkings publics. Nous nous intéressons aujourd'hui à l'autre moitié.
Dans la pratique, les parisiens sont privés d'une partie non négligeable de ces 1400 hectares dont ceux :
- abusivement occupés (et rarement verbalisé) par des professionnels ou des particuliers indélicats
- en infraction au règlement des terrasses et de la publicité
-
- en occupation permanente pour stockage privé
-
- pour de la vente sauvage
- accordés gratuitement par la Mairie de Paris (ou tolérés) pour utilisation par des particuliers
- permis de végétaliser ou extravagances tolérées
- temporairement inaccessibles en raison des innombrables chantiers. Près de 300 dans le 12e arrondissement.
- soustraits de l'espace public par la Mairie de Paris pour les destiner à des catégories particulières d'usagers
- pistes cyclables sur trottoir (il en reste)
- concédés à des professionnels par la Mairie de Paris dans le cadre d’un contrat ou dans le cadre d’une location spécifique
- terrasses de café et étalages de commerces
- - accordés à des professionnels dans le cadre de leur contrat de service
- édicules (RATP, EDF ...)
-
- armoires électriques et coffres La Poste
-
- panneaux Cityz Media
- à des professionnels qui en tirent profit au moyen d’une prestation au public
- boites à vélos sécurisées
- à des particuliers moyennant une modeste redevance
- stationnement résidentiel
Nous en avons certainement oublié, vous saurez nous les rappeler
08:09 Publié dans Citoyenneté, Commerces, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
17/04/2025
Notre quartier au temps des usines (23) : Peugeot Rosengart au 65 boulevard Soult
Vous connaissez certainement la Résidence du Bel-Air, cet imposant immeuble dont l'architecture contribue à l'identité de la porte de Montempoivre.
Construit en 1958 sur un terrain d'environ 1 hectare par les architectes Roger Boileau et Jacques-Henri Labourdette, cette résidence qui donne sur trois rues, comporte plus de 400 logements.
Saviez-vous que ce terrain avait précédemment été occupé par une usine du secteur automobile dirigée par Lucien Rosengart ? Explications :
Lucien Rosengart (1881-1976) est un industriel et inventeur ayant déposé de nombreux brevets. Avant même de lancer sa propre marque d’automobiles, il avait connu une carrière étonnante !
En 1910, une soixantaine d’ouvriers travaillent pour lui dans une usine située à Saint-Mandé. Il ne se passe pas un mois sans que Rosengart ne dépose un brevet, dans des domaines très divers.
En 1914, il met au point une fusée qui permet aux obus d'exploser avant de toucher le sol. L'état français pour le remercier, lui offre la possibilité d'ouvrir une usine de 10 000 m2 à Paris et une autre de 30 000 m2 à Saint-Brieuc où il employa jusqu'à 4 500 personnes en 1918.
Celle de Paris qui se trouvait au 65 Boulevard Soult occupait 800 ouvriers à la fabrication de carrosseries d'automobiles. Cette usine a été totalement détruite par un incendie le 1er avril 1926.
Ambitieux, il rachète en 1928 l’ancienne usine Bellanger à Neuilly et va produire ses propres autos sous sa propre marque après avoir obtenu la licence de fabrication de la petite Austin Seven, rebaptisée LR2. Ce sera un grand succès commercial.
08:09 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
16/04/2025
L'Œil du quartier se rappelle des chantiers (15)
L'oeil du quartier a retrouvé une série de photos prises sur des chantiers qui ont marqué l'arrondissement et en ont forgé l'image actuelle.
Savez-vous ce qui résulte aujourd'hui de de ce chantier ?
Quinzième coup d'oeil :
Quel édifice ou quel lieu résulte de ce chantier ?
Notre précédent coup d'oeil
Cette photo a été prise le 16 mai 2016 au niveau du 77 rue de Reuilly. Elle représente la façade de l'actuel Ehpad Catherine Labouré alors en cours de construction.
L’Association Monsieur Vincent qui en assure la gestion a procédé en 2015 à la déconstruction et la reconstruction totale de la résidence. L’établissement a rouvert ses portes le 8 novembre 2017.
En septembre 2014, comme certains d'entre-vous se souviennent, le 77 rue de Reuilly se présentait ainsi :
Les bâtiments historiques de la maison de retraite Catherine Labouré étaient certes vieillots et la chapelle pauvrette, mais ils faisaient partie de l'histoire du quartier et surtout étaient l'occasion d'une "respiration" sur le côté impair de la rue de Reuilly. Aujourd'hui à la place, nous avons une muraille !
08:07 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris