Le Quartier Bel-Air Sud

L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.

Savez-vous précisément où il se trouve aujourd'hui ?

Quarante-et-unième coup d'oeil : 

Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?

Notre précédent coup d'oeil

Cette croix domine le clocher de l'église du Saint-Esprit située 186 avenue Daumesnil. Sans en avoir la certitude, il y a tout lieu de penser qu'elle a été dessinée et créée par Raymond Subes comme toute la ferronnerie intérieure et extérieure de l'église.

L'église du Saint-Esprit a été construite de 1928 à 1935 par l'architecte Paul Tournon. Le plan de l'édifice s'inspire de celui de Sainte-Sophie à Istanbul. Le clocher, plus récent (construction achevée en 1963), abrite quatre cloches et des logements.

L'architecte a fait appel à de nombreux artistes de l'époque dont : Maurice Denis, Georges Desvallières, Nicolas Untersteller et Elizabeth Branly pour la peinture murale et la fresque ; Carlo Sarrabezolles pour la sculpture ; Louis Barillet, Paul Louzier et Jean Herbert-Stevens pour les vitraux ; Marcel Imbs pour la mosaïque et les cartons des vitraux de la crypte; Raymond Subes pour la ferronnerie.

Grilles entourant l'autel réalisées par Raymond Subes

Ce matin mardi 17 décembre à 9h débutera à l'Hôtel de Ville la dernière séance de 2024 du Conseil de Paris. Elle se poursuivra mercredi 18, jeudi 19 et vendredi 20. L'ordre du jour, comporte plus de 300 projets de délibérations et 139 voeux et amendements.

Notre-Dame vue de la place de l'Hôtel de Ville, par temps de neige
Henry Malfroy Vers 1930 - Musée Carnavalet - Histoire de Paris

La séance sera dominée par la discussions et le vote des différents volets du Budget primitif de la Ville pour 2025.

Parmi les autres points qui seront ensuite abordés, nous avons noté :;

- Le programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés ;

- La régulation des meublés touristiques. 

Concernant plus spécifiquement le 12e arrondissement :

2024 DAE 310 : Occupation du Pavillon de la Tunisie au Jardin d’Agronomie Tropicale du Bois de Vincennes (12e).

2024 DFA 76 : Hippodrome de Paris-Vincennes (12e) - Avenant n° 3 à la convention d’occupation du domaine public pour la concession de l’hippodrome du 6 mai 1976.

2024 DAC 383 : Convention d’occupation du domaine public avec l'association "La Maison ouverte" pour la mise à disposition du Théâtre du Parc situé Route de la Pyramide dans le Parc Floral (12e).

2024 DAC 384 : Convention d’occupation du domaine public avec l’association "La vie brève" pour le Théâtre de l’Aquarium sur le site de la Cartoucherie (12e).

2024 DLH 363 : Réalisation 1 rue Crampel (12e) d'un programme de création d'une pension de famille de 23 logements PLA-I et d’une résidence sociale de 7 logements PLA-I par la RIVP - Subvention (636.649 euros).

ainsi que de nombreux programmes d'acquisition-amélioration :

Comme d'habitude, vous pouvez suivre les délibérations en video directe à partir de 9h00 sur Paris.fr

Dimanche 15 décembre 2024 de 9h00 à 17h30, l'Espace Charenton (323 bis rue de Charenton 75012) accueillera les passionnés, amateurs et collectionneurs de vinyles à l’occasion de l’édition 2024 du Salon du disque.

Mais attention, mieux vaut venir tôt à ce genre de salon car les bonnes affaires risquent bel et bien de s'envoler très vite en cette époque où les vinyles reviennent à la mode.

En 1972, quasiment en face de la station de métro BeAir, a été construit au 17 boulevard de Picpus un immeuble en R+12 qui compte 95 logements .

Quarante ans plus tôt, à cette adresse se trouvait l'entreprise Chauveau Frères et Cie, fabricant de Machines et Appareils pour Blanchisseries.

Si certains commerces comme les opticiens, les coiffeurs ou les agences immobilières sont largement, voire très largement représentés, il en est d'autres en voie d'extinction. Parmi eux figurent les photographes de quartier : il y en avait six dans l'arrondissement quand nous avons créé ce blog, il n'en reste que deux aujourd'hui.

Balayés par la photographie numérique, l'impression domestique, les bornes automatiques et les services en ligne, ils restent cependant incontournables dans certains cas.

L'un d'eux se trouve dans notre quartier au 19 avenue du Dr Arnold Netter, en face de l'hôpital Armand Trousseau.

Spécialiste en photo prénatale et néonatale, il réalise également les photos d'identité dématérialisées en respectant (ce qui ne serait pas simple pour un amateur) les règles imposées par l'administration pour toutes les cartes officielles comportant une photo (permis de conduire, carte d'identité, carte vitale, passeport ...).

Son site internet

L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.

Savez-vous précisément où il se trouve aujourd'hui ?

Quarantième coup d'oeil : 

Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?

Notre précédent coup d'oeil

Vous pouvez voir ce bas-relief signé de Drivier (le sculpteur de la statue de la porte Dorée) au 8 rue de Prague où il domine le porche d'entrée de l'ensemble immobilier de la Fondation Rothschild .

Créée en 1904 par les barons Edmond, Alphonse et Gustave de Rothschild, la Fondation Rothschild a joué un rôle de laboratoire pour la création d'un modèle de logement social.

Réalisé en 1909 par les architectes Henri Provensal (1868-1934) et Gustave Majou, cet ensemble comporte 321 appartements et 31 ateliers destinés à une population d’origine modeste. Il s’organise autour de cours arborées, ouvertes sur la rue afin de mieux aérer les logements.

Considéré comme un précurseur, ce groupe de HBM servit de modèle à l’Europe entière et fut souvent un but de visite d’étude

Pour faire vivre la facette dialogue de ce blog qui s'affirme blog citoyen d'information et de dialogue des habitants du quartier et au-delà, nous vous invitons chaque mois à nous faire part des réflexions que vous inspire une question.

La question du mois de Décembre :

Au cours de l'année qui s'achève
avez-vous assisté, participé ou contribué
à une réunion ou action
organisée par votre conseil de quartier ?
Que pouvez-vous en dire ?

Ceux qui sont arrivés récemment dans le quartier ne le savent pas ou ne veulent pas le croire. Pourtant, cette place qu'ils entendent dénommer place Sans-Nom porte officiellement ce nom. Le 9 décembre 2019, le Conseil de Paris adoptait en effet la délibération 2019 DU 254 : Dénomination place Sans Nom (12e).

Cette dénomination concernait la place précédemment enregistrée sous le nom de place de la Barrière de Picpus, nom devenu inusité notamment parce qu'il n'avait jamais servi à rédiger une adresse postale.

La place Sans Nom

Bien que l'appellation place Sans-Nom fût déjà officieusement en usage depuis une vingtaine d'année parmi les familiers du quartier, nous avons déjà manifesté ici notre ahurissement face à cette officialisation que nous avons même qualifiée de ridicule.

La coutume veut qu'une telle décision soit suivie d'une inauguration et de la pose d'une plaque d'identification du lieu. À en juger par l'absence totale de suite donnée, il est permis de penser qu'à l'Hôtel de Ville, on préfère faire semblant de l'avoir oubliée.

D'ailleurs, la place Sans-Nom n'apparaît nulle part quand on interroge Paris.fr.

Elle est par contre parfaitement localisée et documentée sur la Nomenclature officielle des voies de Paris ainsi que sur OpenStreetMap et sur Wikipedia, ce qui est tout à l'honneur de ces deux sites coopératifs.

Google Maps connait la place Sans-Nom mais indique par erreur que le nom concerne le rondpoint central alors que c'est uniquement la dalle qui surplombe la ligne du métro.

Quand on voit la Mairie de Paris se ruer sur le moindre bout de trottoir pour lui attribuer le nom d'une femme célèbre ou qui méritait de l'être, on peut raisonnablement penser voir un jour ce vaste rond point recevoir un vrai nom qui le sorte de l'anonymat.

Le sujet risque de revenir à l'ordre du jour si, d'ici la fin de la mandature comme cela est annoncé, cette place subit la transformation attendue depuis plus de vingt ans.

Comme chaque année l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris (OTCP) a publié son enquête de fréquentation des sites et monuments culturels parisiens.

En 2023 comme en 2022, les trois sites parisiens les plus fréquentés sont dans l'ordre : le musée du Louvre (8,8 millions contre 7,8 en 2022), la tour Eiffel (6,3 millions contre 6,1 en 2022), puis le Musée d'Orsay 3,87 millions contre 3,27 en 2022) qui depuis 2022 dépasse le Centre Pompidou (2,62 millions en 2023 contre 3,00 en 2022).

Dans ce palmarès manquent toujours la cathédrale Notre-Dame-de-Paris qui, avec 12 millions de visiteurs , occupait la première place en 2018 ainsi que la Basilique du Sacré-Coeur qui avec 11 millions de visiteurs occupait la première place en 2019.

Parmi les 68 sites étudiés cette année par l'enquête, trois sont situés dans le 12e :

• Le Parc Zoologique de Paris qui, avec 654 000 entrées (contre 702 292 en 2022) occupe la 19e position,
• Le Palais de la Porte Dorée*  qui, avec 635 463 entrées (contre 497 903 en 2022) occupe la 21e position,
• La Colonne de Juillet ouverte à la visite depuis le 23 octobre 2021 occupe la 66e position où elle affiche 1807 entrées en 2022 (contre 2400 en 2022).

En lisière du 12e arrondissement, le Château de Vincennes figure en 42e position avec 159 166 entrées en 2023 (contre 115 470 en 2022)

Notons enfin que la Cinémathèque Française  ne figure dans ce rapport que pour la fréquentation de ses expositions. Elle annonce 333 316 visiteurs dans son Rapport d'activités 2023 (195 605 pour les films, 71 255 pour les expositions temporaires, 39 375 pour le Musée Méliès, 9 889 pour la bibliothèque, 17 192 pour les ateliers, formations et partenariats éducatifs).

* Rappelons que l'Établissement public du Palais de la Porte Dorée regroupe le Musée National de l'Histoire de l'Immigration (MNHI) et l'Aquarium Tropical.

Comme tant d'autres, nous avons dénoncé ici l'énorme erreur (*) que constitue à nos yeux le bouleversement en cours de la place Félix Eboué. Si nous connaissons désormais l'absurde schéma de circulation et commençons à en percevoir les désastreux effets, il reste d'importants aspects du projet sur lequel rien n'a encore été dévoilé alors qu'ils présentent un fort potentiel d'insatisfaction des habitants :  

. le choix du mobilier urbain (**),

les assises ?

les réceptacles à déchets ? 

des bornes à bouteilles ?

les kiosques (presse et citoyen) ?

un (ou des) points d'eau sont-ils prévus ?

la colonne Morris qui était côté est (et où se trouve désormais une chaussée) sera-elle reposée, et où ?

. des matériaux et des finitions

le pavage (ou non) du centre ?

les bordures de zones végétalisées ?

. de la signalétique.

la repose de panneaux d'orientation des automobilistes, des cyclistes et des piétons est-elle prévue (les pré-existants ou de nouveaux) ?

. et aussi

prévoit-on des potelets ?

le cheminement des non voyant est-il pris en compte ?

comment seront ramassées les ordures côté sud de la place. Prévoit-on de régler le problème au moyen un Trilib' à proximité ?

... et enfin, on peut s'étonner que sur cette place prétendue reconfigurée pour que s'attardent les Parisiens, on les oblige à faire 300 mètres pour trouver la première sanisette.

(*) Erreur politique d'abord puisque cette opération quasiment imposée le jour même du lancement d'un simulacre de concertation ne répond qu'à la demande d'une partie très spécifique de la population qui la pratique quotidiennement.

Erreur urbanistique puisque le schéma retenu va nuire aux déplacements et particulièrement ceux des transports en communs et des services d'urgence ainsi qu'aux livraisons.

Erreur écologique puisque la moitié des habitations périphériques va subir un flux de circulation plus important et plus rapproché que précédemment et que la circulation est concentrée côté nord renforçant ainsi l'ilôt thermique actuel.

(**) nous nous référons au volume 3 du Manifeste pour l'esthétique parisienne annoncé en juillet 2021 et publié en juin 2022. Curieusement (?), ces documents dont dont la valeur règlementaire n'a jamais été précisée ne sont plus accessibles sur Paris.fr. Vous pouvez les télécharger ici.

• • • Volume 1 pdf 7,3 Mo
    • Volume 2 (le sol) pdf pdf 14,9 Mo
    • Volume 3 (les objets) pdf 7,8 Mo