28/04/2020
Visitez le 12e avec Pablo Raison
Pablo Raison est un jeune dessinateur, premier prix de la BD scolaire en 2018 au 45e Festival de la Bande Dessinée d’Angoulême qui s'est déjà illustré en novembre 2019 en réalisant la première carte de France figurée participative.
Il vient de publier une carte de Paris inspirée de vieux plans, unanimement saluée par la presse et les réseaux sociaux. Nous vous proposons ce zoom sur le 12e arrondissement :
Cliquez pour agrandir
Prenez le temps d'en observer tous les détails et d'y dénicher entre autres : la colonne de la Bastille, la gare de Lyon, les colonnes du Trône, le POPB, la tour ONF, Bercy Village, le Ministère des Finances ....
08:11 Publié dans Animation-Culture, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
23/04/2020
Le Lumière hier et aujourd'hui
Vous connaissez certainement sa façade place des Vins de France dont il occulte la vue en direction de Bercy Charenton. Peut-être aussi, l'avez-vous vu de profil au bout de la rue Baron Le Roy qui, elle non plus ne permet pas encore d'atteindre Bercy Charenton.
Le Lumière (40 av des Terroirs de France) est aujourd’hui le plus grand immeuble privé de bureaux de Paris. Il compte sept étages supérieurs et se scinde en deux ailes reliées par un magnifique atrium. L'immeuble totalise près de 137 000 m2 de bureaux, 4 000 m2 de commerces et de restaurants, 28 000 m2 d'entrepôts et d'archives, et 1700 places de parking en sous-sol.
Conçu par l’architecte Henri La Fonta, qui a par ailleurs réalisé plusieurs tours à la Défense, cet immeuble a été livré en 1996 sous le nom de Bercy-Expo. Il a été implanté au cœur de la nouvelle ZAC Bercy à Paris (1988-2005) dans le Quartier International du Vin et de l’Alimentaire et avait été programmé pour être le premier grand Trade Mart destiné aux professionnels du secteur agro-alimentaire et vinicole.
Très rapidement, dans un contexte de crise, la vacance et le faible niveau des loyers - exploitation en perte - ont incité les propriétaires à reconfigurer ce bâtiment en bureaux. Cette reconfiguration impliquait d'énormes efforts sur la structure et l'ajourement de nombreux espaces (d'où le nouveau nom : Lumière) pour être conforme au code du travail.
Il est aujourd'hui en lien avec les nouveaux usages puisqu’il est doté d’un vaste lobby, d’un service de conciergerie, d’une équipe de sécurité 24h sur 24 et d’un service de maintenance opérationnelle à distance.
Le Lumière est un immeuble multi-locataires, occupé par des entreprises et des organisations prestigieuses telles que Natixis, la SNCF, le Ministère de l’Intérieur, ING Direct et la Société Générale.
08:11 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
21/04/2020
La ligne 15 du métro porte de Montempoivre ?
Voilà une nouvelle qui pourrait satisfaire les lecteurs qui résident du côté de la porte de Montempoivte ainsi que tous ceux qu'une correspondance avec le T3 à ce niveau rendrait les parcours plus faciles.
Malheureusement l'information date un peu ... Et pour ne rien arranger, il s'agit d'une pure fiction dont nous avons eu connaissance grâce au site Sprague-Thomson.com et au forum.e-train.fr. Cette photo est en effet celle d'une maquette réalisée en 2005 par Paul Cardon, nostalgique des rames de métro Sprague-Thomson.
Sa maquette représente un bout de la ligne imaginaire numéro 15 (Porte Montempoivre - Poterne des Peupliers), avec la station Porte de Montempoivre (à 3 voies et 2 quais, dont un central) et ses tunnels de part et d'autre de la station.
Au dessus de cette dernière l'on trouve le boulvard Soult avec quelques immeubles parisiens, le garage de la Porte Montempoivre et l'atelier de Montempoivre assurant la maintenance des trains de la ligne 15 du métro.
Rappelons que la véritable ligne 15 est en cours de réalisation dans le cadre du réseau de transports en commun Grand Paris Express.
08:18 Publié dans Paris Métropole, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
20/04/2020
Notre quartier au temps des usines (3)
De la fin du 18e siècle jusqu'aux années 1950-60, la ville de Paris a vécu un important développement industriel. En 1900, on comptait à Paris, des centaines d'ateliers et usines employant quelques 900 000 ouvriers dont beaucoup habitaient dans le voisinage.
Ces sites industriels étaient majoritairement implantés dans les faubourgs de la capitale. Tel était le cas de l'éntreprise Edouard Robert dont le siège se trouvait au 48-50 boulevard de Reuilly (place Félix Eboué).
Les plus avertis de nos lecteurs ont deviné que nous allions évoquer aujourd'hui les biberons inventés et fabriqués par Edouard Robert.
Édouard Robert, un entrepreneur dijonnais est l'inventeur du biberon eponyme : à la fin des années 1860, il crée un modèle avec un long tuyau baptisé « biberon robert à soupape », il sera affiché à l'exposition universelle à Paris, en 1873. Édouard Robert recevra une médaille d'honneur. La forme de la limande va perdurer pendant près d'un siècle.
Lire sur le site Une histoire du Biberon cette page qui concerne l'épopée de la maison Robert.
La fabrique des biberons Robert ne se trouvait pas rue Edouard Robert, mais au 48-50 boulevard de Reuilly comme le précise cette facture sur laquelle on distingue le pavillon récemment disparu du paysage de la place Félix Eboué.
Cliquez pour agrandir l'image
Le succès sera de courte durée car, dans les années 1890, le biberon à soupape est de plus en plus décrié, notamment par l'Académie de médecine car difficilement nettoyable et par conséquent véritable nid à microbes. En 1910, il est prohibé et interdit à la vente. L'usine de Paris ferme ses portes en 1915.
08:12 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
17/04/2020
L'étonnante avenue de Corbera
Une avenue est une grande voie urbaine ou une plus petite plantée d’arbres.
Crédit photo : Le Renard parisien
Voilà la première raison pour laquelle l'avenue de Corbera suscite l'étonnement. Comment cette artère large de 15 mètres, mais très courte (102 mètres) et dépourvue d'arbres d'alignement a-t-elle pu obtenir le titre d'avenue ?
Ouverte en 1931 sous le nom d'un propriétaire, le baron de Corbera, cette avenue provient d'un passage ouvert en 1853 et appelé Guillaumot, puis Guillaumot Lainet.
Le passage Guillaumot Lainet (Source Gallica)
L'avenue de Corbera étonne également par son bâti. Des deux cotés on peut voir un ensemble de logements de rapport réalisé entre 1923 et 1928 par le même architecte Edouard Lambla de Sarria (1881-1972) pour le compte d’un investisseur privé. Edouard Lambla de Sarria est notamment connu pour avoir réalisé en 1929 l'Institut d'Etudes Hispanique (rue Gay Lussac)
À gauche, le côté impair de l'avenue
à droite l'angle du côté pair avec la rue de Charenton
08:07 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
16/04/2020
Circul'Livre a seize ans
Dimanche sera le troisième du mois de mars, mais la pandémie de coronavirus qui sévit interdit bien évidemment la tenue du rendez-vous mensuel Circul'Livre au métro Michel Bizot. Circul'Livre qui a ce mois-ci seize ans !
En 2004 le conseil de quartier Bel-Air Sud qui cherchait un moyen pour avoir un contact régulier avec les habitants du quartier, eut l'idée de le créer par le biais des livres. Le livre est avant tout un véhicules de culture, mais partagé entre ses lecteurs, il devient un vecteur de lien social.
Des rendez-vous mensuels similaires à ceux organisés place Sans-Nom et au métro Michel Bizot ont rapidement été créés dans d'autres quartiers parisiens et dans quelques villes de France :
- en 2005, Cours de Vincennes (20e)
- en 2006, au métro Louis Blanc (10e) et à la Porte des Lilas (19e)
- en 2007, dans le marché Saint-Quentin (10e), rue des Martyrs (9e) et au kiosque Courteline (12e)
- en 2008, place de l'Abbé Hénocque (13e), à la résirence 107 rue de Reuilly et place Brancusi (14e)
- en 2009, place des Fêtes (19e)
- en 2010, au kiosque Blanqui (13e) et place de Rungis (13e)
- en 2011, en 5 lieux du 15e arrondissement
- en 2012, place Michel Audiard (14e)
- en 2013, à la pointe Saint-Eustache (1er), rue Madame (6e) et sur le marché Brune (14e)
- en 2014, avenue d'Ivry (13e)
- en 2015, rue l'Olive (18e)
- en 2016, place Mac Orlan (18e)
- en 2017, place de la Contrescarpe (5e)
- en 2018, au kiosque Jean Moulin (14e)
- en 2019, avenue Courteline (12e)
Quelques rendez-vous ont du être arrêtés parfois faute de bénévoles, mais le plus souvent pour des raisons liées au lieu de stockage du matériel et des livres. On pense notamment à ceux de la rue Montorgueil (2e) et de l'esplanade Roger Linet (11e).
Une réussite, penseront ceux qui lisent ces lignes. Assurément, mais imaginez ce qu'elle serait si au delà des encouragements verbaux, les organisateurs bénévoles avaient bénéficié d'une aide municipale, concernant notamment la logistique et la communication.
08:09 Publié dans Animation-Culture, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
07/04/2020
Sanisettes : ouvertes, fermées ou inaccessibles
À Paris on dénombre aujourd'hui 435 sanisettes d'un modèle mis en place en 2009, écologique et accessible aux personnes en fauteuil. Elles sont gratuites depuis début 2006. Depuis juillet 2016, 158 sanisettes sont ouvertes 24h/24 (et 30 ouvertes de 6h à 1h).
En moyenne, en temps normal, JCDecaux intervient 3 fois par semaine sur chacune des sanisettes parisiennes.
En raison de la situation sanitaire, les salariés de JCDecaux ont exercé leur droit de retrait, ce qui a entraîné la fermeture de la quasi totalité des sanisettes.
Afin de soutenir les personnes démunies et très exposées en ces temps de crise sanitaire, la Ville de Paris et ses partenaires ont ré-ouvert le 24 mars 140 sanisettes disposées dans l’espace public et gérées par JCDecaux (*). Elles sont toutes répertoriées sur cette carte.
On notera la situation insolite de celle installée dans le square Emile Cohl : elle fait partie de celles fermées pour CODIV-19, mais ce qui est surprenant est de lire sur sa porte qu'elle est, en temps normal ouverte 24h/24, alors que le square ne l'est pas.
Cliquez pour agrandir
(*) Au delà de cette iniative, cette page de Paris.fr fait le point sur les dispositifs d'aides mis en place par la ville en direction des personnes sans-abri.
08:11 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
03/04/2020
Le square Charles Péguy, toujours plus près des habitants
Avertissement : Cet article a été rédigé avant que nous soyons confinés pour cause de COVID-19 et que les Parcs et Jardins parisiens soient fermés. Ne le prenez-pas comme une incitation à aller dans le square Charles Peguy. Pour l'instant, Restez chez vous !
Le square Charles-Péguy a été réalisé en 1989 par l'architecte Alain Gillot et les paysagistes Liliane Grunig-Tribel sur une ancienne emprise S.N.C.F.
Initialement doté d'une surface de 13 045 m2, il avait certes prévu un petit espace de jeux d'enfants, des lieux de repos et de lecture ainsi que des gradins circulaires orientés au soleil en fin d'après midi, mais il accordait plus de place à de belles réalisations paysagères et architecturales qu'aux besoins des usagers du quartier.
Le square Péguy en décembre 1988 (Cliquez pour agrandir)
En 2008, il a été agrandi d'un "Sentier Nature" de 2860 m2 le long duquel se trouve le Jardin partagé Bel-Air géré par l'association Graine de Partage.
En 2009, la fontaine et l'escalier d'eau qui occupaient le centre du jardin ont, pour le bonheur des usagers, été remplacés par de la végétation et une pyramide de cordes qui fait la joie des enfants.
Au fil des années, on a vu successivement la rénovation et l'agrandissement de l'espace enfants, l'installation de tables de tennis de table, d'échecs ...
Depuis l'été 2019, le Sentier Nature permet l'accès tant attendu à la Petite Ceinture.
Dernier aménagement : depuis quelques semaines, la partie haute de l'ancien "escalier d'eau" a elle aussi trouvé son public grace à l'inatallation d'une aire de Fitness.
Trente ans après sa création, toutes les zones délaissées du square Charles Péguy, ont fini par trouver leur public. Autrefois "objet d'art", le square Charles Peguy a réussi sa mutation en espace de vie au coeur du quartier. Il aura fallu trente ans, mais c'est réussi !
08:10 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
02/04/2020
Le 44ème marathon de Paris n'aura pas lieu dimanche
Le 44e Marathon de Paris qui depuis quelques années porte le nom de son partenaire et se nomme Schneider Electric Marathon de Paris devait avoir lieu dimanche 5 avril. En raison de l’épidémie de Coronavirus, il est reporté au dimanche 18 octobre 2020.
Après une première édition en juillet 1896, c'est en effet le 18 septembre 1976 que renaquit Le Marathon de Paris .
Avenue Daumesnil - Crédit Photo Denis/Flickr
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Le départ comme l'arrivée des 60 000 coureurs inscrits se situent à l'ouest de la capitale, mais les 42,195 kilomètres à parcourir les conduiront dans le bois de Vincennes (jusqu'à l'Hippodrome de Vincennes) après avoir traversé notre quartier :
Cliquez ici pour le télécharger
Gros plan sur le 12e - Cliquez pour agrandir
07:57 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
30/03/2020
Nés dans le 12e (12)
On évoque rarement le lieu de naissance des personnalités du spectacle, du monde politique ou de la vie sociale. Parfois on apprend qu'ils sont nés à Paris, mais rarement dans quel arrondissement.
Après les 11 premiers opus de cette série que vous pouvez retrouver ici, voici trois nouvelles personnalités nées dans le 12e :
Félix BOSSUET est né le 23 février 2005 à Paris 12e. En 2012 il est choisi parmi 2 400 enfants pour jouer le rôle de Sébastien dans la version cinématographique du roman de Cécile Aubry, Belle et Sébastien.
Très sollicité, il tourne en 2015 aux côtés de Mélanie Laurent, Audrey Tautou et Bérénice Bejo pour le film de Tran Ahn Hung, Eternité, et en 2016 dans le quatrième long-métrage de Roschdy Zem, Chocolat, porté par Omar Sy.
Anne PARILLAUD est née le 6 mai 1960 dans le 12e. En 1977, elle apparaît pour la première fois au cinéma dans Un amour de sable, puis, l'année suivante, dans L' Hôtel de la plage.
La consécration viendra en 1990, avec Nikita, et un rôle que Luc Besson, son compagnon d'alors, a écrit spécialement pour elle.
En 2010, elle joue dans le thriller Dans ton sommeil. Elle a depuis tourné Ce que le jour doit à la nuit (2012), une romance d'Alexandre Arcady, et quelques courts métrages.
AMIR est né le le 20 juin 1984 à Paris 12e. Après avoir commencé une carrière de chanteur en Israël, il réalise son rêve, en l’espace de quelques années et un album, en s’imposant rapidement comme chanteur et auteur-compositeur auprès du public français. En 2016, il représente la France à l'Eurovision avec son titre J'ai cherché, sa carrière est lancée et ses albums se vendent par milliers.
En novembre 2019 il annonce prendre une pause pour profiter de sa petite famille et sereinement envisager la suite de sa carrière.
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