Le Quartier Bel-Air Sud

Ce matin mardi 12 décembre à 9h débutera à l'Hôtel de Ville la dernière séance de 2023 du Conseil de Paris. Elle se poursuivra mercredi 13, jeudi 14 et vendredi 15. L'ordre du jour, comporte plus de 500 projets de délibérations et 114 voeux.

La séance débutera par la présentation d'un rapport sur la situation en matière d’égalité entre les femmes et les hommes en 2022 [2023 DDCT 51 ].

Elle se poursuivra par la discussions et le vote des différents volets du Budget primitif 2024.

Parmi les autres points qui seront ensuite abordés, nous avons noté :

2023 DTEC 23 : Projet de Plan Climat de Paris 2024-2030, plus vite, plus local, plus juste.

2023 DU 140 : Mise à jour de la nomenclature des tarifs des droits de voirie dans la Ville de Paris.

2023 DVD 87 : Stationnement de surface - Renouvellement de la convention avec l'ANTAI relative à la mise en œuvre du Forfait Post Stationnement.

2023 DVD 96 : Fixation d'une redevance pour les lignes de bus touristiques sur le territoire parisien.

2023 DVD 120 : Approbation du plan d'action 2023-2030 "Paris : priorité Piéton !".

Concernant plus spécifiquement le 12e arrondissement :

2023 DU 162 : Gare de Lyon - Projet Côté Seine (12e) - Autorisation de dépôt des demandes d'autorisations administratives.

2023 DLH 256 : Réalisation, au sein du lot 3 du groupe "Porte Dorée" (12e), d’un programme d’îlot de fraîcheur par Paris Habitat - Subvention (273.900 euros).

2023 DU 157 : Fixation des alignements et classement dans le domaine public routier de la Ville de Paris de la ruelle des Hébrard (12e).

2023 SG 104 : Actualisation de la maquette financière des JOP 2024 - Avenants à la convention de financement et aux conventions d’objectifs et nouvelles conventions d’objectifs avec la Solideo.

2023 DU 164 : Dénomination place Marie-Louise Dugès-Lachapelle, dans le 12e arrondissement de Paris.

2023 DVD 36 : Tréfonds Boulevard Poniatowski (12e) - Convention d’occupation et d’utilisation du domaine public avec la SNCF Voyageurs pour la construction d’un tunnel.

Nous ne connaissons que les titres des 114 voeux déposés (voir sur l'ordre du jour). On décèle cependant de nombreux sujets qui rejoignent certaines de nos préoccupations. On peut regretter par avance que le sort de ces voeux dépende essentiellement du groupe politique qui les a déposé.

Comme d'habitude, vous pouvez suivre les délibérations en video directe à partir de 9h00 sur Paris.fr

Pour faire vivre la facette dialogue de ce blog qui s'affirme blog citoyen d'information et de dialogue des habitants du quartier et au-delà, nous vous invitons chaque mois à nous faire part des réflexions que vous inspire une question.

La question du mois de décembre :

Décembre, c'est le mois des cadeaux.
C'est pourquoi ce mois-ci
c'est à vous qu'il revient
de poser la question.

À quelle question
que nous ne vous avons pas posée
auriez-vous aimé répondre ?

Indiquez la question, mais pas votre réponse.

Le 9 décembre 2019, le Conseil de Paris adoptait la délibération 2019 DU 254 : Dénomination place Sans Nom (12e).

Pour nos rares lecteurs qui l'ignorent encore, cette dénomination concernait la place précédemment enregistrée sous le nom de place de la Barrière de Picpus, nom devenu inusité notamment parce qu'il n'avait jamais servi à rédiger une adresse postale.

La place Sans Nom

Bien que l'appellation place Sans-Nom fût déjà officieusement en usage depuis une vingtaine d'année parmi les familiers du quartier, nous avons déjà manifesté ici notre ahurissement face à cette officialisation que nous avons même qualifiée de ridicule.

La coutume veut qu'une telle décision soit suivie d'une inauguration et de la pose d'une plaque d'identification du lieu. À en juger par l'absence totale de suite donnée, il est permis de penser qu'à l'Hôtel de Ville, on préfère faire semblant de l'avoir oubliée.

D'ailleurs, la place Sans-Nom n'apparaît nulle part quand on interroge Paris.fr.

Elle est par contre parfaitement localisée et documentée sur la Nomenclature officielle des voies de Paris ainsi que sur OpenStreetMap et sur Wikipedia, ce qui est tout à l'honneur de ces deux sites coopératifs.

Google Maps connait la place Sans-Nom mais indique par erreur que le nom concerne le rondpoint central alors que c'est uniquement la dalle qui surplombe la ligne du métro.

Quand on voit la Mairie de Paris se ruer sur le moindre bout de trottoir pour lui attribuer le nom d'une femme célèbre ou qui méritait de l'être, on peut raisonnablement penser voir un jour ce vaste rond point recevoir un vrai nom qui le sorte de l'anonymat.

La Mairie du 12e vient de lancer un appel à candidature en vue du renouvellement partiel des Conseils de Quartier de l'arrondissement. À propos, connaissez-vous les nombreuses instances participatives de la Ville de Paris ?

• L'Assemblée citoyenne de Paris
• Le Conseil Parisien de la Jeunesse
• Le Conseil parisien des associations
• Le Conseil parisien des Européens
• Le Conseil des générations futures (CGF)
• Le Conseil parisien de la musique
• Le Conseil de la Nuit
• Les conseils citoyens
• Le CICA : Comité d'initiative et de consultation d'arrondissement

En 2016, sous le titre Voulez-vous un conseil ? en voici huit !, nous avions publié un article similaire qui mentionnait également :

• Le Conseil Local du Handicap (dernière MAJ en avril 2021)
• Le Conseil des citoyens parisiens extra communautaires (aucune trace en 2023)
• Le conseil de parents accueillis en crèche (dernière MAJ en mars 2021)
• Le Conseil des seniors du 12e (dernière MAJ en mars 2023)

Ces observations tendent à accréditer notre conclusion de 2016 :

Quand on sait à quel point les instances locales ont du mal à rassembler des participants, en particulier parmi les générations actives, il est permis de douter de la pertinence d'un tel nombre de structures. Par ailleurs, leurs spécificités ne vont-elles pas à l'encontre du souci de rassembler les habitants de tous âges et de toutes origines autour du Vivre Ensemble ?

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?

Vingt-septième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

Notre précédent coup d'oeil :

Les trois personnalités suivantes étaient des médecins. C'est à ce titre qu'ils sont honorés par les rues qui portent leur nom :

Joseph-Marie-Jules Parrot (1829-1883) est un pédiatre français, professeur de médecine

Paul-Henri Grauwin (1914-1989) est un médecin-commandant qui s'est illustré à la bataille de Điện Biên Phủ durant la guerre d'Indochine.

Antoine Béclère (1856-1939) est un médecin français, pionnier de la radiologie et de la radiothérapie en France.

de gauche à droite : Parrot, Grawin et Beclère

Sébastien Érard (1752-1831) était notre intrus puisqu'il était facteur de pianos, de harpes et de clavecins. Après avoir fondé sa société rue de Lille, il s'installe en 1781 au 13 rue du Mail. En 1785, il devient facteur officiel de pianos du roi et crée la marque Érard, facteur officiel du roi, jusqu'à la Révolution. De 1792 à 1796, il émigra à Londres.

En 1831, la fabrique de Paris employait 80 ouvriers spécialisés. En 1844, l’entreprise ouvre une annexe rue Saint-Maur et emploie 300 ouvriers.

Armand Guillaumin (1841-1927) est probablement le moins connu des grands peintres impresssionnistes, bien qu'il fit partie du mouvement impressionniste dès son origine et qu'il en fut le dernier survivant. Né et mort à Paris, il étudia à l'Académie Suisse et se lia avec Cézanne et Pissarro. Il exposa au Salon des Refusés en 1863 et au salon des Impressionnistes (*).

En 2019, nous lui avions déjà consacré un article. Voici quatre autres tableaux représentant le quai de Bercy à la fin du 19e siècle.

Quai de Bercy vers 1874

Quai de Bercy vers 1874

Quai de Bercy en 1881

Quai de Bercy en 1881

Le tableau ci-contre de 1873 est souvent reproduit avec le titre Quai de Bercy Effet de neige. Il s'agit en fait du Quai de la Gare (Source Musée d'Orsay).

(*) en haut à droite en vignette : Armand Guillaumin peignant à Crozant en 1917 - Photo Paul Haviland © Musée d’Orsay

Comme vous le savez, le Lycée polyvalent Elisa Lemonnier est situé au 20 avenue Armand Rousseau. Il accueille et forme plus de 1300 élèves et étudiants dans cinq filières (enseignement générale et technologique, filières tertiaire, mode, coiffure et esthétique) du niveau 3 (CAP) au niveau 6 (Licence pro).

Mais saviez-vous que s'y trouve un institut d'esthétique et un salon de coiffure nommés Elisa et ouverts à tous ? Voici les listes et les tarifs des prestations disponibles :

Cliquez pour agrandir

Vous pouvez sur cette page du site du lycée y réserver le soin de votre choix à la date et à l'heure qui vous convient. Si vous préférez un contact direct, vous trouverez sur cette page une adresse mail et un numéro de téléphone.

Comme chaque année l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris (OTCP) a publié son enquête de fréquentation des sites et monuments culturels parisiens.

Depuis la mi-mars 2022, l’accès aux lieux culturels n’est plus conditionné par la présentation d’un passe vaccinal ou sanitaire, ni par le port du masque ou le respect de j auges. La fréquentation physique des sites a donc connu une forte hausse pour revenir, en toute fin d’année, à un volume comparable à celui de 2019.

En 2022, les trois sites parisiens les plus fréquentés sont dans l'ordre : le musée du Louvre (7,8 millions contre 2,825 en 2021), la tour Eiffel (6,1 millions contre 2,047 en 2021), puis le Musée d'Orsay 3,27 millions contre 1,04 en 2021) qui prend la place du Centre Pompidou (3,00 millions en 2022 contre 1,5 en 2021).

Dans ce palmarès manquent toujours la cathédrale Notre-Dame-de-Paris qui, avec 12 millions de visiteurs , occupait la première place en 2018 ainsi que la Basilique du Sacré-Coeur qui avec 11 millions de visiteurs occupait la première place en 2019.

Parmi les 68 sites étudiés cette année par l'enquête, trois sont situés dans le 12e :

• Le Parc Zoologique de Paris qui, avec 702 292 entrées (contre 384 000 en 2021) occupe la 20e position,
• Le Palais de la Porte Dorée*  qui, avec 497 903 entrées (contre 248 288 en 2021) occupe la 27e position,
• La Colonne de Juillet ouverte à la visite depuis le 23 octobre 2021 occupe la 68e position où elle affiche 2400 entrées en 2022 (contre 1196 en 2021).

Notons enfin que malgré l'ouverture du Musée Méliès, la Cinémathèque Française (385 000 entrées en 2019) ne parvient toujours pas à réintégrer le palmarès.

* Rappelons que l'Établissement public du Palais de la Porte Dorée regroupe le Musée National de l'Histoire de l'Immigration (MNHI) et l'Aquarium Tropical.

Le recyclage du verre est celui qui permet le plus d'économies d'énergie et de matière.

Les emballages en verre sont recyclables à 100% et à l'infini.  Le recyclage d’une seule bouteille en verre permet d’économiser l’équivalent de 658 Wh d’énergie (soit l’énergie nécessaire pour 4 heures de télévision).

À Paris, le tri sélectif du verre est effectué depuis 1981. La récolte du verre se fait soit par dépôt volontaire dans des colonnes spéciales situées sur la voie publique, soit par collecte en porte à porte. Le verre est ensuite revendu aux verriers.

Cependant, malgré ce potentiel d'économies, 1 bouteille en verre sur 4 est encore jetée aux ordures ménagères en France. À l'échelle du territoire du Syctom (Paris et 81 autres communes d'Île-de-France), le taux de recyclage des emballages en verre atteignait 52 % alors qu'il dépasse les 85 % pour le reste de la France. Il est donc nécessaire et facile de faire mieux.

La page de Paris.fr Que faire de ses déchets ? vous rappellera les règles de tri et en particulier celles applicables au verre et notamment :

Les bouteilles, bocaux, flacons en verre (boissons, huile, conserves, confiture, etc.)vont dans les bacs à verre. Ils doivent être vides mais il est inutile de les rincer. Par contre la vaisselle, les vitres, les miroirs , la faïence, la porcelaine, les verres à boire ou verres à pied,les bougeoirs, etc. ne doivent pas être mélangés avec les emballages en verre et vont dans le bac vert.

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?

Vingt-sixième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

Notre précédent coup d'oeil :

Les personnalités suivantes étaient des résistants. C'est à ce titre qu'ils sont honorés par les rues qui portent leur nom :

Moussa Abadi (1907-1997) et Odette Abadi née Rosenstock sont des résistants juifs de nationalité française particulièrement connus pour leur action durant l'occupation allemande pour avoir créé le Réseau Marcel grâce auquel 527 enfants juifs ont pu être cachés et sauvés entre 1943 et 1945 dans la région de Nice.

Jean Lauprêtre (1897-1989), cheminot, syndicaliste, résistant, conseiller général communiste de la Seine en 1945, réélu en 1947, et conseiller municipal de Paris. Il est le père de Julien Lauprêtre, résistant également et qui fut président du Secours populaire français.

Georges Politzer (1903-1942) était un professeur de philosophie et résistant communiste fusillé en 1942 au mont Valérien par les Allemands. Son épouse Marie Politzer (1905-1943) dite Maï, elle aussi résistante, a été déportée et morte du typhus à Auschwitz en 1943.

Élie Faure né le 4 avril 1873 à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) et mort le 30 octobre 1937 à Paris est un médecin, historien de l'art et essayiste français.
Il est l'auteur d’une Histoire de l’art, qui est une importante étape historiographique dans cette discipline.

C'était évidemment lui notre vingt-sixième intrus.